Poèmes de Mokon@
Qui suis-je ?

Et voilà, si vous voulez garder près de votre table de chevet un petit livre de poésie,
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Définition d'un poème

Larmes de sang
envoyé par Patlesarthois
Mélodie composée et interprétée par Daniel
texte de Mokon@


Fleur de pluie
envoyé par Patlesarthois
Mélodie composée et interprétée par Daniel
texte de Mokon@

Choisissez vos poèmes ^_^
Ecriture
Le vent souffle... Piège à mecs In no sense Marche arrière Claude et Francis
Vains mots  Les roses du pardon  Anthony et Marie  Cécile et Vincent  De grands yeux clairs  
La Clé de l'Amour  Ranimer la flamme  Promenade  Game over  Tout porter sur ses épaules 
Cat's eyes  Parapleurs  Charade  La Marguerite  Crime de silence 
Larmes de sang  Vieux tableau  Carrefour du destin  Petit Amour  Fleur sans eau 
Jackpot  Crédit d'amour  Si j'étais un livre...  Courir  Tentation du diable 
Fantômes du passé  Poussière de lune  Mensonges d'adulte  Façade  Aimer (2) 
Amour poison Où est la tendresse ? Sérénité  Chant d'amour (2)  Roses fanées 
Ange sans ailes Un dernier baiser Colère Disparition Comme un enfant
Monde parallèle Le mensonge a tué l'amour Devenir démon Décrocher mon coeur Ravaler ses larmes
Apprendre à aimer Passé, présent, futur (2) Feu d'artifice Un ange passe Aux limites de la souffrance
Mauvaise joueuse Séduction Tourments Aime-moi Coeur de glace
Le verbe aimer Mendiante de l'Amour Pull over Petite Marmotte L'heure a sonné
Chanson d'amour Que le feu me brûle Perdue Comme une vague Déraison
St Valentin Faire semblant Rêves brisés Le chant du cygne Doutes
Amour et Illusion Môh magique Perdre ses ailes Regards Je suis comme
Oubli Sans amour Habitude Une autre vie Donner sans recevoir
Plus le temps Destinée Cosmos Carnet de bal Les larmes de l'ange
Labyrinthe (2) La mort d'un ange Château de sable Plume d'ange Croire
Miroir du passé Coeur en sourdine Les ailes d'un ange Chagrins d'amour A coeur perdu
Se cogner la tête contre les murs A la dérive Musique maestro Passé, présent, futur Muse
Maladie d'amour Miroir aux alouettes Tout faux Le chant du dragon Secrets d'enfant
Femme transparente Le grand saut Que sonne l'amour Il galopait dans sa tête Au pays de Marie
Authentique Recherche Comme un Regret Le faiblesse de l'Homme Derrière mes yeux verts
Le miroir brisé Ecouter Je marche seule Où sont les couleurs ? Seulement un océan
Mon coeur sur un coussin de velours Tout ce que je veux Messager de l'Amour Qui suis-je ? (2) Interdiction d'aimer (2)
Miroir du passé Phénix Marionnette Ami, Amant, Amour Complicité
Dans mes larmes ... Avenir Conte impudique Rose de Chagrin Rose Blanche
Rose Rouge Pour l'amour d'un loup Haiku (2) Hantée Besoin de mots d'amour
Donner son coeur Haiku La baguette de Merlin Prendre le temps Miracle d'amour
Arc-en-ciel Larmes sur l'oreiller Mentir Choisir Coeur de Vampire
Sècher les larmes Poussière L'Ange de l'Amour Relever le défi Don d'amour
Attendre Un baiser... Preuves d'amour Un plus un Au jour le jour
Princesse triste Une femme aime un homme Elle pleurait... Je t'aimerai Au royaume de l'Amour
Don Juan Interdiction d'aimer L'amour est une fleur... La recette du bonheur L'amour c'est...
Libre Coeur de Lionne Le ballon rouge Jeunesse oubliée Petite Marie
Amour interdit Souvenirs d'enfance Sens dessus dessous Rêver de lui Peur d'aimer
Tout dire Amour secret Peser les mots Une vie L'ange triste
Erreur Fermer les yeux Ailleurs Tristesse Vie rêvée
Essence du coeur Traces Rose sauvage Coeur à vif O comme ...
Prière Evidence Inoubliable Souvenirs Téléphone
Amnésie Apprendre Incantations Fil d'Ariane Ma plus belle image
Mot de passe L'Etoile des amants Entre parenthèses Décodeur du coeur Eden oublié
Bouteille à la mer J'accuse Je t'inventerai un jardin A faire pleurer les rivières Instrument
Reine des étoiles Le coeur à l'envers Nous Deux L'amour empoisonné Au coeur des mots
Prince maudit Tous mes pourquoi L'oubliée des anges Comme l'eau vive Destruction
Confidences Complément d'amour Punitions Différence Femme-Caméléon
L'arbre solitaire Poser ma plume Mimi de mon coeur Clair obscur Comme Colombine
Libération Pétales de l'esprit Le bonheur assassiné Comme un Défi Labyrinthe
Le Miracle de l'Amour Jamais sans Amour Un monde à part Les Yeux du Coeur Parle-moi d'amour
Croire en l'amour Vivre ensemble Manteau d'amour Enfant virtuel Au fond des coeurs
Chercheuse d'amour Le train du désir Dans la bibliothèque de ta vie La flèche de Cupidon La carte de mon coeur
Je voudrais... Yin-Yang Nouveau départ Dernier Noël Instabilité
Cadeau de Noël Transformation Bon Anniversaire Balises L'Amour
Toi L'amour est le rêve de la vie Nouvelle direction Un autre univers A la recherche du bonheur
Limites Je suis Rien Fleur de ton coeur A l'encre de mon coeur La Rose de ton Amour
Nouvel Elément Portrait Il était une fois... Le jeu de la vie Amertume
Affaire de coeur La Palette de l'Amour Nuits libertines Avocat de l'amour Illusion de vivre
Jeux de Maux Grain de sable Contretemps Vampire de l'amour Expression d'amour
Spectateur de ma vie Les couleurs de la vie Aimer... Identité Le jeu est fini
Changer le destin Des ailes au coeur Vagabondage Va et vient Le vieux disque rayé
La Clé de ton coeur Combat pour l'Amour Souviens-toi... Ode à l'amour Le Roi des Menteurs
Le Livre de notre vie Le bourreau de mon coeur La Magicienne Qui pourra te dire ? Le masque de cire
Automne Mélancolie Vérité J'attends... Terre promise
Emblème Le chemin des amants Utopie Liberté Motivation
Toujours là pour Toi Rencontre Dernières volontés Frisson Passionnément
Le Choix Un rêve oublié Une île... Distance Le secret du bonheur
Premier et Dernier Amour La Roue de l'Amour Images Tout feu, tout flamme Au gré de ta fantaisie
Abîmes Au pays des Merveilles Comme une comète... J'aime... L'amour indéfini
Nirvana Vibrations Pas à pas Trop d'amour en moi Un homme avec une femme
Déclaration d'amour Plaisirs infinis Tant de temps Ton coeur est comme une forteresse L'empire de nos sens
Merci Surprises Rien qu'une danse Nous Le Chemin de l'Amour
Rêves à deux La Porte de ton Coeur La Fleur de l'amour Chant d'amour Au fond de mes yeux...
Ton amour était mon soleil Mea Culpa... Trop n'est jamais assez... Doutes Envie de tout
Espérance Très loin... Je n'oublierais jamais... Décodeur Séduction
Moments magiques La première fois Offrande Combien de poèmes ... Je t'aime
Le pays enchanté Un coeur pour deux Amère chimère Aller-retour Amour ou amitié
Souffrance Le miroir du temps A travers le temps Pour toi La graine de l'amour
Existence Rien que pour toi Le secret du vent Est-ce que... Pensées secrètes
Si j'étais Pourquoi ? Fée de l'amour Destinées L'amour est ton nom
Fruits de la passion Evasion Musique des mots Mimizuku Au nom de l'amour
Le temps de l'amour Cris d'amour Tendresse Sorcière de l'amour Livre ouvert
Rêve ou réalité Amour éternel Toi l'homme Les chaînes de l'amour Un océan de pierres
Poussière d'étoiles  ... ... ... ...
Chanteur rétro Un ange dans le coeur Retrouvailles Galop éternel Pour Evelyne
Doux rêves Le soleil est dans nos coeurs Te souviens-tu La pensée des mots En toi
Le Pardon Joyeux Anniversaire Naissance Le fil de l'amitié Le devoir
Cauchemars Le Grand Départ Le jardin de maman Au coeur de l'ordinateur La Fleur de l'Humanité
Noël sans toi Le Temps de vivre Maman Pas de raison L'amour d'une maman
Mi-homme, mi-oiseau La mort est une voleuse Le sens de la vie Je voudrais être un chat Le Petit Chaperon Rouge
Le plus important Ma petite maman Etre Amitié La déesse aux pieds nus
Quelques mots... La femme-papillon et le petit lion Millenium Papillon de nuit Fleur de pluie


Début de la page

ECRITURE
J'ai écrit ton nom sur les nuages,
Ils étaient noirs et gris,
Et des éclairs en sont sortis.
Ils ont exprimé ma rage,

J'ai écrit ton nom sur le soleil,
Mais il a brûlé tes lettres,
Une à une sans rien omettre,
Dans la vie tout se paye.

J'ai écrit ton nom sur la mer,
Mais elle est devenue tsunami,
A balayé tous mes écrits,
Me laissant un goût amer.

J'ai écrit ton nom sur la lune,
Elle a changé de face,
Pour que tout s'efface,
Tu n'étais plus à la Une.

J'ai écrit ton nom sur les murs,
Ils se sont tous écroulés,
Sous le poids de la vérité,
Elle seule me rassure.

J'ai écrit ton nom sur mon cœur endolori,
Il n'a pas pu résister aux larmes,
Les mensonges ont été tes armes,
Et l'encre de l'amour s'est tarie…
Mokon@
28/01/09

Début de la page

CLAUDE ET FRANCIS
Dédié à Claude et Francis
Cétait un soir au karaoke
Loin dans son idée de penser
A un nouveau départ dans sa vie
Un regard pourtant leur a suffit
Drôle de cadeau d'anniversaire
Elle avait trouvé son p'tit homme vert

Fleur bleue et un peu fou
Roi de coeur et un peu loup
Arrêt sur image, photo un peu floue
Noyé dans l'alcool, elle fut sa bouée
Comment résister à sa tendresse
Il sut que l'amour serait son ivresse
Ses cauchemars, oubliés, sous ses caresses.
Mokon@
18/07/08

Début de la page

MARCHE ARRIERE
Que signifie "Belle inconnue",
Pourtant je ne suis pas une ingénue,
Il ne faut pas tirer à vue,
Sur mon cœur mis à nu.

L'attrait du mystère,
A toujours eu l'art de plaire,
Et on se désespère,
Tel un naufragé en pleine mer.

Je raccroche mes mots,
Je les mets au porte-manteau,
Quand ils sont de trop,
Et n'ont plus d'écho.

La vie est un combat,
Les sentiments mis en tas,
Qu'on ramasse à tour de bras;
Et qu'on jette parfois.

Rien de plus éloquent,
Que de faire passer le temps,
Impuissant, en attendant,
D'être autre chose qu'un élément.

Tous aveugles et sourds,
Mon cœur est si lourd,
Avec le poids du vide autour,
Marche arrière, aller-retour.
Mokon@
18/06/08

Début de la page

IN NO SENSE
Ce n'est rien voyons
Que pour rigoler,
Moi draguer,
Ce n'est qu'une illusion.

Ne t'inquiète pas,
Je plaisantais simplement,
Je ne deviendrais pas son amant,
Allez crois-moi.

Tu vois le mal partout,
Elle, mais c'est qu'une amie,
On rigole des choses de la vie,
Va pas croire au loup.

Sur internet,
Un site de rencontre,
C'était pas moi par contre,
Mais enfin t'es bête.

Je te mentirais, à toi ?
Mais c'est toi que j'aime,
Pourquoi tant de haine,
Mais tu pars, pourquoi ?
Mokon@
11/06/08

Début de la page

PIEGE A MECS.
Piège à mecs,
Larmes pour nanas,
Ils ont le cœur sec,
Elles ne le savent pas.

Faut jouer comme eux,
S'inscrire et les piéger,
Les rendre amoureux,
Tchatter et les jeter.

Combien sont trompées,
Ignorantes et innocentes,
Combien ont pleuré,
En découvrant qu'ils mentent.

N'ayez aucun remord,
L'homme est un prédateur,
Mais il s'en voudra à mort,
Quand sonnera son heure.

Trop tard, trop tard,
La porte du cœur est fermée,
Et c'est lui qui part,
Les affaires sur le palier.
Mokon@
03/06/08

Début de la page
 
LE VENT SOUFFLE...
Le vent souffle dehors,
Et mon cœur est tempête,
Mon âme est à la fenêtre
Et mon corps s'endort.

Le temps s'ennuie,
Et mes mots s'envolent,
L'horloge est frivole,
Elle veut vivre sa vie.

L'ombre joue à cache-cache,
La pluie lave les erreurs,
Comme une larme sur mon cœur,
Où est le lien qui l'attache?

Une odeur oubliée,
Les yeux fermés sur le passé,
L'avenir est à ma portée,
Mais où est-il caché ?
Mokon@
31/05/08

Début de la page

DE GRANDS YEUX CLAIRS 
dédié à Delphine
Des grands yeux clairs,
Une petite fille adorable,
Toujours des invités à sa table,
Pas facile d'être femme et mère.

La vie n'a pas toujours été tendre,
Le ciel pas toujours bleu,
Même s'il en faut peu,
Difficile de toujours attendre.

Une maladresse légendaire,
Qui fait rire tous tes amis,
Mais on t'aime tous ainsi,
Car tu es toujours sincère.

Tu es comme tes chats,
Douce avec du caractère,
A la fois sociable et solitaire,
Tu te construis pas à pas.

On ne peut prédire l'avenir,
Ni lire au fond de tes pensées,
Mais nous sommes à tes côtés,
On veut juste garder ton sourire.
Mokon@
22/05/08

Début de la page

CECILE ET VINCENT 
Dédié à Cécile et Vincent
C'était un petit papillon,
Elle butinait sans raison,
Croyant y trouver son bonheur,
Ignorant ses vraies couleurs,
Le rouge pour la passion,
Et le blanc pour l'émotion.

Etait-ce bien son identité ?
Tout faire pour oublier…

Voilà celui qu'elle n'attendait plus,
Imprévu comme un jardin suspendu,
N'ayant pas peur des mots,
Chantant du Luis Mariano,
Elle est tombée sous son charme,
Nouvelle vie sans larmes,
Tournée vers son avenir de femme…
Mokon@
22/05/08

Début de la page

ANTHONY ET MARIE 
dédié à ma marmotte
Apprivoiser le temps et les lendemains,
Nicher mon cœur au creux de tes mains,
Taire mes doutes et le chagrin,
Hors des sentiers battus, un peu perdue,
Omettre une différence ou bien mille,
Nager dans le bonheur fragile,
Y voir nos reflets, difficile...

Evidence improbable,
Toi et moi, semblable ?

Métamorphose du petit Lion,
Alterner entre rires, larmes, passion,
Rajouter des lignes à notre histoire,
Imprimer le livre de nos cœurs,
Et partager l'essentiel… sans peur.
Mokon@
21/05/08

Début de la page

LES ROSES DU PARDON 
Le bouquet de roses du pardon,
N'a pas effacé les soupçons,
Les roses rouges évoquant la passion,
Ne provoquent plus d'émotion.

Des mots d'excuses avec les fleurs,
Mais viennent-ils vraiment du cœur,
Ne sont-ils pas recopiés,
Comment croire à la sincérité !

Des roses blanches pour la pureté,
Mais où est donc la vérité,
Dois-je mener à chaque fois l'enquête,
Le moindre indice me prend la tête.

La poudre aux yeux devient,
Poudre de perlimpinpin,
L'illusion ne fonctionne pas bien,
L'amour n'est plus magicien.
Mokon@
19/05/08

Début de la page

VAINS MOTS 
L'amour essaie de tuer le mensonge,
Mais il est bien plus fort que lui,
Il ne sert plus que d'éponge,
Pour sécher les larmes de la nuit.

Un mur de silence s'est élevé,
Les mots sont devenus vains,
Ils se cachent dans l'obscurité,
Comme une lumière qui s'éteint.

La vérité mène le combat,
Parfois elle gagne un répit,
Mais le mensonge fait sa loi,
Et l'amour en paie le prix.

La confiance n'a plus sa place,
Elle est devenue transparente,
N'en reste aucune trace,
Disparue dans la tourmente.
Mokon@
16/05/08

Début de la page

TOUT PORTER SUR SES EPAULES
Est-ce que la douleur est ma punition,
Pour porter le malheur sur mes épaules,
Tout le monde me met la pression,
Au théâtre de la vie, je joue tous les rôles.

J'ai écrit pendant des années,
Dans le livre secret de mon âme,
Tous les soucis y sont consignés,
Surtout les larmes et les drames.

Peut-être que le vase a eu sa goutte d'eau,
Qui l'a fait déborder tel un raz-de-marée,
Mon corps soudain a crié trop c'est trop,
Il faut arrêter de tout accumuler.

Derrière la souffrance de chaque jour,
Se cache une femme tout simplement,
Qui voudrait qu'on l'écoute à son tour,
Pour déposer le poids l'oppressant.

