Môh Tsu
Qui suis-je ?

Pages des autres poètes :
ARLETTE CLAUDINE BIMSE ATHENA FLAVY JEROME JEFF ALMA ÜZEYIR
Choisissez ^_^
La table d'amour Les fleurs du printemps Une journée, une éternité ...
Les frères ennemis L'ex de mes jours Dieu, la nature et l'homme Amour des tropiques
Tous saints Chemin de forêt Le jardin secret Vieille
Une fille courageuse Moi et l'arme Amour secret Voeux d'un demi dieu
Femme d'exception Coma platonique Fantasme masculin Mes silences
Mon soleil Ces mots... Douce rêverie Aimer seul
La voisine La fenêtre Vie poétique Le guide
Notre sauveur Amour de légende Vision of love Fille isolée
Les doutes Un autre combat Amour et espérances Appel de détresse
Tout feu... Femme idéale Le rose Calculs vitaux
Question de vision Temps de séduction Les ignorants Vénus beauté
Hasards de coeur Le petit déjeuner La fille triste Marion
Le non-dit Paroles de femmes Les éternels Les anges de la mort
Vue sur la mer Ange en pleurs L'echo des légendes Diableries
L'abri de bus Faire sa vie On naît pas femme Prendre le temps
La prostituée Mon paradis La religion Amour singulier 2
Mère isolée Fantôme du passé L'hiver en enfer Précieuse chose
La flamme Pensées d'abstinthes Coeur de loup L'infortune
Pensées antiques Le marin Amour singulier Double vie
Les hommes et leur double Le marché 14 juin 1978 - 14 juillet 2005 Achat de sentiments
Un indien dans la vie Nature de l'homme Cercle vicieux Paradis perdu
Origines Le journal intime Peindre la paix Histoire d'une prison
Ame de décors L'amour en nous L'homme en question... Sacrifices
La maison Et mes mots font mal Demain... Le verbe aimer
Serment d'amour Projections Mon prince Amour imaginaire
Derrière l'horizon Les chemins du paradis Jeux de miroirs Soif d'amour
Reviens-nous vite ! Casino Le quai Terre mère
Un autre rêve Pluie et beaux temps La femme serpent Sale guerre
Semence Clair de lune Bonsoir Les géants
Oasis de poésie Ma poésie L'amante> Deux êtres
Le départ Le plaisir Aquarelle de larmes Ma belle île
Made in Africa En route ! Telle mère... Mise à mort
Cri d'une fleur ! L'arôme Être aux anges Nos blessures
Mi-graine Étoile filante Alcool 180% Attente
Un "Ange de tristesse" La chasse à... Elément mortel Choc des collisions ?
Croque vie Un être cher Ode de vie Conversations
Addicted Manège désenchanté Hors saison Ombre et Lumière
On vit trop Les toiles Coup de folie We can't stop her reign
Céder le passage ! Rêves révolutionnaires Chasse à l'homme Les butineurs
Des pensées Kill dette Les coeurs d'eaux Passé, présent et futur
Dessine-moi un coeur en fleurs ! Le langage des fleurs ! Miroir, miroir... Coeur solitaire


Je rentre tard et elle m'attend radieuse,
Lumineuse, je n'allume pas, elle l'a fait,
Des bougies sur la table, le tout parfait,
Avec musique qui va avec, chaleureuse
 
Je lui souris. Elle m'embrasse sur la joue.
Je suis comblé en me vidant de la journée,
De ce stress qu'elle sait me faire oublier
Par un geste de tendresse ou un mot doux.
 
La soirée commence. Nous buvons la vie,
Nous mangeons ce qui vient de son cœur,
Le tout parfait, dans les notes de bonheur,
Qui comblent mes espérances et envies.
 
Elle me sourit. Je l'embrasse sur le front.
Elle est comblée en poussant un soupir
En femme conquise, en femme des plaisirs.
Avec elle, tout sera toujours parfait et bon.
Môh Tsu
03/05/2008

Début de la page

Des fleurs s'offrent à ma vie,
Des couleurs et des senteurs,
Et je me sens troublée d'envies,
Je me sens envahie d'amour
 
Tout est beau et si calme,
Aux champs où tu réussis
À apaiser mon âme,
Avec cette douce mélodie.
 
Il y a des rouges coquelicots,
La marguerite de l'histoire,
Dans cet immense champs où
Mes yeux et mon cœur s'égarent.
 
Il y a du rose, du jaune, du bleu,
Et tout brille, tout scintille,
Il y a l'étincelle, et il y a le feu,
Aux brindilles, à ma dépouille
 
Je suis en pleine décomposition
Dans la composition des tons,
Ce bouquet de la floraison,
Où renaissent mes passions.
 
Des fleurs s'offrent à ma vie,
Tu t'offres à moi, à ta légende,
Moi, jeune fleur jamais cueillie,
J'accepte, épanouie, ta demande.
Môh Tsu
16/05/2008

Début de la page

Voyageons donc ! Laissons-nous bercer par les vagues,
Submergés de désirs et plaisirs parmi les algues,
Les cocktails de détails colorés de ce Lagon Bleu,
Jusqu'à frémir, jaillir, en tempête, en mille feux.
 
J'avais fait vœux de chasteté, cœur de solitude.
Et voilà que le vent a tourné malgré mes certitudes…
Pour épouser tes formes, classiques dans le genre,
Et uniques dans le fond, "lame" qui se fait attendre.
 
J'ai coupé le lien. J'ai signé avec des pétales de roses.
Mon chérubin, tu m'as apporté plus qu'autre chose :
Ce mal, ce bien, qui me caresse le ventre, rêveuse,
Confondant le jour et la nuit, en éternelle amoureuse.
 
J'ai coupé les liens aussi en homme ! J'ai signé la fidélité,
L'engagement de te rendre heureuse, toujours à tes côtés.
Alors restons sur cette plage, sur cette île, notre Paradis,
Jusqu'à mourir de vieillesse, des parfums de cette vie. 
Môh Tsu
22/05/2008

Début de la page

Voyageons donc ! Laissons-nous bercer par les vagues,
Submergés de désirs et plaisirs parmi les algues,
Les cocktails de détails colorés de ce Lagon Bleu,
Jusqu'à frémir, jaillir, en tempête, en mille feux.
 
J'avais fait vœux de chasteté, cœur de solitude.
Et voilà que le vent a tourné malgré mes certitudes…
Pour épouser tes formes, classiques dans le genre,
Et uniques dans le fond, "lame" qui se fait attendre.
 
J'ai coupé le lien. J'ai signé avec des pétales de roses.
Mon chérubin, tu m'as apporté plus qu'autre chose :
Ce mal, ce bien, qui me caresse le ventre, rêveuse,
Confondant le jour et la nuit, en éternelle amoureuse.
 
J'ai coupé les liens aussi en homme ! J'ai signé la fidélité,
L'engagement de te rendre heureuse, toujours à tes côtés.
Alors restons sur cette plage, sur cette île, notre Paradis,
Jusqu'à mourir de vieillesse, des parfums de cette vie. 
Môh Tsu
22/06/2007

Début de la page

La pluie tombe et joue une mélodie,
Sur les flaques, mares, où grouille la vie,
Des êtres vivants minuscules à nos yeux,
Sur notre échelle, et si grands pour Dieu.
 
Nous sommes devenus sourds, muets,
En géants qui ont tout inventé,
Soit disant, intelligents, même immortels,
En récréant la vie virtuelle ou réelle.
 
La pluie tombe et nous rappelle notre nature :
Nous sommes insignifiants de jour
Et encore plus de nuit, pris de spasmes,
D'irréels désirs de concrétiser nos phantasmes.
 
Et tombent les notes, tempêtes violentes,
Sifflent les vents sur les choses qui nous vantent,
Il reste que cris de disparus, des absentes,
De nos torts à redresser si ça nous chante.
 
Oui ! Car faut-il encore tendre l'oreille,
Tirés du rêve de César, Crésus, de la Muraille,
Et redescendre des grands chevaux, en esclave,
D'une nature qui nous dominera jusqu'à la cave ? 
Môh Tsu
09/02/2008

Début de la page

Je pensais d'entre nous c'est était fini, même si j'espérais
En caressant le rêve la nuit de te sentir à nouveau à mes côtés.
Tu ne m'as pas vraiment quitté et ton amour toujours me hante,
Habite un coin de mon esprit, une pensée, toujours dans l'attente

Qu'un autre... amour, plus fort et sincère me détourne de tout ça,
De toutes ces envies, de tous ces interdits qui sont en toi et moi ?
On ne s'était peut-être pas tout dit ? On a été peut-être trop vite,
Ne sachant pas retenir nos larmes, nos désirs et peurs en fuite...

Là, j'ai mal. Je sens le gâchis. Mes pensées et mon coeur sont confus,
Revenant de me retrouver dans des projets, des rêves qu'on a tus.
Et mon regret est cet enfant de notre amour qui ne grandira jamais,
Ces phrases et mots qui seront toujours là, sans un écho, jamais...

Enfin, c'est ce que je dis. Mais tu connais les femmes, mes faiblesses,
Et je me connais, toujours amoureuse et aimante même si on me blesse,
Qu'on me laisse des silences sur le répondeur, qu'on me notifie l'absence,
Ces petits riens qui sont beaucoup quand on aime même dans la souffrance.

Et je pensais avoir oublié tout ça, fait de l'ordre dans mon coeur, ma vie,
Et voilà que tu me lances, calme, que je suis toujours là, seule, à ton esprit.
 Je ne sais pas quoi faire et penser dans cette solitude que tu m'as laissée !
Je tremble de contradictions, je tremble de doutes, à l'idée de tout recommencer

Pour me retrouver là où s'en suis, en reprenant là où l'on s'était arrêtés, seuls :
Avec des mots qui font mal même agréables à entendre pour le commun des mortels.
Alors je t'en prie ! Ne joue plus avec mes sentiments : je m'en relèverai pas,
Ayant alors totalement fait une croix sur le mot amour qui me lie toujours à toi.
Môh Tsu
21/05/2007

Début de la page


Que de haine ! Mais que de haine jusqu'au vomissements !
Que de peine jusqu'à l'évanouissement !
La vie est devenue invivable dans les rues de Bagdad
Entre les pseudos lois de Dieu et celles des brigades.

 Partout, c'est chaos, c'est feu et les gens pleurent…
Entre un cri et un adieu qui déchirent les cœurs.
Et c'est ainsi tous les jours qui passent, tous les jours qui s'en vont,
Dans les rues où les corps se ramassent comme aux fronts.

 C'est l'histoire qui se répète. C'est toujours la mauvaise histoire !
Deux frères se tiennent tête pour savoir qui aura le pouvoir.
C'est Romulus et Rémus, les fils du Tigre, devenus enragés,
C'est César et Brutus du Commando du Loup sans familiarités.

Que d'incompréhensions dans ce qui se passe entre nous, ici et là,
Quand l'amour est trahison, l'art du spectacle laissant sans voix.
Je ne vois qu'une seule créature qui n'est pas de Dieu qui rit et applaudit...
Les gens, s'allant vers le paradis ou le feu, pris par la Folie.
Môh Tsu
19/02/2007

Début de la page

Dans la ville que je connais par coeur, je me perds
Et c'est la même chose dans ma vie d'ailleurs.
Étrange sentiment d'exister et de ne pas l'être
Perdue au milieu de nulle part, du semblant, du paraître.

Je me déguise à présent et fais comme bien d'Autres,
Les bijoux bien luisant cherchant à attirer l'Apôtre.
Ce guide qui vous montre la voie, la grande avenue.
Celle qu'on a connu autrefois et qu'on avait perdu de vue.

Nul doute que je m'y sentirais à l'aise, ici étroite,
Pouvant enfin me dire heureuse, en marchant droite.
Ah, ça serait le pied ! Pouvant enfin respirer,
L'esprit ouvert, aeré, sans ces gens pressés.

Car aujourd'hui, je suis enfermée, même renfermée,
Hermitique à toute idée que je puisse échouer...
Non ! Non ! J'espère, espère dans cette vie, l'Amour
Le Beau Chemin, d'accord, au détour du carrefour.
Môh Tsu
19/11/2006

Début de la page


J'ai un pincement au cœur en attendant dire que des gens "sèment",
Qu'ils cultivent l'amour sous forme de poèmes et de "je t'aime"
Moi, je me décompose à l'intérieur, mon cœur est sec et aride
Alors qu'il pleut souvent, des larmes, sur mes sillons, mes rides.

Ces larmes appartiennent à un corps salé, à un corps sali...
Plus rien ne pousse, plus de goût, de belles fleurs, imberbe,
Depuis le pesticide, le suicide, envahie par de mauvaises herbes,
Le crachas acide qui me brûle, qui me brûle encore et encore, livide.

Plus rien ne m'est propre, plus proche ! Tout est loin à présent.
Pourtant je lutte, je m'accroche, toujours et toujours au vivant...
Même si sous mes yeux, les poches rappellent mon état de mort-vivante...
De jeune fille qui se sent moche quand bien des gens me complimentent.

Ma vie ! Je pleure ma vie dans mes voyages vers l'au-delà, vers le ciel !
Des endroits perdus, où je me retrouve, quand il y a trop de sel...
Qui se forme à l'orée de ma bouche, allongée, emportée par le sommeil...
Ce précieux remède que je cherche, que je cherche à rendre éternel.
Môh Tsu
05-06/11/2006

Début de la page


Pour t'atteindre, c'est parcours du combattant,
Labyrinthe décourageant les plus vaillant...
Rien que pour t'entendre, en bon président,
Faut se détendre et être très, très patient.

Tu es la forêt et je veux me déclarer,
Montrer mes feux, ma flamme, tous étouffés.
Toi, belle femme que bien des hommes ont désirée
Tu es seule et allume le Feu jamais consommé.

Je suis magicien et tu me joues des tours !
C'est chapeau bas face au jeu de l'amour,
Le profil bas quand j'ai perdu certains jours
Le chemin qui me mène à toi par un détour.

Tu es trop loin pour moi, l'air fier, hautain !
J'abdique en bon roi, bon joueur, certain.
Certain que les chemins qui mènent à toi
Sont semés d'embûches. Alors, je touche du bois.
Môh Tsu
05/11/2006

Début de la page

Passent donc les jours, les années,
Des sourires et rires nous ont quitté.
Des larmes ont coulé sur nos vieux sillons,
Ces rides, sèches depuis quelques saisons.

Et nous regardons en arrière avec nostalagie,
Ces autres nous qui faisaient parti de nos vies
Et qui ne sont plus de ce monde aujourd'hui
Sans qu'on les appelle d'un voeux, d'une bougie.

C'est viellé dans la ville des lumières
Recuiel sur les flambeaux de nos cimetières.
Rien de nouveau, sur la chaise des oraisons
Le teint pâle, attendant la dernière saison.

Passent donc les siècles, les millinaires,
Nous serons toujours vivants de quelques manières.
Toujours séduisant sur la photo de première...
Jeune vieux qui est redevenu poussière.
Môh Tsu
31/10/2006

Début de la page

Je voudrais attendre que tu guérisses
Je voudrais attendre que tu mûrisses
Pour qu'enfin Dieu nous unisse
Et sentir le parfum du beau et du lisse.

Je voudrais que tu devienne actrice
Que tu joues ton rôle de princesse,
Pour qu'enfin la scène nous unisse,
Toi douce Pénélope et moi, Ulysse.

Je voudrais plus que l'air que tu esquisses
Je voudrais plus que le mal que tu tisses
Pour qu'enfin l'Ariane nous unisse
Sur la belle toile où nulle chose ne blesse.

Je voudrais que tu sois belle Vénus
Manquant de rien, réchauffée par Hermès
Pour qu'enfin l'Olympe s'accomplisse
Sous tes pas, toi, mon éternelle déesse.
Môh Tsu
30/10/2006

Début de la page

Pourquoi lors de notre première rencontre a-t-il fallu que tu me parles d'elle ?
Celle qui se cachait, que je cachais, craignais, rivale éternelle
D'un cœur que je sais qu'il ne sera jamais à moi, les bras baissés,
La tête les suivant, le regard perdu au sol, les yeux mouillés.

Moi qui croyais enfin t'avoir trouvé, rencontré, homme de ma vie
Qui espère, espère le renouveau dans ce ciel gris...
Me voilà qui m'enfonce dans le pessimisme, la déprime
Jusqu'au mutisme de mes sentiments, qui malgré moi, s'expriment.

C'est plus fort que moi ! Tout me ramène en toi en secret.
Et quand j'ai froid, dans mon lit, ma main se promène à ta pensée.
Je tremble d'envie de t'écouter et redoute que tu me parles d'à côté.
Ce lieu où je ne serai jamais, ce cœur qui ne m'aura jamais porté.

J'ai été naïve. J'ai cru au miracle, au destin, à la belle étoile.
Et j'y dors, rêvant éveillée de ces années où j'aurais été celle
Qui t'étais prédestinée, main dans la main, regard dans le regard
À contempler les fruits de notre amour, de notre belle histoire.

Mais la réalité est autre. Mon pauvre cœur doit se faire une raison
Et partir vivre ailleurs loin des bleus de cette liaison.
Cette amitié qui nous lie et qui me pousse à me séparer de toi...
Ne pouvant t'avoir, fermant mes yeux humides et détournant mes pas.

Éternelle amoureuse, je sais que je te serai toujours fidèle...
Même si je trouve chaussure à mon pied, bague au doigt à l'autel,
Il y a des visages qu'on oublie pas et le tien est gravé en moi
Comme le mien que j'aurais aimé qu'il soit aussi gravé en toi...
Môh Tsu
23/10/2006

Début de la page

Dent pour dent, oeil pour oeil !
Le tout sanglant est pareil.
Les fils de Dieu sont à Satan,
De larmes à feu passant par sang.

Don pour don, retour pour retour !
Le contre est Son et le son impur.
Trop violent sans tour, du contrôle,
Trop poignant sans amour qui s'envole.

Je hais les armées, déteste le kaki,
Chemise brune, mal lavée du maquis.
Au diable avec leurs guerres et morts,
Quand ils ont tout et veulent encore.

L'amour ici bas est une bonne chose.
L'amour du Haut est ce qu'on propose
Quand la foi est là où tout se décompose...
Reste que bouquets de lilas et quelques roses.
Môh Tsu
17/01/2005

Début de la page

J'admire cette fille pleine de courage
Qui ose raconter sa vie sur ses pages !
Elle est pleine de joies sur fond noir,
À l'image de son cœur, de son histoire.

Je l'admire comme tant d'autres femmes.
C'est une jeune fille qui a son charme,
Ses faiblesses et doutes dus aux hommes,
Mais qui a relevé la tête après le drame.

Quel bel exemple pour les autres anges !
Oui, elle fait en sorte que tout change,
Là où d'autres ont baissé les bras, seuls,
Lâché la branche de la vie, sans ailes.

Je lui souhaite de réussir, de voler très haut,
D'atteindre ses doux rêves tous aussi beaux,
Portée par le nuage amical, le grand Soleil,
Effaçant le passé, séchant ses larmes de sel.
Môh Tsu
07/07/2005

Début de la page

Parfois, sur de belles paroles charmantes,
Je la quitte en souriant et un peu rêveur,
Avant l'heure du lit qui me tourmente
Quand c'est pas la distance entre nos cœurs !

Ah, elle est si jolie avec son air espiègle !
Le ton est crescendo dans ses notes, phrases,
Qui laissent places aux silences sans règles.
La gamme de cris est complétée de proses.

L'irrégulier est régulier avec elle.
Anticonformiste de l'idée débile.
Elle a l'œil brillant, intellectuelle,
Dans sa vision du monde subliminale.

Elle, elle porte le parfum : Liberté !
Avec l'idée de marquer les pauvres âmes
De son empreinte faite de féminité
Et de force qu'on reconnaît qu'aux hommes.
Môh Tsu
06/07/2005

Début de la page

Je t'ai vue et ce fût le coup de foudre,
Coup au cœur, de massue dans mon crâne.
Arrêt cérébral, cardiaque pour ton Fan...
J'attends ton assistance respiratoire.

Je suis allongé, là, dans un profond sommeil.
Un beau prince dormant, qui rêve que sa Belle ;
Sa Reine, unique parmi les abeilles,
Venant le réveiller d'un doux baiser de miel.

Maintenant, je suis dans un coma platonique,
Nouvelle dimension dans le monde fermé.
J'attends ton baiser, la clé du cœur, liberté,
Pour enfin ouvrir les yeux au bleu romantique.

