Claudine
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De simples fleurs Un jardin merveilleux Les apparences Papillon
Sous le vieux chêne L'avenir des souvenirs Soif d'orage Matin de mai
Songes ésotériques Souffle d'ange Sénégalaise Coeur perdu 

Je  t’ai  cueilli  quelques  fleurs
Messagères  de  Bonheur :
Le  Myosotis  bleuté
Pour  soigner  notre  Amitié,

Des  Clochettes  parfumées
Senteurs  de  douces  journées,
Et  de  frêles  Boutons  d’Or
Pour  enrichir  ce  trésor…

Dans  un  vase  coloré
Tu  as  placé  le  bouquet,
Et  tu  t’es  émerveillée
Devant  son  plus  bel  effet.

Il  n’y  avait  là pourtant
Que de simples fleurs des champs,
Mais  c’était  enchantement
De  voir  ton  ravissement.

En  cet  instant  de  Bonheur,
J’ai  remercié ces  trois  Fleurs
Qui,  de  grâce  et  de  fraîcheur,
Ont  fait  vibrer  notre  Cœur.
CLAUDINE

Début de la page

Lorsque l’aube du jour diffuse sa clarté,
J’aime à me promener au détour des allées
Sentir sous mes pieds l’herbe perlée de rosée,
Voir Dame Nature s’éveiller enchantée.

L’effluve du marais remonte et m’enveloppe,
Une brume cotonneuse s’élève et flotte
Au-dessus des billons, où pointent les turions
Surgissant de leurs couches empourprés d’émotion.

Il me ravit de contempler les aquarelles
Des arbres fruitiers en fleurs aux couleurs pastel,
Baignant de leur parfum le rucher engourdi
Par la fraîche nuit, qu’un rayon ragaillardit.

En douce, l’escargot regagne sa cachette,
D’un seul bond, le chat escalade la murette,
Les moineaux batailleurs animent les bosquets,
Un souffle de vie imprègne le jardinet.

Alors, le merle moqueur vient tout égayer ;
Il siffle en triolets une belle journée
Et le jardin s’éveille broché de soleil,
Illuminant mes pensées de mille merveilles…

Avec vous j’y ai pris mes racines
Pour y vivre des heures divines.
CLAUDINE

Début de la page

Il est une fleur sans parfum
Qui s’épanouit dans mon jardin.
Sa robe jaune et vermeille
Ne connaît pas sa pareille !

Chacun soupire et s’extasie
Devant son bouton si joli :
« Regardez s’ouvrir cette rose …
 Contemplez sa métamorphose »…

Le vif soleil vint réchauffer
La jeune ingénue,  qui offrit
Ses atours ornés de rubis
Aux amis venus l’admirer.

C’est à qui voudrait la humer,
A qui le premier sentira
Le parfum sucré,  exhalé
De ce mystérieux aura...

Hélas, la déception fut grande
Qu’aucune odeur ne se répande
D’un cœur sec,  privé des senteurs
Diffusant l’aube du bonheur.

Malgré des débuts prometteurs,
Il n’y eut plus un amateur  ;
Dédaignant l’aspect extérieur,
On se pencha vers d’autres fleurs...

Ne nous fions pas à l’aspect extérieur,
Ce qui compte est souvent à l’intérieur.
CLAUDINE

Début de la page

Fragile et délicat,
Il a frôlé mon bras
D’une douce caresse
Palpitant d’allégresse


S’est posé d’un coup d’ailes
Tout près de la tonnelle.
Muet,  silencieux,
Chatoyant sous mes yeux.


Bleu métal et Azur
Reflétant le ciel pur,
Enivré de soleil
Des arômes de miel,


S’est enfoui dans la Fleur
Butinée  jusqu’au cœur,
Ignorant sa pudeur
La grisant de bonheur.


Puis, dansant devant moi
Au bon gré de la brise
Un ballet qui me grise,
Mit mon âme en émoi.


Papillon enchanteur
Messager du Bonheur,
Tu as conquis mon cœur
De jeune fille en fleur…
CLAUDINE

Début de la page

Tu me l’avais si souvent montré ce vieux chêne
Issu non pas d’une espèce fière et hautaine,
Mais un arbre fin, noueux comme un cep de vigne
Tout proche du sentier, il vous avait fait signe.


Penché sur vos têtes, tel votre confident,
Il écoutait vos promesses et vos serments
Frôlant vos corps étreints,  frémissant tendrement,
Abritant vos baisers des regards insolents.


Avec son allure protectrice et tranquille,
Il paraissait heureux de cacher votre idylle
Sous son feuillage brillant d’un vert printanier,
Ombrant les Amours de vos deux cœurs embrasés.


Il attendait les retrouvailles du Dimanche,
Se réjouissant de vos rencontres sous ses branches
Frissonnant d’être votre complice d’un jour,
Espérant que cela durerait pour toujours !


Aujourd’hui, étant à l’automne de ma vie,
Je caresse le tronc du chêne rabougri
Gardien du dessin de vos cœurs entrelacés,
Et d’heureux souvenirs surgissent du passé…
CLAUDINE

Début de la page

Père, toi qui aimais tant la Terre,
Et toi Maman qui chérissais mon Père,
Vous avez traversé cet univers
En un passage trop éphémère.