Mon chemin de croix a t-il une fin ?
Je voudrais m'isoler tel un ermite,
Mais impossible de partir loin,
On m'appelle, on me sollicite.

Il pleure, il pleure le Petit Lion,
Mais ses larmes sont cachées,
Personne n'y a jamais prêté attention,
Puisque ses épaules sont faites pour porter.

Mokon@
19/03/08

Début de la page

GAME OVER 
Game over, le jeu est terminé,
Je reprends les manettes,
Les points sont comptabilisés,
J'ai gagné c'est bête !

Game over, le jeu est terminé,
Ton tour est passé,
Je vais éteindre la télé,
Et essayer de t'oublier.

Game over, le jeu est terminé,
Il n'était pas si bien que ça,
J'aurais jamais dû essayer,
De me mesurer à toi.

Game over, le jeu est terminé,
Tu n'aurais pas dû tricher,
Et faire semblant d'aimer,
Car tricher n'est pas jouer. 
Mokon@
19/02/08

Début de la page

PROMENADE 
Dédié à Vince
Il promenait son chien, l'esprit ailleurs,
Pensant à sa future maison à la campagne,
Mais il ressentait le vide dans son cœur,
Car il n'avait que son chien pour compagne.

Il le voulait son petit coin de verdure,
Craignant tout de même la solitude,
Au milieu de cette si belle nature,
Il faudra se créer d'autres habitudes.

La trentaine passée et personne à aimer,
Quelques aventures déjà oubliées,
Qu'il ne faut même pas comptabiliser,
L'avenir sera plus intéressant que le passé.

Un fois installé dans son nouveau logis,
Il pourra commencer une nouvelle vie,
Il invitera enfin tous ses amis,
Et fera la fête jusqu'au bout de la nuit.

Qui sait peut-être aura-t-il une jolie voisine,
Célibataire comme lui et solitaire,
Il osera aller lui emprunter de la farine,
Et ainsi faire connaissance autour d'un verre.

L'amour peut surgir au détour d'un hasard,
Il suffit parfois d'un simple regard,
Dans un chemin ou sur le quai d'une gare,
Il n'est jamais trop tard, il suffit juste d'y croire.
 
Mokon@
18/02/08

Début de la page

RANIMER LA FLAMME 
Dédié à Claire
Vouloir ranimer la flamme,
En soufflant sur les braises,
On s'y brûle et c'est le drame,
Le coeur assis entre deux chaises.

On croit pouvoir s'y réchauffer,
Mais cela ne dure qu'un instant,
Et le froid de la solitude vient se poser,
Sur l'amour qu'on croyait vivant.

Dans la cheminée le feu s'est éteint,
Ne restent que les cendres refroidies,
Le bonheur consumé du petit matin,
Un souffle de vent et il est parti.

Ne jamais oublier que la chaleur,
N'est donnée que par le verbe aimer,
Il faut souffler en chœur,
Pour que jamais ne s'éteigne le foyer.
Mokon@
11/02/08

Début de la page

LA CLE DE L'AMOUR 
Dédié à Claire
Il faut trouver la bonne serrure,
Parfois l'autre n'a pas le double,
Il ne reste plus que déchirure,
Dans le miroir, une image trouble.

Certains ont un passe-partout,
Ceux-là sont des manipulateurs,
Ils vous font croire à l'amour fou,
Mais ce ne sont que des menteurs.

Derrière la porte qu'y a-t-il vraiment ?
Une nouvelle vie et le bonheur,
Le partage des sentiments
Pour le pire et le meilleur.

Le jour où tu trouves la bonne clé,
Dans les yeux de l'autre il y a ton destin,
Plus besoin de se questionner,
On franchit la porte main dans la main.

Mokon@
10/02/08

Début de la page

CRIME DE SILENCE 
Dédié à Claire
Quand l'autre est parti, et ne reste que son odeur,
Sur un vieux peignoir, dans la salle de bain,
On y enfouit son visage pour cacher ses pleurs,
Le vide de l'absence est là, pour chaque lendemain.

On n'entendra plus la clé tourner dans la serrure,
Le cœur battant la chamade en attendant ses baisers,
Pourtant il y a eu des disputes et des blessures,
Mais le désir et la passion faisaient tout oublier.

On va ranger les photos dans l'album des souvenirs,
Au milieu des regrets de vacances qu'on ne fera jamais,
On va oublier ses gestes tendres qui vous faisaient frémir,
Dans la grande chambre vide, le lit est trop bien fait.

On se sent inutile, mal dans sa peau, le cœur chaviré,
Le miroir ne renvoie plus qu'une seule image,
Comme mort à l'intérieur sans personne à aimer,
En fermant les yeux on revoit son visage.

Il est coupable d'être parti, on n'a rien compris,
On change les meubles de place, on refait la déco,
Mais il faudra du temps pour refaire une autre vie,
Le crime de silence n'a pour armes que les mots.
Mokon@
07/02/08

Début de la page

LA MARGUERITE 
dédié à Ma petite Marmotte
Qui l'eût cru, qui l'eût dit,
Que cette soirée karaoke,
Aurait changé nos vies,
Qu'on se serait rencontrés.

Tout nous séparait,
Mais nos différences,
Même si ça déplait,
Les autres quelle importance !

Une histoire différente,
On a construit notre nid,
La marmotte qui chante,
Avec le Petit Lion gentil.

Quand j'effeuille la marguerite,
Sans tricher je te le dis,
C'est toujours le même rite,
Je tombe sur "je t'aime à la folie".
Mokon@
07/02/08

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CHARADE 
Mon premier c'est du désir,
Une rencontre, un regard,
Deux corps qui s'attirent,
Pour un nouveau départ.

Mon deuxième c'est du plaisir,
Un jardin secret merveilleux,
Les yeux fermés, des rires,
On s'invente de nouveaux jeux.

Mon troisième c'est souffrir,
Le cœur en mille morceaux,
Sans se retourner, partir,
Oublier que c'était beau.

Mon tout fait des souvenirs,
Pour toujours après on court,
Dans le passé et dans l'avenir,
Ca s'appelle l'amour…
Mokon@
25/01/08

Début de la page

PARAPLEURS 
Je voudrais un parapleurs,
Pour soulager ma peine,
Me protéger du malheur,
Mais ma quête est vaine.

Il n’y a que le parapluie,
Qui existe aujourd’hui,
Contre les intempéries,
Mais rien pour les soucis.

Je voudrais un parapleurs,
Il me serait bien utile,
Pour soigner mon cœur,
Qu’on ne tire plus dans le mille.

Il n’y a que le parasol,
Protégeant du soleil,
Mais pas des belles paroles,
Qui racontent monts et merveilles.

Je voudrais un parapleurs,
Pour que mes larmes s’arrêtent,
Que l’amour ne soit plus un leurre,
Et que chaque jour soit une fête.

Il n’y a que le paratonnerre,
Attirant à lui les foudres du ciel,
Mais il ne protège pas de l’enfer,
Ni des autres filles plus belles…
Mokon@
30/10/07

Début de la page

CAT'S EYES
D’un regard il vous séduit,
Il peut voir en pleine nuit,
Il cherche les caresses,
Perçoit notre détresse.

Jamais il ne nous trahit,
A nos côtés pour la vie,
Sa fidélité est sans faille,
Il sera là vaille que vaille.

Avec ceux qui l’aiment,
Il partagera leur peine,
Ronronnera sur leurs genoux,
Et se fera le plus doux des minous.

Apprivoisé mais indépendant,
Sauvage mais si charmant,
Comment lui résister,
On ne peut que l’aimer.

Tel un Dieu il fut adulé,
Et durant des siècles, pourchassé
Avec sa robe noire comme l’enfer,
Il était le compagnon des sorcières.

Aujourd’hui souvent abandonné,
Pris parfois pour un jouet,
Battu, torturé et euthanasié,
Comment ne pas se révolter !

De ses yeux si perçants,
Il sonde l’âme des gens,
Un jour il reviendra,
Pour se venger, Le Chat..
Mokon@
17/10/07

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FLEUR SANS EAU
Quel sentiment étrange,
De se sentir ignorée,
Jamais rien ne change,
Est-ce que c’est ça : aimer ?

Pas une main dans la mienne,
Ni même un regard tendre,
J’attends en vain que les choses viennent,
Mon cœur est en train de se fendre.

Aucune démonstration d’affection,
Sauf quand le feu est au lac,
Alors là c’est la passion,
Avant que tout craque.

Quel drôle d’amour que voilà,
Mais est-ce vraiment de l’amour,
Ou le confort d’être là ?
Un bien-être de chaque jour ?

J’ai ce sentiment de vide,
Que rien ne comble ou si peu,
Ce besoin de tendresse avide,
Ou de regards amoureux.

Avec cette douleur à fleur de peau,
Mon cœur va se dessécher,
Comme une fleur sans eau,
Il va mourir de se sentir mal-aimé.
Mokon@
04/09/07

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PETIT AMOUR
Dédié à Ellia, ma petite-fille
et à ses parents : Laurent et Alison
C’était la St Amour ce jour là,
Une petite fleur est née,
Elle s’appelle Ellia,
Ma petite-fille adorée.

Avec ses jolis yeux bridés,
Elle pourrait charmer les anges.
On ne peut que l’aimer,
Même si ça vous paraît étrange.

Ses parents sont fous d’elle,
Et quand on la regarde,
Tout le monde elle ensorcelle,
Sans que vous n’y preniez garde.

Etre mamie est mon plus beau rôle,
Ca vous tombe dessus un beau jour,
Mon fils papa à son tour, ça fait tout drôle,
Et ma petite-fille c’est mon petit Amour.
Mokon@
04/09/07

Début de la page


CARREFOUR DU DESTIN
J’erre dans une ville sans nom,
Où les rues sont très étranges ?
Qui se cache derrière chaque maison,
Un homme, un démon ou bien un ange ?

Au carrefour du destin,
Il faut choisir la bonne direction,
La carte est entre nos mains,
Rue de l’amour ou de la passion ?

Je passe rue du chagrin,
Dont les fenêtres pleurent,
Je me suis perdue en chemin,
En cherchant la rue du bonheur.

Dans la rue du désespoir,
Le soleil ne vient jamais,
Les maisons sont peintes en noir,
Elles gardent leurs secrets.

Si j'essayais la rue du voisin,
Elle a plus de charmes et d’attraits,
Mais non, c’est une idée de gamin,
Car souvent c’est encore plus laid.

Alors j’ai choisi de sortir de la ville,
Pour prendre un petit chemin,
Peut-être qu’il est moins facile,
Mais l’amour m’y attend, pas loin.
Mokon@
25/06/07

Début de la page

VIEUX TABLEAU 
dédié à mon amie Claudine
Dans une brocante, on m’a dit d’acheter,
Un vieux tableau qui aurait de la valeur,
Mais je ne saurais où l’accrocher,
Il ne ferait pas mon bonheur.

Peut-être est-ce rassurant,
De savoir qu’il vaut de l’argent,
Mais il ne servirait à rien vraiment,
Même pas à passer le temps.

Je préfère une belle aquarelle,
Pleine de couleurs et de vie,
Dont la peinture est toute nouvelle,
A mettre au-dessus de mon lit.

Je sais qu’elle ne vaut pas un clou,
Que les teintes s’effaceront un jour,
Mais elle correspond à mon goût,
Et surtout, je l’ai choisi avec amour…
Mokon@
04/05/07

Début de la page

LARMES DE SANG 
Toi qui étais devenu mon horizon,
Et toutes mes plus belles saisons,
Tes mensonges m’ont aveuglée,
Je ne sais plus comment t’aimer.

Je ne sais plus quoi dire ou faire,
Mon amour est couché à terre,
Comme le taureau dans l’arène,
Recouvert de banderilles et qui saigne.

Mon cœur meurt de la plus lente des morts,
Tu es sur ton cheval, tel le matador,
J’attends que tu m’achèves,
Parce que d’amour pour toi j’en crève.

Je sais bien que tu es ma faiblesse,
Mais comment te dire ma détresse,
Quand tu cherches sans cesse,
A séduire ailleurs et que ça me blesse.

Tu le répètes à l’infini, à la moindre occasion,
Peut-être que ça te donne le grand frisson,
Mentir, est-ce que ça te rend plus grand ?
Moi mes larmes que tu fais couler, sont de sang…
Mokon@
02/05/07

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TENTATION DU DIABLE 
Publicité mensongère,
Mais tellement attractive,
Des clics à tort et à travers,
Des photos très sélectives.

Joli minois que celle-là,
Je tente ma chance,
Ma moitié ne le saura pas
Je le ferais en son absence.

C’est tellement mythique,
Et tellement tentant,
Ils ont la tactique,
Pour accrocher le client.

Les femmes sont l’appât,
Les hommes payent le prix fort,
Pour parfois quelques ébats,
Mais les doigts, on s’en mord.

Solution de facilité,
La chasse est ouverte,
Plus facile de se rencontrer,
Pour une rapide découverte.

On cède à la tentation,
Pire que sur la fameuse île,
L’amour n’est-il qu’illusion,
Pour qu’il soit si fragile ?

Le prix à payer sera le plus fort,
Quand l’autre s’en apercevra,
Son cœur blessé à mort,
L’amour, à jamais, en mourra…
Mokon@
21/03/07

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COURIR 
On court tous après quelque chose,
Une vie ailleurs
Un monde meilleur,
On peut en faire toute une prose.

On court tous après l’amour,
Le seul, le grand,
Comme tous les gens,
On attend qu’arrive son tour.

On court tous après le bonheur,
Pour trouver quelqu’un,
Pour oublier ses chagrins,
Mais on l’a au fond de notre coeur

On court tous après le temps,
Le passé est dépassé,
Le futur pas encore né,
Il faut juste vivre le présent.

On court tous chacun de notre côté,
Comment donner un sens à la vie,
Si la solitude est notre ennemie,
Comment faire pour se retrouver ?

On court tous pour briser nos chaînes,
Quitte à en mourir,
Mais à force de courir,
On oublie d’être nous-mêmes…
Mokon@
07/03/07

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SI J'ETAIS UN LIVRE... 
Si j'étais un livre...
Je pourrais être un roman d'amour,
Qu’on voudrait relire chaque jour.

Si j'étais un livre ...
Je pourrais être un roman d'aventures,
Qu’on emmène partout dans sa voiture.

Si j'étais un livre ...
Je pourrais être un livre érotique,
Qu’on cache à cause de l’éthique.
 
Si j’étais un livre…
Je pourrais être un livre épique,
Et emmener dans un monde fantastique.

Si j’étais un livre…
Je pourrais être un livre de philosophie,
Qui fait de vous quelqu’un de réfléchi.

Si j’étais un livre…
Je pourrais être un livre oublié,
Resté très longtemps caché.

Si j’étais un livre…
Je pourrais être un livre de poèmes,
Avec, la vie sera bien plus bohème.

Si j’étais un livre…
Je pourrais être un livre de science-fiction,
Pour se projeter dans le futur avec passion.

Si j’étais un livre…
Je pourrais être un livre de chansons,
Pour faire de la musique sans raison.

Si j’étais un livre…
Je pourrais être un livre en braille,
Apprendre à le lire quelle bataille !

Si j’étais un livre…
Je pourrais être un livre de chevet,
Celui qu’on aura le plus aimé…
Mokon@
26/02/07

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CREDIT D'AMOUR 
On peut choisir un crédit d'amour,
A la banque du bonheur,
Mais le prêt est très cher,
Et on doit payer un prix d'enfer.
 
On ne nous prévient jamais,
Qu'il faut rembourser avec des frais,
Plus qu'on avait emprunté,
La note est vraiment salée.

Les agios sont la tendresse,
Qu’on soustrait sans cesse,
Moins on reçoit d’amour,
Plus on en donne chaque jour.

On nous rappelle par courrier,
Que Cupidon est le banquier,
Que l’amour n’est pas gratuit,
Et qu’il se paye parfois toute une vie.

Souvent on cumule les emprunts,
Et on se réveille un beau matin,
Avec un compte débiteur,
Résultat de beaucoup d’erreurs.

Alors plus d’autres choix,
Que de garder ce qu’on a,
Ou de clôturer son compte,
Avant de partir plein de honte.

Le dépôt de bilan est de rigueur,
Sinon on devient voleur de cœur,
Prisonnier de l’amour qu’on a dérobé,
On ne peut plus s’échapper.

Et un beau jour on s’aperçoit,
Que la banque du bonheur n’existe pas,
Il vaut mieux ne faire aucun crédit,
L’amour ne s’achète pas, moi je vous le dis…
Mokon@
21/02/07

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JACKPOT 
J’ai mis les pièces dans la machine,
Mais souvent je n’ai rien gagné,
Les cœurs n’étaient pas alignés,
Le jeu était truqué, y avait une combine.

J’aurais voulu trouver la martingale,
Pour être sûre du résultat,
A ce jeu beaucoup de candidats,
Dont l’issue est parfois fatale.

L’amour est un jeu de hasard,
Mais celui qui s’amuse à tricher,
Réduit ses probabilités de gagner,
Il n’aura jamais sa part.

Il n’existe aucune technique,
Qui permette de gagner à coup sûr,
Il faut juste être sincère et pur,
C’est la seule et unique tactique.

Alors une seule pièce suffit,
Pour gagner le jackpot,
Un bruit magique sans fausse note,
Et il arrive que ça soit pour la vie…
Mokon@
20/02/07

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AIMER (2)
Comment imaginer le verbe aimer,
Si on oublie le respect,
L'amour n'est pas qu'un mot,
Même si on le trouve beau.
 