S'il te plaît, ne romps pas ces fils invisibles
Qui m'unissent à toi ! T'es ma vie, mon bol d'air.
Chanceux et à la fois malheureux dans mes jours,
J'attends que d'un doux baiser tu me réveilles.
Môh Tsu
05/07/2005

Début de la page

Je prends un peu d'avance sur le temps
Avec du recul sur tes vrais sentiments.
Je me projette à l'avant, dans tes bras,
Mais retenu par la morale et autres lois.

Attends, c'est trop long pour mon cœur,
Pour moi qui espère toujours au détour
D'une rue te croiser, te rencontrer tard,
Même tôt, pas prête pour une histoire.

Je connais ta ville et me fais des plans,
J'aimerai connaître ton cœur, sentiments,
Pour savoir si je ne fais pas fausse route
En allant vers toi heureux dans mes doutes.

Je te suis, même du regard, posé sur le banc,
Dont la tiédeur du baiser de deux amants
Est restée intacte avec un doux parfum,
Que je voudrais sentir avec toi... demain
Môh Tsu
04/07/2005

Début de la page

Je les entendais parler, se déchirer...
J'étais au milieu, quasi-fille morte.
J'avais que ma chambre pour me réfugier,
Des livres pour m'évader, fermer la porte.

À leurs bruits, je répondais très souvent
Par des silences et autres absences.
J'étais là sans être là, dans ce "couvant",
Tournant les pages, faisant du surplace.

Je suis un ange, un petit être humain,
Entouré de monstres et autres diables.
J'ai voulu même m'enfuir un beau matin,
Mais la peur m'avait rendue immobile.

Des choses, ce corps lourd, les lieux et leurs mots,
Rien n'avait plus de sens, valeurs, à mes yeux...
Quand les pleurs étouffés les fermaient aussitôt,
Pour laisser place aux rires des Bienheureux.
Môh Tsu
04/07/2005

Début de la page

Voilà que l'astre du jour n'est pas encore
Levé que toi tu l'es déjà dans mon cœur...
Tu rayonnes de joies de vie et impressionnes
Ceux qui t'ont jamais vue derrière la lune.

Tu es tout à mes yeux, loin des gros orages,
Les larmes sont pour deux quel que soit l'âge.
Je les partage, reposé à ta table,
Lieu du divin bonheur insatiable...

Alors chaque jour qui se lève est nouveau.
Chaque jour qui passe est encore plus beau,
Te découvrant radieuse au solstice d'été...
Tout autant à celui de l'hiver, réchauffé.

Voilà que l'astre du jour n'est pas encore
Couché que j'attends ta venue, l'autre jour,
Pour épouser tes traits, senteurs de liberté,
Qui prennent mon cœur jusqu'à là abandonné.
Môh Tsu
03/07/2005

Début de la page

Ces mots en moi, raisonnent en toi.
Les écrire, c'est faire le premier pas.
J'ai le courage lorsque je te vois,
Quand tu leur fais écho de ta voix !

Ces mots simples sont durs à dire...
De peur peut-être de les voir s'enfuir ?
Le doute est comme le grand amour...
Le comprendre, c'est en être sûr.

Aux portiques du corps et du cœur,
La pensées se promènent aux lueurs
Des yeux qui brillent et sourient ;
Soleils d'une vie si vite refroidie.

Ces grands mots pourtant courts,
J'ose les prononcer quelques jours...
À voix basse, dans tes cheveux, ému,
Quand j'entends les tiens même tus !
Môh Tsu
01/07/2005

Début de la page

Je me fais du mal en regardant sans cesse ta photo.
Mon cœur bondit à chaque fois devant le Beau.
J'ai beau la connaître par cœur, bien connaître
Chaque trait de ton visage, à chaque fois mon être,
S'invite au voyage et fait déplacer mon regard
Vers une ligne imaginaire par hasard.
Je rêve... Je rêve. Mais ce rêve est si bon !
Je veux continuer à rêver, sentir cette sensation,
Que je voudrais voir perdurer toute une éternité !
Comme ma vie que je voudrais passer à tes côtés !
Môh Tsu
07/2005

Début de la page

Suis-je entendu quand le cœur parle ?
Je perds peut-être mon temps, seul ?
L'amour unique a ses joies et déceptions.
Il n'y a pas de règle à cette exception.

Ces silences, ces non-dits me parlent.
Je les ne comprends pas très bien, seul.
L'amour à sens unique est problématique.
C'est la rançon de l'amour platonique.

Quand on ne connaît pas, c'est pareil.
On confond amour et douleur, bien seul.
L'amour beau, idéal, a ses sacrifices.
On connaît le sommet en touchant la glace.

Suis-je entendu quand mon cœur hurle ?
Je perds peut-être des années, bien seul ?
L'amour unique, beau, platonique est vrai
Sinon pourquoi le soleil aime se lever ?
Môh Tsu
30/06/2005

Début de la page

Je la croise malheureuse, pourtant belle.
Je voudrais lui parler, parfois la consoler.
Le faire, c'est m'engagé dans l'amitié,
Complicité conduisant parfois à l'autel.

Mon cœur est déjà épris malheureusement.
C'est une place de parking réservée.
J'attends juste mon âme sœur pour s'égarer.
Je la connais. Beau modèle sans classement.

Je la croise malheureuse, mais sensuelle,
Avec des yeux pleins de feu et de larmes.
À croire qu'elle m'attribue ce grand drame,
En passant sans rien dire, à côté d'elle.

Je voudrais lui parler, dire la vérité.
Le faire, c'est lui donné de faux espoirs.
L'amour et la haine brûlent dans son regard,
Je baisse les yeux sans la saluer, désolé.
Môh Tsu
21/06/2005

Début de la page

Voilà que mon cœur bat fort sous ta fenêtre.
Étrange sensation au-delà de l'être...
À tes côtés, je respire un nouvel air,
Plus léger même si parfois mon cœur est lourd.

Pour t'atteindre, je ne cesse d'y penser.
"Comment faire pour te toucher, et te pousser
À ouvrir ta fenêtre, les yeux et ton cœur
Pour que j'y dépose deux mots de bonheur !"

Mais, tu restes insensible à tous mes cris.
Mes écrits reviennent, sûrement incompris ?
J'ai de la peine face au silence...
Double vitrage marquant l'indifférence.

Comment t'atteindre, je ne cesse de penser ?
Je recommence, et continue d'espérer...
Qu'un jour enfin, tu daignes ouvrir ton cœur,
Pour que j'y dépose des fleurs de bonheur !
Môh Tsu
20/06/2005

Début de la page

Vois comme lors de précieux voyages,
La sagesse s'acquiert avec l'âge.
Voir et tout peser d'un regard neuf,
Grand ancien, devenu philosophe.

Note la rime pesée, mesurée et coupée,
À la césure de l'âme, vie inachevée.
Ma vie est strophe, demi-hémistiche,
Que je porte comme on porte un postiche !

Vois comme dans les précieux voyages,
Au cœur des mots, des discours sauvages,
Il faut se dresser au-delà du politique,
En domptant l'âme impétueuse, poétique.

Non petit ! Ce que tu vois est de passage,
Comme nous, mortels, périssables à tout âge.
Je resterai dans tes hommages, un peu plus tard,
Dans tes beaux recueils, reliés à ma mémoire.
Môh Tsu
20/06/2005

Début de la page

Voilà, dit-on que mon génie se répand
Insatiable comme une soif en Algérie
Que connaissant tous les bédouins aguerris
Au climat sans fin, avant d'entrevoir Oran.

Ma verve poétique découle d'une source
Lumineuse, intarissable, belle oasis
De sagesse féconde qui épouse le tarse,
Et paumes divines entre Râ et Osiris.

Les mots au vent du Sahel crient joies
À la vue de la verdure, de l'homme dur,
Pour lui parler tout bas de cette foi
Qu'il ira semer du haut d'un minbar !

Je ne suis qu'un simple homme, bon génie,
À mes nouvelles, je fais cinq prières,
La sixième pour les égarées, alors pris,
Dans la tempête, tourments, sans repères.
Môh Tsu
20/06/2005

Début de la page

C'était un matin, j'ai perdu la tête depuis.
L'amour rend fou quand on n'y est pas préparé.
Le coup de foudre soudain vous prend (pour) la vie.
On vit alors pour l'autre qui nous a ranimés.

Le bouche-à-bouche est obligatoire
Comme le massage du cœur qui s'est arrêté,
Pour à nouveau rebattre pour le sauveteur ;
Alors noyé dans la mélancolie ciselée.

Notre vie est sa vie. Elles ne font plus qu'une.
On ne vit que pour lui, éternel amoureux,
Reconnaissant pour son geste sur la dune...
Attisant la flamme, mourrant à petits feux.

Chez certains, il reste parfois des séquelles,
Et sont sous assistance respiratoire.
Ils ont besoin de "je t'aime" de "il" ou "elle",
Vitaux pour eux, pour continuer de vivre. 
Môh Tsu
06/06/2005

Début de la page

Ces hommes qui bâtissent des forteresses,
Des châteaux et palaces pour leur princesse,
Doit-on les appeler des idiots ou des fous ?
Je ne sais pas quoi penser de l'amour. Et vous ?

Il est certain que des mots valent beaucoup
Plus que des châteaux, des murs et cailloux.
Tout s'efface et eux restent dans l'âme,
Sur la peau, tatoués, rouge de leur Femme.

Les baisers transparents se portent voyants.
Un sourire sur les lèvres et les mouvements,
Nonchalants et pleins de grâce à la légèreté
Des plus d'anges qui nous ont alors embrasés.

Tout disparaîtra, sauf ces belles légendes.
Ce qu'on raconte au feu et point ne se vendent
Pour tout l'or du monde, belles, authentiques,
À l'image de ceux qui les rendent magiques.

Et ces hommes et femmes qui bâtissent des vies
Pour leurs princes et princesses de leur vie.
Doit-on les appeler des créateurs ou bons génies ?
Quand l'amour naît dans nulle part de l'infini !
Môh Tsu
20/06/2005

Début de la page

Ses ombres ne reflètent qu'un semblant d'elle.
Les formes, la grâce et démarche sensuelle
Ne sont que des illusions pour les aveugles.
Ceux qui voient vraiment, verront l'originale.

L'illusion est optique à cause du soleil
Et les lunettes fumées cachant l'essentiel.
Ouvrir les yeux, ouvrir le cœur, c'est pareil,
Qui lit dans l'âme sans enveloppe charnelle.

Hé bien, ce moment là porte un nom usuel :
Le coup de foudre, sans nuages dans le beau ciel.
Le cœur est survolté, bat plus que la normale,
Les rétines se dilatent et les gestes s'emballent.

C'est l'atteinte du sens, huitième merveille.
Appelons-le paradis ou le septième ciel.
L'autre existe enfin, et sous sa forme réelle,
Toute une vie, ou temps d'un battement de cil.
Môh Tsu
18/06/2005

Début de la page

Je suis dans ma chambre, seule, loin de tout.
Chez moi, c'est décembre, il n'y fait jamais chaud.
Les volets baissés, l'esprit est ailleurs.
Personne pour m'éclairer, donner son cœur.

Je fuis ce d'en bas qui ne me voient pas.
Faut s'habiller en fluo ou je ne sais quoi ?
Ou peut-être être ailleurs pour leur manquer,
Loin de leurs regards et dans le cœur, si près.

Je suis un poids quand je pèse leurs mots.
Ils m'entraînent plus bas, je suis de trop.
Je me cache donc dans mon cercueil, mon lit,
Les larmes rappelant que je suis là, en vie.

Faut se marier selon eux pour qu'elle commence.
Mais le faire non prêt, sans envie n'a pas sens.
Se caser pour perdre une case : "non, merci !"
Je suis déjà perdue, de trop, un poids. Tant pis.

Dieu est là, grand. Je le sais et je le sens.
Mon tour viendra un jour avec un peu de chance.
Étendue dans mon petit lit, je vis presque...
Entre les rêves et cauchemars de leurs fresques.

Le conformiste saoule comme une pression.
Bulle après bulles, on a alors l'impression
D'être si différent si on ne s'y plie pas.
Mais moi, je suis moi et je veux rester moi.

Je suis dans ma chambre, dans mon bel univers.
Pour le comprendre, il faudrait le comprendre,
Trouver la clé qui brille à mon cou, à mon cœur.
L'Homme de ma vie la verra de suite, à coup sûr
Môh Tsu
17/06/2005

Début de la page

Peut-être était-ce toi que j'attendais ?
Face à toi, je n'ose pas te l'avouer.
Comme beaucoup de femmes et d'hommes,
Je suis prudente, me méfie des hormones.

Faut faire le tri entre amour et désir.
Je n'ai pas cette faculté à vrai dire,
Puisque je me réserve pour mon futur,
Celui avec lequel je dois tout découvrir.

Premier contact, premier baiser, alors unis.
Comme les doigts d'une seule main, pour la vie,
Portant ce bel anneau qui scelle le destin :
Comme pour dire : "je suis tienne, et toi, mien".

Peut-être que c'est toi que j'attendais.
Je me trompe peut-être ou peut-être pas.
Si ce n'est pas le cas, avance vers moi,
Et fais-le moi savoir d'un tendre baiser.
Môh Tsu
16/06/2005

Début de la page

 UN AUTRE COMBAT
Dédié à Samira Bellil et à tant d'autres ! Courage !
Ces animaux continuent de vivre en liberté
Après ce qu'ils m'ont fait. Torturée, violée.
À quoi bon parler d'humanité dans ce monde ?
Je ne comprends pas très bien où va ce monde.

Il est comme moi, perdu entre le passé et présent.
Le futur est loin derrière moi depuis longtemps.
Ce jour de mes seize ans, où j'ai cessé d'exister,
De m'appartenir. Tout ça est à présent effacer.

L'amitié se paie, s'achète et se mérite, parfois.
Mon petit ami m'a menti. Il s'était joué de moi.
Le rendez manqué a trouvé une issue dans l'horreur.
Des animaux sont apparus : puis c'est le trou noir.

À mon réveil, j'ai vu mes habits en lambeaux,
Senti mon corps, mon cœur, mon esprit en morceaux.
Ma vie est depuis devenue un grand puzzle noir :
Le choix qui s'offre à moi : mourir ou me reconstruire ?

Non, mourir pour n'avoir rien fait. C'est accepter
Mon sort, me sentir consentante pour m'être jetée
Dans la gueule des loups qui se lèchent les babines.
J'en ai bavé. Mais faut que j'avance, que je chemine.

Aussi longtemps que je vivrai, belle Lady Snowblood,
Ma lutte, mon combat, sera de voir ces pseudos caïds
Qui brisent des vies, humilient des êtres humains,
Derrière les barreaux pour continuer enfin mon chemin.

La traque des animaux sauvages sera longue,
Dure et sans pitié. Mais j'y arriverai, la langue,
Non dans ma poche, mais crachant ces vérités souvent
Tues par le silence recouvrant vies futures à présent.
Môh Tsu
12/06/2005

Début de la page

Je le veux sérieux, beau, intentionné
Lui, belle et amoureuse inconsolée.
Chaque jour passant, heureux, il s'attachera
À me faire rire et rêver dans ses bras.

Le décor est déjà posé : loin des autres
À l'ombre de vœux qui seront bien les nôtres.
Loin de ce monde rieur où courent des vains bruits,
Jaloux du rien que sera notre simple vie.

Je le voudrais protecteur, et parfois jaloux.
Quant à mon cou, déposant baisers de bijoux,
Et me soufflant tout bas trois mots inespérés,
Je serai conquise, à lui, pour l'éternité.

Cet Homme, ma vie, je l'attends depuis longtemps
Que je commence à douter des sentiments,
Destin, et l'amour tout court. Mais garde la foi,
Je sais qu'on se rencontrera : Inch'Allah !
Môh Tsu
09/06/2005

Début de la page

 APPEL DE DETRESSE
Réponse au poème de mon amie Cilou : "La détresse"
J'ai entendu ton appel de détresse.
Je te sais dans ton donjon, princesse.
Je ne joue pas les blancs chevaliers,
Mais simple ami venant te délivrer.

Mes mots sont échelle pour t'atteindre,
Portés par le vent jusqu'à ta chambre...
Tel un bel oiseau dans sa petite cage,
Je viens et ouvre la porte : belle image.

J'ai entendu tes cris en pleine mer.
Dans ce phare au milieu de nulle part,
Dans cet océan de larmes, tu existes.
Tes yeux pleurent. Mon cœur est triste.

Le monde est sourd mais je t'entends.
Le cœur lourd, depuis le temps qu'il attend,
Désespère les secours qui tardent tel l'amant
Qui apporte l'amour et joie de tous les instants ! 
Môh Tsu
02/05/2005

Début de la page

Extinction des feux, extinction de la voix.
Il n'a plus aucun écho, plus aucune flamme.
C'est le pic de midi, la fin de l'estomac.
C'est froideur du poêle, fourrure de l'âme.

Le corps est braise, l'amour est bon vent.
Il attise des jalousies et crée convoitises.
Le doux Mistral de trois montagnes le saluant,
Comme ses chuchotements qui nous hypnotisent.

C'est belle berceuse au berceau de la vie,
Poissons sur papiers teints d'un bleu azur.
Côtés de rêveries de promenades des nuits,
Dans le chuchotement du temps troublant l'allure.

Extinction des âmes, extinction de la vie.
Le vent reprend et au loin repart aussitôt.
C'était un beau rêve, rien qu'un bon rêve fini.
Le feu s'éteint, l'amour reste avec son écho.
Môh Tsu
04/04/2005

Début de la page

Charmante ou pas, peu m'importe !
Pourvu qu'elle reste elle-même.
Sans fantaisies qui la perdent.
C'est comme elle est que je l'aime.

Le naturel est beauté comme le sel.
La Peinture, le pigent inhabituel,
Gâche le goût et excite la pupille.
Quel est alors ce genre de filles ?

Douce ou agitée, peu m'importe !
Tant qu'elle garde son sang chaud.
Tout me va dans ce froid qui emporte
Et ramène les cœurs aux flambeaux.

Je désire. Je fantasme, célibataire.
Mais la femme parfaite n'existe pas.
On la crée dans nos cours élémentaires,
L'esprit qui ne la comprend toujours pas.
Môh Tsu
15/04/2005

Début de la page

Le rose revient à la mode désirable.
Douceur de nos jeunes âges passés,
En ces lieux et en ces poupées.
Les filles font des rêves agréables.

Ce passé n'est pourtant pas si loin.
Tout près du cœur qui garde son goût.
Pincée de sel au sucré sur les mains.
Tout est bon, savoureux, n'importe où.

La jeunesse torture la belle ride.
Celle qui se dessine et s'invite
Sur la tête qui fuit le beau monde.
Celui des remarques qui l'imitent.

Le jaune, le bleu, rouge des chants.
Belle poésie qui berce nos corps.
On a tous gardé notre âme d'enfant,
Une couleur du cœur comme trésor.
Môh Tsu
20/04/2005

Début de la page

Je note, tu notes nos excès
À défaut de nous corriger.
Le triangle est isocèle,
Trapézistes du rectangle.

La tête au carré, pas de bol,
Croit loin, exponentielle,
Faisait plans sur la pyramide
Du PIs au pic du stupide.

Sur la tangente, on décline...
Nos actes, jurant sur les lignes.
Fuyant la responsabilité, la mort,
Qui, elle, ne se calcule pas encor.

La probabilité de rester bon vivant
Se confond réelle, loin des plans.
La Statistique n'y peut rien
Même en remplaçant le Divin.
Môh Tsu
16/05/2005

Début de la page

Qu'ils sont bien sots ceux qui croient à l'amour !
Ceux-là mêmes qui le croisent parfois sans le voir.
Sans le savoir. Bonté Divine ! L'oracle
Des présages disaient donc vrai sur le socle.

L'idéal est dans le cœur. Le vrai est ailleurs.
L'esprit ignorant tout de ce jeu rieur,
Blessant, blesse à son tour, la main levée,
Ridicule, dans cet habit noir, mal porté.

Qu'ils sont sots, haut perchés, ces vauriens !
La valeur de l'âge n'attend pas le lendemain.
Je les laisse dire, faire et prédire l'avenir.
Ceux-là mêmes qui ne peuvent pas y parvenir.

Je me nourris du verbe, cru mais très bon.
Tant que je n'avale pas tout de travers, con.
L'intelligence est comme l'amour de ce monde :
Pour la posséder, faut mourir chaque seconde.
Môh Tsu
21/04/2005

Début de la page

Je partirai en guerre contre les autres,
Abordant mes plus belles peintures.
La chasse est ouverte pour l'Homme...
Rare sera le fait de pêcher, mauvaise âme.