Ensemble vos regards se sont éteints
Me laissant dans l’ombre des jours sans fin.
Je vous parle de tendresse et d’amour
Mais vous restez sourds à jamais, toujours…

Vous m’avez donné tant de souvenirs
Qui auraient dû avoir un avenir,
Alors que tout s’éloigne doucement
En un écho lointain et transparent.

Mon âme éperdue a besoin de vous
Au cœur d’un monde intolérant et fou
Où ne grandit plus que votre absence,
Où je n’entends plus que votre silence.

Et pourtant, mon esprit s’est imprégné
De votre vie qui semble l’habiter
De votre flamme couvant sous les cendres
Des petits bonheurs vécus ensemble…

Ce doux passé calme un présent fatal
Mais le choc brutal fait encore si mal
Que vous continuez à vivre en moi
M’obligeant au dépassement de soi.
CLAUDINE

Début de la page

Le ciel s’était assombri en quelques instants,
Son troupeau moutonneux apporté par le vent
Se regroupa en une vaste tache d’encre
Et la nuit cacha le jour au fond de son antre.

Lorsqu’un souffle puissant souleva la poussière,
Instinctivement bêtes et gens se cachèrent
Perturbés par cette obscurité naturelle
Electrisée d’éclairs pourfendant le ciel.

Des gouttes énormes, tièdes et clairsemées  
Martelèrent le sol poudreux et craquelé,
Exhalant de la terre l’odeur combinée
De l’humus humide et de la tourbe mouillée.

Accompagnée de roulements de tonnerre,
La pluie s’accentua, gonfla la rivière,
Pétrit et satura de boue les ornières,
Emplit, engorgea, fit déborder les gouttières…

Puis on n’entendit plus qu’un léger clapotis ;
Un arc-en-ciel étaya la voûte bleuie.
Aux senteurs des feuillages, de mousse imbibée,
Se mêla le parfum du sous-bois délavé.

Alors les enfants pataugèrent en riant
Dans les flaques du chemin fumant, ruisselant ;
Le village endormi quitta sa léthargie
Et la terre assouplie respira la vie.
CLAUDINE

Début de la page

En ce matin de Mai
Le vent tire l’archet


Ecoute-le jouer
Dans les grands peupliers,
Ecoute-le chanter
Dans les hautes futaies.


En ce matin Douceur,
Le Muguet est en fleurs


Prends ce brin de fraîcheur
A la suave odeur,
Prends ce porte-bonheur,
Qu’il embaume ton cœur !


En ce matin d’Amour,
Fleurissent les beaux jours,
Sur deux notes « glamour »
Soupirent les toujours…..
CLAUDINE

Début de la page

Un être irréel, spectre sarcastique,
Hante ma sombre nuit fantomatique.
Son  regard mystique et machiavélique
Trouble mes songes fantasmagoriques.


Il perturbe mes rêves fantastiques,
Amalgamant ses idées dialectiques
Aux forces de mon subconscient psychique
Soumis à son processus alchimique.


Et cette sphère astrale réflectrice
Réveille la sphère aurale éthérique
De ma propre conscience biologique
Source de mes pulsions libératrices…


Cet éveil parmi les rayons cosmiques,
Lumières de mon foyer magnétique,
A fait fuir le fantôme maléfique
De mes apparitions ésotériques.


Face à cet imbroglio hérétique,
Où chacune des phrases se complique,
Il faut rester zen, cool, calme et stoïque
Car ce ne sont que visions utopiques…
CLAUDINE

Début de la page

Ce souffle doux et chaud
C’est le souffle d’un ange
Qui a frôlé ma peau
D’une caresse étrange


Il berce tendrement
Le lilas et la rose
Annonçant le printemps
Qui sur lui se repose


Des poussières de miel
Par-dessus l’eau dormante
Dansent dans le soleil
Une valse troublante


Et dans tes cheveux roux
Des rubans de dentelle
Peu à peu se dénouent
Sous tes mèches rebelles


Qui, tombant sur ton cou
Comme des lianes folles,
Font un bruit de frous-frous
Sous la brise frivole.
CLAUDINE

Début de la page

Femme noire aux seins nus
Toi qui porte en ton cœur
Les vertus inconnues
Du baobab en fleurs,


Le moment est venu
D’effacer le malheur
Et les larmes perdues
Aux lèvres de la peur.


Ce serait une erreur
De chercher un ailleurs
Où le baobab meurt
Enlacé de froideur,


Car l’enfant que tu berces
Dans le creux de tes reins
Te dira sa tendresse
L’espoir d’un lendemain


Ayant pour seule entrave
L’espace de tes bras
Il grandira en sage
Au son de la kora.
CLAUDINE

Début de la page

De gros nuages gris
Chargés de désespoir,
Serrent mon Cœur meurtri,
Voilant sa vie en noir.


Je lui cherche un abri
Ou la main d’un Ami.
Dans ce triste gâchis
Où tout n’est que mépris


Vous l’avez trop pétri,
Le voilà rétréci...
Donnez lui de l’Amour,
L’amitié d’un «Toujours»...


Je sens qu’il ralentit,
Déjà il s’asphyxie,
C’est urgent, Venez vite !
Pour lui, c’est l’agonie.


Trop tard, il s’est noyé
Par mes larmes étouffé.
Vous l’aviez mal aimé :
Il s’est laissé glisser...
CLAUDINE

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