Dire je t'aime n'a pas de sens,
Si on préfère l'absence,
Sans écouter le coeur,
Ni de l'autre les pleurs.
 
Quand on est deux,
Et qu'on se dit amoureux,
On n'agit pas en célibataire,
N'oublie jamais la frontière.
 
Si tu ris de mes larmes,
Qui viennent de mon âme,
Mon coeur va se dessécher,
Et mourra à tout jamais...
Mokon@
02/03/06

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FACADE
A l'intérieur,
Marie qui pleure,
Mais dans la vie,
Marie qui rit.
 
Le coeur serré,
En permanence,
Sourire forcé,
D'impuissance.
 
Je t'aime,
A en mourir,
C'est le problème,
Je ne peux fuir.
 
J'ai si peur,
De l'avenir,
Où est le bonheur,
Sans souffrir.
 
Cherche l'erreur,
Pour la gommer,
Séche mes pleurs,
Pour mieux m'aimer. 
Mokon@
07/12/05

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MENSONGES D'ADULTE
Mentir comme un enfant,
Qui ne fait que ce qu’il veut,
Cacher la vérité aux gens,
Pour lui c’est comme un jeu.

Mentir comme un enfant,
Croire qu’on ne découvrira rien,
Est-ce que ça met du piment,
De faire aux autres du chagrin ?

Mentir comme un enfant,
Se faire prendre en flagrant délit,
Croire qu’on a fait le bon plan,
Avec des histoires sans aucun crédit.

Mentir comme un enfant,
Comme si c’était une fin en soi,
Raconter des bobards si grands,
Que personne ne le croit.

Mentir comme un enfant,
Laisser planer un si grand doute,
Qu’on vérifie tout le temps,
Les faits, jusqu’à la moindre goutte.

Mentir comme un enfant,
Sans cesse et sans scrupule,
La confiance est partie dans le vent,
Perdue à jamais dans le crépuscule.
Mokon@
19/02/07

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POUSSIERE D'ETOILES
dédié à tous mes amis
Comme un peintre sur une toile,
Je répands ma poussière d'étoiles,
Aidant les âmes en peine,
De la tendresse je tiens les rênes.

Une pincée de bon sens,
Pour leur rendre confiance,
Un petit soupçon d'humour,
Pour faire oublier les mauvais jours.

Je suis la maman, l'amie, la soeur,
Qui sait mettre de bonne humeur,
On me confie ses malheurs, ses questions,
Et j'essaie toujours de trouver la solution.

Mon coeur est gros comme ça,
Je ne me changerais surtout pas,
Voir refleurir un sourire sur un visage,
C'est un bonheur dans mon album d'images.

Chaque larme que j'essuie,
Avec mes mots dits ou écrits,
C'est le soleil après la pluie,
Le malheur qui s'enfuit.

Etre là pour tous et chacun,
Le coeur aux creux de mes mains,
Le ciel en bleu, je le repeins,
Je choisis cette couleur chaque matin...
Mokon@
09/02/07

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POUSSIERE DE LUNE
Ne suis-je vraiment rien,
Qu'une poussière de lune,
Tel un pauvre chien,
Errant dans les dunes ?

Comment sortir du néant ?
Si personne ne me voit,
Aimer en pleurant,
Je n'ai pas d'autre choix.

Les autres sont toujours plus belles,
Plus intéressantes, que l'on sort,
Et moi je ne suis jamais que celle,
Qu'on cache et qu'on ignore.

On se souvient de mon existence,
Quand le besoin s'en fait sentir,
On se moque de ma souffrance,
Je ne suis là que pour servir.

Quand la goutte d'eau,
Du vase va déborder,
Il n'y aura plus de mots,
Assez fort pour me rattraper.

Puisque je ne serais plus rien,
Qu'une poussière de lune,
Tel un pauvre chien,
Je disparaîtrais dans les dunes...
Mokon@
07/02/07

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FANTOMES DU PASSE
Les fantômes du passé,
S'éloignent et se noient,
Dans un lac d'absurdité,
Et dans la mer des pourquoi.

Des problèmes sans solution,
Résultats de quelques erreurs,
La faute en est à la passion,
Qu'on prend pour du bonheur.

On cherche la perfection,
Avec les meilleurs critères,
Mais ils ne sont qu'illusions,
Comme les mirages du désert.

L'amour n'a pas toute sa raison,
L'inattendu et son frère l'imprévu,
Sont ses meilleurs compagnons,
Le coeur en perd la vue.

Vivre le présent sans peur,
Ses sentiments ne pas les fuir,
Car chaque instant de bonheur,
Nous emmène vers l'avenir...
Mokon@
06/02/07

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ROSES FANEES
Les roses rouges se sont fanées
Et mon coeur s'est refermé,
Tu m'as coupé les ailes,
Et c'est tellement cruel.
 
Je marchais sur un chemin,
Que je croyais mon destin,
Mais il était semé de clous,
Et je n'en vois pas le bout.
 
Autant sauter dans un précipice,
En offrant mon coeur en sacrifice,
Est-ce que tes bras me sauveront,
Où bien finirais-je tout au fond.
 
S'il reste un seul espoir,
Avant qu'il soit trop tard,
Ta chance tu dois la saisir,
Mais je ne veux plus souffrir...
Mokon@
18/04/06

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CHANT D'AMOUR (2)
Je veux sentir ta bouche,
Pendant que tu me touches,
Des baisers langoureux,
Et commencer de nouveaux jeux.
 
Avec nos langues qui s'emmêlent,
L'amour prend des ailes,
Le souffle coupé,
Et le coeur chaviré.
 
Tu me serres contre toi,
Et dans tes yeux je me noie,
Mais je n'ai plus peur,
Quand je sens ton odeur.
 
Sous tes lèvres calines,
Je me sens féline,
Le temps s'arrête,
Cachés sous la couette.
 
Quand le plaisir donne le ton,
J'en perds presque la raison,
C'est le plus beau chant d'amour,
Qui rime avec encore et toujours.
Mokon@
18/10/05

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SERENITE
Quand tu t'en vas loin de mes bras,
Encore toute imprégnée de ton odeur,
Je sens toujours en moi ta chaleur,
Et mes pensées s'envolent vers toi.
 
Tu m'as marqué de ton empreinte,
J'aime tes caresses et tes baisers,
Ton regard, ta façon de me désirer,
Et ta tendresse qui n'est pas feinte.
 
Même si tu ne dis pas les mots,
Je saurai être patiente,
Pour toi toujours présente,
Si tu as besoin de moi.
 
Je saurai te redonner le sourire,
Le calme et la sérénité,
Dans mon pays enchanté,
Seront exaucés tous tes désirs.
Mokon@
20/12/04

Début de la page

OU EST LA TENDRESSE
Je veux de la tendresse,
Des câlins et des caresses,
Pas de violence,
Ni d'indifférence.

Ne pas faire à l'autre ressentir,
Ce qu'on n'aimerait pas souffrir,
L'amour c'est le respect du corps,
Et du coeur, ça rend plus fort.

On sait que les traces disparaissent,
A l'extérieur que l'on blesse,
Rien n'est plus facile,
Mais à l'intérieur c'est indélébile.

Pour les gommer avec le bon outil,
Il faut être plus gentil,
Dans ses gestes et attitudes,
C'est une certitude.

Quand on donne sans compter,
Il y a le retour du verbe aimer,
Avec les bons moments partagés,
Et la tendresse retrouvée.
Mokon@
23/11/06

Début de la page

AMOUR POISON
Tu es comme l'araignée,
Tu as tissé ta toile autour de moi,
Je n'arrive plus me libérer,
Et ça me glace d'effroi.

Ton amour est comme un poison,
Sa piqûre est mortelle,
J'en perds la raison,
Tout se trouble et paraît irréel.

Mon coeur est dans un linceul,
Et il meurt de froid,
Il se sent abandonné et si seul,
Il doit faire un choix.

Le choix de mourir prisonnière,
Ou celui de tout détruire,
Briser toutes les barrières,
Pour ne plus souffrir.

Quand le poison se sera répandu,
L'amour sera mort et enterré,
Mon coeur, à jamais, tu l'auras perdu,
L'antidote sera ma liberté retrouvée...
Mokon@
31/10/06

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ANGE SANS AILES
En me posant, mes ailes se sont brisées,
Contre le rocher de ton indifférence,
Alors je les ai petit à petit décrochées,
Pour arrêter ma peine et ma souffrance.

Je suis libre à nouveau de marcher,
Pour me reconstruire vers l'avenir,
Pour retrouver mes passions et mes idées,
Et puis surtout à nouveau écrire.

J'étais devenue un ange triste,
Me contentant de vivre à travers toi,
Mon amour étant seul en piste,
Comme si je n'avais pas d'autres choix.

Peut-être retrouverais-je un jour,
Un autre regard, celui qui vous rend belle,
Pour m'envoler vers un autre amour,
Celui qui va me redonner mes ailes...
Mokon@
27/10/06

Début de la page

MONDE PARALLELE
Je me retrouve face à un mur,
Où les paroles et les murmures,
Se brisent en éclats de mots,
Sur ton silence sans aucun écho.

L'amour n'a plus de sens,
Il a perdu son essence,
Il tourne en rond sans cesse,
Refaisant le chemin à l'inverse.

J'ai beau chercher l'erreur,
Le bug dans ton coeur,
Je n'aurai jamais le mode d'emploi,
Si tu ne me le donnes pas.

L'amour est plus fort que tout,
Mais il est aussi cruel surtout,
Mon coeur a perdu ses ailes,
Dans ton monde parallèle...
Mokon@
25/10/06

Début de la page

COMME UN ENFANT
Comme un enfant,
Il n'avoue jamais quand il ment,
Même pris en flagrant délit,
Il dit que c'est pas lui.

Comme un enfant,
Qui teste les sentiments,
Il aime tout ce qui est interdit,
Ca met du piment dans sa vie.

Comme un enfant,
Perdu chez les grands,
Il n'aime pas les moqueries,
Il se sent incompris.

Comme un enfant,
Pas vraiment innocent,
Il n'a pas fini de grandir
Il aime faire souffrir.

Comme un enfant,
Qui se renferme en dedans,
Il s'invente un monde,
Où les fantasmes font leur ronde.

Comme un enfant,
Qui veut qu'on l'aime vraiment,
Il ne se sent pas à sa place,
Il observe et reste de glace.

Comme un enfant,
Toujours trop impatient,
Si on ne lui cède pas,
Il boude à chaque fois.

Comme un enfant,
Un peu impertinent,
Il fait souvent le fier,
Au risque de tout mettre par terre.

Comme un enfant,
Cet homme si différent,
J'essaye de le comprendre,
Avec la clé de l'amour tendre.
Mokon@
26/09/06

Début de la page

DISPARITION
A mes dépends, je t'aime,
Et je n'en sors pas indemme,
Drôle d'histoire que la nôtre,
De l'amour tu n'es pas l'apôtre.

Tu as le corps volage,
C'est bien dommage,
Besoin d'autres expériences,
Qui créé ma souffrance.

Moi mon coeur est sage,
Comme une belle image.
Tu l'as rangé dans l'album,
Et ses couleurs se gomment.

Il va devenir transparent,
Le vide le remplissant,
Il a pris le train de l'oubli,
Et disparaîtra un jour de ta vie...
Mokon@
25/09/06

Début de la page

COLERE
Quand l'amour fait place à la colère,
Qu'on est plus qu'une boule de nerf,
Prête à exploser, à tout dévaster,
Que plus rien ne peut arrêter.

Quand la peine devient immense,
Que la douceur fait place à la violence,
Comme un animal blessé,
Qui cherche à se venger.

Quand le pardon n'est plus possible,
Parfois on se trompe de cible,
Mais on oublie jamais rien,
Le doigt sur le mot chagrin.

Quand on a envie de hurler,
Que la douleur rend fou à lier,
Et devient insupportable,
Arrive alors l'inévitable....
Mokon@
20/09/06

Début de la page

UN DERNIER BAISER
Un dernier baiser,
Qu'on ne pourra oublier,
Qui finit dans un rire,
Qu'on gardera en souvenir.
 
Un dernier baiser,
Pour mieux s'en aller,
Et prendre un autre chemin,
Sans connaître son destin.
 
Un dernier baiser,
Tendre et passionné,
En fermant les yeux,
Comme tous les amoureux.
 
Mais le jour où on se sera quittés,
Quand la page sera tournée,
On n'aurait jamais pu imaginer,
Que ça serait le dernier baiser.
Mokon@
17/09/06

Début de la page

APPRENDRE A AIMER
Ne rien apprendre de ses erreurs,
Chercher à jouer les séducteurs,
Pour se prouver sa valeur,
En jouant avec le coeur.
 
Ecrire le mot "je t'aime",
Tout en faisant de la peine,
L'autre n'en sort pas indemme,
C'est bien ça le problème.
 
Il a dérobé mon coeur,
Quel drôle de voleur,
Qui l'a oublié sur l'heure,
Sauf quand il prend peur.
 
Soudain il se rappelle,
Qu'il peut perdre celle,
Qui est là bien réelle,
Pas une femme virtuelle.
 
Il faut savoir aimer,
Pour un jour ou l'éternité,
Sans jamais oublier,
Qu'aimer c'est donner...
Mokon@
16/09/06

Début de la page

RAVALER SES LARMES
Il faut savoir ravaler ses larmes,
Quand on a trop de peine,
Que l'amour devient une arme,
Dont les coups s'enchaînent.

Comme un étau, le coeur se serre,
Prêt à exploser de douleur,
Il vaudrait mieux qu'on l'enterre,
Très loin dans les profondeurs.

C'est une tempête intérieure,
Qui dévaste les sentiments,
Le vide devient sa couleur,
Tout doucement, au fil du temps.

Quand il n'y aura plus que ruines,
Tel un décor de drame,
On saluera, toujours très digne,
En ravalant ses larmes...
Mokon@
11/09/06

Début de la page

DECROCHER MON COEUR
N'oublie pas de décrocher mon coeur,
Sur un bout de Lune il est attaché,
Bien trop loin de la chaleur,
De l'amour que tu dis me porter.

Il se balance au gré de ta fantaisie,
Parfois doucement, parfois rapidement,
Mais bien souvent au péril de sa vie,
Le vide l'attirant inexorablement.

La corde qui le retient est usée,
Par tes coups de couteau à répétition,
Il est bien près de tomber,
Dans l'abîme des émotions.

Il aimerait avoir des ailes,
Pour se rassurer et s'envoler,
Mais sa confiance est trop frêle,
Pour les laisser pousser.

Dans le silence de la nuit,
Ses battements sont lourds,
Je n'entends que lui,
Le tien a l'air d'être sourd.

Il se sent tellement abandonné,
Avant qu'il disparaisse,
Viens le décrocher,
Avec amour et tendresse...
Mokon@
08/09/06

Début de la page

DEVENIR DEMON
Pourquoi ne suis-je pas un démon,
Une femme qui hausse le ton ?
L'avenir appartient aux méchants,
On l'a constaté de tous temps.
 
Pourquoi ne puis-je jouer l'indifférence,
Quand l'amour me met en transe,
Qu'on me bafoue ou qu'on me ment,
Que je subis tous les tourments ?
 
Pourquoi attendre de la tendresse,
Alors qu'on me blesse sans caresse ?
Les bleus au coeur ne se voient pas,
Mais je les garde profond en moi.
 
Pourquoi ne suis-je qu'une femme,
Qui ne sait que donner son âme,
Le coeur au bord des mains ?
Devenir démon c'est pas pour demain...
Mokon@
31/08/06

Début de la page

LE MENSONGE
A TUE L'AMOUR
Le mensonge a tué l'amour,
Il est mort assassiné,
Dévoilé au grand jour,
Par la triste vérité.
 
On a mené l'enquête,
Cherchant tous les indices,
Ce besoin de conquête,
En était les prémices.
 
Le coupable a été interrogé,
Mais il a préféré mentir,
C'est plus facile à gérer,
Pour pouvoir s'en sortir.
 
Il n'a même pas été puni,
Même s'il mérite un châtiment,
Pour avoir trahi,
Et joué avec les sentiments.
 
Sur le sol on a dessiné,
Un coeur assassiné,
Pour ne pas oublier,
Que le mensonge l'avait tué...
Mokon@
13/08/06

Début de la page

UN ANGE DANS LE COEUR
Dédié à Mathieu, la Panthère Noire
Dans ton cœur se cache un ange,
Seuls les âmes pures peuvent le voir,
Cela paraît très étrange,
Mais pourtant il faut y croire.
 
Ses ailes sont repliées,
Et font la forme de ton cœur,
Toujours prêt à s'envoler,
Pour distribuer le bonheur.
 
La tristesse des hommes,
Tu l'emmènes au loin,
Même si cela les étonne,
De soudain se sentir si bien.
 
Ta présence apporte la sérénité,
Alors il ne faut pas que tu changes,
Un sourire de toi et on se sent transporté,
Car dans ton cœur se cache un ange…
Mokon@
29/07/06

Début de la page

MAUVAISE JOUEUSE
Il ne faut pas jouer avec l’amour,
Si les cartes sont truquées,
Ou si les dés sont pipés,
Vaut mieux partir pour toujours.

Au milieu de la table,
On abat chacun ses atouts,
L’as de cœur ou le Fou,
On ment, on raconte des fables.

Quitte ou double,
On récolte ce qu’on sème,
La sincérité des « Je t’aime »,
Ou le doute qui jette le trouble.

On est des pions tout simplement,
Sur l’échiquier de l’amour,
Si je dois sauter mon tour,
Je ne veux pas perdre mon temps.