C'est tout l'art inverse du camouflage.
Faut être remarquée à n'importe quel âge.
De cette opération dépend la "sûre" vie...
La certitude d'exister plus d'une nuit.

La bataille est excitante les premières années.
Puis quand on voit certaines tomber...
Amoureuses, partir avant les autres sur-le-champ.
Le cœur n'y est plus sans leurs sentiments.

Le regard se fait sombre, le sourire rare.
Le camouflage artistique devient dérisoire.
Ancienne joueuse éliminée... maillon faible,
Sans intérêt, que bien des rides accablent. 
Môh Tsu
02/06/2005

Début de la page

Sur ces montagnes, nous sommes rois.
Les maîtres du monde avec nos Lois.
Le château est fait à notre image,
Sceau d'armoiries dans nos voyages.

Nous avons beaucoup appris de Noé.
Alors pour éviter d'être noyés,
Nous sommes sur ces hauteurs du Ciel,
Loin des animaux rêvant de Babel.

Nous irons sur nos Saintes Terres
Conquérir les âmes, convertir les cœurs,
Dieu nous a fait don de l'écriture
Pour changer le monde, son histoire.

Les impies, les Maures, sur ces Terres,
Seront noyés sous nos Saints Discours.
La parole de Dieu, ses commandements,
Nous ordonnant un nouveau commencement. 
Môh Tsu
02/05/2005

Début de la page

Ton corps est parsemé d'étoiles
Que tu caches en mer au soleil.
Mes yeux s'y perdent sans cesse
Comme mes mains exploratrices.

Chaque jour, je suis ailleurs,
Sur une autre planète mon cœur.
En ton sein, la voie lactée,
Perdure l'enfance inachevée.

Oublié le néant, les trous noirs,
Tout se remplit de ton amour.
Plus de vide en mois depuis...
Heureux jusqu'à la fin de ma vie.

La nuit, au ciel, tu m'emmènes.
Tes brillants yeux se promènent
Sur mon cœur, dans mon espace,
Pour créer un monde immense.
Môh Tsu
08/06/2005

Début de la page

Au départ, tout n'était qu'un jeu.
Mais au fur et mesure, j'y perdais,
Je m'y perdais, quand toi, tu gagnais
Peu à peu mon cœur, alors amoureux.

Tu avais ton style et moi, le mien.
J'ai été malhabile dans mon lancé,
Ne croyant pas aux dés, au destin.
Le hasard sort son jeu, je suis piégé.

Il t'a désigné maîtresse de cérémonie,
Tu mènes la valse, danse, nommée désir.
Tout m'échappe : le corps comme l'esprit.
Les règles sont tiennes, sous tes ordres.

Jouer est dangereux disait le flambeur.
J'ai joué et me suis perdu entre temps.
Le temps de gagner plus : ton joli cœur,
Le mien, tu le gardes en attendant.
Môh Tsu
06/2005

Début de la page

Voilà que la couleur du matin se dissipe.
Sur la terrasse illuminée de mille feux,
J'ai mis la table, posé des choses par deux,
Et autour de celles-ci de belles tulipes.

Petit déjeuner en tête-à-tête sans chandelles.
Ma lumière, c'est toi, j'attends ton levé,
La pensée noyée au fond de la tasse de café.
Je t'attends comme je t'attends au crépuscule.

À côté, la mélodie des oiseaux à mon oreille,
Se promène de gauche à droite et fait écho.
Douce musique qui berce et accélère le tempo,
Le sang bouillant, impatient de ton réveil.

Te voilà enfin debout, les mèches dans le ciel.
Un léger vent t'accompagne, accueille ta rosée,
Petites larmes de bâillements qui viennent sécher
Quand ton visage rencontre celui du vrai soleil !
Môh Tsu
14/06/2005

Début de la page

Ne m'appelez pas "fille de joie",
Regardez bien mon visage.
Il a perdu tout son éclat,
Je suis vestige à mon âge.

Ma vie est fresque, mosaïque.
Des bouts d'une histoire
Qui n'en est pas une, oblique.
Je courbe l'échine, faut le voir.

Je marche droite dans le travers.
Vous connaissez les légendes,
Qu'on raconte sur bien des morts !
J'en suis une mais bien vivante.

Ma vie, qui n'en sera jamais une,
Est maillon faible pour "les forts",
Les porcs vicieux, vieux et jeunes :
Se disputant ce qui reste du corps. 
Môh Tsu
06/06/2005

Début de la page

Je me lève en pleine nuit et crie son nom.
L'esprit ailleurs rêvait de notre Marion.
Où es-tu aujourd'hui ma puce ? J'espère
Entre une lueur d'espoir et le cauchemar.

L'amour d'une vie, des mères, est un enfant.
Je le sais plus aujourd'hui qu'auparavant.
Quand ton portrait vivant sur l'écran apparaît,
Souriante, je te sais loin pourtant si près.

Avec d'autres enfants, tu formes la ronde,
Et entourez d'amour et d'espoir ce monde.
On vit chaque jour pour vous, même disparus,
Mais toujours ici, en nous, vos parents perdus.

On espère. On s'affiche et vous affiche.
Les gens du Monde, du pays, pauvres ou riches
Donnent de leur temps et argent, ma chérie,
Et espèrent, comme nous, te revoir en vie.
Môh Tsu
09/06/2005

Début de la page

Et des mots se font cruels,
Indicibles à l'oreille.
Ces vérités, pas pareilles,
Faussent l'idée de la taille.

L'ampleur est phénomène
Sous les lampes halogènes.
Pas vraiment de clarté
Sur les vérités, cruautés.

Derrière les murs : le silence,
Après les cris en abondance.
L'oreille cassée est bouchée,
La bouche fermée même bée.

Ces vérités ne sont pas vues.
On sent au toucher des rues
Qu'elles ont pourtant existé !
Mais le doute vient les effacer.
Môh Tsu
02/06/2006

Début de la page

Nous célébrons la virilité masculine.
Poussons des cris simulés, câlines,
Quand les mots et gestes sont absents,
Qu'on les sent près, pourtant distants.
On ne veut que froisser les beaux draps,
À défaut du cortex qui flatte... le Moi…
De l'égoïste qui oublie qu'on est là…
Coincées, entre les plis, entre ses bras.
On n'est pas cruelles, mais justes...
Pour compenser l'inattention, l'injuste.
On donne donc ce qu'on ne reçoit pas...
Par nature qui définit presque ce choix.
Les hommes ne font pas l'effort, faibles,
Désarmés par nos gestes et paroles habiles.

La flèche file au cœur, belle anglaise,
Quand le masque tombe, en terre glaise.
Ne nous imitez pas ! Que Dieu vous garde de ça !
La chance nous a quittés dans leur bras.
On est malchanceuses, heureuses pour vous
Qui échappez à ce destin qui vous tue !
Restez loin de leurs mains, belles paroles !
Le "flow" de mots vous emporte alors folles.
Folles de désirs, d'amour, qui nous occupent...
L'esprit ailleurs, quand eux allument la clope.
La fumée envahissant la pièce, les draps salis ;
Seules choses de lavables dans cette vie...
L'eau bénite ne pouvant plus rien faire alors
Pour notre âme emportée comme notre corps.
Môh Tsu
05/06/2005

Début de la page

On raconte que tout a une fin.
Peut-être ou peut-être pas.
Tout ce dont je suis certain,
Ce n'est pas pour toi et moi.

Notre histoire est sans fin.
Tout recommence chaque jour.
Entre le crépuscule et le matin,
On redécouvre, crée, l'amour.

Nous sommes loin de cette loi :
"Tout est poussière, tout sera mort".
Ce n'est pas pour toi et moi,
Éternels amants, même sans corps.

Notre esprit est amour pur,
Engagement, fidélité, sans faille.
Nos pensées, vies, saintes écritures,
Seront à jamais vivantes, où qu'on aille.
Môh Tsu
07/06/2005

Début de la page

C'est les ruines du silence de l'absence
Tout semble figé, mortel immortel...
Au son du passé dans sa transparence,
J'écris des mémoires, des nouvelles...

Il y a des gens blanchis, canonisés,
Envoyés directement au paradis, beaux élus.
Quand les anges tombent des nues, choqués...
Les vestiges portent les noms des exclus.

Je les vois risibles dans leurs beaux habits,
Quand tous de blanc vêtus, ils sourient...
La grise mine n'est pas pour leur esprit.
Aucun remord pour ce qu'ils ont fait.

Laissez-les monter au Ciel, bien heureux !
Les cœurs lourds attendent le dernier...
Jugement d'un autre Nuremberg de Dieu,
De ces faux anges n'ayant jamais pleuré.
Môh Tsu
22/06/2005

Début de la page

Les touffes de braisiers au sable chaud
Allaient et venaient au bord de l'eau.
Le climat affole l'esprit alors libre,
Étendu, détendu par le bruit de la mer.

Sur l'étendue sauvage et belle à la fois,
Les hommes de tous âges donnent de la voix
Comme pour séduire ces femmes sortant,
En blanc, de ce bleu du total écran.

La luminosité, dans laquelle baigne
Tous ces corps, séduit, prend et traîne
Les esprits aveuglés par ses belles formes ;
Confondant dès lors les hommes et les femmes.

Des bouts de tissu remplacent la feuille...
Divine, dans ce paradis où fourmillent
L'être et l'absence, l'homme, l'enfant,
La femme-mère l'ignorant en l'épiant.
Môh Tsu
22/06/2005

Début de la page

C'est visage d'ange qui pleure.
Triste tableau en blanc et noir.
Des larmes tombent, souffle coupé,
La réalité tue le crime étouffé.

Et cet ange pleure... pleure la nuit,
Qui tait la liberté des interdits !
Pleurer un mort toujours en vie...
C'est le monde à l'envers à l'esprit.

Cruauté, étrange mot qui s'exprime...
En nous le courage parle à la maxime :
Liberté que de crimes, on commet...
Lâches, en ton nom, barbares éduqués.

Et cet ange pleure... pleure les nuits..
Dieu le regarde ébloui alors et lui dit :
"Mon enfant, ceux que tu pleures sont ici...
Après l'enfer, les voici au paradis".
Môh Tsu
22/06/2005

Début de la page

Étrangeté que de se désirer sans se voir.
Étrangeté qu'est le teint du miroir.
On s'appartient sans jamais se connaître.
Quelle est donc cette sensation de mon être ?

C'est la fête de la musique, du solstice,
C'est le cœur qui aime, l'âme qui sollicite,
Pour apaiser ses craintes, calmer l'ardeur.
Le tempo allant crescendo dans les heures.

Quelle est cette sensation du déjà vécu ?
Le temps est derrière nous, du jamais vu,
Et se confond au présent, cadeau de la vie.
Laissons-nous porter par sa douce mélodie...

Est-ce l'amour des légendes qui s'exprime ?
Est-ce leurs beaux mots et leurs belles rimes
Qui embrassent nos cœurs, en héritage ?
Que penses-tu de leur rendre un hommage ?
Môh Tsu
21/06/2005

Début de la page

Vois mon fils de toi-même l'œuvre de Satan,
Comment il séduit en ces lieux charmants !
Vois mon fils comme l'âme pieuse est fragile,
Comme il l'écarte du Coran, la Thora et Bible.

Il suffit d'être habile dans ses doux mots,
Montrer la force tranquille dans le boulot.
Vois mon fils comme la facilité attire,
Séduit, ceux qui veulent gagner sans courir.

Le mur d'Agadir est tombé en un clin d'œil.
Satan en rit de la faille des pieux en deuil.
Voici mon fils comme on confond le sale,
L'esprit clair, avec le "liquide vital".

Vois mon fils, l'œuvre de ton père :
Des mots qui parlent et ouvrent les cœurs,
Les yeux suivant, quittent dès lors l'instant
Présent de Satan pour un futur d'antan.
Môh Tsu
23/06/2005

Début de la page

Que d'histoires vivantes sous la voûte !
Elles se créent qu'il pleuve ou qu'il vente.
L'amour reste discret, loin d'étranges regards,
Jaloux du secret, de la belle histoire.

L'abri en forme de cœur a ses amoureux.
Ses adeptes matinaux du baiser langoureux,
Échangent des mots sur ses lisses parois,
Des "je t'aime" en blanc ou feutre "pour toi".

Je n'oublie pas les "X plus Y" égale "amour "
Et la rime frêle avec les mots "pour toujours".
Je n'oublie pas non plus ces petits diables,
Qui dessinent des flèches qui les accablent !

L'abri de bus a ses peines difficiles,
Ses joies et ses us entre garçons et filles.
C'est la discothèque, Mac Do, un Toit
Où on attend le bus comme l'autre "Moi".
Môh Tsu
24/06/2005

Début de la page

C'est une évidence pour beaucoup.
Faire sa vie, c'est se construire.
Cela a l'air simple au premier coup,
Mais beaucoup moins à y réfléchir.

Se marier, accepter sa nouvelle case.
C'est la norme sociale implicite...
Faut s'y plier pour la nouvelle base...
Un nouveau départ, mort ou morte.

Faut se perdre pour se retrouver seul.
Mais sans le sens de l'orientation,
Plus facile à dire qu'à faire, en deuil !
C'est débrouille-toi, mon fils, ma fille.

On connaît la fin sans avoir les moyens :
Trouver l'homme/femme de sa vie, vivant,
Loin du jeu, du malsain, touché des mains ;
L'acceptant des yeux avec ou sans sentiments. 
Môh Tsu
06/06/2005

Début de la page

La féminité a ses écarts, ses élégances,
Ses démarques frôlant les lois la grâce ;
Parfois, le kitch dans un style british.
Comment être femme et non une potiche ?

L'illusion de la démarche artistique
Pousse des fois le pas vers le dramatique.
C'est risible, ridicule, prévisible !
Comment être la femme non invisible ?

La femme cache bien la Femme idéale.
Posture du nu dans ses trouvailles...
Unique dans l'éventail : "dans le vent".
Comment être femme au Soleil Levant ?

Monsieur note le changement certain...
Dans sa philosophie du Crétin.
La Femme ne délibère qu'avec son avis.
Comment devenir la femme de sa vie ?
Môh Tsu
29/06/2005

Début de la page

Le temps s'espace et crée du vide.
Les eaux troubles deviennent limpides.
Tout paraît si placide en ce Monde
Que la raison accepte même les rides !

Point de vieillesse ou de jeunesse !
Le temps a laissé place à la liesse
Qui remplit le vide et l'espace,
Même si c'est pour leur donner sens.

Quand on aime tout compte sans compter,
Rien n'a de valeur sauf l'être aimé ;
Qui dans le temps, espace, à nos côtés,
Nous parle de joies, d'amour et amitié.

Le temps s'espace… passe et repasse
Là où on l'attend le moins, sans cesse.
Le corps issu du vide retourne au vide,
Ainsi va le temps, la vie en ce monde ! 
Môh Tsu
04/07/2005

Début de la page

Regardez-la à quatre pattes cherchant le sou,
Quand le puceau de l'étau cherche le trou.
La terre viendra le recouvrir sur ce lit...
Après la maladie honteuse dite des impies.

Regardez-la fière de ses manies, déplacée !
Objet de culte, tu, les jambes écartées,
Portes du plaisir ouvertes à l'inconnu,
Entre un verre, "cigarettes", demi-nue.

Regardez-la souveraine d'un corps non à elle !
L'esprit a pris la fuite dans la famille...
Il lui reste le paquet rouge blanc, bouteille
D'Écosse pour oublier l'odeur de la paille.

Regardez-la et jugez-la droite même de travers.
Dieu l'attend pour la laver au purgatoire
Où les âmes victimes et fautives comme elle
Sont envoyées, entre plaisir et douleur, du vil.
Môh Tsu
08/07/2005

Début de la page

J'aimerais remplir cette page de "je t'aime",
T'écrire des milliers et milliers de poèmes,
Mais j'en suis sûr, cela ne suffira pas
À te dire combien je tiens à toi.

Tout est petit comparé à ta grandeur
Qui luit dans mon esprit et mon cœur,
Quand le gros chagrin d'amour de ces jours,
Où ton manque se fait davantage sentir.

J'aimerais traverser des rivières, des mers,
Déplacer les montagnes, parcourir l'enfer,
Pour t'atteindre... Atteindre le paradis
Qui m'est promis et qui existe déjà ici.

Tout est petit comparé à l'immensité
De l'amour que tu rends vivant à ton toucher.
Une fois mort, je l'emporterais avec moi.
Toi, ma vie et je ne respire que pour toi.
Môh Tsu
08/05/2005

Début de la page

La religion est à la base solide
Quand certaines la rendent liquide,
Rouge, jadis blanche pour l'esprit
Complet, mais vide dans la vie.

La croyance limpide est balance,
Sert à peser sans la moindre différence
Les âmes issues des rides des âges,
Sillons de terre partagés par l'uSage.

J'ai foi en Dieu, pas dans les hommes,
Les VRP de la sainte parole, en somme.
Elle est vendue en plusieurs volumes,
Et consultée seulement en cas de drame.

La religion existe au-delà de la vue,
Du goût, toucher, l'ouïe.  La tête imbue
Sentant sans pouvoir définir l'Aura.
Le faire : c'est se perdre entre des voix.
Môh Tsu
08/07/2005

Début de la page

J'ai beau te fuir mais tu me rattrapes.
Je suis partie puisque tu m'échappes.
Je te laisse à elle, abandonnant la lutte,
Par amour, voulant ton bonheur, sans doute.

Elle t'aime et je t'aime, pauvre folle,
Perdue au milieu de la cour d'école.
Autour, c'est le vide, d'étranges ombres.
Je ne distingue plus rien, tout est sombre.

Je fais partie sûrement de ces silhouettes.
Pour ne pas m'avoir remarquée, sans doute.
Trop petite, je te comprends ! La femme,
Que je ne suis pas, existe avec des formes.

Je t'aime, elle t'aime et nous t'aimons.
Le choix s'offre à toi, j'attends ta décision.
Moi, le peu d'espoir qui s'offre à moi
Je le garde et continue d'y croire parfois.
Môh Tsu
03/05/2005

Début de la page

L'aventure est faite pour deux.
Je la vis seule... mais tant pis.
Se marier n'est pas un jeu,
Tout comme donner la vie !

J'élève le fruit de notre union,
Quand bien des gens médisent.
Ils me prêtent plusieurs liaisons,
Mais me tais quoiqu'ils disent.

Je suis fidèle dans le chagrin.
Une femme reste toujours fidèle,
Comme l'est la veuve du marin,
Au bord d'un quai, inconsolable.

L'aventure d'une vie à deux
A ses perdantes et ses gagnants.
Moi, je me suis entre les deux :
Je te perds et gagne un enfant.
Môh Tsu
02/06/2005

Début de la page

Ses yeux sont fontaines, l'orgueil est touché.
Elle en perd le sommeil depuis ce jour d'été.
Comment s'accepter morte ? L'âme en puzzle.
Le peu d'envie qui lui reste parfois s'envole.

Quand elle repense à tout ça, au creux du lit.
Ce cercueil qui voit la sueur des sombres nuits.
L'orage gronde, le corps est tétanisé, raide.
Impossible de pousser un cri, d'appeler à l'aide.

Le démon surgit dans l'éclair et ricane d'elle.
Elle s'étouffe prisonnière des draps sans sommeil.
L'ombre du mal se porte et pose sur la candeur.
Elle s'emballe, momifiée, comme son pauvre cœur.

Elle se souvient de ce jour d'été sous la tente,
Comme si c'était hier ! Il est là et la hante.
Ce jour là, elle a fêté plusieurs anniversaires
D'une vie d'enfant qui s'est arrêté de grandir.
Môh Tsu
03/05/2005

Début de la page

J'étais trop naïve dans la fleur de l'âge.
L'âme printanière, je rêvais du grand amour,
Qu'on lit dans les romans, ses roses pages.
J'ai aimé un garçon qui le portait un jour.

Mais, il a profité de ma candeur, fraîcheur,
Pour marquer mon corps et mon âme à jamais.
J'avais confondu le poison rouge et l'amour :
Ma prison de verre est teintée de regrets.

L'amour de quinze ans brûle bien des ailes.
Je me suis enflammée, portée par les vents,
Des "faux amis" disant avoir touché le ciel,
Caressé l'Amour. Cette autre vie du printemps.

Moi, j'ai touché par-terre, l'hiver en enfer,
La tête la première. Autruche inconsolable.
Je cache les larmes de la honte, peu fière,
De cette erreur de jeunesse, irresponsable.
Môh Tsu
07/03/2005

Début de la page

Petite, j'allais à l'école insouciante,
Candide, avec des rêves pleins la tête.
Je jouais au papa et à la maman parfois,
À la dînette, alors libre dans mon choix.

Le mari est français, mes parents étrangers.
Je savais d'où je venais et où j'allais.
Cheveux au vent, me voici dans la quinzaine,
L'âge où la vie rétrécit, croit la peine.

J'ai vu le vent tourné, la porte fermée.
C'était prendre la porte ou bien accepter.
J'ai voulu l'ouvrir... on m'a empêchée.
L'honneur de famille est ma liberté.

Mes parents ont tranché en forçant mon destin.
Je leur appartiens, précieuse chose des mains.
J'ai plus le choix, patin pour le masculin,
Sans sentiments, sans consentement, et sans rien.
Môh Tsu
06/06/2005

Début de la page

Tu as allumé des feux en moi
Et je veux m'éteindre avec toi.
Nos corps sont comme des bougies
Qui éclairent chacune notre vie.

Je referais ce long voyage heureux.
À tes côtés, jamais fatigué, au creux
Des tes mains me berçant, grand roi,
Je chante l'hymne à l'amour avec toi.

Les noces se suivront avec éclat,
Loin de l'or, de l'argent et du bois.
L'amour éternel vit sans souvenirs.
Il est là, en nous, sans jamais périr.

Ma Reine, tu as allumé un feu en moi,
Je continue à boire tes mots, grand roi.
Et je m'enflamme davantage, heureux,
De voir ma flamme briller dans tes yeux.
Môh Tsu
02/05/2005

Début de la page

PENSEES D'ABSINTHES
Petit hommage à Charles Baudelaire !
Dans l'harmonie du soir, le fou et sa vénus,
L'homme et sa Mer parlent de Pluton, d'Uranus.
Ce goût du néant a un certain parfum exotique
Qui torture des vies antérieures des criques.

Au dessus de la falaise géante, la chevelure
À la danse macabre flotte tel un étendard.
Un pavillon invitant au départ, dernier voyage,
Comme du haut du balcon, retenu par l'horloge.

L'Ennemi est l'horloge, cette voix qui trotte
Dans la tête, et qui donne la bénédiction au rite.
Et l'albatros rieur vient et fait signe de choix.
Les ailes manquent pour toucher le rêve, le Toit.

À défaut de se métamorphoser en vampire, les sots,
Les hommes et femmes damnés erreront sur les flots.
L'heure sera au recueillement, gagnés par le spleen.
Ce jeu du Chat et sa souris enrichissant les Charognes.
Môh Tsu
27/05/2005

Début de la page

Ah, d'un divin mot, il les fait siennes
Il parle aux cœurs qui s'éprennent
Au moindre choc, au moindre entrain.
Elles sont jeunes et attendent quelqu'un.

Il leur fabrique un monde dans le monde,
Fait de toiles, marelle et belles rondes.
Sur les ponts d'Avignon, ivres de joies,
Elles dansent, belles Joconde, sous sa loi.

Ah, le scélérat joue avec leurs sentiments !
Ah, le scélérat trompent plus que les amants !
Il connaît les faiblesses de l'âme humaine,
Et lui vend la formule pour effacer ses peines.

Le Loup, appelons-le comme ça, ici et là,
Peuplait déjà les contes qui donnent froid.
Il arrive et promet de la chaleur, animal,
Empruntant le chemin du bien sans grand mal.
Môh Tsu
25/05/2005

Début de la page

J'ai amassé une fortune
Et dépensé aucun centime.
La vie a ses ruines :
Tout deviendra dunes.

J'ai vécu prisonnier
De ma propre activité.
J'ai mené des batailles
Sur le front du travail.

J'attendais patiemment
Qu'au son de l'argent
On sonne la retraite
Pour regagner l'attente.

En rentrant, les genoux
Se plièrent comme le dos ;
Mon trésor de guerre
Me portant, lourd, sous terre.
Môh Tsu
25/05/2005

Début de la page

Et ces regrets du partir laissant mourir
Cristallines les âmes des fils de Jupiter.
Des beaux draps soyeux, en ces jours bénis,
Des Dieux croisant rimes, peaux, la nuit.

L'aurore au loin déjà se cherche des yeux
Quand de ses feux avance vers le lumineux
Devant ce spectacle flamboyant de renaissance,
L'âme soupire d'un sourire radieux intense.

L'aventure a ses amoureux, versants de ceps,
Au loin les citadines dans le champ sans serpe
Cueillent les grains et l'arôme aphrodisiaque
Au goût d'une autre vie célébrée par Plutarque.

Sous un air de mandoline, les airs d'abricots,
La amante se faite câline et change de peau.
Le rose l'envahit et recouvre tout son corps.
Je la trouve divine et je ne sais quoi encore.
Môh Tsu
24/05/2005

Début de la page

Te voilà parti sur les océans,
Découvrir le monde autrement !
Prenant ton temps dans ce tour.
C'est l'enchantement sans retour.
T'as fait escale dans des cœurs,
Ils ont chaviré, pris vent sur terre.
Toi, capitaine de ta vie, "navire",
Tu es parti, pour divaguer en mer.
Les femmes abordées se souviennent
De toi, beau flibustier, beau capitaine,
Qui les faisait rêver, en bateau.
Le rêve est éphémère disent les sots.
Mais le tien perdure avec ses reflets.
Cette Île, dont ton cœur est resté
Prisonnier, nous parle souvent de toi.
Elle ne t'en veut pas pour ton départ.
C'est dans ton sang, c'est ton histoire.
Ah, une amante l'est pour toute la vie !
Bonne ou mauvaise, ton image reste ici.
Môh Tsu
07/04/2005

Début de la page

Je t'aime, elle t'aime, nous t'aimons.
C'est le dilemme de l'amour au féminin.
Tu es unique, nous, de nombreux pantins.
Tu choisis, tire sur les fils, nos crins.

Je t'aime jusqu'à en oublier ma vie.
Je ne mange plus. Je ne dors plus.
Distraite par les fantasmes d'une nuit,
Ce Rêve que j'épouse, belle inconnue.

Ces regards mendiants, bien excités,
Je le renie comme l'amour des yeux.
Je brûle les parfums, Alcools, interdits
Et répands encens sur le corps amoureux.

Je cache mes désirs qui me détruisent.
Je t'aime, elle t'aime, à la folie.
Pour éviter les larmes qui me sont promises,
Je ferme les yeux, le cœur et m'enfuis.
Môh Tsu
27/03/2005

Début de la page

Voilà que le choix s'offre à elle.
Le quitter ou bien rester avec lui ?
Le dilemme de la vie passionnelle
S'assieds et mélange peur et envie.

Le quitter et n'avoir plus personne.
Rester, c'est continuer à exister
Mais sans les sentiments qu'entonnent
Les cœurs battant pour l'être aimé.

Elle chuchote des rêves en secret,
S'empare de l'amant qui s'offre à elle.
La monotonie du déjà vu et vécu crée
Un vide qu'on redoute une fois seul.

Tant pis, trompons l'usage, désobéissons
À l'usage, à Dieu et ses commandements.
Le cœur parlant le langage de la passion,
Rien ne compte plus, à part les sentiments.
Môh Tsu
23/05/2005

Début de la page

Terminez ma phrase, ma pensée...
Je m'éteins, même moins emporté.
Ce vent de la bêtise, de l'erreur,
Qui m'a porté jusque là et ailleurs.

Je suis comme les autres sont :
"Tous les mêmes", en toutes saisons,
Crie la Femme de la distinction...
De sa vive voix... dans mon extinction.

J'ai bien compris le message masqué.
Reçu la balle qui achève l'ego, sa fierté.
J'ai oublié de lui accorder du temps.
Ce même temps qui me manque à présent.

J'en profite pour lui demander pardon.
Je fais marche arrière sur les talons,
À présent allongé dans ce petit lit...
Loin de la différence, loin de la vie.
Môh Tsu
26/04/2005

Début de la page

J'ai croisé des gens de tout bord,
Vu des filles en contre plongée.
La belle vue se fait sur le corps,
Les rimes modales du prêt à porter.

Y a pas de doute dans la distinction,
Tout est fait dans l'équilibrage
Des tons, des couleurs tendance "fashion".
Tout est aussi une question d'âge.

Certaines nagent large dans l'habit,
Burka occidentale courte de l'aisance.
On se voile la face avec des plis,
Les rides jamais loin de l'abstinence.

Pas de polémiques dans ce grand marché !
On achète des yeux pour mieux se vendre.
L'habit ne faisant pas la féminité...
La règle veut que le nu la défende.
Môh Tsu
21/05/2005

Début de la page

Je suis sur place, en place.
J'attends le feu d'artifice.
Pas de surprise pour la fin.
Le bouquet est question de moyens.

La tension monte dit Dr. Watt
Fils des courbes de Wall Street.
Le bonheur culmine au Ciel,
Sommet de l'art émotionnel.

C'est le jour en pleine nuit.
Le yeux brillent, éblouis.
La nuit sera blanche, c'est sûr.
Le rêve laissant place à l'obscur.

Je ferme les yeux, ma vie défile.
Les feux : mes joies sur mon île.
Je pars touché par ce spectacle,
Balles perdues fermant la boucle.
Môh Tsu
18/05/2005

Début de la page

L'amour se monnaie donc...
C'est ce qui suit le troc.
L'échange de bons sentiments
Est remplacé par l'argent.

Le bien devient des biens.
Le malheur se mêle au destin.
Le divorce suit les mariages,
Comme le sable les mirages.

Les gens ont donc une valeur,
Côtés en bourses du bonheur.
Bons amants des bons moments.
Tout ça est loin, à présent.

Le monde corrompt l'esprit.
Le cœur, troublé, le suit.
Que penser de l'avenir noir ?
Fin de l'Amour, belles histoires ?
Môh Tsu
18/05/2005

Début de la page

Réunissons-nous autour d'un feu
Et faisons tourner le calumet
Pour peut-être tomber amoureux,
Voir aller plus loin, si affinité.

Le tabac rallie les fausses causes.
L'alcool le suit de très près.
On maquille le tout par l'excuse :
"Papa et maman nous font prisonniers".

La liberté, qui n'a jamais existé,
Ressuscite soudain comme par magie.
On sort le bâton, bouteille et papier
Pour jouer des tours à la mauvaise Vie.

Tout est bon pour enfin exister.
Même le fait de mourir.
Pour peu qu'on nous ait remarqué
Souriant, en prenant du plaisir.
Môh Tsu
18/05/2005

Début de la page

Le nature a horreur du vide.
L'Homme bourre les bides.
La balance jadis proverbiale
Marque le déséquilibre moral.

On se remplit de vie, d'amour,
Pour tout souffler un jour.
Fête faite avec trois bougies,
Accompagnant vers l'autre vie.

La nature a horreur de l'excès.
Celui-là même que l'Homme crée.
C'est tout à son déshonneur
Occulté par le mot "bonheur".

Le vide laissera place au vide.
Le ventre amasse Tout, avide.
L'Homme confond deux secrets :
Celui de vivre et mourir, discret.
Môh Tsu
16/05/2005

Début de la page

Je ne perds pas de temps,
C'est le temps qui me perd.
Je manque de tempérament,
Je manque trop de repères.

Discussion close placardée
Contre le mur, du lézard.
Au soleil, dore l'imagé
Feuilleté pour le regard.

Je cours après l'argent,
L'agent me poursuit après.
Faut que je rende au temps
Ce que je lui prend forcé.

Le but est de travailler.
Pas de mourir dans la bataille.
Le champ est libre, vidé
Du temps, de l'argent, sales.
Môh Tsu
15/05/2005

Début de la page

Il m'a, à ses côtés, avec mes formes.
Mais veut toucher les filles du plat.
Je n'arrive pas à comprendre l'Homme
Qui ne voit jamais la Chance qu'il a !

Il est des douleurs à l'intérieur
Qu'on tait par amour, pur et sincère.
Je n'arrive pas à comprendre son cœur
Que ne ressent, lui, aucun remord.

J'ai Tout à l'intérieur, honnête femme.
Mais lui rêve de l'extérieur, volatile.
Je n'arrive pas à saisir ses normes
Qui faussent les règles du "Je" tranquille !

Il est des joies, ici, qui sont perdues.
Des heures et heurts de disputes tus.
La genèse est l'Homme du Paradis Perdu...
En moi, qu'il recherche dans l'Inconnue.
Môh Tsu
26/04/2005

Début de la page

Ne me demandez pas de choisir.
Vous ne m'offrez pas de choix.
Le faire, ça serait me trahir,
Quitter mon corps, ma propre voie.

Ne me demandez pas de l'écrire.
J'ai beaucoup de peine à parler.
Signer en bas, ça serait mourir,
Étranglé par ma propre lignée.

Mes racines, je ne les oublie pas.
Où que j'aille, elles me suivent.
Pour être en accord avec vos lois,
Faut pas qu'on vive mais survive.

C'est la loi de votre irréalité.
Un monde fait de toutes pièces.
L'argent fait pour se décolorer
Effacer les traces du mot "race".
Môh Tsu
01/05/2005

Début de la page

La voilà seule avec son miroir,
Ses pages blanches bien vides
Qu'elle remplit de son histoire
Qui prend comme elle des rides.

C'est le temps du journal intime.
Des amours et secrets s'y cachent.
Entre deux larmes et deux rimes
L'espoir renaît entre les tâches.

L'histoire est faite de ratures.
Des fautes et erreurs du Style...
Il y a les mouchoirs, ou buvards,
Pour absorber ce liquide des cils.

Le journal intime, son autre moi,
Écoute et note tout de bout en bout.
Comme quatre murs, il tait bien bas...
Ce que son cœur lui raconte tout haut.
Môh Tsu
30/04/2005

Début de la page

Et l'oeil nu sème le bleu,
La paix de l'âme en ce lieu.
Bleu intense, bleu immense...
Dans ce corps fait d'errance.

J'occulte le blanc, le jaune,
Le soufre du teint, si jeune.
Pas de ressemblance étrange,
Tout est sur la peau d'orange.

C'est question de l'habitude,
Faits réels de l'exactitude.
Mais rien n'empêche d'y croire...
Tout sauf cette couleur noire.

Et pourtant l'oeil aime s'y voir...
L'esprit l'aidant dans ce devoir.
Parasite morale d'un nouveau genre
Qui appelle le monde à se défendre.
Môh Tsu
25/04/2005

Début de la page

Et je pars contrarier dans mes idées.
Tout ne rime à rien, tout est troublé.
Demain, c'est certain je sors de prison
Pour aller dans ma cellule, une maison.

Des barreaux aux fenêtres et le grillage.
Rien que ça ! Tout me rappellera cette cage,
Si on ne tient pas compte de la grande haie
Et des quatre murs faits pour la Sécurité.

Non, l'homme est libre dans l'État sauvage.
Quand je vois ces charlatans du bizutage,
Je ris de leur beau discours du Civilisé,
Du Nègre à l'Indien qu'il fallait éduquer.

Le missionnaire se doit de baiser la planète.
Porte la croix faite avec deux allumettes.
Il prêche la foi ou plutôt le Diable au feu...
Mais ne sait pas comment atteindre Dieu.

Et je vis contrarier avec la fausse histoire...
Delgrès et Ignace parlent depuis la Soufrière.
Cumul de souffrances, de Solitude, amassées,
Immenses dans le cœur de peuples oppressés.

Je pointe les pitres du doigt, Majors,
Colonels, Sergents, qui ont fait du tort.
Et la plume historique retient ça en "biens" :
La grandeur du pays passant avant l'être humain.

Les forts de France et d'ailleurs le sont.
Mais la faiblesse de leur esprit glouton
Se traîne... se traîne donc demi-hommes
Et permet aux sauvages d'êtres de vrais hommes.

Je retourne dans ma petite prison, ma tête...
J'ai des douleurs et me garde de l'allumette.
La poudre ayant déjà fait beaucoup de morts,
Je me retire comme de l'huile sur le corps.
Môh Tsu
14/05/2005

Début de la page

Non, le sens de la vie est autre.
Pourquoi ramasser plus, diminué ?
La force nous quitte dans l'obscur,
Les belles années qui ont manqué.

Non, se battre pour un bout de terre
C'est gagner sa tombe, trop vite.
C'est glissé, la jambe la première,
Dans la fosse creusée, trop petite.

Non, cela ne sert strictement à rien !
On emporte rien du paradis aux enfers.
L'inverse : l'existence, être humain,
D'une personne qui se joue du miroir.

Oui, le diable et ses fils sont là.
Ils accompagnent bien des incrédules.
Ceux-là mêmes qui portent la croix,
Prient Allah, Yahvé, sous le pendule.
Môh Tsu
12/05/2005

Début de la page

Mais comment font les gens seuls ?
Je les applaudis pour leur survie.
Célibatraire avant être en couple,
J'avais perdu le goût et l'envie.

On se suffit à soi-même un moment.
Le reste du temps vient et vous enlève.
Les forces vous quittent, vous laissant
Faiblesses du corps quand on se lève.

Comment fait-on pour vivre sans l'autre ?
Comment exister au-delà des apparences ?
Des choix et chimères qui sont pas les nôtres
Nous poussent au seuil de notre enfance.

On appelle ça le destin. Moi, la tragédie.
On regrette tout et on ne regrette rien.
Le rien est un tout dans la vie comédie.
On a besoin de l'autre, besoin de rien...

On se suffit à soi-même quelques temps.
Le temps de se dire "qui me relèvera
Quand j'aurais basculer, sans nulle dent,
De l'autre côté ? Vieux né du pensionnat.

Non, le gens survivent avec de l'espoir.
L'image de l'autre qui toujours en eux.
Comme ces feux sous les braises, cendres,
Qui attendent un nouveau souffle amoureux.
Môh Tsu
11/05/2005

Début de la page

Début de la page

Et mes mots font mal.
Ces mots qu'on a tu...
Cela semblait inévitable
Pour vivre presque heureux...

Se projeter seul au futur
Fait souffrir notre âme.
On est pris de terreur
Sans homme ou femme.

Le mensonge palit le besoin.
On est blême encore bleu...
Dans la fleur de l'âge certain.
Avant la perte des cheveux.

Je me refugie dans le passé,
Nostalgie qui est toujours là.
Je recule en croyant avancer,
Mais le problème n'est pas là.

Faut que je me retrouve dedans.
Les gens qui l'ont créé en moi,
Sont partis sans faire semblant,
Me laissant seul sans nulle voie.

J'ai besoin qu'on me guide loin.
J'ai besoin du berger amoureux.
Des âmes sur différents chemins,
L'attendent fragiles, encore bleues.
Môh Tsu
23/04/2005

Début de la page

Les portes des maisons sont fermées.
Pas de lumière, aucun sourire forcé.
Les volets clos rappellent la nuit.
Ces instants où tout paraît en vie.

Les jours passent. L'amour s'amasse.
La boîte, le cœur, désespère immense.
Le toit de Catherinette attend un "moi",
Nouvelles de l'oiseau fuyant le froid.

La façade fissurée paraît se lamenter.
Maquillée d'un crépis frêle et léger.
Décrépissant avec les larmes des nuages.
La maison semble abandonnée. Dommage !

Les rêves qu'elle cache fleurissent.
Peut-être, est-ce comme une maîtresse ?
Résidence secondaire, faite pour le plaisir,
Qui accueille et consent sans mot dire !
Môh Tsu
22/04/2005

Début de la page

Ne regarde pas où je vais.
Regarde de l'autre côté.
Celui des femmes heureuses.
Ne sois pas trop curieuse.

Je veux te préserver du doute,
Éviter de connaître cette route.
La vie a ses obscurités...
Alors regarde la avec clarté.

Je suis lucide même vieillard.
Mon homicide est une victoire.
Appelle-la faiblesse si tu veux.
Mais tout est pareil à mes yeux.

Quand c'est pour nos amours.
Le serment, cause de mon devoir,
Guide mes passions et erreurs.
Je fais cela pour ton bonheur.
Môh Tsu
17/04/2005

Début de la page

Trop de choses, ici, ne vont pas.
J'entends l'homme flatter son ego.
Au final, sa pensée ne bouge pas.
Immuable dans le temps est le cerveau.

C'est dans l'apparence de la Femme
Qu'il puise ses forces et faiblesses.
Il est encore moins qu'elle en somme,
Quand on compare le sujet et l'Altesse.