Quand je deviens malheureuse,
Mes cartes, je les jette,
Tant pis si on le regrette,
Je suis très mauvaise joueuse…
Mokon@
28/07/06

Début de la page

AUX LIMITES DE LA SOUFFRANCE
A chercher ailleurs, à relancer le passé,
Quand le bonheur est à ses côtés,
On risque de tout perdre définitivement,
Le mensonge est le déclenchement.
 
La vérité finit toujours par éclater,
Et une vie à deux peut se briser,
Quand la souffrance atteint ses limites,
L'issue est inéluctable et fatidique.
 
A faire du mal gratuitement,
A ne jamais montrer ses sentiments,
L'autre se lasse,
Et l'amour trépasse.
 
Alors arrive le point de non retour,
Il faut bien que ça arrive un jour,
Il n'y a plus de pardon possible,
Puisque le coeur a été pris pour cible.
 
L'amour devient indifférence,
Si l'autre a laissé passer ses chances,
Il fallait y penser avant et la saisir,
Ne restera plus que des souvenirs...
Mokon@
27/07/06

Début de la page

UN ANGE PASSE
Un ange passe doucement,
Vous ne l'avez pas entendu,
Il est comme transparent,
Ses ailes cachant son corps nu.
 
Il cherche la paix dans les coeurs,
Difficile à trouver chez les humains,
Il ne voudrait que le bonheur,
Au creux de leurs mains.
 
Parfois son souffle nous effleure,
Pour chasser notre chagrin,
Nos doutes et nos peurs,
Il peut recommencer sans fin.
 
Il accompagne les âmes perdues,
Dans le labyrinthe de leur vie,
De l'amour donné ou reçu,
Pour trouver la bonne sortie.
 
Ne cherchez pas à le voir,
Sinon il disparaîtra subitement,
Alors peut-être qu'un soir,
Un ange passera doucement.
Mokon@
20/07/06

Début de la page

FEU D'ARTIFICE
L'amour est un feu d'artifice,
Quand on est complices,
Parfois il monte très haut,
A chaque regard, chaque mot.
 
Il explose en mille émotions,
Aux couleurs de la passion,
Comme un bouquet de tendresse,
Il met le coeur en liesse.
 
Quand il est un peu raté,
Comme un vieux pétard mouillé,
On passe très vite au suivant,
Pour qu'il soit encore plus grand.
 
Sa beauté nous laisse sans voix,
On fait des oh, on fait des ah,
Attention au bouquet final,
Image de l'amour idéal...
Mokon@
13/07/06

Début de la page

PASSE, PRESENT, FUTUR (2)
Le passé est plus présent que l'avenir
Il me rattrape à toute allure,
J'ai beau essayer de le fuir,
Il est là, il me suit et il perdure.
 
Je voulais perdre la mémoire,
Avec l'oubli des souvenirs,
Mais elle ne m'a pas laissé choir,
Quelle est la porte pour en sortir ?
 
La danse des images et des mots,
Fait une sarabande insensée,
Je me noie dans une goutte d'eau,
En naviguant sur la mer des regrets.
 
Comme une mauvaise élève,
Je n'ai pas vraiment tiré de leçons,
Je recommence sans trève,
Les mêmes erreurs de mon brouillon.
 
Un jour j'écrirais la bonne histoire,
Dont le présent n'aura plus de fin,
L'avenir ne sera plus dans le noir,
Et le passé sera bien trop loin...
Mokon@
12/07/06

Début de la page

CHANTEUR RETRO
Dédié à Manu
Les yeux rêveurs sous de longs cils,
Il aime la musique d’hier,
Il collectionne les vieux vinyles,
Et il en est très fier.
 
Il a un petit côté rétro,
Toujours la tête ailleurs,
Il dit qu’il était né trop tôt,
Vivre autrefois aurait été le bonheur.
 
Parfois on le trouve bizarre,
Avec sa passion des vieilles voitures,
Il se sent un peu à part,
Mais il n’en a cure.
 
Quand il regarde de vieilles photos,
Il a la nostalgie de son enfance,
De ses années où tout paraissait beau,
Souvenirs de vacances…
 
Séducteur avec les femmes,
Cherchant son âme sœur,
Celle qui sera sa dame,
Et qui aimera son côté rêveur.
 
Alors peut-être qu’un jour,
A force de persévérance,
En chantant une chanson d’amour,
Ca sera son jour de chance.
Mokon@
21/07/06

Début de la page

RETROUVAILLES
Dédié à Mattéo
Pendant ses trois années écoulées,
Les souvenirs s'étaient presque effacés,
Une autre vie avait pris place,
De nouveaux amis dans mon espace.
 
Quand j'ai reçu ton courrier,
J'ai cru que je m'étais trompée,
Je l'ai relu plusieurs fois,
Il m'a laissé sans voix.
 
Et puis j'ai réfléchi et pardonné,
Car le passé est le passé,
On a effacé l'histoire sur la page,
Pour y coller d'autres images.
 
Il nous a fallu peu de temps,
Pour se retrouver simplement,
L'amitié est un bien précieux,
N'est-ce pas Matthieu ?
Mokon@
20/06/06

Début de la page

GALOP ETERNEL
dédié à Sophie
Tu galopes sans fin cheveux au vent,
Sur le plus beau de tous les pur-sangs,
Les nuages forment un joli tapis,
Comme si c'était une verte prairie.

On entend une musique en sourdine,
Qui t'accompagne, presque divine,
Une jolie balade irlandaise,
Que tu chantonnes tout à ton aise.

Le temps n'a plus d'importance,
On dirait que ton cheval danse,
Personne ne pourra vous séparer,
Car vous galopez ainsi pour l'éternité…
Mokon@
09/01/06

Début de la page

POUR EVELYNE
Avec ton merveilleux sourire,
Tu as fait de l'ombre au soleil,
Il t'a obligé à partir,
Vers le plus long des sommeils.
 
Mais il ne pourra jamais,
Effacer de nos cœurs,
Ta voix qui nous enchantait,
Et ta bonne humeur.
 
Tu viens de partir pour une autre vie,
Et moi j'ai rêvé d'une chose étrange,
Je suis sûre qu'au Paradis,
Tu feras rire tous les anges.
Mokon@
12/11/05

Début de la page

COEUR DE GLACE
Mon coeur se fige comme un glaçon,
Il devient inaccessible et transparent,
D'amour il a perdu la raison,
Fou de douleur mais encore vivant.
 
En cherchant la vérité à tout prix,
Savoir quelle est mon erreur,
Au risque d'y perdre ma vie,
Pourquoi ce non-droit au bonheur !
 
Il n'y a plus de colère ou si peu,
Juste une grande lassitude,
Une mort d'amour à petit feu,
Comme une sorte d'habitude.
 
Je voudrais tourner la page,
Mais c'est une histoire sans fin,
On peut me dire "courage",
Mais j'ai tant de chagrin.
 
Voici un secret confidentiel,
Croire que je suis toute acquise,
Et que ça soit éternel,
Quelle erreur commise !
 
Besoin d'autres conquêtes ?
Loin de mon coeur, loin de mes yeux,
L'amour n'est pas dans la tête,
Ou alors il ne faut pas être deux.
 
Mon Futur est une banquise,
Mon Coeur n'est plus qu'un iceberg,
Ne reste plus que la franchise,
A mettre en exergue...
Mokon@
29/06/06

Début de la page

LE VERBE AIMER
Comment imaginer le verbe aimer,
Si on oublie le respect,
L'amour n'est pas qu'un mot,
Même si on le trouve beau.
 
Dire je t'aime n'a pas de sens,
Si on préfère l'absence,
Sans écouter le coeur,
Ni de l'autre les pleurs.
 
Quand on est deux,
Et qu'on se dit amoureux,
On n'agit pas en célibataire,
N'oublie jamais la frontière.
 
Si tu ris de mes larmes,
Qui viennent de mon âme,
Mon coeur va se dessécher,
Et mourra à tout jamais...
Mokon@
02/03/06

Début de la page

AIME-MOI
Quand je suis dans tes bras,
Je me sens rassurée,
Quand tu es loin de moi,
Je me mets à douter.
 
Ton attitude volage,
Fait si mal à mon coeur,
Je ne veux plus de partage,
Ni connaître la douleur.
 
Pourtant je pleure en silence,
Car je t'aime infiniment,
J'aimerais te faire confiance,
Croire en tes sentiments.
 
Plusieurs fois tu m'as blessée,
Mais je t'ai pardonné,
Espérant que tu allais changer,
Que tu saurais mieux m'aimer.
 
Je voudrais que tu comprennes,
Que la flamme de notre amour,
Je la voudrais pure et sereine,
Nuit après nuit et jour après jour.
 
Je ne peux pas te dire,
Autrement qu'avec mes poèmes,
Que je voudrais ne plus souffrir,
Et que tu saches combien je t'aime...
Mokon@
02/11/05

Début de la page

TOURMENTS
Marcher dans les flammes de l'enfer,
Serait plus doux que ma souffrance,
Qu'ai-je bien pu te faire,
Pour mériter ces tourments a outrance ?
 
Quand la douleur aura détruit mon amour,
Peut etre que tu regretteras,
Mais ce sera la fin sans retour,
Et plus jamais tu ne me reverras.
 
Aimer c'est rendre l'autre heureux,
Pas le faire mourir à petit feu,
L'amour n'est pas un jeu,
Et pour s'aimer il faut etre deux.
Mokon@
26/04/06

Début de la page

SEDUCTION
Pourquoi séduire à tout prix
En mon absence,
Sur le net ou dans la vie,
En ma présence...
 
Ne suis-je qu'une ombre,
Qu'on ne voit jamais,
Et moi je sombre,
Le coeur couvert de plaies.
 
Des coups de poignard,
Comme s'il en pleuvait,
Je suis dans le brouillard,
Comme si le ciel pleurait.
 
Comment faire encore confiance,
Quand le mensonge est mis à jour,
Ne reste que la méfiance,
Qui rend le coeur lourd.
 
Repousser les limites du coeur,
Jusqu'au point de non retour,
A vouloir chercher ailleurs,
On finit par tuer l'amour...
Mokon@
29/11/05

Début de la page

CHANSON D'AMOUR
Je veux sentir ta bouche,
Pendant que tu me touches,
Des baisers langoureux,
Et commencer de nouveaux jeux.
 
Avec nos langues qui s'emmêlent,
L'amour prend des ailes,
Le souffle coupé,
Et le coeur chaviré.
 
Tu me serres contre toi,
Et dans tes yeux je me noie,
Mais je n'ai plus peur,
Quand je sens ton odeur.
 
Sous tes lèvres câlines,
Je me sens féline,
Le temps s'arrête,
Cachés sous la couette.
 
Quand le plaisir donne le ton,
J'en perds presque la raison,
C'est le plus beau chant d'amour,
Qui rime avec encore et toujours.
Mokon@
18/10/05

Début de la page

L'HEURE A SONNE
Cœur blessé à tout jamais,
De blessures indélébiles,
Dont se rouvrent les plaies,
Avec le même profil.

L'amour que l'on donne,
Se transforme en souffrance,
Comme la cloche qui sonne,
C'est perdu d'avance.

Mais on recommence,
Avec l'espoir qui fait vivre,
D'une nouvelle chance,
D'une page d'un nouveau livre.

Mais l'histoire est déjà écrite,
Par les mêmes mains,
L'amour s'efface et s'effrite,
Comme sur un vieux parchemin…
Mokon@
15/09/05

Début de la page

PETITE MARMOTTE
Avec le temps, je faisais la course,
Je cherchais avec espoir un bisounours,
Mais sur mon chemin creusé d'ornières,
J'ai rencontré une marmotte solitaire,

Elle m'a refait sourire à la vie,
Avec ses milliers de pitreries,
Comment résister à l'amour,
Et à  des bras qui vous entourent.

Mon cœur avait si peur,
Ne croyait plus au bonheur,
Mais le destin s'en est mêlé,
Avec un simple karaoke.

Et mon âme chante en duo,
Car il n'y a rien de plus beau,
Que de dormir à deux,
Quand on est amoureux…

Mokon@
17/08/05

Début de la page

MENDIANTE DE L'AMOUR
A vot' bon cœur messieurs,
Je ne demande pas grand-chose,
De l'amour, oh si peu !
Et un peu de votre prose.

A vot' bon cœur messieurs,
Y en a-t-il un parmi vous,
Qui tombera amoureux,
Et qui sera à mes genoux ?

A vot' bon cœur messieurs,
Vers vous, mes mains sont tendues,
Je ne veux pas d'argent grand Dieu,
Mais juste votre cœur mis à nu.

A vot' bon cœur messieurs,
Je saurais vous donner tant en retour,
Que vous ne trouverez pas mieux,
Qu'avec moi, la mendiante de l'amour...
Mokon@
20/06/05

Début de la page

PULL OVER
L'amour on le porte en soi,
Mais parfois on l'enlève,
Comme un pull trop étroit,
Qui étouffe nos rêves.

Une maille à l'endroit,
Une maille à l'envers,
Mais on n'y a pas droit,
Quand on est célibataire.

On regarde avec envie,
Les autres le porter,
Il parait pourtant si joli,
Qu'on aimerait le voler.

On se sent comme nu,
Glacés au milieu de l'hiver,
Laissés sur le bas-côté de la rue,
Vivre sans amour c'est "pull"..."over"...
Mokon@
30/05/05

Début de la page

QUE LE FEU ME BRULE
Que le feu me brûle,
Au clair de la lune,
Danse funambule,
Sur le fil de la fortune.

L'or brille au soleil,
Mais la vie est sombre,
Il n'y a plus de sommeil,
Quand on n'a plus d'ombre.

L'âme marche à mes côtés,
Elle cherche un associé,
Elle compte les pas cadencés,
Mais elle n'est qu'une moitié.

Le couloir est un labyrinthe,
Les cris se perdent dans ses dédales,
Et le temps a des contraintes
En sortir fait parfois trop mal.

Le pantin de bois s'est cassé,
Les ficelles se sont rompues,
Il faudra vite les remplacer,
Car son cœur est mis à nu…
Mokon@
10/05/05

Début de la page

PERDUE
Mes doigts courent sur le clavier,
Au lieu de caresser l'être aimé,
Un poème composé dans le cœur,
Lu et oublié sur l'heure.

Comme une ritournelle débile,
Une petite chanson infantile,
Trotte dans ma tête à l'infini,
Comme le chemin de ma vie.

Les cartes ont été tirées,
Et on ne peut pas les changer
La bonne fortune va tomber,
Avec derrière la mort cachée.

J'en perds ma boule de cristal,
L'avenir est devenu fatal,
J'ai déjà payé mon tribut,
La coupe jusqu'à la lie est bue.

Le passé est mort et l'avenir aussi,
J'ai perdu l'accord de l'harmonie,
Le duo est devenu solo,
J'aimerais changer de peau.

Mais je ne veux pas tuer l'âne,
Sans que mon âme se damne,
L'enfer est encore trop beau,
Le voyage est au bout du rouleau.

Le plaisir des sens est un tourbillon,
Les remous entraînent tout au fond,
C'est un aller simple sans retour,
L'amour a sauté son tour.
Mokon@
07/04/05

Début de la page

COMME UNE VAGUE
Comme une vague se brisant sur les rochers
Je n'ai plus rien à quoi me raccrocher,
Quand je crois atteindre mon but,
C'est moi qu'on met sans regret au rebut.

Comme une vague s'échouant sur le sable,
Légère je peux être aussi indomptable,
Quand on croit arriver à me saisir,
C'est parfois pour mieux m'enfuir.

Comme une vague dont le bruit apaise,
Ma voix calme et mes yeux sont de braise,
Je suis comme la blanche écume,
Mais au fond ne me reste que l'amertume.

Comme une vague je ramène sur le bord,
Mes désirs qui se perdent malgré mes efforts,
Je ne suis jamais la même, changeante,
Malgré les années je suis résistante.

Comme une vague au mouvement sans fin,
J'avance et je recule, c'est mon destin,
Comme un maçon je construis un mur,
Qui s'écroule au fur et à mesure…

Comme une vague je m'abandonne,
Et mon cœur soudain pèse des tonnes,
Je détruis malgré moi les chateaux de sable,
Croyant toujours que c'est moi la coupable.

Comme une vague je deviens raz-de-marée,
Quand ma colère gronde je peux tout emporter,
Sur le sable, les mots d'amour je les efface,
Je ne veux plus en garder aucune trace…
Mokon@
29/03/05

Début de la page

DERAISON
Les mots sont vides,
Mais le cœur est plein,
Les mains sont avides,
Mais j'ai loupé le train.

L'heure n'est plus aux rêves,
Mais à la réalité de l'âme,
Dans le miroir tu m'achèves,
De mes yeux coulent des larmes.

A chercher le paradis,
On oublie l'essentiel,
Ma plume écrit ma vie,
C'est un plat sans sel.

La couleur de l'au-delà,
Est froide et sans artifice,
La mort est un nouveau pas,
Comme l'amour, un sacrifice.

Autel impie et dérisoire,
D'une chimère pourtant si belle,
Seulement recouvert d'espoir,
Quand l'autre tu appelles.

Peu importe l'âge,
Sur l'échelle de la raison,
L'apparence est une cage,
A l'intérieur tout est prison.

Je veux être ton mirage,
Au bout de l'horizon,
Renvoie-moi mon image,
Le bonheur se trouve à tatons.
Mokon@
17/02/05

Début de la page

ST VALENTIN
J'aimerais fêter la St Valentin
Comme au temps des Romains,
Que mon nom soit tiré au sort,
Par un homme gentil et fort.