L'homme est mortel. Et si puéril.
Ses fantasmes déistes dont il se réclame
Garant, protecteur dans ses Conseils,
Ne sont là que pour remplacer la Femme.

Sexe fort ! Faites-moi rire, haut perché.
Je le regarde descendre de l'arbre.
Du mur. Ah, comme il est mauvais !
Même debout, il continue à marcher de travers.
Môh Tsu
16/04/2005

Début de la page

Voilà que la rime se fait discrète
Contrairement aux larmes que je sécrète.
Les mots sont rares, beaux voire laids.
Aucun ne sort, confus voire étouffé.

La douleur est grande devant l'étrange.
Des sons nouveaux, incompris dérangent
L'esprit ordonné, pourtant bien préparé
À toutes les situations et éventualités.

Que ce soit devant l'amour ou la mort,
On est pauvres âmes, avec un corps fort.
C'est la faiblesse de l'être qu'on craint,
Cette perte de soi, une fois entre leurs mains.

Ne cherchez pas l'erreur ! Elle est là.
L'homme n'a besoin de rien, de tout ça.
Le corps sculpté repousse l'échéance,
Remet à demain sa perte, sa déchéance.
Môh Tsu
07/04/2005

Début de la page

Combien de gens connaissent le verbe aimer ?
Quatorze millions de célibataires en France
Voudraient eux aussi apprendre à le conjuger.
"Je t'aime", "Tu m'aimes", fait la différence.

Ne les jugez pas. On est tous illettrés du coeur.
Savoir y lire est une science qui s'apprend pas.
L'autodidactisme est règle dans cette matière.
Prendre le temps d'apprendre les règles du "toi",

À deux voire à trois n'est pas chose aisée.
Ce verbe demande une attention particulière,
Une concentration hors pair, puisque "aimer"
Demande des sacrifices et d'autres postures.

C'est un risque qu'on veut tous courir, quitte
À s'arrêter après quelques ans de congugaison.
Au moins, on aura connu sa déclinaison, faite
D'hésitations dans la prononciation du pronom.

Si par malheur des lacunes restaient présentes
Après les leçons particulières du grand lit,
Pensez à prendre une maîtresse, qui complète
Le "par coeur", tout comme l'amant, son mari.

Si l'école de l'amour, qui est très sélective,
Ne vous convient pas, alors changer de verbe.
Revoyez celui que vous récitiez avant le rêve :
"Rencontrer" pour passer le temps des verbes.
Môh Tsu
26/02/2005

Début de la page

Te voir, est une éternelle douleur.
Ce corps, ces yeux, tout me séduit.
J'en oublie le monde, ses longeurs.
Tout me ramène à tes bras, à la vie.

Je meurs pour toi, blanc chevalier.
Fais des guerres et des sacrifices
Pour te voir de loin ou t'approcher.
Attiré par le sourire que tu esquisses.

Je meurs pour toi, mais tu ne le sais pas.
C'est la preuve d'amour de l'homme.
Celui qu'on pleure après, avec regrets,
Comprenant bien après son geste sans coutume.

Je t'aime dans l'ombre, toi ma lumière.
Colombe de mon âme, à ta vue, reposée.
Je meurs pour toi, dans des guerres,
Me sacrifie pour ta flamme, blanc cavelier.
Môh Tsu
31/03/2005

Début de la page

Pour toi, je ne suis qu'une poupée de cire.
Mon coeur fond dans un dernier soupir.
Le souffle de l'amour embrase mon corps.
L'air de tes mots embrasse mon coeur.

Combustion et fusion spontanée, naturelle.
Je rêve d'être la femme aux mille nouvelles.
Je prends et porte, éprise, haut les rêves,
Vent qui se lève et se couche sur mes lèvres.

J'imagine bien des situations comme avant.
Après, c'est déjà trop tard en y pensant.
Je profite de tes regards, malicieuse.
Je profite sans t'avoir, malheureuse.

Je souffle mes espoirs blancs en noirs.
Ces lignes me torturent bien des soirs.
Seule à attendre, non loin de la bougie.
Ton image passe, mais rien n'a bougé.
Môh Tsu
27/03/2005

Début de la page

Vous avez tué mon prince, mon bonheur.
Hommes d'honneur puis du déshonneur.
Vous n'avez rien d'autre à faire ?
Que des guerres, rien que des guerres !
Je ne peux plus vivre, entendez mon coeur.
Il ne bat plus : ligne droite d'une couleur.

Vous avez tué mon prince, mon sauveur.
Vous, les cancres emportés par les rivières.
Debouts, vous comtemplez vos horreurs.
Applaudissez : rideau d'un sang pur !
Comme les coeurs qui croient vos discours.
Ceux qui défendent famille, patrie et amour.
Môh Tsu
27/03/2005

Début de la page

N'as-tu pas senti mon coeur t'effleurer ?
Je perds haleine à courir pour l'éternité.
Je sais. Je rêve. Et alors ? J'ai le droit.
Après tout, l'amour n'a pas de couleur, je crois.
Tu m'ignores, vaniteuse, avec ton air supérieur.
Vas-y tire droit. Vise moi en plein coeur !
Prends-toi pour Cupidon, ôte-lui son beau rôle.
C'est ce que tu fais je crois, presque drôle.
Tu te joues de moi. Tu sais que je suis à toi,
Qu'il n'y a pas d'autres femmes comme toi.
Tu en profites. Tu me fais languir hiver comme
Été, jouant avec les ombres, clichés de tes formes,
Tes décolletés, coups de grâce de trop, fatals.
J'ai chaud. Ma langue traîne, je suis ton vasal.
Ma reine de toujours. Ose un instant me regarder
Droit dans les yeux, et me dire cette vérité,
Ces mots que je prononce et dont tu te détournes,
Comme par peur de perdre juste après ta couronne.
Ose me dire devant que je ne suis pas ton homme,
Toi qui m'as donné ce teint animal, cette pomme.
J'attends. Si le désir ne peut suffir, mourir
Pour tes yeux, c'est quelque part revivre.
Si l'écho de ces mots, de cette vaine faiblesse,
Ne sortant pas de ta bouche, au coeur me blessent,
Je crierai ton nom, vagabond sur tous les chemins,
Qui mènent à Hadès, terres creuses sans besoin.
Alors, ma mort sur la conscience, tu traîneras
Ma peine, sans le moral, dans tout tes états.
Je t'en voudrais pas même si tu es coupable.
C'est moi qui est à plaindre, le responsable,
De cette tragédie dont tu tais tous les mots,
De peur que le Monde entende et répande leur écho.
Je t'aime au-delà de ces beaux mots pour les mortels.
Après la mort, sans ton amour, au pied de l'autel,
De la citadelle, belle Alézia, je disposerais
Des fleurs, réciterais poèmes pour ta beauté.
Car des deux côtés du miroir, du pale monde,
Tu resteras la seule, dont l'âme non féconde,
N'aura jamais connue l'amour de la vie ensemble,
Qui enfante joies, cris, vies qui nous ressemblent.
Je t'en veux pas, j'écris confus, sur la fin,
Des mots, qui remplissent le creux de mes mains.
Des larmes tombent. Tu en es la source. Je me tais.
Tu n'es pas coupable. C'est ce qu'on appelle aimer.
Môh Tsu
16/03/2005

Début de la page

C'est le hasard qui crée le décor,
Le destin qui crée les deux corps.
C'est trompe l'oeil, nature morte,
Que je dépeins au cadre de ma porte.

Ma fenêtre donne sur la vie, l'envie.
Souffles de la brise, de nos vies,
Qui collent au rythme de sa grâce,
Cette liberté dont on perd la trace.

Point de point à l'horizon bien plat.
Les senteurs d'un autre âge et joies
Sont derrières les grandes montagnes.
Pour les sentir, le rêve nous accompagne.

C'est la vie qui place les acteurs,
Fait les scènes, ménage les coeurs.
Essayer de la comprendre, c'est joué,
Se jouer de nous-mêmes, mal-aimés.
Môh Tsu
15/03/2005

Début de la page

J'ai dix-huit ans, ne me jugez pas !
Petite fille, on me maquillait déjà,
On me destinait à ce funestre sort,
À cette déchéance pire que la mort.

Je fais le bien dans le mal, servile,
Assujettie aux mots de mon Caporal.
À genoux, face aux petits soldats,
Je vais et viens dans mes combats.

Ne me jugez pas, c'est le moyen âge !
Supplice de la roue, dans le courage,
Je suis garde boue, connais le rayon,
Voilée, les routes hors de la raison.

Je fais "ça" pour ma pauvre famille.
Un déshonneur vaut plus que mille.
Ils m'ont sacrifiée pour qu'ils aient
La tête droite, quand moi, je suis penchée.

Dix-huit ans, et je fais le trottoir,
Petites impasses, rues et boulevards.
Petite fille, on me maquillait déjà,
À cette époque là, je suis morte, voilà.
Môh Tsu
13/03/2005

Début de la page

Je te prends, si tu me comprends.
Désirs refoulés. Entorse au coeur.
Pansements de bleus changeants.
Je saigne des larmes de couleurs.

Je te comprends sans t'atteindre.
Vivons, gâchés. Pour être heureux.
C'est trou noir pour s'éteindre,
Après ces feux en nous, en ces lieux.

Je te prends, si toi, tu m'attends.
Au quai des Orfèvres, vaux bijoux.
Mes lèvres plaquées sur ton diamant,
Ce caillou, si jamais loin de ton cou.

Miroir aux alouettes, des âmes soeurs,
En toi, je crois et me laisse prendre.
Piqué au jeu de ces beaux acteurs,
Ces couples, pareils à s'y méprendre.
Môh Tsu
07/03/2005

Début de la page

Ô, laisse-moi, rêne de mes désirs
Te conquérir, conquérir ton corps.
Je brûle, je ne peux plus me retenir.
J'ai besoin de ton lait, l'élixir,
Des vies royales, avant de m'éteindre.
En ton sein, je trouverai fontaine
Des plaisirs qui découle de l'amour.
Source de jouvence, j'en veux encor.
Je t'observe, et je te veux mienne,
Pour que tu effaces en moi la peine,
Cette soif d'amour, si bien cruelle,
Que je ne peux pas étancher seul.
À tes bras, je m'abandonne, épuisé.
La bouche sèche, à force de crier
À l'aide, et que mon esprit salive
Des nuitées, de mirages et rêves,
Posé sous les rameaux des oliviers.
J'ai soif, faim, de tout ce que tu es.
Dans tes mains, les lignes du destin,
J'aimerai y boire, chaque beau matin,
Des gorges d'amour, de tes lèvres.
Boire d'un trait, c'est coup de foudre,
La mort assurée, ne pouvant supporter
L'idée qu'on est "en fin", rassasié.
Môh Tsu
05/03/2005

Début de la page

Flo, toi qui portes le parfum de la liberté,
Dis-nous ce qu'on voit les yeux bandés ?
Rien ! On sait que sans des gens comme toi,
C'est l'expression qui est tue par l'Omerta.

On pense à toi, à tes lignes issues du regard,
Qui contemple l'humanité, et fait notre Histoire.
Tes larmes nous noient dans le grand silence,
Puis un cri sort du coeur, de toute la France.

On te souhaite libre comme le vent du désert.
On te veut ici, près de ta Famille qui pleure,
De tout ce Monde qui veillent au clair du lune,
Priant Dieu, les Étoiles, pour que tu reviennes.

Flo, toi, qui portes haut le drapeau de la liberté,
Dis-nous où tu es, et nous viendrons te chercher,
Échanger nos euros, villas, et conforts citadins,
Contre tes yeux, ta vie, sans lesquels on ne voit rien.
Môh Tsu
03/03/2005

Début de la page

Idées noires sur la Côte d'Azur,
Et pâle sourire de ses passants.
Je suis au bord du grand gouffre,
De la mer emportant bien des gens.

C'est ruine de l'âme, d'un fond.
Mauvais ? Sur le fil du rasoir.
C'est flambeaux pour les "bons",
Cendres noires pour les flambeurs.

Idées noires, je scrute la terre,
Une place nouvelle pour me cacher.
Fini d'être "l'as" du poker-menteur,
Car le Destin m'a eu, m'a démasqué.

Je me jette seul dans le bucher.
Pour mourir ? C'est pas sorcier !
Répandez mes cendres, ma fumée !
Mon testament : "Ne jouez jamais !"
Môh Tsu
01/03/2005

Début de la page

Me voici sur le quai des adieux,
Celui des marins et des amoureux.
C'est sel sur les joues des amants,
Mouchoir s'agitant dans le vent.
Un spectacle triste. Un vrai "No".
Les rubans se coupent, c'est trop
Tôt, dans la naissance de l'amour.
Alors on espère le jour du retour,
Comme tout un peuple son messie,
La frêle plante, la lumière de la vie.
L'horizon me semble soudain sombre,
Incertain, à cause du grand nombre
De larmes qui s'écoulent d'un coeur
Qui pleure l'amour, son âme soeur.
Deux êtres dans un monde divisé
En deux mondes ainsi sont séparés.
Je maudis les océans, la distance,
Ces malheurs, ces coups de grâce,
Quand le destin y va de ses coups,
Au coeur qui s'arrête ici, au bout
Du monde, du quai. Large guillotine
Qui fait perdre la tête, assassine.
Je l'espère donc dernière l'horizon,
Comme le soleil, avant l'éclosion.
Môh Tsu
01/03/2005

Début de la page

Mais j'aime cette touche d'espoir
Qui touche plus que mon coeur.
Le début d'une autre belle histoire
Qui sera, à coup sûr, bien meilleure.
Pour peu que les "Faux Penseurs",
Dirigeant notre belle et triste Terre
Pensent à elle, au lieu des dollars
Qu'on peut faire, alors pollueurs.
Nous ! Les Verts, les bras en l'air,
Nous combatterons même l'hiver
Pour réduire les effets de serre.
Pour peu qu'on entende dès lors
Nos voix, poèmes contestataires,
Crier nos craintes et nos douleurs,
Transimises par la "Mère Nature".
Alors voici mon geste, simple vers,
De ce combat en "Vrai penseur" !
Môh Tsu
27/02/2005

Début de la page

C'est le temps de la nonchalence, du beau temps.
Rien ne semble troubler la quiétude de nos sens,
Le calme plat de l'âme, des eaux, même le vent.
Tout est fin et coloré dans ce retour à l'enfance.

Qu'importe ce qui arrivera, l'amour ici suffit
À calmer les douleurs et à rassasier les faims.
Je t'es à mes côtés, dans les saisons de la vie,
Mes rêves luisant dans tes yeux, tels le Divin.

Je te vénère quand tu accouches mes douleurs,
Quand tu les fais tiennes, comme le lourd fardeau
Qu'est la longue vie, que tu m'aide, chaque jour,
À porter pour alléger mon coeur, avec tes mots.

C'est le temps des amours éternels, des amants.
Je fête la vie que tu enfantes dans le silence,
Quand mes cris te réveillent, alors souffrant
De cette peur de te perdre dans la distance.

J'ai rêvé, et tu étais là, le coeur calme, posé.
Joli oiseau que je retiens en cage -par les lois
De l'amour- dont on ne s'échappe pas, même libéré.
L'amour pur est prison, et la mienne : c'est toi.
Môh Tsu
25/02/2005

Début de la page

Le temps se fait lourd comme les coeurs
Ils appellent ça l'amour du coup de foudre.
L'orage porte aux abris les secrètes lueurs,
Quand la pluie arrose les âmes à soudre.

Il faut du temps et davantage de courage
Pour lutter contre vents et bien démarrer
Cette vie où manquent des personnages,
Des héros, nos pairs, qui nous poussaient.

J'ai lu dans de sombres regards un éclair,
Un feu consumant bien des feux étranges.
C'est le mythe de l'amour pour le solaire,
Pure chaleur qu'attendent tous les anges.

Le temps se fait discret dans les mémoires,
Où se confondent les temps présents préssés.
À défaut de trouver l'aure âme dans le mirroir
On se sent abondonner, sans vie, vite dépassé.

Contez ce conte bien noir et pourtant très clair
À ceux que vous croisez comme moi, blessés,
Et dites-leur de continuer à bien garder l'espoir.
Car après la pluie, le beau temps va les saluer.
Môh Tsu
25/02/2005

Début de la page

La femme est serpent, charme comme un serpent.
Peau de velours, sensuelle et douce, rampant,
Sur le Thé Vert, les champs des vertes contrées.
Elle séduit, et sa morsure vous fait esclave né,
De son temps, ses désirs, rampant à votre tour.
Vous êtes alors aguerri à l'antidote, son amour.
À défaut de vous punir avec sa langue de vipère,
Crachant venin sur la place publique, des rumeurs.
La femme serpent, elle donne angoisse et attire.
Elle est fascination. Donnant la vie ou la mort.
L'homme de son modeste phallus tente en vain
De l'imiter, de la charmer avec de faux besoins,
Dont sa nature, sa langue forchue, n'a que faire.
Elle connaît les hommes, leurs pièges par coeur.
Elle rampe, sous les feux, et en allume d'autres.
Ceux qui consument l'âme de l'homme, le faux maître.
Môh Tsu
19/02/2005

Début de la page

C'est la miséricorde après discorde.
L'ordre est d'ordonner le désordre.
Sale guerre ! Larmes salés d'impies,
Contre sang noir du sein de l'ennemi.

Longtemps, chaos des K.O. sur terre
En V.O. La paix étant donc en jachère.
Enterrer la hache, et allumer calumet
Orange, tient du miracle déjà semé.

Le temps s'en va avec les meilleurs.
Les soldats, dans le berceau encore,
Forment les rangs, les grands sillons,
Précipités dans la guerre, les fronts.

C'est la désolation et consternation.
Partout ruines de l'âme sans réflexion.
Des hommes nés pour partir trop tôt.
Sans connaître le beau monde plus beau.

On retourne la terre qui alors pleure
Ses enfants, voulant qu'ils demeurent
Libres et égaux en droits, sous le toit,
Des constellations du chemin des croix.

C'est la miséricorde après discorde.
L'homme fait tout dans le désordre,
Puis attend le pardon d'un Dieu défié.
Pourquoi ne pas commencé par la paix ?
Môh Tsu
19/02/2005

Début de la page

Près de la lune, j'ai touché des pensées.
Près de la lune, rêveur, je me suis reposé.
J'étais dans les étoiles, porté par le vent.
Ce doux vent qui souffle l'enchantement.

Près du soleil, j'ai bien connu cette lune.
Les visages d'anges et toiles des cygnes
Me reviennent dans ces reveries du vent.
C'est paresse dans ses bras, me berçant.

C'est douceur qu'on ne veut plus quitter.
De peur de pêcher, de se perdre dès lors ;
Revenant à la réalité, aux noiceurs du jour,
Avec ses cruautés, son long temps étiré.

Prés de lune, fleuri au chant du printemps,
Voici les cygognes apportant des enfants.
C'est mon doux rêve, mes belles fantaisies,
Pour peu qu'il s'achève, je perds toute envie.
Môh Tsu
14/02/2005

Début de la page

C'est le mal du siècle, le mal du dos,
Courbés à chercher l'amour et le beau.
La femme veut amant, amour et enfants.
L'homme veut argent, femme et du temps.

C'est conte du lièvre et de la torture.
Le bonheur reste au bout de l'aventure.
La vie à deux vitesses traîne ses rimes,
Que chacun de nous épouse comme il aime.

Le mal est partout sur velours de la vie.
Heureux de vivre, mais on veut le paradis,
Plus quand d'autres ont moins que de nous.
C'est question de savoir vivre, c'est tout.

On se baisse, s'abaisse pour toucher l'or,
Mais avec des perles de larmes dès lors !
Le trésor, l'amour, recherché est en nous,
Mais beaucoup croient qu'il est dans un trou.
Môh Tsu
18/02/2005

Début de la page

Voici venu le week-end, fin de semaine.
Le corps, le coeur et l'âme sont soulagés.
Ils vont enfin pouvoir un peu se reposer.
Le temps de souffler, baisser persiennes,
Manger un repas bien chaud, fait maison,
Loin du bruit, stress quotidien du bureau.
Allonger, c'est bonheur. C'est l'éclosion
Du confort, des rêves posés et beaux.
L'attente et détente sont parfois longues
Pour les agités qui aiment l'autre monde.
Les solitaires dont l'esprit bateau tangue
Entre calme et le calcul des secondes.
C'est la loi de Moore, lois des amours.
Le week-end paradis est fin, voire enfer
Quand les bras attendant l'amant du jour,
Et qu'il se fait désirer du bout des lèvres.
On écrit et crit son nom, l'écho le raisonne.
Parfois on croit entendre sonner à la porte,
Entendre le téléphone, mais il y a personne.
Le fil se coupe, fin de cette semaine morte.
Môh Tsu
17/02/2005

Début de la page

C'est le temps des géants, des puissants.
Quand de leur pas, ils marquent les siècles,
Les âmes portées par les cents rugissants.
C'est galères sur les océans, belles îles.