Que pendant le grand banquet,
Je reste assise à ses côtés,
Et s'il me mange aussi des yeux,
Qu'il devienne mon amoureux.

On commencera par des baisers,
Et après bien plus si affinité,
S'il finit dans mon lit, le pari sera gagné,
Pour être dans ses bras toute l'année.

Quel drôle de coutume me direz-vous ?
Peu importe si l'amour est au rendez-vous,
Ils n'étaient pas si fous ces Romains,
De laisser faire le hasard et le destin…
Mokon@
15/02/05

Début de la page

FAIRE SEMBLANT
Faire semblant, lui dire tout va bien,
Ne pas lui montrer son chagrin,
Apprécier chaque petit bonheur,
Quand il t'accorde une heure.

Faire semblant, le cœur en silence,
Sortir pour oublier son absence,
Chercher des occupations futiles,
Pour que le temps qui passe soit utile.

Faire semblant, d'oublier ton destin,
Quand ton corps soupire sous ses mains,
Que les moments de tendresse,
Deviennent ta seule ivresse.

Faire semblant, tout le temps,
Puiser dans la force des amants,
Pour étancher ta soif d'amour,
Rendre ton cœur aveugle et sourd.
Mokon@
31/01/05

Début de la page

REVES BRISES
Mes rêves se sont enfuis,
Les hommes les ont tués
A coup de non-dits,
Je n’ai pas su me protéger.

Je tenais le couteau,
Rouvrant la même plaie,
On achève bien les chevaux,
Mais sur moi on tire juste un trait.

Mes rêves se sont brisés,
Ils se sont éparpillés,
Comme un puzzle inachevé,
Impossible à rassembler.

Si j’étais une sorcière d’autrefois,
Je serais la seule à avoir vu,
Que l’amour est un don de soi,
Et je serai brûlée pour y avoir cru.
Mokon@
31/12/04

Début de la page

LE CHANT DU CYGNE
Je suis juste la femme qu'on désire,
Celle qu'on ne peut que faire souffrir,
Les mots d'amour on ne sait pas les dire,
Pensant que les câlins ça peut suffire.

Alors quand je pleure avec le cœur qui saigne
Sont contenus autant de " je t'aime "
Dans chacune de mes larmes qui coulent,
Que tout au fond de moi je refoule.

D'amour, je ne montrerais des signes
Que lorsque sera mon chant du cygne,
Le dernier sur terre que je chanterais,
Si fort qu'un cristal se briserait.

Alors j'exprimerai au monde entier,
Ma façon de ressentir le verbe aimer,
Espérant qu'un seul homme comprenne,
Qu'il est important de dire " je t'aime ".
Mokon@
31/12/04

Début de la page

DOUTES
Ne se faire aucune promesse,
Sauf celle de la tendresse,
Mais le temps s'enfuit,
Et s'écoule au fil de nos vies.

Le fil est resté suspendu,
Et le sable s'est perdu,
Répandu sur la grève,
Les doutes effacent nos rêves.

Ecrire un nom en couleur,
Dont le pinceau est notre cœur,
Est-ce que ses yeux verront,
Qu'aimer c'est un don.

Comment croire en l'avenir,
Si on commence à se mentir,
Qui gagne et qui perd,
Dans ce château de verre.

La confiance et la patience,
De l'amour, c'est l'essence,
Avec le partage en plus,
On a gagné un bonus.

Et même s'il nous en coûte,
Avancer sur la même route,
Si l'on se perd en chemin,
Garder foi en notre destin.

Parfois un mur se dresse,
Quand l'autre nous laisse,
La souffrance prend la place,
Et notre cœur se fait de glace.

Dans le noir on cherche une main,
Mais ce n'est que le vide qu'on étreint,
Alors, on pleure et on se met à douter,
De ne plus pouvoir à nouveau aimer...
Mokon@
29/12/04

Début de la page

AMOUR ET ILLUSION
L'amour n'est-il qu'illusion,
Que sexe et attraction ?
On aimerait tant y croire,
Dans des bras, dans le noir.

Des paroles douces résonnent,
Mais elles ne sont pour personne,
Pour mieux enrober la chose,
On y met juste toute sa prose.

C'est la triste réalité,
Quand on croit être aimée,
Par des caresses et des baisers,
De l'autre côté, se cache la vérité.

Alors faut-il fermer les yeux,
Et le cœur quand on est deux ?
Pour que l'illusion d'amour,
Se pare de ses plus beaux atours.
Mokon@
28/12/04

Début de la page

MOH MAGIQUE
dédié à Môh Tsu
Même si tu ne peux guérir mes blessures,
Tes mots à chaque fois me rassurent,
Ta présence virtuelle est bénéfique,
Quelque part un petit peu magique

Tu me connais sur le bout des doigts,
Tu as su toucher très loin mon Moi,
Quand mon cœur veut s'enterrer,
Tes poèmes le font ressusciter.

Si tu me comprends si bien,
C'est que tu as réuni tous les liens,
De mon passé, de mon présent,
Et du futur que j'attends indéfiniment.

Le train dans lequel on est monté,
Sais-tu où il va nous emmener ?
Notre paysage est le même,
Décrit dans tous nos poèmes.

Quel est le but de ce voyage,
Faut-il y voir un secret message ?
Celui qui au fond du lac est caché,
Et où nos esprits se sont rencontrés.
Mokon@
25/12/04

Début de la page

PERDRE SES AILES
Je suis comme cet ange qui pleure,
Assise sur terre, j'ai perdu mes ailes,
Je ne sais plus voler et j'en meurs,
Car seul l'amour donne des ailes.

Je ne crois plus en l'amour,
Je suis la seule qui a su le donner,
Je ne crois plus dans le " toujours ",
Mais je leur ai tous pardonné.

Ce mot n'est plus dans mon dictionnaire,
Je l'ai rayé, puis gommé, il a disparu,
Il ne fait plus partie de mon vocabulaire,
Si on me le dit, je ne le comprends plus.

Mais si un jour je le lis dans d'autres yeux,
Peut-être que la mémoire de mon cœur,
Saura que c'est le langage des amoureux,
Alors mes ailes repousseront sur l'heure...
Mokon@
30/11/04

Début de la page

REGARDS
Assise en haut de la colline,
Je regarde les lumières de la ville,
J’entends le monde en sourdine,
Mon cœur aussi est tranquille.

Je l’ai bâillonné pour qu’il soit muet,
Il est comme un oiseau en cage,
Qui n’a plus envie de chanter,
Attendant la mort, bien sage.

Le silence m’enveloppe tel un manteau,
La nuit est étoilée mais je suis solitaire,
Maman, toi qui me regardes de là-haut,
Dis-moi ce que je fais sur cette terre ?

Parfois j’aimerai aller te retrouver,
Que tu me serres encore dans tes bras
Comme lorsque j’étais un petit bébé,
Et j’oublierai ce que la vie a fait de moi.

Les regards des hommes glissent,
Ils vont toujours chercher ailleurs,
Je ne serais jamais leur oasis,
Dans leur vie je ne suis qu’une erreur...
Mokon@
21/11/04

Début de la page

JE SUIS COMME
Je suis comme le petit Poucet,
J'ai semé des cailloux blancs,
Quelqu'un va-t-il les ramasser ?
En tout cas il prend son temps.

Je suis comme le Chat Botté,
Je parcours la vie à grand pas,
Mais personne pour m'aimer,
Je commence à être las.

Je suis comme la petite Alice,
Perdue dans un autre monde,
Où l'amour est factice,
Impossible d'entrer dans la ronde.

Je suis comme Aladin,
J'ai frotté la lampe magique,
Mais le génie ne peut plus rien,
Mon coeur est dans un état critique.

Je suis comme Cendrillon,
Après minuit on m'a vite oublié,
Car la vie par définition,
N'est pas un conte de fées.
Mokon@
15/11/04

Début de la page

OUBLI
Les hommes ont oublié mon existence,
Ils ont toujours quelqu'un d'autre en vue,
Même quand je mets mon âme à nu,
Ils ne voient même pas ma présence.

Avec mon passé, j'ai allumé un grand feu,
J'ai y mis tous mes plus beaux souvenirs,
Je voudrais seulement m'endormir,
Pour ne plus penser que je ne suis qu'un jeu.

Les hommes sont trop compliqués,
Et la vie est bien trop courte,
Pour hésiter et avoir des doutes,
De chaque instant, il faut profiter.

Si je devais vraiment mourir demain,
Au fond de moi, je n'aurais que des regrets,
Puisqu'à travers moi toujours on regardait,
Et que personne n'a voulu prendre ma main,
Mokon@
13/11/04

Début de la page

SANS AMOUR
Oyez oyez bonnes gens,
J'ai besoin d'un auditoire,
Pour vous racontez une histoire,
D'amour, d'amis, d'amants.

Ca commence par un serment,
Celui de ne jamais s'aimer,
D'être libre de s'en aller,
A n'importe quel moment.

Plus aucune oppression,
Si on trouve le bon partenaire,
Avec qui s'envoyer en l'air,
Et ça n'empêche pas la passion.

Et d'aventures en aventures,
La vie s'écoule sans heurt,
Sans chercher l'âme-sœur,
Jusqu'à ce que vienne l'usure.

Mais ce n'est que de l'usurpation,
De l'identité du verbe aimer,
Et si on a un brin de lucidité,
On sait qu'on ressent des émotions.

Même si à ce jeu on est champion,
Le cœur a son mot à dire,
Et on ne peut que le maudire,
Quand il dit " finie la récréation ".

Quand l'amour a pris pension,
Impossible de le déloger,
La porte est déjà verrouillée,
Malgré toutes nos précautions.

Oyez oyez bonnes gens,
L'histoire ne fait que commencer,
Je n'étais là que pour vous rappeler,
Que jamais votre cœur ne ment.
Mokon@
07/11/04

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HABITUDE
dédié à Peter et Catherine
Quand la vie à deux est devenue habitude,
On ne veut plus changer d'attitude,
Chacun rumine dans son coin,
Rongeant plus ou moins son frein.

Quand le mensonge est devenu habitude,
Qu'on préfère oublier ses certitudes,
On pense que demain ça ira mieux,
Si on ferme les yeux pour deux.

Quand le silence est devenu habitude,
Alors toutes les questions on les élude,
La peur de reconnaître ses erreurs,
Efface chaque jour le sens du mot bonheur.

Quand l'amour est devenu habitude,
Parfois on peut atteindre la plénitude,
Mais il ne faut jamais oublier,
Le jour où on a commencé à s'aimer...
Mokon@
04/11/04

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UNE AUTRE VIE
Suis-je un coussin bien confortable,
Ou bien un livre dont on se sert,
Un dessert posé sur une table,
Ou un objet acheté pas cher ?

Me serais-je trompée de vie,
Pour qu'elle soit entre parenthèses,
Combien de fautes ai-je commis,
Pour les expier sur ce chemin de braise ?

La lumière est-elle au bout du tunnel,
Me fera-t-elle oublier tous mes cauchemars ?
Sera-t-elle naturelle ou bien artificielle ?
Je voudrais tellement pouvoir y croire.

Mon cœur a été fait trop grand,
Le monde entier pourrait y tenir,
Je voudrais l'oublier rien qu'un instant,
Pour ne plus jamais souffrir.
Mokon@
04/11/04

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DONNER SANS RECEVOIR
Plus je donne et moins je reçois,
Je suis toujours là en cas de problème,
Mais le coeur des hommes est sans émoi,
Je ne peux que l'écrire dans mes poèmes.

Je ne regrette jamais ce que je donne,
Mais c'est comme jouer au poker,
On ne sait jamais quelle carte sera la bonne,
Et moi je voudrais bien sortir un joker.

Pour aider, j'occulte mes soucis,
Je suis présente sur tous les fronts
Comme l'infirmière j'écoute et je guéris,
Je connais aussi le sens du mot pardon.

Quand j'ai mal et aucun soutien,
J'aide encore et encore plus fort,
Je ravale au fond de moi mon chagrin,
Même si on me dit que j'ai tort.

Plus je donne et moins je reçois,
La vie ne m'a pas fait de cadeau,
Mais j'en ai fait mon choix,
Car le don de soi c'est le plus beau.
Mokon@
04/11/04

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PLUS LE TEMPS
Pourquoi prends-tu si longtemps,
Pour arriver jusqu'à moi,
Tu ne retrouves plus le plan,
Et j'ai tellement froid.

Ton chemin est-il dans les étoiles,
Comme le navigateur pour se guider,
Tu dois hisser les voiles,
Pour arriver à te diriger.

J'attends tes bras pour exister,
Que tu refermes mes blessures,
Je voudrais pouvoir me téléporter,
Pour éviter de foncer dans des murs.

Est-ce que je dois t'inventer,
Ou attendre une autre vie ?
Trop tard le temps s'est écoulé,
Celui de l'amour qui m'était imparti.
Mokon@
03/11/04

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DESTINEE
dédié à Somkiet
Un jour d'hiver où il faisait gris,
Tu es venu par le train de Paris,
On ne s'était jamais rencontrés,
Mais entre nous est née l'amitié.

J'ai été ton petit grain de folie,
Et toi le rayon de soleil de ma vie,
Tellement de choses en commun,
Qu'on s'est dit que c'était le destin.

Mon âme a les yeux bridés,
Depuis que je suis née,
Tu es mon dragon porte-bonheur,
Et moi ta fleur aux milles couleurs.

Tu as chassé l'ombre et la tristesse,
Avec gentillesse et délicatesse,
Et sans s'être jamais rien promis,
On sait qu'on sera amis pour la vie.
Mokon@
03/11/04

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COSMOS
dédié à Bimse
Venu du lointain cosmos,
Peut-être d'une autre galaxie,
Il met les poèmes à la hausse,
De plus en plus il renchérit.

Ses mots deviennent fontaine,
A la source de son coeur,
Son écriture n'est jamais vaine,
Il en connaît pour moi la valeur.

Je me promène sur ses rimes,
Retenant ma respiration,
La lecture en est sublime,
Il écrit tout avec passion.

C'est un peu l'antidote,
A mes états d'âme,
J'ouvre d'autres portes,
Oubliant mes larmes.

Son plaidoyer à mon égard,
N'est pas que verbiage,
Et offre un autre regard,
Sur une invitation au voyage.

Merci pour ce privilège inattendu,
Qui a su défier le temps passé,
Notre amitié n'était pas perdue,
Nos poèmes sont là pour le prouver.
Mokon@
03/11/04

Début de la page

CARNET DE BAL
Mon carnet de bal est bien rempli,
Je ne manque pas de partenaires,
Pour une danse ou pour la nuit,
Mais ils s’évanouissent tous dans les airs.

Que ce soit pour un slow ou pour un rock,
Des bras m’enlacent et me font virevolter,
Je suis comme un bonbon que l’on croque,
On m’oublie une fois qu’on m’a mangé.

J’aimerai bien trouver le bon danseur,
Pour accorder nos pas avec harmonie,
Pour valser ainsi pendant des heures,
Et ne rester sur la piste qu’avec lui.

La musique me grise et je ferme les yeux,
Les hommes ne sont que fantômes de passage,
Je ne serre que le vide c’est vraiment curieux,
Et il n’y a plus que le silence comme message.

Alors à moi de composer ma propre musique,
Et de la jouer pour charmer telle une sirène,
Je créerai un autre monde et des moments magiques,
Pour qu’un seul en dehors de la piste m’emmène.
Mokon@
02/11/04

Début de la page

LES LARMES DE L'ANGE
Quand la pluie tombe goutte à goutte,
Que la lune éclaire la campagne endormie,
Dans l'ombre un ange nous écoute,
Son temps pour nous est infini.

Il écoute notre cœur et ses battements,
Subtil langage que personne ne comprend,
Il sait reconnaître ce qui est important,
Quand notre amour devient exigeant.

Nous entourant de ses ailes blanches,
Sans que l'on ne s'en aperçoive jamais,
Comme l'arbre protégeant l'oiseau de ses branches,
Jusqu'à ce que voler seul on soit prêts.

Alors faites tous un vœu en fermant les yeux,
Quand vous verrez un arc en ciel aux jolies couleurs
Pour effacer nos peines et être un jour heureux,
La pluie, c'est un ange qui pour nous pleure.
Mokon@
02/11/04

Début de la page

LABYRINTHE (2)
Je suis au milieu d'un labyrinthe,
Je cherche la sortie désespérément,
Dans le noir, la lumière éteinte,
J'avance les mains en avant.

Parfois j'arrive à ouvrir une porte,
Mais elle ne donne que sur le vide,
Alors je dois être encore plus forte,
Pour continuer ainsi impavide.

De temps en temps un peu de lumière,
Filtre à travers une ouverture,
Mais ce ne sont que des chimères,
Et je n'en retire que des blessures.

Ce labyrinthe c'est ma vie,
J'y suis prisonnière à l'infini,
Je tourne en rond et je reviens en arrière,
Marchant sans cesse sur ce chemin de pierres.

Quelle que soit la direction que je prenne,
Aucun homme ne me dit " je t'aime ",
Leurs cœurs sont aveugles et sourds,
Et dans le mien, il y a tant d'amour.

Aucune issue à l'horizon de mes émotions,
A moins de passer dans une autre dimension,
J'attends juste quelqu'un qui me prendrait la main,
Pour me guider enfin vers un autre destin.
Mokon@
31/10/04

Début de la page

LA MORT D'UN ANGE
Accompagnant les hommes à chaque instant,
Présence discrète, invisible et pourtant si près,
A nos côtés depuis la nuit des temps,
Les anges gardiens nous apportent la paix.

De leur souffle divin ils apaisent nos peines,
Guérissant dans nos coeurs, nos blessures,
Esprit de lumière balayant notre haine,
De leurs chants et de leurs doux murmures.

Mais parfois notre coeur est sourd,
On n'entend plus ce messager,
C'est ainsi qu'ils s'éteignent un beau jour,
Car leur mission est de nous protéger.

Quand un ange meurt, c'est qu'il a échoué,
Ils ne sont pas immortels, c'est étrange,
Mais si une plume blanche tombe à vos pieds,
Gardez-la peut-être était-ce celle d'un ange...
Mokon@
29/10/04

Début de la page

CHATEAU DE SABLE
Quand je pleure seule, seule et inconsolable,
Que personne n'entend mes sanglots,
Mon coeur s'effrite comme un château de sable,
Qui serait détruit éternellement par les flots.

Le visage collé à la fenêtre,
Je voudrais être une statue de glace,
Pour oublier et enfin disparaître
Au soleil et à d'autres laisser la place.

Ma vie n'a plus aucun sens,
Sans amour pour me guider,
J'ai perdu toute la confiance,
Que je pouvais avoir en ma destinée.

Alors mes larmes seront éternelles,
Si personne ne vient les sécher,
Car se sentir aimé est essentiel,
Pour un instant ou pour des années.
Mokon@
28/10/04

Début de la page

PLUME D'ANGE
Quand le besoin de l'autre est trop fort,
Qu'on voudrait hurler à la mort,
Comme une bête blessée et prise au piège,
Et tout son sang qui s'écoule sur la neige.

Quand l'absence est vraiment trop grande,
Qu'on voudrait à une corde se pendre,
Que rien ni personne ne peut comprendre,
La mort on ne peut que l'attendre.

Quand la maison nous paraît tellement vide,
Qu'on erre dans toutes les pièces, le visage livide,
Qu'on jette sur sa brosse à dent un regard avide,
Et que la nourriture qu'on avale semble insipide.

Quand la souffrance atteint un point de non retour,
Qu'on se dit qu'on va en mourir d'amour,
Que la douleur atteint son paroxysme,
On voit la vie comme dans un prisme.

Quand le cœur est prêt d'exploser de douleur,
Que le sommeil a fui toutes les heures,
Qu'il n'y a plus d'espoir, que tout est noir ,
Alors il faut avoir la force d'écrire une autre histoire.

Peut-être qu'en vous voyant un ange passera par là,
Et qu'avec sa plume, il vous donnera un autre choix,
Celui d'écrire pour exorciser toutes vos peines,
Et c'est ainsi que naîtront vos plus beaux poèmes.
Mokon@
28/10/04

Début de la page

CROIRE
Quand j'entends le vent qui gémit,
Avec la pluie au creux de la nuit,
J'aimerai être dans tes bras,
Toi que je ne connais pas.

Comme dans l'arche de Noé,
Noyée sous de tendres baisers,
Quelle sera la couleur de tes yeux,
Je les imagine merveilleux.

Isolés du monde entier,
Pour vivre un rêve éveillé,
Tu auras ce fabuleux pouvoir,
Je n'aurais plus peur du noir.

Ta seule présence,
Comblera toutes les absences,
Tu m'aimeras toutes les nuits si fort,
Que tu marqueras à jamais mon corps.

Je veux croire avec ferveur,
Que tu n'es pas un leurre,
Que tu existes quelque part,
Et qu'il n'est pas trop tard…
Mokon@
27/10/04

Début de la page

MIROIR DU PASSE
Revivre comme dans un miroir,
Eternellement la même histoire,
Un homme aime une autre femme,
Et je suis là pour éponger les drames.

Depuis l'adolescence ça se répète,
Et je poursuis la même quête,
Guérissant toutes leurs blessures,
Tout en érigeant mon propre mur.

Je soigne les peines et les âmes,
Avec mon corps, que Dieu me damne,
Avec mes mots et ma poésie,
Hier tout comme aujourd'hui.

Je ne regrette pas ce que j'ai donné,
Juste que j'ai envie d'être aimée,
Ne pas être seulement un tremplin,
Pour me retrouver seule demain.

Je ne peux pas lutter contre mon destin,
Alors je ravale au fond de moi mon chagrin,
Et si la solitude me laisse un goût d'amertume,
Je porterais son poids comme un enclume.

Et si ma vie était un cauchemar,
Et mes rêves une réalité à part,
Chaque matin je me réveillerais,
Au côté d'un homme qui m'aimerait...
Mokon@
26/10/04

Début de la page

COEUR EN SOURDINE
J'ai mis mon coeur en sourdine,
Comme s'il était parti en Chine,
Il va finir par devenir fossile,
Enterré dans l'oubli, côté pile.

Je veux oublier sa magie,
Je l'ai expédié tel un colis,
Ce n'est plus qu'une antiquité,
Sans personne pour l'aimer.

Il ne sert qu'à rendre heureux,
A faire soleil quand il pleut,
Peu importe sa mélancolie,
Il a vécu toutes les tragédies.

Alors au théâtre de la vie,
Il joue bien la comédie,
Il a appris à se maquiller,
Et à vivre toujours masqué.
Mokon@
26/10/04

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LES AILES D'UN ANGE
dédié à mon ami Somkiet
Comme du bout des ailes d'un ange,
J'ai touché ton cœur pour le guérir,
Même si cela peut paraître étrange,
Mon pouvoir est de te faire écrire.

Ta souffrance posée sur le papier,
S'enfuira petit à petit, au fil des mots,
Et un jour tu pourras à nouveau aimer,
Tu auras oublié tous tes maux.

De mon souffle je veux balayer ta peine,
Comme le vent du Sud et sa chaleur,
Pour que tu brises tes chaînes,
Et que tu sentes à nouveau battre ton cœur.

Je t'ai donné une plume de mes ailes,
Avec elle, s'envoleront tes poèmes,
Pour l'éternité, vers l'infini et vers le ciel,
Gravés dans les étoiles comme le plus beau thème.
Mokon@
25/10/04

Début de la page

CHAGRINS D'AMOUR
dédié à mon ami Somkiet
Les chagrins d’amour sont une étape,
Dans notre vie, ils nous frappent,
En plein cœur, au fond de l’âme,
Qu’on soit un homme ou une femme.

Comme des pions sur un jeu de dames.
A tour de rôle on gagne ou c’est le drame,
Pourtant rien n’est tout blanc ou tout noir,
On a chacun une fin différente à notre histoire.

Si on n’avait pas de cœur il serait facile d’aimer,
Sans se faire du mal, mais ça ne serait qu’amitié,
Sentiments si forts qu’on voudrait mourir,
Si l’autre nous laisse et nous fait souffrir.

Il n’y a pas d’âge pour faire le pas en avant,
Car lorsqu’on a touché le fond de l’océan,
On ne peut que remonter à la surface,
Pour revoir la lumière et faire face.

On lira dans d’autres visages, d’autres cœurs,
Ce qu’on croyait perdu, pour effacer ses pleurs,
On remplira le vide avec un autre amour,
Même si ce n’est pas forcément pour toujours.

On se blottira dans d’autres bras au creux de la nuit,
Avec une présence câline pour plonger dans l’oubli,
Et on se réveillera tout étonné un beau jour,
Le temps aura effacé tous nos chagrins d’amour.
Mokon@
25/10/04

Début de la page

A COEUR PERDU
Se battre pour aimer encore,
Pour trouver ce qui manque,
Dans d'autres corps à corps,
Comme un combat de tanks.

Mourir pour mieux renaître,
Dans une histoire différente,
Qu'on trouve dans chaque être,
Peu importe s'ils vous mentent.

Se perdre au milieu de la foule,
Tellement seuls au fond de soi,
Comme un bateau sous la houle,
Personne n'entend nos voix.

Chercher ce qui n'existe pas,
A l'infini un autre ailleurs,
Sans regarder ce qui est là,
Et pour toujours perdre son coeur.
Mokon@
02/10/04

Début de la page

SE COGNER LA TETE CONTRE LES MURS
Se cogner la tête contre les murs,
Pour expulser ce qu'on a à l'intérieur,
Crier au monde sa colère et sa douleur,
Mais en silence, c'est le plus dur.

Mentir à son coeur pour ne pas sombrer,
Le ranger dans les choses inutiles,
Fermer la boîte à sentiments futiles,
Relever la tête et ne rien montrer.

Aux êtres humains qu'on croise, leur sourire,
Comme si on était des yeux sans visage,
Dans un miroir renvoyant notre image,
Pour que personne en nous ne puisse lire.

Ne s'exprimer qu'avec son corps,
Pour changer les données,
Encrypter les mots prononcés,
Pour oublier que l'amour est le plus fort.
Mokon@
23/09/04

Début de la page

A LA DERIVE
Je suis un bateau sans gouvernail,
Je cherche la direction dans le noir,
Pas de phare pour me guider où que j'aille,
Le gardien est parti et m'a laissé choir.

Je ne peux jeter l'ancre nulle part,
Alors je dérive sans fin sur l'océan,
Emporté par les vagues et le hasard,
J'ai baissé les voiles, il n'y a plus de vent.

Un jour je m'échouerai sur le rivage,
Et le sable amené par les marées,
Me recouvrira avec des coquillages,
Je ne serais plus qu'un navire rouillé.

Mon nom s'effacera ainsi petit à petit,
Disparaîtra de toutes les mémoires,
Les goélands viendront y faire leur nid,
Les seuls qui connaîtront mon histoire.
Mokon@
09/08/04

Début de la page

MUSIQUE MAESTRO
Ce soir je fais péter mon caisson de basse,
Je vais exploser le son, tant pis pour la casse,
Mon corps bouge au rythme de la musique,
Je me laisse emporter par le numérique.

Les vibrations me montent à la tête,
Ca me donne envie de faire la fête,
Alors je me lève et me mets à danser,
Quand le cœur est triste, ça fait tout oublier.

Sur un air de techno, de zouk ou de hard rock,
J'ai besoin de la musique comme électrochoc,
Elle me donne la sensation d'exister,
A défaut de me sentir enfin aimée.

Comme dans les bras d'un amant, emportée vers l'infini,
Qui jouerait sur mon corps une merveilleuse symphonie,
Chaque note qui s'élève me donne le tempo,
Et mon plaisir monte de plus en plus haut, en crescendo.

Un jour je danserais pour l'homme qui m'aimera,
Sans pudeur pour lui donner le meilleur de moi,
Et s'il a envie de pousser les décibels à fond,
De mon cœur, il n'aura plus qu'à monter le son.
Mokon@
08/08/04

Début de la page


PASSE, PRESENT, FUTUR
Pour rire du passé
Qui nous a blessé,
Il faut vivre au présent,
Et savourer chaque moment.

Pour aborder le futur,
Et le cueillir tel un fruit mûr,
Le cœur doit être pur,
Pour une nouvelle page d'écriture.

Se tourner vers l'avenir,
Ne jamais se mentir,
Aux autres ou à soi-même,
Préférer sa version au thème.

Chaque seconde qui s'écoule,
Efface les larmes qu'on refoule,
L'amour est le moteur,
Qui emmène vers le bonheur.
Mokon@
08/08/04

Début de la page

MUSE
Pour ouvrir mon Coeur,
Il faut la bonne formule,
Ne pas être un voleur,
Sinon l'Amour s'annule.

Je voudrais être un Trésor,
Au pied d'un arc-en-ciel,
Sous la pluie d'un amour fort,
Qu'on découvre si on est fidèle.

Je pourrais être l'Elfe,
Qui exauce tous les voeux,
Ou l'oracle de Delphes,
Et prédire qu'on soit heureux.

Je ne veux pas être Chimère,
Qui n'attire que les menteurs,
Sinon je me mets en colère,
Et je les quitte sur l'heure.

Je me sens parfois Ondine,
Attendant d'ensorceler l'humain,
Et si l'un deux mon coeur devine,
Je lui offrirais de mes divines mains.

Mais peut-être ne suis-je qu'Erato,
La muse de toutes les poésies,
Mes mots et l'amour comme cadeau,
Pour trouver avec un homme l'harmonie.
Mokon@
03/08/04

Début de la page

MALADIE D'AMOUR
J'ai envie d'être contagieuse,
Quand je suis amoureuse,
Envie de donner la fièvre,
Pour aller au bout des rêves.

Drôle de maladie,
Blottis au creux d'un lit,
On transpire,
Que de soupirs.

La température grimpe,
On change de teinte,
La chaleur nous envahit,
C'est ainsi qu'on réagit.

Je suis comme un virus,
Venu de vénus,
Aucune prescription,
A part la passion.

Et si le feu du plaisir,
Emmène jusqu'au délire,
De guérir, la seule façon,
C'est se dire recommençons.
Mokon@
03/08/04

Début de la page

MIROIR AUX ALOUETTES
Trouver l'amour sur internet,
Est un miroir aux alouettes,
On se parle, on s'imagine,
On dit des phrases coquines.

Certains s'inventent une identité,
Dans l'espoir de se faire aimer,
Mais sortis du monde virtuel,
La réalité est encore plus cruelle.

On croit trouver l'âme soeur,
Ca y est c'est le bonheur,
On plane sur un nuage,
On oublie d'être sage.

On échange son téléphone,
Le coeur battant quand il sonne,
On se parle pendant des heures,
Les mots prennent de l'ampleur.

Tellement envie d'être aimé,
Qu'on se laisse bercer,
Alors on décide de se rencontrer,
Pour enfin concrétiser.

Mais l'autre côté du miroir,
N'apporte que des déboires,
Souvent quelle déception,
Internet est un monde d'illusion.
Mokon@
03/08/04

Début de la page

TOUT FAUX
Avec les hommes, j’ai tout faux,
Je ne sais jamais dire les mots,
J’en fais toujours beaucoup trop,
Je les noie d’amour qui coule à flot.

Avec les hommes, j’ai tout faux,
J’offre mon coeur sur un plateau,
Dès le début et c’est un sacré défaut,
Sans doute est-ce bien trop tôt.

Avec les hommes, j’ai tout faux,
Plus ils sont froids, plus j’ai chaud,
Alors je me prends un seau d’eau,
Et je me noie dans mon propre bateau.

Avec les hommes, j’ai tout faux,
Avant de pouvoir faire le grand saut,
Mes mots d’amour restent sans écho,
Même avec mon âme comme cadeau.

Avec les hommes, j’ai tout faux,
Pourtant je ne cherche pas un héros,
Mais quand j’en ai un dans la peau,
Il part en ne me laissant que sa photo.

Avec les hommes, j’ai tout faux,
Alors je reste sur le carreau,
Telle Cendrillon dans ses oripeaux,
Avec plus personne dans le château.

Avec les hommes, j’ai tout faux,
On n’est jamais au même niveau,
Eux en bas, moi tout en haut,
J’entends seule le chant des oiseaux.

Avec les hommes, j’ai tout faux,
On ne joue pas le même morceau,
En amour je n’ai que des lambeaux,
De ma vie, voilà le tableau.
Mokon@
01/08/04

Début de la page

LE CHANT DU DRAGON
dédié à Christophe
Dans la forêt enchantée,
Un dragon vient de se réveiller,
Il est solitaire et son souffle brûlant,
Effraie tout le temps les gens.

Aujourd'hui est un jour particulier,
Merlin doit lui présenter,
Une de ses congénères,
Elle aussi est solitaire.

La voilà qui arrive de bon matin,
D'un vol puissant et se pose enfin
Elle est petite mais pas fragile,
Gentille mais pas si docile.

Leurs yeux s'accrochent en un instant,
Ils ont le feeling, il le sent,
Elle lui plaît c'est certain,
Elle a un regard si coquin.

Personne ne connaît leur langage,
Même si on sait qu'un dragon est sage,
Mais ils ont un grand secret,
Que seul l'Enchanteur connaît.

Le souffle brûlant du dragon,
Sert à séduire sans émettre un son,
Quand il prend la femelle avec ardeur,
C'est pour s'envoler dans les hauteurs.

Alors c'est ainsi qu'on entend,
Depuis la nuit des temps,
S'élever à l'unisson,
Le chant d'amour des dragons.
Mokon@
27/07/04

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SECRETS D'ENFANT
Il était caché sous l'escalier,
Sur ses joues des larmes coulaient,
Il se sentait si seul et abandonné,
Il aurait voulu disparaître à jamais.

Personne ne se serait inquiété,
Les méchancetés il connaissait,
Sa sœur toujours à le taquiner,
Et ce beau-père qui le brutalisait.

Il resta là dans le noir à réfléchir,
Le corps secoué de sanglots silencieux,
Il aurait tant voulu grandir,
Pour savoir ce qu'était, être plus vieux.

On lui disait toujours de se taire,
Alors il écrivait sur des bouts de papier,
Dans des moments solitaires,
Au fond de son lit bien caché.

Sa façon de s'exprimer était différente,
A l'école aussi on se moquait,
Même si la maîtresse était bienveillante,
Les autres enfants, cruels, le poursuivaient.

Pourquoi était-il né si c'était pour souffrir,
N'y avait pas d'endroit sur cette terre,
Où il ne serait pas un martyr,
Il ne pouvait même pas appeler sa mère.

Sa mère impuissante à le consoler,
Trop occupée ou trop absente,
Elle ne savait pas trop l'aimer,
Même si elle était toujours souriante.