Ils écrivent l'histoire en blanc au ciel.
C'est poussière d'étoiles pour empreintes.
Ils rêvent et portent ces rêves au réel.
Les yeux éblouis sont dans leur enceinte.

C'est l'âme qui est prise, éprise du doux,
De ces voyages qui forgent les caractères,
Les statues qui saluent le peuple et Dieu.
Receuil au Panthéon, sur la chaise du père.

C'est les temps des géants, des puissants.
Quand de leurs écrits, faits de lumières,
Des étoiles, ils illuminent l'âme d'enfant,
L'esprit des hommes, bien après leur mort.
Môh Tsu
17/02/2005

Début de la page

Quand le coeur devient trop lourd,
Après un combat contre la maladie,
Une bataille judiciaire, un ennemi,
Qu'on a besoin d'affection, d'amour,
L'onde poétique est source de joie.
Elle soigne les plaies et assèche
Les rivières de larmes des combats.
Des fantômes du passé, de mèche
Avec la solitude, nous poursuivent.
La poésie, les rêves, sont sauveurs.
Croisade de rimes pour les esquives,
Formes poétiques contre la douleur.
Le coin des poètes est belle oasis,
Durant nos traversées du désert.
On s'y abreuve de poésie et délices
Au creux des mains portant le coeur.
C'est la soif de la vie qui s'exprime.
Donner et recevoir, c'est partagé,
Parler de douleurs et joies qui riment.
C'est alors, renaissance inespérée
Quand les mirages et leur chaleurs
Nous ont pris dans leurs tourments,
Ne sachant pas vers qui aller alors.
Bienvenue à la vie, coin des sauveurs.
Môh Tsu
17/02/2005

Début de la page

Si ton corps était poésie,
Je m'y absoudrais par magie.
Je le ferai les yeux fermés.
Entre tes bras, rimes croisées,
Tu m'enlaceras de vers suaves.
Je connaîtrais le sens des rêves,
Tu temps qu'on prend pour aimer,
Lire les âmes et douces pensées.
Sans toi, ma vie serait hiatus,
Sonnets ou strophes des cactus.
Je te touche, te sens profonde,
Belle création du vide, du monde.
L'âme féconde enfante fantaisies,
Légertés au bout des doigts épris.
Je t'admire, te désire et t'épouse
Des yeux. Pour toi, bouquet de prose,
Et veillées à célébrer ta beauté.
Te voilà dans l'azur, le ciel étoilé.
Soleil de ma vie, retiens mes ruines,
Les césures de mes pensées fines,
Quand la mort de ses noirs charmes
Aura séduit mon corps sans armes.
Porte alors aux oreilles des gens,
Tous les souvenirs et sentiments,
Que j'ai laissés en toi, enfantés
Par ton corps, sur le blanc papier,
Où j'ai posé mon regard, ma plume,
Inspirée par l'amour pour tes rimes.
Môh Tsu
16/02/2005

Début de la page

De tous ces paysages blancs
Que j'ai caresse du regard
Il ne reste que ton ombre.
Le soleil se couche dans mon coeur,
Et je prie l'aube pour que tu me reviennes.
Ton parfum est sur ma peau, mes larmes
Sur la tienne. Que dire de plus quand la raison
Suit les chemins de la passion.
Je m'emflamme, je me consume dans ces fantasmes
Des héroines douces et fortes. Je ne sais plus
Si le crépuscule me dira qui je suis, encore
Perdue dans mes rêves que je fait pour deux.
Si la chance est de ton côté, j'espère qu'elle
Me fera signe, comme tes sentiments, bouquet
De roses rouges, que mon coeur attend solitaire.
J'écris des mots et me perds dans mes lettres.
J'espère la nuit et tes bras pour renaître,
Me relire, pour enfin savoir qui je suis.
Môh Tsu
14/11/2004

Début de la page

Désir, feux de nos vingt ans
Brûle deux cierges, amants.
C'est l'être et c'est l'âtre,
Des flammes des astres
Dansantes dans la nuit,
Fougue qui embrase lit,
Jusqu'au chant de l'aurore,
Du soleil, sur nos nus corps,
Rougissant dans sa gêne.
Ne pouvant faire de même
Avec la lune, faire qu'un,
Un jour d'éclipse lointain.
Môh Tsu
16/02/2005

Début de la page

La tristesse empreint mon pauvre coeur,
En voyant votre visage d'ange triste.
Si un bouquet de fleur pouvait suffir
À vous redonner le sourire, fleuriste
Je deviendrai alors devant vos yeux.
Mais ma tristesse prend de l'ampleur
En apprenant que vous quittez ce lieu.
Sachez que des âmes, sans votre lueur,
Seront sombres, en ayant une pensée.
C'est la grisaille et le vide du temps
Qui s'installeront derrière le bureau.
C'est votre choix, votre cheminement.
On vous souffle bonne chance dans le dos.
Môh Tsu
10/02/2005

Début de la page

C'est le chemin que prennent les Dieux.
C'est le chemin que prennent les amoureux.
Je voudrais que tu le connaisses un jour.
Ce chemin bien secret est celui de l'amour.
Pour y accéder, faut juste ouvrir son coeur.
Fais-moi confiance dans ta quête du bonheur.
Tu verras, tout y est très doux et savoureux.
Point de saison froide, et nul malheureux.
L'eau fraîche rassasiera toutes tes faims.
Le désir dans le sang est nectar au sein.
Ça sera renaître au-delà de l'existence.
Le temps n'existe plus, n'a plus de sens.
Seule la vie, le bien-être comptent, éternels.
Prends ma main, je t'emmène au septième ciel !
Môh Tsu
08/02/2005

Début de la page

Dis-moi donc jeune fille.
D'où vous vient ce sourire ?
Vous m'êtes des plus belles,
Radieuse de vos mystères.

Quel est donc votre secret,
Elexir de l'éternelle beauté
Que vous savez bien gardé
Et à nul, vous n'avez confié ?

Mes yeux embrasse vos charmes
Quand les vôtres me désarment.
Impuissant vieillard, amant
De la jeunesse, nos vingt ans.

Dis-moi donc belle demoiselle.
Si encore votre âge j'avais
M'auriez-vous encore épousé,
Pris pour vieux beau à l'autel ?

Jeune fille, le vieillard que je suis
Se souvient encore de votre lueur.
Dans ma jeunesse, dans cette vie,
Vous êtes à jamais dans mon coeur.
Môh Tsu
14/02/2005

Début de la page

Les voluptés et caresses
Me conduisent aux abysses,
Puits de larmes métisses.
L'exotisme est paroxisme.
Je me délecte des instants.
Je me délecte des instincts.
Sur sa chevelure glissent
Mes mains exploratrices.
Découvre les sens, le corps,
Porté par le vent du désir,
Des contraires qui s'attirent.
Je chemine vers son ardeur.
Le soleil dans ses beaux yeux
Brûle dans mon regard amoureux.
Je suis dans son petit espace.
Prisonnier de sa douce surface.
Charmes exquis, chaleur nocturne,
Aux portes de ses secrets, perdure
L'ivresse d'une jouissance inconnue.
Dès la vue de ses dunes, j'ai su
Que j'avais enfin trouvé la fille,
Le trésor caché, (en) toi, ma belle île.
Môh Tsu
08/02/2005

Début de la page

Jour du seigneur, jour des saigneurs.
Paix à une mère, et paix à un père.
Leur enfant erre. L'enfant est ailleurs.
La grande avenue est tombes, cimetière.

On tombe dans les tombes, tête la première.
Pas d'oratoire, ou de protocole funéraire.
Juste des morts qu'on enterre sans prière.
La terreur est partout. Le ventre est air.

L'infâme famine dévore même les loups !
Le temps passe, et manque comme l'eau.
Les maladies, les épidémies de leur faux
Fauchent les derniers gens encore debout.

Voyez les larmes, voyez la misère.
Partout l'errance, partout le désert.
Voyez les armes, regardez ces guerres.
Partout l'indifférence, partout l'enfer.

Nos vies : prisons de terre et de sable.
Tout se décompose. Le temps file, s'éffile.
Les hommes brûlent ce que le soleil
A épargné comme "verdure" la veille.

L'exode se fait du Darefour du monde libre.
Le guerres, sans chaînes, lions ni tigres,
N'existent que dans la paix, mort des sbires
De Satan, venus prendre la vie, les arbres.

Mon pays qui était jadis l'un des plus beaux,
Aujourd'hui, est cage humaine, un grand zoo.
On s'en sort pas. La haine est nouveau fléau.
L'homme versus l'animal, devenu son alter ego.

Ils se ressemblent et plaident pour la norme :
"Tuons et razons tout" pour une autre forme.
Un autre monde pour que le roi, l'animal, dorme
Profondément, sans nul bruit des gens mornes.

Le tableau est dressé. L'homme, le félin,
Veut être et rester sur le trône, sans déclin.
Il oublie que le Monde, un pays, n'est rien
Sans le monde, les proies, les êtres humains.
Môh Tsu
11/02/2005

Début de la page

De longs chemins se séparent.
Nouvelles vies, nouvelles histoires.
Cela devait arriver tôt ou tard.
J'en suis concient, j'en suis sûr.
C'est l'appel du destin, de l'aventure,
Pour la nouvelle lecture des écritures,
La nouvelle page d'un autre chapitre.
Le style est bien posé, blanc sur noir.
Dernier sourire, dernier regard,
Teintés de chance et d'espoir.
C'est le printemps, c'est l'amour,
L'été des promenades, des parcours
Nomades pour tous les sédentaires
À la recherche de l'âme soeur.
On fête le monde, célèbre la Terre,
De beaux bals, belles mères en mer.
Ce n'est ni un "adieu" ni un "au-revoir".
C'est juste un "salut, à plus tard !"
Chacun reprendra sa route un soir,
Avant de se recroiser, un beau jour,
Au même endroit ou bien ailleurs,
Sur les chemins du coeur, du hasard.
Môh Tsu
11/02/2005

Début de la page

Voilà que ma mère multiplie les conquêtes.
Mon père n'étant pas là, elle le remplace.
Elle dit chercher l'amour dans ces quêtes,
Mais c'est la tristesse qui prend sa place.

J'ai des rêves bleus dans la fleur de l'âge heureux.
Je rêve de l'unique, loin de ses vains chemins.
Je veux un homme pour me retrouver dans ses yeux,
Éclairer ma vie, perdue parmi ces rêves incertains.

C'est l'amour que je veux aimer de tout mon être.
C'est les larmes que je veux oublier, que je crains.
Pour peu que les roses plaisirs soient les nôtres,
J'en oublierai même le dégoût des certains chemins.

Voilà que ma pauvre mère m'appelle et me rappelle.
J'ai peur qu'au bout de l'horizon, mon court voyage,
Je me perde vraiment, que je devienne comme elle,
Cherchant et cherchant l'amour dans sa grande cage.
Môh Tsu
09/02/2005

Début de la page


La mort est aux enchères.
Je laisse la mise aux fiers.
Je laisse ces orgueilleux
Dans le brouillard, les yeux
Et la tête ailleurs, vides.
À quand le nouveau Guide ?
Môh Tsu
09/02/2005

Début de la page

L'amour est une fleur, comme les "je t'aime"
Des courts métrages dont j'ai fait table raz.
Des histoires qui ont fané dans les flammes,
Sans plus d'amour, d'eau fraîche dans le vase.

Parcourant les histoires sans en voir la fin,
Que Diogène et les tonneaux des Danaïdes
Inspirent, j'ai lu dans leurs cyniques parfums
Que ma vie n'était pas repos aux Caraïbes.

Comme un poisson rouge hors de l'aquarium,
Je suffoque... sans tes baisers qui ranimaient
Le feu dans mes yeux. Je continue de pleurer
Des cendres, telle Angéla, de ces péplums.

Les volcans, qui s'épanchent sur mes joues roses,
Me rappellent combien on souffre en aimant.
Puisque tu te mens et te mets hors de cause,
Je prends ces plis, en corps, et me tais en chantant.
Môh Tsu
Mai 2004

Début de la page

L'union ou communion ?
Le mélange est sensations,
L'arôme de deux âmes,
Le parfum d'une femme.

La voix est envoûtante.
La braise incandescente
Vaut doux et lent voyage
Vers les sables volages.

Le tourbillon est bouillon.
La pensée en ébullition.
Le désir n'a plus de chaînes,
Et sur le blanc s'exprime.

Au-delà des draps en soie,
Le paradis est déjà là.
L'autre vie est atteinte,
Sous les plis des étreintes.
Môh Tsu
07/02/2005

Début de la page

Les voix de Babylone m'appellent.
C'est l'extase, lumière du ciel.
Toucher l'ange bleu, le chérubin,
C'est connaître paradis et saints.

C'est la voûte, le dôme du vent,
Le plaisir du coeur, des chants.
Dieu est amour, la femme aussi.
Je l'embrasse depuis Alexandrie.

La nuit, ses beaux yeux me guident
Dans mes errances et mes doutes.
Pour me retrouver dans ses bras,
Portes des plaisirs qu'on oublie pas.

Ma "Baby alone" crit donc mon nom.
C'est l'onde, l'échos des passions.
J'apporte joyaux, grands présents,
L'or du monde, toison de sentiments.
Môh Tsu
07/02/2005

Début de la page

La noblesse s'exprime.
Elle est dans ses états.
L'imiter est un crime
Pour les gens d'en bas.
L'édit la rend légitime
Aux yeux des sans droits.
Le sang bleu s'affirme,
Quand le rouge est froid.
Dollars contre centimes,
L'égalité est la croix.
Encore que, les abîmes
Pour les gueux, les rats,
Sont profonds et étroits
Comme le miraculé l'affirme
En faiant acte de foi.
La noblesse s'exprime.
Elle est reine et roi.
Pour peu qu'on l'abîme,
On ne marchera plus droit.
La bourgeoisie se dit divine,
Mais mourra comme moi.
Môh Tsu
07/02/2005

Début de la page

Combien de victimes gardent le silence ?
Le courage manque. La volonté aussi.
Et que reste-t-il comme espérance,
Depuis qu'un jour, on a plus goût à la vie.
C'est leur fardeau, et c'est le poids des maux.
Elles voudraient que tout soit derrière elles.
Mais c'est impossible, ça relève du beau.
Le mal les rattrape, dépassées et seules.
Le bord des routes est truffé de cadavres.
Elles pensent au vide, puis à la terre.
Retourner l'herbe et pousser au Havre...
Il ou elle, deviennent donc de belles fleurs.
Puis recueillies par une main chaleureuse,
Elle répandra leur parfum, leur histoire,
Dans les cours des vies du bonheur, bien heureuses.
Dont les sens n'ont connu pareille senteur.
Môh Tsu
06/02/2005

Début de la page

Les gens m'adulent et je me prends pour Dieu.
Je fais des émules, qui me braquent des yeux.
Je suis l'étoile montante parmi les superstars.
Je guide les moutons sur le Grand Boulevard.
Billie Jean en blue jean rend les gens bleus,
Encore plus amers aux enfers, encore envieux.
Il veulent me toucher, m'embrasser les pieds ;
Toucher terre quand je suis dans les airs, envolé.
Je suis l'icône, la glace, qui fait fondre les coeurs.
Je suis la crème des crèmes, gentilhomme des cours,
Qui s'élève, tel le Roi Soleil, au dessus de tous.
Ils veulent m'imiter. Les gossent "play", poussent
Ou lancent la mode du modèle que je suis. Marque
Les marques sans marque, Saint Marc. Pure arnaque !
Je les éblouis. L'amour d'un Dieu rend aveugle.
Les voilà à genoux. "Râ-Hell" n'ont que de la gueule.
Moi, je suis dans leurs veines. Je porte chance.
Sainte sueur. Je suis sur les draps, les alliances,
Bien basses, qui me portent haut, même très-haut,
Pour peu qu'elles brillent avant le grand fourneau.
Leur état, c'est moi ! Idole des idéaux jamais atteints,
Comme moi, le rêve éphémère, s'estompera un beau matin.
Môh Tsu
05/02/2005

Début de la page

Ô coma idyllique !
Lie corps, lit âme.
Un homme, une femme
Pour l'enfant unique.

L'amour est fleuve.
Le corps humide flotte.
Feu, l'épreuve est preuve
D'un amour sans doute.

Débauche la campagne
Pour fêter l'éxode moral.
Le mari trompe la ligne.
L'histoire est spirale.

Spirituels pour l'oubli.
Rhum du Bronx. Shit !
Gratte Cieux et "pets"
Pour fumer l'autre vie.
Môh Tsu
05/02/2005

Début de la page
Voilà des idiots qui sautent en parachute
D'un avion sans pilote, sans destinations.
Le paysage reste très beau dans la confusion
Ses sens, troublés par l'iréel, le non but.
Ils regardent la lune, des illusions
Par mille, et se rendent compte qu'ils ne sont
Que poussière d'étoiles, aspirés dans la cage,
Trous noirs que sont les immenses prisons,
Ces forteresses de l'oubli où se perd la raison.
Voilà leur maison. Voilà mon monde opaque.
Et si les saisons venait à entrevoir l'aud-delà
Les fleurs des géraniums plus que le lila
Annonceront la couleur d'un printemps.
Lac des signes, sur ses eaux placides, retient
Le souffle du vent qui caresse de ses ondées
Les ailes des cygnes qui brassent l'air d'atan.
C'est la confusion. C'est la fusion. Tout se mêle.
Tout devient blanc. Neige dans mon printemps.
Quand un coup de chaud me rappelle que je vis
L'enfer... avec le cyanure qu'est le bonheur
Des autres qui me touche et torture mon âme
Vers l'exil dont personne ne revient jamais.
C'est la faute au temps. C'est la faute aux parents.
Je suis né vivant et court vers la mort assurément.
Pourquoi n'avoir pas commencé par cette foutue fin ?
Tout serait beau, tout serait certain, comme moi
Qui me relèverait dans un monde réel enfin, où
Je serais moi, puisque reflet de mon image alors.
Môh Tsu
29/01/2005

Début de la page

Voici que le soleil se couche.
Mais pas moi qui t'attends.
J'attends des traits ardents,
Toi, Vénus, seul dans ma couche.
Je pense à ce moment là depuis
L'aurore. La journée éternelle,
De ses longueurs bien cruelles,
A torturé plus que mon esprit.
J'ai fait des rêves pour deux,
Des projets pour la renaissance.
Je veux être avec toi aux Cieux,
Partager la lune, miel des sens.
Je t'attends comme on attend
La délivrance, le calme des prés,
Fleuri par l'amour et sentiments
D'appartenir au futur et passé.
Le temps s'étire, et me fait mal.
Mais ta présence me fera oublier
Même jusqu'à ma nature animale,
Me sachant enfin vivant, aimé.
Môh Tsu
31/01/2005

Début de la page

Non, je ne jalouse pas du tout tes amants !
Mais je voudrais me battre pour autant.
Je voudrais qu'ils sachent que t'es fragile,
Que leurs manières qu'agir sont ridicules,
Que c'est blessant et humiliant pour une femme
De connaître plusieurs bras, plusieurs hommes.
Ceux-là même qui sont à la base de son malheur,
Et à la fois bourreau de son coeur, son bonheur.
J'aimerais tous les transformer en jolie blonde,
Pour éprouver aussi le pire du dégoût en ce monde.
Le dégoût de soi, et des autres qui profitent
De la demande par rapport à l'offre trop petite,
En câlins, en amour, des passions et désirs.
J'ai les mots pour les décrire, et les haïr.
Mais cela ne servirait à rien ! L'homme reste
Un perpétuel animal à la recherche de restes,
De repos, le ventre plein de courtes aventures,
À sortir à table : trône du rot, du pouvoir.
Voici, mes conquêtes ! Voici mes victimes !
Je suis coupable, mais ma faim est légitime.
Ma défense est mon attaque : "I'm Eléphantman !
Je trompe à coup sûr, les bleus, mes fans.
Leur discours est fleuve dans les savanes dorées,
Faites de mirages et autres mensonges colorés.
Ils n'ont rien compris à la vie, aux femmes
Qui enfantent dans la douleur d'autres hommes.
Les futurs bourreaux de ces petites filles,
Qui, elles, rêvent... rêvent d'une vie tranquille,
Avec celui qu'elles aiment... fermant les yeux
Quand le bras se lève... pour un dernier adieu.
Môh Tsu
31/12/2004