Alors pour la première fois il écrivit,
Une chose qui défierait le temps,
Sa peine et ses souffrances, une poésie,
Confiant au papier ses secrets d'enfant.
Mokon@
20/07/04

Début de la page

FEMME TRANSPARENTE
Je suis la femme transparente,
Je ne suis là qu'en dilettante,
On regarde à travers moi,
En attendant d'autres choix.

Je suis la femme transparente,
Parfois juste une amante,
Et on m'abandonne aussitôt,
Pour voir ailleurs si c'est plus beau.

Je suis la femme transparente,
Comme une boisson à la menthe,
Aussi bonne que rafraîchissante,
Le besoin satisfait, on s'en vante.

Je suis la femme transparente,
Même si on me dit charmante,
Je n'existe pour personne,
Même pas pour un seul homme.

Je suis la femme transparente,
Je ne suis pas importante,
Alors gommez-moi et oubliez-moi,
Puisque je n'existe pas....
Mokon@
20/07/04

Début de la page

LE GRAND SAUT
Penchés au bord d'un précipice,
On hésite pourtant à se lancer,
Est-ce de l'amour les prémices,
Par le vide on se sent attirés.

Certains n'hésitent pas à sauter,
Sans élastique ni parachute,
Tellement ils ont envie d'aimer.
Mais alors plus dure est la chute.

On peut rester ainsi sur le bord,
Plein de doutes et d'hésitation,
Mais rester seul c'est pire que la mort,
On a tous besoin de vivre une passion.

Impossible de savoir ce qui arrivera,
De savoir si on a fait le bon choix,
Quand on arrivera tout en bas,
Juste se dire qu'on y croit.

Alors on plonge vers l'inconnu,
Et si on saute à deux,
Des cieux, on a la même vue,
On ne risque que d'être heureux.

On se sent pousser des ailes,
On oublie toutes ses peurs,
C'est un peu comme un appel,
On découvre mille splendeurs.

On dépasse ses limites,
Plus c'est haut, plus c'est beau
La sensation qu'on existe,
On appelle ça le grand saut...
Mokon@
19/07/04

Début de la page

QUE SONNE L'AMOUR
Je suis tombée à genoux,
La face contre terre,
Peut-être était-ce fou,
Un peu comme une prière.

Le coeur vide et hagard,
En quête d'une oasis,
Je cherche un regard,
Où l'amour se glisse.

Un chant s'élève à l'aurore,
Comme un cri de désespoir,
Avant que le soleil devienne or,
Je veux écrire une autre histoire.

Je voudrais ignorer l'homme
Ses mensonges et son rôle,
Mais elle est tentante la pomme,
La croquer ça fait tout drôle.

Son goût délicieux,
Cache souvent le ver,
Ce n'est pas ce que je veux,
Alors je manque vite d'air.

Dans mes mains tendues,
S'écoule le sable du temps,
J'ai bien peur qu'il soit perdu,
Petit à petit, me recouvrant.

Avant d'être enterrée,
Et que la vie ne m'abandonne,
Je veux à nouveau aimer,
Alors j'attends que l'amour sonne...
Mokon@
16/07/04

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IL GALOPAIT DANS SA TETE
Dédié à Christian
Il galopait dans sa tête,
Le gentil poète,
A la recherche d'une prairie,
Qui lui inspirerait sa poésie.

Le coeur dans les nuages,
Il suivait ce vieil adage,
Ne pouvant donner à une inconnue,
Ce qu'il n'avait jamais reçu.

Il avait un certain don,
Pour apprivoiser les canassons,
Il leur prodiguait des massages,
Ca les rendait très sages.

Il avait juste un peu oublié,
Autour de lui l'humanité,
Se consacrant à ses passions,
Il vivait dans une autre dimension.

Un jour il découvrit un étrange pays,
Cheval, il rentra dans cette écurie,
Il s'y sentit bien et en sécurité,
Avant de repartir galoper.

Ses rênes étaient devenues flottantes,
Souvenirs d'une avoine succulente,
Tout comme un vieux rêve oublié,
Mais peut-être que c'était ça sa réalité...
Mokon@
16/07/04

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AU PAYS DE MARIE
Au pays de Marie,
On réalise ses envies,
Tout ce qu'on a écrit,
On mange et on rit.

Au pays de Marie,
Rien n'est interdit,
Hier et aujourd'hui,
Petit grain de folie.

Au pays de Marie,
Qui adore l'Asie,
Qui cuisine le riz,
Elle fait aimer la vie.

Au pays de Marie,
Il y a plein d'amis,
Pour faire des sorties,
Jamais on ne s'ennuie.

Au pays de Marie,
Parfois on se confie,
On raconte ses soucis,
Et puis on les oublie.

Au pays de Marie,
L'Amour n'est jamais petit,
C'est un moment de magie,
Son coeur est ainsi...
Mokon@
15/07/04

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AUTHENTIQUE
Peut-être devrais-je écrire,
A l'encre sympathique,
Que les hommes ne puissent lire,
Dans mon cœur authentique.

Je suis comme un livre ouvert,
Posé sur une table,
Tout ce qu'on y a découvert,
S'écoule comme le grain de sable.

L'amour y est présent,
Je n'ai rien à cacher,
Pour mes amis, mes enfants,
Sur moi on peut compter.

Mon cœur je l'ai donné,
Au grand jour sans secret
Mais on l'a piétiné,
Tant de fois sans regret.

Ma souffrance n'était pas vaine,
Elle m'a permis d'avancer,
Sans jamais m'ouvrir les veines,
J'ai voulu continuer.

Dans ce livre pas de mystère,
Rien n'est compliqué,
Pas besoin d'en faire une affaire,
Je peux vous le donner.

Je n'y suis qu'une femme
Qui a besoin d'être aimée,
Qui donnerait son âme,
Et qui sait pardonner.
Mokon@
11/07/04

Début de la page

RECHERCHE
Tout le monde cherche quelqu'un,
Idéal masculin ou féminin,
Mais la réalité nous rattrape,
Ou bien le destin nous frappe.

Celui ou celle qu'on attendait,
N'arrive souvent jamais,
Alors on cherche à tâtons,
En marchant à reculons.

Comme un aveugle dans le noir,
Des mains tendues avec espoir,
Peut-être toucheront un visage,
Qui éclairera une vie trop sage.

Même si ce n'est qu'un passage,
Comme une tornade faisant des ravages,
Accepter d'être emporté,
Pour ne plus penser.

Tant pis si ce n'est qu'un instant,
Mais vivre des moments brûlants,
Réchauffe un peu les coeurs,
D'une tendre chaleur.

Il suffit de si peu,
Pour être heureux,
Un soupçon de passion,
Et une pincée d'émotion...
Mokon@
29/06/04

Début de la page

COMME UN REGRET
Pourquoi ai-je cru lire dans tes yeux,
Que tu étais peut-être amoureux ?
Ce n'était que de la gentillesse,
Que j'ai pris pour de la tendresse.

Pour toi je suis transparente,
C'est comme si j'étais absente,
Ton coeur est ailleurs,
Pour moi pas de bonheur.

Pourquoi t'ai-je rencontré,
Si c'est pour devoir t'oublier,
Le destin m'a joué un sale tour,
Alors je préfère couper court.

Plus je te voyais,
Plus je t'appréciais,
Je sentais mon coeur chavirer,
J'aurais pu à nouveau aimer.

Même si cela paraît insensé,
Je ne peux me contenter d'amitié,
Je préfère perdre un véritable ami,
Avant de croire en l'homme de ma vie.

Je vais continuer mon chemin,
En espérant quelqu'un,
Mais tu resteras pour toujours et à jamais,
Dans un coin de mon coeur, comme un regret.
Mokon@
29/06/04

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LA FAIBLESSE DE L'HOMME
Qu'appelle-t'on les sentiments ?
Faire passer l'autre au premier plan ?
Se surprendre à penser à elle ou à lui,
Le jour ou la nuit quand on s'ennuie ?

Se sentir bien ensemble,
Dans des moments qui rassemblent,
Avoir des petites attentions,
Qui conduisent à la passion ?

Est-ce que la gentillesse,
Peut devenir tendresse ?
Avec une envie de protéger,
De baisers qu'on aimerait voler.

Peut-être que les contraires s'attirent,
Mais un jour, on finit par partir,
Car n'avoir pas grand chose à se dire,
Au fil du temps, émousse le désir.

Rencontrer l'âme soeur,
Fait-il encore plus peur ?
Oser faire le premier pas,
En disant moi j'y crois ?

L'amour c'est juste une alchimie,
Une potion qu'on boit jusqu'à la lie,
Pour être ivre de caresses.
De l'Homme c'est la seule faiblesse...
Mokon@
23/06/04

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DERRIERE MES YEUX VERTS
Personne ne peut comprendre
Que j'ai le cœur à l'envers,
Derrière mes yeux verts,
Je ne peux qu'attendre.

Personne ne peut m'entendre,
J'ai tant de choses à dire,
Derrière mon sourire,
Les secrets les plus tendres.

Personne ne peut voir mon chagrin,
Je cache ma détresse,
Derrière ma tendresse,
C'est comme un miroir sans tain.

Personne ne partage mes rêves,
La solitude envahit ma vie,
Derrière se cache Marie,
Qui marche seule sans trêve.

Derrière mes yeux verts,
Derrière mon sourire,
Derrière ma tendresse,
Derrière se cache Marie...
Mokon@
15/06/04

Début de la page

LE MIROIR BRISE
Mon miroir c'est tes yeux,
Je me noie dans leur bleu,
Je peux y lire tellement,
Comme si tu étais mon amant,

Je vois mon reflet qui ne fait que grandir,
Il est là présent à travers ton sourire,
Mais la peur du vide et de l'infini,
Dans ce miroir, se démultiplie.

Etre comme deux âmes sœurs,
Je suis sûre que ça te fait peur,
On dit que les contraires s'attirent,
Ca te permet de très loin t'enfuir

Moi je n'attends plus rien,
Mes lendemains sont incertains,
Plus envie d'avoir du chagrin,
Pour personne ou pour quelqu'un.

Si chacun agissait avec sincérité,
Sans perdre ce temps qui nous ait compté,
Quand le bonheur est à portée de main,
Il ne faut pas attendre à demain.

Et si on s'est trompé quelque part,
On prend une carte et on redémarre,
Pour arriver à la bonne destination,
Il faut beaucoup d'obstination.

La différence entre hommes et femmes,
S'efface quand on regarde nos âmes,
Je suis ton miroir et tu es le mien,
Alors ne le brisons pas... pour rien.
Mokon@
08/06/04

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DOUX REVES
dédié à Môh Tsu
Que toutes les nuits te soient douces,
Comme petit lorsqu'on suçait son pouce,
Moi, je rêve encore d'être petite fille,
Mais ne suis que femme dans un jeu de quilles.

Que nos rêves nous transportent
Et nous permettent d'ouvrir la porte,
Vers un monde où la tendresse est présente,
Comme dans les bras d'une mère aimante.

Le rêve est-ce l'imaginaire,
Ou bien est-ce la vie à l'envers ?
Moi je refais le monde à ma manière,
En te dédiant ces quelques vers.

Je n'ai pas le talent des grands poètes,
Mais femme je suis et ainsi faite,
Que mon cœur est au bout de mes doigts,
Pour écrire ces simples mots pour toi.
Mokon@
24/05/04

Début de la page

LE SOLEIL EST DANS NOS COEURS
dédié à Môh Tsu
Il faut parfois sortir des sentiers battus,
Pour arriver à avoir une autre vue,
La vie est un long chemin semé d'ornières,
Il faut regarder devant et pas derrière.

Comme le coq qui chante chaque matin,
Saluons le soleil avec entrain,
Car même s'il est caché ou absent,
Au fond de notre coeur, il est présent.

Les jours succèdent aux nuits,
Et il faut chasser l'ennui,
Sur un papier quelques écrits,
Jetés comme au fond d'un puits,

Alors faisons le voeu ensemble,
Que quelques poèmes nous rassemblent,
Pendant une seconde ou une éternité,
Pour se souhaiter une bonne journée.
Mokon@
24/05/04

Début de la page

ECOUTER
J'écoute ce que dit mon cœur,
Même s'il a souvent tort,
Il parle tellement fort,
Que parfois il me fait peur.

Je n'écoute jamais ma raison,
Peut-être est-ce une folie,
Mais c'est ça qui fait ma vie,
Alors j'éteins le son.

J'écoute la musique des mots,
J'aimerais qu'ils soient d'amour
Pour un jour ou pour toujours,
C'est le son le plus beau.

Je n'entends pas ton cœur pourtant,
Existes-tu quelque part ?
Peut-être est-il trop tard,
Pour entendre ses battements…
Mokon@
09/05/04

Début de la page

JE MARCHE SEULE
Je marche seule sur une route,
Je vois des visages qui me regardent,
En moi il y a plein de doutes,
Et de la peur si je n'y prends garde.

Derrière moi, un passé qui m'interpelle,
Parfois c'était une autoroute,
Remplie de souvenirs à la pelle,
Où j'avançais quoiqu'il m'en coûte.

Il y a eu des chemins de traverse,
Sauvages et remplis d'ornières,
Qui m'ont fait tomber à la renverse,
Leur beauté était un piège de sorcières.

Le présent est une route solitaire,
Droite et sans agrément,
J'aimerais pourtant trouver une aire,
Pour m'y reposer un instant.

Personne ne m'accompagne,
Je suis triste comme ce bleuet,
Au milieu d'un champ à la campagne,
Qu'on a oublié de cueillir sans regret.

La route du futur a-t-elle une fin ?
Est-elle plus belle que celle du présent ?
Au bout, y a-t-il quelqu'un,
Qui me fera oublier le temps ?

Je suis fatiguée de marcher,
Je voudrais que le vent m'emporte,
Vers d'autres contrées,
Où l'amour m'ouvrira sa porte.
Mokon@
12/04/04

Début de la page

OU SONT LES COULEURS ?
Le monde a perdu ses couleurs,
Où est passé le soleil enchanteur,
C'est comme si on l'avait kidnappé,
Et qu'il ne pouvait plus s'échapper.

Les jours défilent sans s'arrêter,
Le temps de vivre nous est compté,
Son sablier s'écoule impassible,
Il n'a aucun état d'âme possible.

Si je pouvais décrocher la Lune,
Je lui dessinerais des dunes,
Pour y jouer dans mes rêves,
Au bord d'une mer et sa grève.

Où est passé le sel de la vie ?
Le piment qui nous donne l'envie,
De continuer jusqu'au bout du chemin,
Que chacun appelle son destin.

Nous sommes tous tellement semblables,
Mais aussi différents qu'un grain de sable,
L'amour est comme une sentinelle,
Et nous rappelle que lui seul est éternel.

Le monde retrouvera ses couleurs,
Quand l'amour effacera nos peurs,
Celles de vivre ou de mourir,
La seule liberté qu'on peut choisir.
Mokon@
31/03/04

Début de la page

SEULEMENT UN OCEAN
Il y a seulement un océan,
Entre toi et moi,
Un flot de mots et du vent,
Des tas de pourquoi.

Il y a seulement la distance,
Virtuelle et cruelle,
Elle pèse dans la balance,
C'est un oiseau sans ailes.

Il y a seulement l'espace,
Les champs et les villes,
Où je n'ai pas ma place,
Comment suivre le fil ?

Il y a seulement le vide,
A l'intérieur de la coquille,
Un coeur brisé et quelques rides,
D'une femme qui se sent petite fille.

Il y a seulement l'amour,
Qui voudrait renaître de ses cendres,
Et arrêter le temps pour toujours,
En entendant des mots tendres.
Mokon@
16/03/04

Début de la page

TE SOUVIENS-TU
dédié à L.
Te souviens-tu de ton enfance,
De tes rêves plein d'innocence ?
Tu voulais être aventurier,
Découvrir des contrées ignorées.

Aujourd'hui que reste-t'il de ce petit garçon,
Quelques souvenirs enfouis profond,
Des photos que tu regardes avec nostalgie,
Quand dehors le vent souffle et qu'il fait gris.

Te souviens-tu de ton adolescence,
De tes rêves de gloire et de puissance,
Tu voulais séduire toutes les femmes,
Avant de trouver celle qui sera ta dame.

Aujourd'hui que reste-t'il de cet ado,
Peut-être seulement ces quelques mots,
Que tu écrivais sous forme de poèmes,
Quand tu avais l'âme un peu bohème.

Te souviens-tu de ce jeune homme,
Devenu adulte en faisant la somme,
De tout que tu laissais derrière toi,
Et de tes passions auxquelles tu crois.

Que reste-t'il de ces folles années,
Où tu croquais la vie sans te retourner,
Il y a en toi comme des regrets,
D'une jeunesse qui ne reviendrait jamais…
Mokon@
13/03/04

Début de la page

LA PENSEE DES MOTS
dédié à L.
Dire les mots tout haut ou bien tout bas
Aide-t-il à mieux porter sa croix ?
Est-ce que les prononcer à haute voix,
Laisse penser qu'on a plus de choix ?

Ecrire les mots qu'on ne dit pas,
Pour en laisser une trace qui se voit,
Qu'on pourra lire des milliers de fois,
Donneront-ils les réponses à des pourquoi ?

Voler les mots d'un autre que soi,
Cela fait-il de nous un renégat ?
S'il en est le prince, peut-on en être le roi,
Quelle différence entre le chasseur et la proie ?

Donner les mots pour guérir son moi,
En échange parfois on reçoit un toit,
Où on peut abriter ce que l'on croit,
Mais il faut être deux et pas trois.