Début de la page

De loin, elle vient tout reprendre.
Des gens, des chevaux et des ruines.
Elle veut le monde, le tendre
Et précieux trésor de ses dunes.
Le pays dans la houle, a le vague
À l'âme. Du fond du coeur, un cri,
Qui séjournait parmi les algues,
Pousse les bras qui ont gros appétit
À commettre le crime, si imparfait,
Que les rivages ravagés pleurent.
Je les entends les nuits, heurtés
Les bords de mes rêves, bien amers.
Le sel est sur mes joues asséchées,
Par le vent, sirocco de mon Maroc.
Et je les entends, toujours pleurer,
Gémir comme la baleine de notre époque.
Tout le monde s'en moque, et maquille
Les fautes en excuses, en promesses.
La mer, qu'on savait bien tranquille,
Se lève, d'un coup, pour se faire justice.
Le vent la précède, aidée de la terre
Qui craque... craque sous la palme
Du pied. Il ne reste que de la poussière
Qui a été balayée d'un revers de la paume.
La voilà rassasiée ! La voilà soulagée !
L'homme la regarde, les yeux bien rouges,
Clamant un pardon, pour l'avoir empoisonnée.
C'est trop tard. Maintenant que rien ne bouge.
Môh Tsu
30/12/2004

Début de la page

Commandez le sang barbare !
J'apporterai les beaux cercueils.
Plus qu'une voie ou un devoir,
Je serai là pour le recueil.
Le marché est plus que sanguinaire.
Vends des concepts à la mode,
Vitaux pour les "sans prières",
À qui je sers de petit guide.
Môh Tsu
01/12/2004

Début de la page

Notez que Moos n'est pas loin du poétique
Ni du vulgaire, dans ses phrases hectiques !
Donc, je charrie les bœufs et les vaches folles
Du Cheval Fou, dans les choux et les roses. Well !
Ils viennent de Vienne pour narrer leurs prises
De position, dans les parcs, écartées, grises.
"J'ai fait ça, cela dans ceci, même que...
J'suis sorti avec…, etc." La fille bien vue
Au lycée, très bonne en maths, calcule son coup
En matant. Pas de clins d'œil, mais des yeux doux ?
Sourit en matant les matous sur le damier,
Piège, ou lieu, du séduire des Échiquiers.
Un lieu stratégique pour les bomberwomen
Qui ont déjà quadrillé le terrain, des men !
Des pionniers, prisonniers des guerres du pouvoir,
Qui ne peuvent lutter, résister aux regards
Et aux charmes cordiaux des joueuses consommées.
Succombent, ou tombent dans leur camp, dirigés
Par les baguettes que sont leurs jambes fines.
Notez qu'elles font attention à leur ligne
Pour rester brancher, dans le coup ! Sont heureuses
Des pêches aux téléphones, très fructueuses,
Qu'elles tassent, même quand il ne sonne plus.
Ainsi des dépêches, prépositions, affluent
De tous les côtés. En amont ou en aval,
L'eau coule sous les ponts avec la "rivale"
Qui n'était pas au courant de la dernière
Party du coin, datant de trois mois en arrière,
De la joint venture entre une telle
Et un tel ou des accointances des belles
Avec des bêtes, pour ne pas dire clochards,
Dans leurs manières d'aborder la Girl Power !
Môh Tsu
2001

Début de la page

UN ETRE CHER
dédié à Marie
La voilà belle dans son habit éternel.
La voilà belle pour l'année nouvelle.
Je lui souhaite de toucher ses rêves,
D'atteindre les sommets dont je rêve.

La voilà souriante et réconfortante.
Sa chaleur est dans les coeurs et hante
Les souvenirs de ceux qui l'ont croisée.
Elle les transforme sous ses doigts de fée.

Elle est magique et elle est unique.
On l'aime pour ses mots en musique,
Qui vous portent, vous portent loin
De ce monde qui vous perd en chemin.

Elle s'appelle Marie, joli brin de femme,
Qui réveille les princes et plein d'âmes.
Mais attend d'être réveillée à son tour,
Par un mot magique qu'on appelle l'amour.
Môh Tsu
25/12/2004

Début de la page

ODE DE VIE
dédié à Marie
Sous la douche, des larmes se mêlent à l'eau.
J'ai de la peine sur la peau, issue des mots.
Les hommes me dégoûtent. Je me hais parfois.
J'ai des visions, des rêves obscurs et froids.
J'ai mal. Je souffre. Au fond de moi, des désirs,
Des prières et des vœux non exaucés, d'hier.
Aujourd'hui est fait d'incertitudes. Demain aussi.
Qui-je suis pour eux ? Et quel sens à ma vie ?
Alors je me noie dans mes rêves. Illusions
D'une vie parfaite. Mais je vis les saisons
Au rythme de l'imparfait. Les feuilles tombent.
Mes bras aussi. Je suis la femme de l'ombre.
Je suis la femme trompée. J'aime me tromper.
C'est dans le hasard que j'aime me retrouver.
Que j'aime me redécouvrir. Même si parfois,
Cela ne me ressemble pas. Que j'ai si froid.
La chaleur que je donne me fait oublier,
Le vide du hasard jamais loin à mes pieds.
Môh Tsu
16/12/2004

Début de la page

Pourquoi ne veux-tu pas croire ?
Pourquoi croire ce qu'on peut pas voir ?
C'est comme vouloir voir dans le noir.
L'histoire de l'historien, dans le brouillard,
Qui aime (se) raconter des histoires.
D'ailleurs, je ne crois même pas le miroir,
En moi, pour croire à toutes ses histoires.
Alors, la réalité de ce monde est noire.
Je crois vers le haut, sans le "savoir",
Porté par l'espérance et le devoir,
Pensées fines, loin de ces trottoirs,
Rivières de la masse, limace des gares,
Qui se dirige vers l'hacheoir, l'abattoir.
Régal des yeux devant les laboratoires,
Poubelles des télés, irréelles, sans regards.
La morale comme la croyance se font rares.
Mais chacun prend son train, en prenant gare,
À bien choisir sa destination. Au départ,
Chacun tire son billet, entre être et avoir.
Mais une fois dans le wagon, c'est trop tard.
Il est impossible de dire pardon, au revoir.
Le silence s'installe alors dans les mémoires,
Figées par des regrets des saisons des cafards.
Môh Tsu
30/11/2004

Début de la page

L'amour est un poison, je veux l'antidote.
Le prisonnier du coeur, pourtant sans menottes,
Guette la Liberté, femme qui a la clé.
Comdamné à errer pour avoir tant aimé,
Les traits si singuliers, d'une belle âme.
L'amour est la prison, le coeur d'une femme.
Pour tout l'or du monde, je ne veux en sortir.
Même si ma peine est lourde, me mentir
Suffit à la calmer, à alléger mon coeur.
Un mouvement du doigt de cette belle fleur,
Et je m'exécute. Bourreau de tants d'hommes
Qui ont croisé un jour les yeux d'une femme.
Môh Tsu
16/11/2004

Début de la page

En ce début de mai, j'attends le muguet.
Journée d'espérance, pour la fée clochette,
Vêtue de blanc, avec à la main le bouquet
De l'éternel "oui, je le veux ", dans la tête.

Le désir fou me brûlait comme Paquette.
Mon corps de fillette, au parfum des lilas,
Frémissait au son du rossignol en fête,
Sous un arbre, où je gravais nos noms déjà.

Je cueillais des violettes blanches au jardin
De l'adolescence, en pensant au prince.
J'étais loin du saule de Babylone, et loin
Des soucis des filles quittant leur province.

J'arrive dans ses draps parisiens, encore
Rêveuse. Notre bel avenir, dans tes yeux
Et sourires, ne pouvait être que radieux.
Je rêvais pour deux et j'y croyais très fort.

Les lumières de la ville troublaient mes sens.
Je m'orientais avec son parfum et ses yeux,
Dans ses sombres ruelles et avenues denses.
J'étais à ses côtés et nous étions heureux.

Les parfums, les couleurs du cœur correspondaient.
Tout était beau dans le meilleur de mes mondes.
Les bougies, l'âtre et les étoiles brillaient…
Tout autour, avant que nos corps se confondent.

Peu à peu, notre ménage désenchantait,
Loin des châteaux de ma mère, en Espagne.
Je n'avais vraiment pas quitté ma compagne,
Ouvrant les yeux, revenant à la réalité.

Les ruelles et autres coins connus ont déteint.
Les couleurs aussi. Le gris des sombres journées
Les a confondues peu à peu, jaloux du rien…
De ce rayon de nos sourires amusés.

Des gens des vents froids te sifflaient à l'oreille
Des vérités qu'ils empruntaient au diable.
Et ta jalousie bouillonnait lamentable,
Honteux de ta femme, jadis la plus belle.

Peu à peu, tu m'as délaissée pour des catins,
Et autres bouteilles qui tenaient compagnie
À des lâches comme toi, que j'ai tant maudit
En repensant à mon père, à mon chagrin.

J'ai voulu fuir l'enfer de ce milieu froid.
Mais tout me ramenait à toi. Car, je t'aimais
Encor, pauvre idiote, folle, que j'étais
Malgré cette distance entre toi et moi.

J'attendais qu'il rentrait tard, près du poêle,
Guettant sa venue muette, comme un oiseau
Le printemps. Je tenais dans ma main un couteau.
Fis des adieux pour enfin fermer l'œil.
Môh Tsu
Décembre 2001

Début de la page

La belle-de-jour cache la belle-de-nuit.
Bois-gentil s'acoquine avec les bouquets
De mon jardin. Au milieu de mes ancolies,
Je reste moi-même, avec tous mes regrets.

Je prends tout sur moi, avec la couleur du buis.
Aux doux mots d'une mère, d'un cerisier,
Je réponds avec ma voie teintée de poésie.
Forte de ses vertus, je me suis relevée.

J'ai résisté aux vents et aux trahisons.
Même si l'écorce du cœur s'est fendue,
Las. Je tiens bon ! En attendant sa guérison,
Je reprends des forces en contant son vécu.

Je suis un arbre qu'on n'abat pas, malgré
Ses blessures. Je saigne et je persiste,
En repensant aux froids qu'on m'a laissés,
À ces perles qui tombent de mes yeux tristes.

Puisque les vieilles branches, des premières pluies,
M'ont appris à ne pas craquer, malgré
Le poids des maux, que je transforme en poésie,
Sous mes mains, baguettes magiques, inspirées.
Môh Tsu
Juin-Novembre 2004

Début de la page

Je te donne mon corps, mon amour,
Mais si tu venais à le laisser tomber,
Je ne sais pas ce que je deviendrais.
Garde le près de toi dans ton coeur,
Je m'accroche à toi, à ton bras,
Ne me laisse jamais tomber en bas,
Tu es ma falaise, et j'ai peur
De chuter sans toi, à cause de toi !
Pour ton coeur, mon coeur s'arrêtera
De battre, dès l'instant où l'on s'aimera.
On ne fera qu'un l'un dans les bras de l'autre.
Suspendue à tes lèvres, j'ai rougie à tes mots,
Et ne sachant que dire j'ai laissé mes yeux
Te répondre, avec des larmes de joie.
Tout tournait, tel le manège enchanté, une valse
Nommée désir, plaisir d'appartenir, d'exister
(Avec et) dans un autre corps, miroir de ma vie.

Aujourd'hui, je m'abandonne à tes bras, à tes
lèvres. Je brûle mon passé pour me reconstruire avec toi.
Tout ce qui compte pour moi, c'est toi, peu
importe ce que les autres pensent de nous, disent
sur nous. Car je suis courageuse à tes côtés.
L'amour transforme les âmes, et je suis forte !
Peu importe le temps, les années, la distance
je te suivrais partout. je suis ton ombre
et toi ma lumière. main dans la main, nous
avancerons vers la ligne, le bonheur nous y attend,
pour peu qu'on oublie, s'oublie, le temps
d'un instant, le temps de l'amour mon amour !
Moment, où tout devient si blanc, et si pur,
que les sentiments que j'éprouve près de toi,
pour toi et avec toi, font que j'ai foi en toi.
Môh Tsu
Décembre 2001

Début de la page

Baiser d'adieu, baiser de Judas.
Tu seras heureux, bien mieux là-bas
Je ferme les yeux, pars mon amour !
File comme le vent, sans retour !
Même si je te regrette déjà, loin.
J'ai ton beau sourire sur le mien.
Baiser d'un Dieu, baiser d'un ange.
Je te veux heureux, va aux vendanges.
Abreuve-toi de douceurs du passé,
En pensent à nous, mon tendre aimé.
Sèche tes larmes, et ne parle plus.
Un mot de trop et je ne saurai plus.
J'ai peur que la réalité fasse défaut,
En me faisant oublier même le Beau.
Va mon amant, va-t-en loin de moi !
Je ne saurai te consoler du froid.
Mes bras frileux n'ont plus la force
D'aimer comme neuf muses de Perse.
Retiens ton souffle, j'ai la gorge
Sèche, serrée, comme mon coeur d'orge.
Si tu m'aimes, alors pars loin d'ici,
Dans ses bras pour refaire ta vie.
Quand la mienne se défera au vent,
Repensant à toi, à toi, mon bel amant.
Je suis une femme, je suis cruelle,
Je souffre pour cette vie nouvelle.
Comprends-moi ! Je souffre d'avantage
Chaque minute qui t'éloigne du voyage.
À mes côtés, il aura toujours ta place,
Et sache que même l'or ne te remplace.
Précieux trésor dont rêve toute femme,
Tu es à jamais dans mon coeur ! Je t'aime !
Môh Tsu
05/08/2004

Début de la page

Le bonheur est bien virtuel !
Rencontre est dans un tunnel.
Sera-t-il beau ? Sera-t-elle belle ?
Ils se disent "on s'appelle"
Dans le noir, "on se rappelle"
On capte rien, sans les étoiles !
La lune recherche son soleil.
La traction est forte, telle
Deux corps à côté d'un motel.
Un modèle qui ruine l'immortel
Conte, qui lie devant l'Éternel.
Là, c'est Internet, araignée cruelle.
Aimez, sans voir mesdemoiselles !
Le touché est devenu le rituel,
L'usuel pour toutes les belles
Schtroumpfette craignant Gargamelle.
Cette chute lourde de l'artificiel
Tant redouté sera pourtant bien réelle,
Dans le jeu du mistigri. Pour rappel :
Les mères crient gare aux gamelles !
Mais rien y fait car les nouvelles
Souris sont attirées par Azrael,
Et oublient le danger bien réel,
Après deux ou trois bouteilles.
La douleur du vide leur rappelle
Que l'amour passe à la poubelle…
Juste après la relation sans sel.
Elles cliqueront alors un peu frêles,
De nouveau à la recherche du miel,
Avec un bon goût qui sera pareil
À celui qu'on goûte qu'à l'autel.
Môh Tsu
03/08/2004 - 2h10

Début de la page

Cruauté en des termes impolis tu te montres.
Laisse-moi choisir les mots pour te décrire.
Vil serpent qui siffle des pensées, une honte,
Te voici au chevet de gens voulant mourir.
J'ai parcourus les nuages et les montagnes.
J'ai recherché cette femme, soleil qui guide,
Des âmes perdues aux cieux, où l'on soigne
Les cicatrices et morsures issues du vide.
Tu vois, je suis composé, mon âme dérive
Le long de ces éternels rideaux de feux...
J'aimerais trouver le calme, posé sur la rive,
Repensant à la chute, évitée de très peu.
J'étais emporté, je me suis emporté seul,
Devant ce miroir qui côtoie l'oubli, l'irréel.
On m'achève avec des sourires, en deuil,
Pleurant vie de garçon et vie nouvelle.
Le serpent me touche. J'ai des hallucinations,
Je me trompe, fait semblant d'y croire.
À quoi bon, le passé apporte ses questions
Quand les réponses viennent du lointain futur.
Laisser bavarder les coeur, les âmes sensibles !
Je suis perdu, et comme elles, je t'espère.
Vérité de la lumière, caresse-les, alors belles
Des idées noires qui tracent leu avenir.
Je suis idiot, l'intelligence m'a quitté un matin.
Divorce consommé dans un bar sans témoins.
Apparemment trop occuper à consoler certains
Incertains au bord du gouffre, du petit rien.
Je m'absente, pardonnez-moi. Un saut m'attend.
Je reviens, plus fringant et élégant que jamais.
Préparez les fleurs, j'en ai pas pour longtemps !
Le temps de vous dire "au revoir et à jamais !"
Môh Tsu

Début de la page

La reine de l'arène règne, maîtresse
Des envies, des désirs que l'on caresse
Du regard, de loin, comme un beau mirage !
À condition de promettre le mariage,
Le bonheur, serviable à la belle oasis,
Plantureuse femme, dont on rêvait jadis.
Pour cela, il faut bosser deux fois plus, boire
Ses mots secs, vous diront tous les dromadaires,
Casés, dans la Casbah. Lieu des fuites, prières,
Pour se reposer, se ressourcer en devoir.
Mais la traversée du désert vaut le détour
Pour tous les solitaires, disent des vautours !
Déplumés par les mirages d'une belle…
Vie ! Avant de s'évaporer sous le soleil,
Sensuelle, vous laissant là, seul sur la dune
À tourner en rond ! Scène de l'infortune
Digne d'un grand drame issu des sables,
Émouvante comme le temps qui s'écoule !
La séduction passe par le respect de soi.
Pour pouvoir plaire, il faut donc être son roi ;
S'accepter comme on est, ne plus s'inventer…
Des histoires à vivre grand ! Ou avancer,
Héros masqué de Venise, trompant la vie,
Amant des apparences qui nous ont conquis
!
Comment deviner la reine de ses désirs,
De ses rêves, lorsqu'on aime s'endormir ?
La réalité est dure pour nos petits cœurs,
Fragiles à l'intérieur et à l'extérieur !
Le miroir se brise quand il n'arrive plus
À les consoler, à gommer les superflus !
C'est pourquoi, la fuite est conseillée
Par Tous les Assoiffés,
Chameaux et dromadaires,
Qui ont appris à se ressourcer dans l'âme,
Loin des apparences trompeuses ! Le charme
D'une vie paisible fait de nombreux envieux,
Pris ou aveuglés par les sables, malheureux !
Car le désert rattrape les corps perdus, dans
Leur traversée, parce que le bonheur est dans…
Môh Tsu
2001

Début de la page

Les Ice Women sont sous la canicule.
Dans la cour de St Rom, elles gesticulent
Dans les batailles d'eaux mouillantes.
Leur corps
Devient transparent, puis l'eau s'évapore…
Mais pas touche minouche ! Car refroidissent
Même les plus chauds, encouragés par Regg'lyss.
Ils ne s'en cachent pas, le but est de coucher
Sans payer le resto, les glaçons du café,
Comme l'air frais, gratuit, ou bien un coin froid
Qui remet sur pied les fiévreux. C'est pourquoi,
La visite des grottes sans stalactites
Est visée, sans la lunette anthracite.
Touchées ? Le mineur veut monter en profondeur !
Se creuse la tête pour descendre au cœur,
Sans rappel, sans la peur du moindre reproche,
Dès le premier coup de pioche dans la roche.
Il veut séduire sans se prendre de râteau,
Coup de grisou facial, d'un porte manteaux,
Qui le placerait dessous des mioches moches!
Mais pour ça, il faut en avoir dans les poches !
Pour sortir et rentrer dans la simplicité,
De la Liberté, du complexe, faut s'armer
D'un chéquier et de beaucoup de liquide.
Et enfin, se retrouver les poches vides…
Le pire : la bassesse est devenue loi !
Et en voyant ça, je me demande pourquoi
Le Créateur a doté sa créature de peu
De créativité dans son activité, nue.
Sinon elle penserait plus à se vêtir
Qu'à se dévêtir, pour si peu de plaisir ?
On tourne tous autour du même pot, puisque
Le rose mène au jardin après le bleu…
Je me demande comment chacun voit la vie ?
En rouge ? Des Dalton qui ne sont pas "lucky"…
La vie est ainsi faite dans les "Dallas-Lycée" !
Pour sortir, il faut sortir le fric, la monnaie,
De la bourse, de l'argent de poche des mois
"D'économie", pour d'autres états, des émois…
"L'argent fait le malheur pour un peu de bonheur !"
Ce qu'on donne, on le rend. Tout est leurre !
Leur leurre en fonction de l'heure du jour
Comme l'histoire triste mise à jour,
Pour quelques instants de bonheur à revivre.
On pleure, rit, quand certains préfèrent mourir…
Le cycle est infernal ! Car on tourne en rond
Comme les aiguilles d'une montre. Au fond,
On fait semblant de les voir avancer... pour nous
Convaincre qu'on avance aussi. Vers où ?

Poème dédié aux lycéens de Saint Romain en Gal 38200 Vienne !
Môh Tsu
1999

Début de la page


Je rêve, dans le noir bienfaiteur, du soleil,
De sa douce chaleur, du ce vent caressant,
De ses brises, des doux baisers sempiternels,
Des roses sentants l'amour naissant au printemps.

Je rêve dans le miroir, de toi, moi, de nous.
Qu'ai-je tant à espérer de cet amour blanc ?
Je souffre ! Tiens-moi la main, à genoux, à bout !
Je voudrais que tu m'ôtes ce poids imposant.

Tiens-moi la main ! L'agonie est à ma porte !
Que le diable ou Dieu, vienne et m'emporte !
Peu m'importe ! La cohorte se comporte
En vautours. Je vis. Pour eux, je suis morte !

Me blâmez plus ! J'ai toujours fait de mon mieux !
Je suis épouvantail ! Timorée par l'âge.
La vie, traîtresse, sur les champs des valeureux,
Ne m'a pas ratée. Coup du Ciel, de rage !

Je prends feu ! Je me consume sur la paille.
Donnez-moi un peu de cette liqueur blanche,
Que les amoureux prennent lors des fiançailles,
Pour étreindre ce feu, ravageant tous nos sens.

Je me sème ! Le vent me porte loin, perdue.
Éperdue sur ces chemins qui mènent au cœur,
Au bonheur. Éprise par le devoir, salut,
Du corps d'Ève, qui consent même la douleur.

Touchez mon front ! Je suis brûlante. Éteignez
Ces feux cruels qui me hantent. La nuit est blanche.
Elle m'appelle de ses voix noires. Armée
De patience, je prépare ma revanche.
Môh Tsu

Début de la page

Les Peggy ne disent pas non dans la baise cour.
Leur faire la cour est une échelle pour,
(Elles), connaître l'amour, la hot cour des grands.
Mais dommage qu'elles s'y prennent sans gants !
Ces courtisanes, recherchant Mister Thé
Pour ses bijoux, sont prêtes à se sacrifier,
À souffrir comme une offrande sans prix,
Pour atteindre leur but avant leurs ennemies !
Une vie jalonnée de pièges, d'étapes
Et d'épreuves qui demandent une cape
Et des supers pouvoirs de séduction. Cela
Sur le dos éléphantesque du long combat
Contre toutes les autres prétendantes qui
N'hésitent pas à user de l'Interdit,
Des coups bas, voire d'un art simulateur,
Pour arriver à leurs fins, atteindre le cœur
Du prédateur, de la proie. Ça, dès le début
De la partie de chasse, dans le tableau nu !
Tout est permis dans la Bataille Royale,
Sans "merci, ni pardon, mais de rien débile !"
Il faut occuper le champ, terrain, plutôt que
L'ennemie, pour être la première, aux yeux
Visionnaires, les plus brillants, à embrasser
La conquête, le beau, pour lesquels on s'est
Sacrifié, on a donné beaucoup de soi-même,
Mis du cœur à contre cœur. "Mais quand on aime,
On ne compte pas les blessures des patries !",
Disent les aveuglés blessés qui ont guéri !
Toutes celles qui content, racontent comme
Kim, l'expérience ratée avec les hommes,
Se souviennent d'une grande douleur, laissée
Par le Vide. Chose qu'elles ont possédée,
Qui les a possédées, obsédées, jour et nuit.
Bon rêve ? Un daydream pour les plus endormies
D'entre elles qui n'ont pas ouvert les yeux
À temps pour s'apercevoir que cet amoureux
En question n'était qu'un imposteur de plus
Dans leur vie jalonnée d'échecs et d'hiatus !
Môh Tsu

Début de la page

Le tapis est installé, ils peuvent jouer,
Se jouer des autres comme de vulgaires jouets.
Dans ce domaine du mistigri, des grigris,
Beaucoup ne peuvent bouger lorsque leur souris
N'est pas là ! En attendant, ils jouent les rats
Ou les vers des livres, verts, dans tous leurs états.
A des étages, certains chats (se) sont perchés
Par la queue depuis des lustres, trop enflammés.
Mais la bibliothèque rassasie les peines
De tous ce qui ont oublié les joies si saines
De la simplicité, du célibataire
Qui se fait soi-même tel un dromadaire.
La gêne s'installe, et met à mal les plans
Sentimentaux du plus amoureux des amants.
La passion des illusions berne bien des Feux
Qui consument la bougie d'une vie pour deux !
Rêves amoureux des cannibales en deuil ?
La passion imaginaire trompe l'œil,
Puisque la vie est construite dans l'attente,
Brûlant les désirs non refoulés des contes !
"Le corps dit oui mais la tête, elle, dit non !"
Aujourd'hui, qui des deux a tort ou a raison ?
"Laisse-toi aller, laisse-toi faire, tout va
Bien se passer, détends-toi, la première fois…
Relaxe…" Que d'expressions corporelles, quand
Le cœur bat trop vite ! "On a pas le temps !
C'est urgent ! on risque de le regretter
Après coup, puisqu'on ne le fera jamais
Si on ne le fait pas maintenant…" L'urgence
De la pratique fait oublier que l'essence
Est là, devant les yeux mais si loin derrière.
Moment, où ils se demandent rêveurs (moins fiers) :
"Le jeu valait-il la chandelle d'un soir
Où toutes les promesses se firent asseoir ?"
Puis le feu des cheminées s'éteint, trébuchent…
Après le Petit Bois, la paille, la ruche
Et son miel. "Rien ne va plus… faîtes votre jeu !" faute de mieux
Le torchon brûla plus que les lettres des yeux,
Enflammées et passionnées par la distance.
En se quittant, la traite de "sale garce !"
Elle, de "pauvr' type" en l'envoyant voir ailleurs
Si elle y est. L'expérience : des rancœurs.
Môh Tsu

Début de la page


Où avez-vous déjà acheté des pensées ?
La créature rêveuse veut faire rêver
Tous les mâles en mal de sensations fortes.
Se conforte dans ses démesures, sortes
D'audimats ambulants, tests de la réalité
Des rêves qu'elle croit devenir réalité,
Avec des idées reçues, des magazines
Qui l'affichent sur le Podium, féminine.
La faille mentale ignore les justes
Pensées, puisqu'elle se justifie tel le must
De la pensée ! Humaine, séduisante, dans
Tous ses attraits secondaires, ses besoins en
Reconnaissance, d'existence à prouver.
Le rêve est là pour la soulager, pallier
Ce désagrément, mineur au départ mais grand
Dans l'âge des sorties, où il faut sortir sans
Nul complexe. Étant dans la mare très sûr
De soi, de ce que l'on dit hors de ses murs,
Avec les autres, qui vous font autre que ce
Que vous avez rêvé d'être dès l'enfance !
Quand l'appel à la distinction se fait sentir,
Avec les maux des mots du Clan à retenir !
L'enfant saura choisir le côté les phrases
Qu'il aime revêtir, dans son emphase.
La différence se complaît dans l'absence
De comparaisons, présence du silence !
S'aimer soi-même relèverait de l'exploit
Chez l'âme qui ne connaîtrait pas le bla-bla
Du "cogito suce !" Ne demandez pas aux
Comédiens que nous sommes, avec quelques mots,
De vous répondre ! Le salut ne vient pas d'eux,
Mais de Dieu, unique et avec vous : Deux Yeux.
C'est comme Sa voix, en montagne, et son
Écho qui vous revient plus ou moins bon, selon
Les idées données au monde que vous faîtes
Plus qu'il ne vous fait ! Regardez les bêtes !
Vous comprendrez alors le sens des images
Qui transcendent la pensée de tous les singes
Môh Tsu
2002

Début de la page

Même si le cœur n'y était plus, j'ai
Pourtant continué à l'aimer. J'étais folle.
La douleur si aiguë m'empêchait de penser.
La volonté m'avait quittée alors baby doll.
Tu t'es joué de moi, avec mes sentiments,
Sincère. La vengeance me connaissant pas,
Je te laisse au destin et au Tout Puissant…
Puisque moi, j'ai jamais goûté ce plat froid.
Le cordon bleu combat pas le karatéka.
La ceinture noire de coups marque la peau,
Et bien plus, les cœurs et les esprits pris d'effrois.
L'oubli sera là quand je tournerai le dos,
Plus que la page d'une histoire que nous
Avons écrit tous les deux, alors amoureux.
L'un et l'autre, nous garderons de ce doux
Séjour, sur notre planète, ces jours heureux.
Alors oiseaux sauvages du long ramage,
Qui chantaient l'amour à tous ceux qui voulaient bien
L'entendre, avant de convoler bien sages,
Vers ce ciel bleu, dont on revient pas indemne.
Môh Tsu
03/06/04

Début de la page

De la Brigade à la Pléiade, flots
Et belles années, sous les arcades,
Sont passés, du chêne aux arcanes
À mon petit village sans château.

Les ruisseaux d'une jeunesse, prenants
Source aux racines de feux nos aïeux,
Vers nos moulins, acheminent vivants
Amours et joies, rencontres et adieux.

Quant à l'aube de mon premier amour,
Leurs souvenirs, bercés par le soleil,
Arrosèrent mon âme nuit et jour,
Je découvrais beautés et merveilles.

Laissant libre cours à mes sentiments,
Je vaguais sur des rivages fleuris,
Dans la finesse et la poésie
Des missives au vent de beaux amants.

Je l'ai vue seule sur la rive,
L'âme poétique, détachée des fleurs.
Dans mes rêves, nulle couleur vive
N'a égalé sa beauté encor.

Troublante candeur, telle la flamme
D'une bougie, maintient mes yeux ouverts,
Dans les voluptés d'une nuit calme
Et souffles de l'âme qui espère.

Au chant du coq, mes yeux bien las guettaient,
Déjà le premier rayon, sa beauté.
Quand le lent prélat, afin le clocher
eut sonné, au garde-à-vous j'étais.

Quand un seau à la main, elle sortit,
Mon cœur me demanda sa liberté.
Mais ma raison reposée répondit
Que la belle main détenait la clé.

Un jour, mes pas me portant au hasard,
Nonchalant, au chemin de halage,
Nos regards délaissés se croisèrent,
Le temps de distraire nos visages.

Mais le temps, dans son habit éternel,
Me laissait peu d'espoir de lui parler
Ou d'avoir d'elle de mes nouvelles,
Si son âme eut été effleurée.

N'écoutant que mon cœur, sur quelques vers
Écris mes pensées. Liées d'un ruban
vert, mes espérances et mes prières
Y reposaient, comme au Nouvel An.

L'espoir secret de voir mes mots plaire
Torturait mon esprit, tantôt sentant
Douce chaleur tantôt son contraire.
L'amour peut être cruel en y songeant.

Cœur léger et battant, je pris le pli,
Porté par Éole, à la chapelle.
Et au gras prélat je le remis,
Pour qu'il le lise à ma belle.

Jour après jour, je guettais sa venue,
À la chapelle, où tout était prêt.
Puis un beau jour de pluie, je l'ai vue
Y entrer seule, enfin, Dieu soit loué !

Le temps étirait mon souffle, mon cœur
Confus, près du chêne aux arcanes.
Quand soudain, elle ressortit en pleurs,
Sous un éclair qui frappa mon crâne.

Sans savoir pourquoi, mes jambes
M'emportèrent au loin, bouleversé.
Pourtant sans savoir si mes dithyrambes,
Étaient les causes des tous ces effets ?

To be continued… (À suivre…)
Môh Tsu
25/05/04

Début de la page

PASSÉ, PRÉSENT ET FUTUR
dédié à Mokon@
Je suis passée, simple je crois, dans ton futur.
À présent seule. Puisque le plus-que-parfait
Que tu étais est redevenu imparfait…
Dans mon cœur. J'apprends à conjuguer sans douleur
Le verbe aimer, loin de ces temps composés,
De l'impératif du social sur les formes.
Je suis moi-même, loin de ce futur passé,
Un peu moins complexée, même dans les normes.
Céline dit "qu'on ne change pas, on met
Des costumes des autres sur soi, puis voilà !"
Je suis restée petite fille, inchangée,
Mais je connais le mot souffrance, croyez-moi !
Tu as retourné ta veste, montrant ta vraie
Nature… devant moi. Suspendue à des mots
Et à tes gestes, je n'avais pas remarqué
Ta cravate qui serrait la tête, le cou.
À présent seule. Je réapprends à respirer,
Même si cet exil m'étouffe de nouveau.
L'important reste ma liberté, dignité,
De femme qui me relève sur le carreau.
Le temps passe. Pluies et vents me décomposent.
Parapluie et paravent m'aident à tenir.
Mes enfants et des amis, bouquets de roses,
Me rappellent combien je dois garder l'espoir.
La vie continue sans toi. Je la vis comme
Elle vient, au son de la poésie que j'écris.
Sache que je sais être forte sans homme ;
Ma seule petite faiblesse aujourd'hui !
Peut-être qu'avec le temps, au gré du hasard,
Je reverrai le bonheur frapper à mon cœur.
Les bras ouverts, je l'accueillerai avec art,
Comme il se doit, mais méfiante dès lors.
Môh Tsu
21/05/04

Début de la page

L'amour est une fleur. Je t'aime, tu m'aimes,
Comme une folle... mais pour m'apercevoir
Que notre histoire a fané. Le drame
Fût le manque d'eau fraîche sans vase d'amour.

Comme un poisson rouge sans aquarium,
Je suffoque... sans tes baisers pour ranimer
Le feu de mon corps de femme. J'ai pleuré
Des cendres comme Angela, dans ce péplum.

Ce volcan qui s'épanche... sur mes joues roses
Me rappelle combien j'ai souffert en aimant.
Puisque que tu te mens, te mets hors de cause,
Je prends ces plis, en corps, et me tais en chantant.

La fleur... je t'aime, tu t'aimes à la folie.
Pétale après pétale, ma vie tombe,
Sous tes yeux aveugles qui n'ont que pour Lui.
Il ne reste qu'une tige pour sa tombe.

Dessine moi une Shippy ! Tu ne sais pas
Qui je suis ? Une petite princesse
Qui dessine des rêves fous sur des éclats
De verres, ou des miroirs de sa détresse.

Je compte les années, comme les fleurs hors saison.
Je m'invente des histoires vécues, portant
Des habits de lumière, enfants en ton nom.
Des formules magiques connues des mamans.

Un bon bouquet... Je suis ivre de passé.
J'ajoute ses peines et ses joies. Je pèse
Le tout sur la balance, pro verbale, et
Conclus que tu m'as mise mal à l'aise.

J'enfante des pêchés pour confesser toutes
Tes fautes. J'aime. Dieu a ses messagers.
Naïve, je me suis trompée sur ton compte :
Mauvaise combinaison. Tu m'a fait payé !

Une graine... et de belles fleurs ont fleuri
Sur ma tombe. J'ai souffert sous poids des fautes.
Le mâle est à la racine me punit,
Trop saine et grande pour vivre sans doutes...

Je l'aime, tu l'aimes ! Le bouquet composé
Sent la jeunesse, nos espoirs passés, lointains.
Comme mes souvenirs aiment me rappeler,
Qu'importe la douleur, il reste le mien.
Môh Tsu
15/05/04

Début de la page

Les mots rien que des mots...
Un geste et tout s'arrête !
Que devient alors le beau,
L'être qui reste dans la tête.
Un mot et puis c'est la lumière.
Un autre et c'est les ténèbres.
Comme un papillon sur la Terre,
Il agit sur la forme du coeur.
Un mot et tout est clair parfois...
Un autre et on se met à plus rêver.
Quand un "Je t'aime" dans une voix
Devient un silence qui fait douter.
Je pensais à toi, donc j'existais !
Puis comme dans un film, un mot
Est venu, sur un papier, m'annoncer
Que c'est "la fin" dans un sursaut.
On versa des larmes d'une histoire
Émouvante, qui nous rappelle à tous,
Que la beauté d'une vie est éphémère.
Le langage des fleurs nous pousse
À faire des bêtises, et cela pour peu
Qu'on esquisse un sourire. Gardez
Espoirs, comme dans les films pieux,
Qui rappellent à l'ordre les égarés.
Il existe parfois une fin alternative,
Un autre scénario écrit pour tous ceux...
Qui sortent parfois du douloureux rêve,
En pensant qu'ils étaient aux Cieux.
Le mot, ici, est espoir. Espoir de revoir
Passer, au son d'une mélodie du passé,
Un visage qui a dit un lourd "au revoir",
Qui n'a jamais pu être remplacé,
Ou remplacer dans un coeur qui le porte...
Lourd. Un mot, et dans des yeux brillants
Des larmes coulent. Le gris l'emporte...
S'installe dans les vies des deux amants.
J'apporte ici un mot, un style, novateur,
La bonne parole et les beaux espoirs...
Gardez la foi et méfiez-vous du parleur,
Qui connaît le dictionnaire par coeur.
Les mots qui touchent et font à coup
Sûr à Venise, sur le bateau, mouche...
Se comptent par milliers. Les maux
Qu'ils cachent, sortent après la couche,
Où on a tout donné les yeux fermés.
Car le mot "amour" fait faire des choses.
Les mots nous parlent, entendons-les !,
Ils nous chuchotent des vies en rose,
Qu'on aimerait vivre même enfermés.
Souffrir en aimant, le paradoxe naît
Des amours, des coeurs, qui ont peur
De l'image de l'autre. qui a su dompter
Leur peur en les masquant d'un sourire.
Le mot est solitaire, les femmes y jouent.
Cavalières d'un Western sans danseurs,
Elles rêvent de bals et de gros bijoux
Pour oublier le mal de tout célibataire.
Le mot de la fin arrive avec courtoisie,
Réponse ou invitation à un voyage pour
Se changer les idées, les points de vie.
Changer votre monde avec le mot Amour.
Mais si vous devez en souffrir, alors
Faites-en le deuil avant qu'il vous perde...
Qu'il vous fasse mal ou du tort...
Alors fragile, le coeur ouvert au monde.

Les maux des mots du style haut
Tracent des lignes en bateau..
Ne vous embarquez pas si tôt...
Si vous ne savez pas si le canot
Tiendra le coup. Tournez lui le dos,
Quitte à ce que tout tombe à l'eau !
Môh Tsu
13/05/04

Début de la page

MIROIR, MIROIR...
dédié à Mokon@
La cruauté d'un passé lointain
Nous revient chaque matin.
On se revoit devant le miroir.
Les souvenirs et les trous noirs
Se mêlent dans l'esprit rajeuni.
On se nourrit d'images d'une vie
Vite consommée. On prie Dieu,
De nous redonner, alors heureux,
Ces moments de joie uniques.
Je te revoie avec ta tunique
Unique, avec ton nounours,
Aussi fort que les bisounours.
Les années passent, elle rêve alors
En grand, d'un réel garde du corps.
Le sourire trahi sa boulimie du don,
Du partage. Excès d'amour au fond,
D'un coeur qui déborde de générosité.
Elle veut donner, mais rester à trouver
Le grand ours, portugais, qui saura
Réchauffer un coeur/corps qui a froid.
Alors, pensons à passer une annonce
Qui trouvera écho, et une belle réponse,
Pour cette grande fille qui rêve et rêve...
D'une vie très chaleureuse qui s'élève
Au-delà du standard affectif du soupirant !
Car elle, elle voit l'amour en grand...
Le courage est dans le miroir et les yeux.
Un seul sourire et tout va pour le mieux !
C'est déjà ça chantait l'ami Alain Souchon.
Comme Laurent vous l'dit, chantons
En coeur, une chanson d'amitié pour
Notre amie, qui rêve du grand Amour !
Môh Tsu
11/05/04

Début de la page

COEUR SOLITAIRE
dédié à Mokon@
Ton coeur est-il solitaire en ce début de printemps ???
Les saisons passent depuis très longtemps....
La patience est une vertu qu'on enseigne à l'enfant...
Je suis l'enfant qui se perd une fois devenu grand !
Je traduis les lignes des mains, des destins charmants.
Insolites comme les trésors du monde de Peter Pan...
Une balle, terrible, résonne, c'est l'heure du sang
Et des larmes me rappellent que tout est jeu d'enfants !!!
Môh Tsu
30/03/04

Début de la page