Chanter les mots pour montrer sa joie,
Comme des ailes qui se déploient,
Pour qu'ils s'envolent telles les oies,
Vers de meilleures contrées avant le froid.

Oublier les mots, chevaux de Troie,
Cachant les vampires que l'on conçoit,
A la source de paroles que l'on boit,
Ceux qui mettent le cœur en émoi.

Aimer les mots et y croire avec foi,
Persuader les autres que c'est la seule voie,
La pensée des mots est une coquille de noix.
A trop la remplir, on coule et on s'y noie.
Mokon@
13/03/04

Début de la page

EN TOI
dédié à L.
En toi, il y a une petite île,
Un coin perdu dans tes pensées,
Quelquefois tu en perds le fil,
Mais cela te fait avancer.

Tu y déposes tes idées noires,
Pour les oublier un instant,
Quand tu traînes un bout de cafard,
Tu essaies de faire reculer le temps.

Est-ce que ta vie est une chimère,
Ce que tu vis une illusion,
Voudrait refaire le chemin à l'envers,
Pour croire en tes émotions ?

La peur du vide et du néant,
Qui t'empêche de croire au bonheur ?
Une voix te la fait oublier un instant,
Peut-être est-elle ton âme sœur.

Toutes ses questions que tu te poses,
N'auront jamais de réponses visibles,
Car il faudrait que tu oses,
Ouvrir ton cœur pour en faire une cible.

Perdu au milieu de tous ses humains,
Qui ne peuvent pas te comprendre,
Tu as découvert un petit jardin,
Tous tes secrets, il peut les entendre.

Dois-tu te contenter de ton existence,
Etait-ce le bon choix, le bon chemin,
Mais quels qu'ils soient tu en es l'essence,
Ton Moi n'est qu'entre tes seules mains.
Mokon@
13/03/04

Début de la page

L'AMOUR DANS UNE BOTTE DE FOIN
Est-ce que l'amour peut faire peur ?
Quand je croise ces couples heureux,
Main dans la main et yeux dans les yeux,
S'imaginent-ils sur le chemin du bonheur ?

Des larmes et un amour trop grand,
A chaque fois l'abandon d'un homme,
Je n'en peux plus de faire la somme,
La solitude est-elle la solution du présent ?

Que sera mon futur, heureux ou malheureux ?
Est-ce que je dois chercher mon aiguille,
Dans la botte de foin réservée aux filles
Au risque de piquer mon cœur et d'y faire des bleus ?

J'ai tellement peur d'aimer à nouveau et d'avoir froid,
Même de faire le tout premier pas en avant,
Comme si je dansais nue au milieu d'un champ,
Et que tout le monde me montrait du doigt.

Dois-je avoir confiance en mon étoile,
Qui me dit d'attendre et d'espérer,
Qu'un jour un cœur me sera donné,
Avec un amour sans fard et sans voile ?

Ce jour-là, il n'y aura plus de barrière,
Des portes s'ouvriront sur un autre horizon,
Le soleil de l'amour me réchauffera de ses rayons,
Et plus jamais je ne regarderai en arrière.

Des yeux accrochés aux miens qui sauront me dire,
Que je suis celle qu'il attendait pour la chérir,
Nos peaux s'accorderont sur le ton du désir,
Pour une chanson à deux sous le pont des plaisirs.
Mokon@
06/03/04

Début de la page

LE PARDON
dédié à Olivier C.
Parfois les mots peuvent blesser
Quand ils dépassent la pensée,
A vouloir jouer la provocation,
Pour voir les réactions.

En moi tu as réveillé,
Des choses oubliées,
Un prénom, des souvenirs,
Un homme qui m'a fait souffrir.

Il m'avait écrit des poèmes,
Du "je t'aime" à la haine,
J'ai mis beaucoup de temps,
A effacer tous ces tourments.

Tourner tout en dérision,
Mène à la destruction,
J'aimerais tourner la page
Et croire que tu seras sage.

Oui, tu m'as fait pleurer,
En répétant tes insanités,
Mais tu reconnais tes erreurs,
Alors je vais sécher mes pleurs.

Oui, Marie sait pardonner,
Malgré le mal qu'on lui fait,
Alors je te donne une chance,
Ne déçois pas ma confiance...
Marie
02/03/04

Début de la page

MON COEUR
SUR UN COUSSIN DE VELOURS
Quelqu'un m'attend peut-être,
Derrière les rideaux d'une fenêtre,
Le regard perdu dans ses pensées,
Quelqu'un qui saura m'aimer.

Possible que je ne le connais pas encore,
Loin ou près, il n'a ni forme ni corps,
Juste une ombre qui se dessine,
De mon coeur, il saura enlever l'épine.

Dans son regard, je suis sûre qu'il y aura,
Des étoiles qui ne brilleront que pour moi,
Et moi je serais son soleil,
Près de lui à son réveil.

Même si j'ai déjà connu l'amour,
Et qu'il s'est éteint un beau jour,
Qu'il ne reste plus que des regrets,
Que je garde comme un secret.

Comme tous les humains,
Je donne mon coeur à pleine main,
Mais le jour où l'on me trahit,
Je dis adieu et c'est l'oubli.

Je n'attends plus le prince de mes rêves,
Juste un homme vers qui mon cœur s'élève,
Dont la gentillesse égalera la tendresse,
Pour moi seulement l'humble poétesse.

Dans son coeur résidera mon image,
Et si dire " je t'aime " il a le courage,
Alors je baisserais les armes,
Et je sècherais mes larmes.

Je ne veux plus jamais de mensonges,
Que le bonheur soit bien plus qu'un songe,
Une main enfin dans la mienne,
Pour me dire que je serais sienne.

Alors qui que tu sois, où que tu sois,
Ne cherche pas ailleurs, je suis là,
Ne cours plus après l'amour,
Mon coeur t'attend sur un coussin de velours.
Mokon@
21/01/04

Début de la page

JOYEUX ANNIVERSAIRE
dédié à ma fille Sandy
Déjà 21 ans que tu es née,
J'ai l'impression que c'est hier,
Je n'arrive pas à m'imaginer,
Que c'est le chiffre de ton anniversaire.

Magnifique bébé jouflu,
Tes quatre kilos m'avaient épuisée,
Je n'en pouvais plus,
Mais toi tu étais pressée d'arriver.

Après ton frère c'était magique,
Garçon et fille le choix des rois,
Je trouvais ça magnifique,
De te serrer tout contre moi.

Tu étais une petite fille enjouée,
Très espiègle et malicieuse,
Mais on ne pouvait que t'aimer,
En te voyant rire et heureuse.

Puis soudain l'adolescente,
Le temps passait si vite,
Tu étais devenue charmante,
J'avais peur que tu me quittes,

Qu'un beau prince charmant,
Vienne te faire sa cour,
Et il n'a pas fallu longtemps,
Pour que tu trouves l'amour.

Aujourd'hui même si tu vis loin,
Tu seras toujours ma petite fille chérie,
Je suis là si tu as besoin,
Car n'oublie jamais : je t'aime ma Sandy.
Mokon@
16/01/04

Début de la page

NAISSANCE
dédié à toutes les futures mamans
Dans ce cocon bien au chaud,
Un petit être a grandi,
C'est le plus beau des cadeaux,
Quand on va donner la vie.

On peut croire au miracle,
Quand on connaît l'alchimie,
Je ne suis pourtant pas un oracle,
Car c'est l'amour qui le dit.

De deux êtres qui s'aiment,
Et qui se mélangent en tendresse,
Parfois se sème une graine,
Qui apporte l'allégresse.

On est heureux et remplis de doutes,
Sera-t-il à notre image et parfait,
Saura-t-il bien choisir sa route,
On imagine déjà ses traits.

On lui parle déjà avant son arrivée,
On lui pousse même la chansonnette,
Impatiente puisque c'est le premier,
Tout en préparant sa layette.

On a choisi son prénom,
Pour qu'il sonne bien,
Que ce soit fille ou garçon,
Avec le nom on saura faire le lien.

Dans ce ventre arrondi,
Il donne de grands coups de pied
Il voudrait être déjà ici,
Ce joli petit bébé...
Mokon@
16/01/04

Début de la page


TOUT CE QUE JE VEUX
Tout ce que je veux,
C'est te toucher, te toucher,
Tout ce que je veux,
C'est te caresser.

Tout ce que je veux,
C'est sentir ta peau sous mes doigts,
Tout ce que je veux,
Si tu m'en donnes le droit.

Tout ce que je veux,
C'est ta bouche et ton sexe,
Tout ce que je veux,
Sans tabou ni complexe.

Tout ce que je veux,
C'est nous deux dans la nuit,
Tout ce que je veux,
C'est entendre nos cris.

Tout ce que je veux,
C'est du plaisir à l'infini
Tout ce que je veux,
N'importe où et ici.

Tout ce que je veux,
C'est nos jeux langoureux,
Tout ce que je veux,
C'est regarder dans tes yeux.

Tout ce que je veux,
C'est d'y voir le désir,
Tout ce que je veux,
C'est qu'en moi tu saches lire.

Tout ce que je veux,
Tu le sais déjà,
Tout ce que je veux,
Car tu veux la même chose que moi...
Mokon@
13/01/04

Début de la page


MESSAGER DE L'AMOUR
Où est le messager de l'Amour,
Il s'est perdu sur le chemin,
De mon coeur il fait le tour,
Et tourne sans fin.

Moi comme dans un manège,
Je vois défiler les hommes,
Je voudrais faire une trève,
Faire de un plus un, une somme.

Pour arriver au chiffre deux,
Tendresse et passion,
De moi, personne n'est amoureux,
Qui peut remplir ces conditions ?

Je voudrais déposer mon coeur,
Au pied de l'homme de ma vie.
Peut-être suis-je née avant l'heure,
Ou alors, est-il déjà parti ?

Le messager de l'Amour s'est perdu,
Qui est l'homme qui lui donnera le plan,
Celui de mon coeur mis à nu,
Et qui le fera se sentir vivant...
Mokon@
13/01/04

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QUI SUIS-JE ? (2)
Suis-je une femme soumise,
Que l'on méprise ?
Ne suis-je pas assez bien,
Pour mériter des câlins ?

Suis-je une femme-kleenex,
Qu'on utilise juste pour le sexe ?
On tourne facilement la page,
Et on me jette après usage.

Suis-je une femme-objet,
Un décor, un mobilier ?
Qu'on ne peut pas aimer,
Je ne suis d'aucune utilité.

Suis-je une femme invisible,
Dont le coeur est une cible ?
Sûrement pas celle de Cupidon,
Car je suis l'oubliée de cet ange blond.
Mokon@
13/01/04

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INTERDICTION D'AIMER (2)
J'ai l'interdiction d'aimer,
Sous peine d'être abandonnée,
Je dois tuer l'amour au fond de moi,
Arrêter d'être toujours en émoi.

Condamnée à perpétuité,
A chercher telle une âme égarée,
Un autre coeur où me réfugier,
Des bras pour me protéger.

Comme ces oiseaux migrateurs,
Qui partent quand c'est l'heure,
Je dois tirer ma révérence,
Avant trop de souffrance.

Je ne dois pas me poser,
Car la branche est cassée,
Je ne peux m'abandonner,
Sinon je vais pleurer.

Alors attendre à l'infini,
Jusqu'à la fin de ma vie,
Un peu de tendresse,
Quelques caresses.

Comme une mendiante,
Je peux devenir l'amante,
Mais jamais une mante,
Je sais être patiente.

Fuir ne sert à rien,
Il nous suit le chagrin,
Me reste-t-il l'espoir,
D'une nouvelle histoire ?

Je ne dois pas y croire,
Ni traverser le miroir,
Car j'ai l'interdiction d'aimer,
Sous peine d'être abandonnée.
Mokon@
13/01/04

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LE MIROIR DU PASSE
Le miroir du passé nous renvoie notre image,
Même si on a déjà tourné toutes les pages,
On peut lire inscrit dans notre coeur,
Toutes les blessures et les rancoeurs.

Le miroir du passé est un témoin de vérité,
Il n'y a jamais de feu sans un peu de fumée,
Les fantômes de l'amour ne sont pas effacés,
Ils peuplent encore ce qu'on croit avoir oublié.

Le miroir du passé même s'il est brisé,
Chaque morceau de mémoire éparpillé,
Reflète une réalité qui a vraiment existé,
Et nous rappelle ceux qu'on a aimé.

Le miroir du passé je voudrais le cacher,
Ne plus avoir jamais à m'y regarder,
Car ces larmes qui coulent sur mon visage,
Je le sais, ne sont pas un mirage.
Mokon@
07/01/04

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PHENIX
L'oiseau bleu du bonheur,
A tire-d'aile s'est envolé,
Il a sans doute eu peur,
De se laisser enfermer.

Attiré par le soleil et sa chaleur,
Il est parti droit vers les cieux,
S'éloignant des milles-couleurs,
Du nouveau nid où il était heureux.

Mais le soleil était un leurre,
Ses ailes ont soudain pris feu,
Blessé à mort il retomba en pleurs,
Et la réalité lui sauta aux yeux.

L'oiseau bleu est dans notre coeur,
Même s'il a peur de se laisser prendre,
Par amour, il s'épanouit comme une fleur,
Et tel le Phénix, renaît toujours de ses cendres.
Mokon@
06/01/04

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MARIONNETTE
Suis-je une marionnette,
Dont les ficelles sont cassées ?
Les hommes sont-ils si bêtes,
De les avoir trop tirées ?

Suis-je une marionnette,
Avec laquelle on a trop joué ?
Après m'avoir fait la fête,
On m'a aussitôt oubliée.

Suis-je une marionnette,
Dont le coeur est arraché ?
Pourquoi se prendre la tête,
Puisque je ne suis qu'un objet !

Suis-je une marionnette,
Qu'à la poubelle on a jeté ?
Comme dans une oubliette,
Personne ne viendra me chercher.

Suis-je une marionnette,
Pour être ainsi traitée ?
Il suffira d'une allumette,
Pour que je sois brûlée.

Suis-je une marionnette,
Qui n'a que le droit de pleurer ?
Je n'ai aucune raison d'être,
Le bonheur n'est pas ma destinée...
Mokon@
04/01/04

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AMI, AMANT, AMOUR
Ami, Amant, Amour,
Faut-il franchir le pas un beau jour ?
Amour, Amant, Ami,
Et se lamenter quand c'est fini ?

Ami, Amant, Amour,
Parfois c'est bien trop court,
Amour, Amant, Ami,
Mais jamais on ne l'oublie.

Ami, Amant, Amour,
Dans ces mots, l'âme est là, toujours,
Amour, Amant, Ami,
C'est l'essence même de la vie.

Ami, Amant, Amour,
Je voudrais appeler au secours,
Amour, Amant, Ami,
Mais personne n'entend mes cris.

Ami, Amant, Amour,
Mon cœur voudrait être aveugle et sourd,
Amour, Amant, Ami,
Mais cela recommence à l'infini...
Mokon@
18/12/03

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LE FIL DE L'AMITIE
dédié à mon ami Fabien
Le ciel pleurait mais son cœur souriait,
Grâce à ce petit fil invisible et si ténu,
Et cette voix qu'elle entendait,
Pour lui faire oublier son bonheur perdu

Il était là présent à chaque fois,
Quand des larmes coulaient sur ses joues,
Il savait la consoler avec foi,
En lui parlant de rien et de tout.

Pourtant elle ne le voyait pas,
Il habitait loin de chez elle,
Elle ne l'avait rencontré qu'une fois,
Mais c'était pourtant son ami très fidèle.

Maintenant le ciel ne pleure plus,
Son cœur peut rire à nouveau,
Mais ce petit fil invisible et si ténu,
Sera toujours pour elle, le plus beau.
Mokon@
24/10/03

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COMPLICITE
Est-ce l'amour complice ?
Vers lequel je glisse ?
Tes baisers si doux,
Dans le creux de mon cou,

Nos fous rires au creux de la nuit,
Nos délires qui chassent l'ennui,
Ta main dans la mienne,
Ton regard qui me fait tienne.

Tu as chaviré mes sens,
Malgré mes réticences,
Sous tes caresses,
Je suis ta princesse.

Tu me dévores,
Tout le corps,
Je suis ton dessert,
Dans notre univers.

Est-ce l'amour complice,
Vers lequel je glisse ?
Et si je me laisse aller,
Un jour je saurais t’aimer ...
Mokon@
07/10/03

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DANS MES LARMES
Dans mes larmes,
On y lit mon âme,
Un cœur blessé,
Et toutes mes pensées,

Dans mes larmes,
J'ai rendu les armes,
J'ai perdu la guerre,
Contre des chimères,

Dans mes larmes,
Miroir d'une femme,
Invisibles ou bien réelles,
Simple mortelle,

Dans mes larmes,
Navigue une barque sans rames,
Sous le pont de tous mes soupirs,
Sans horizon et sans avenir,

Dans mes larmes,
Souvenirs de drames,
Traces indélébiles,
Damoclès a coupé le fil,

Dans mes larmes,
Le destin couleur parme,
Comme un linceul, par peur,
A recouvert mon cœur,

Dans mes larmes,
Il y a des larmes,
Comme si à l'infini,
Ma vie était ainsi ...
Mokon@
06/10/03

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AVENIR
Par amour j'ai donné mon cœur,
Je n'ai récolté que la douleur,
Blessée comme la lionne par le chasseur,
Je ne peux m'empêcher d'avoir peur

Se sentir aimée à nouveau,
Cela paraît tellement beau,
Mais je n'entends plus mon écho,
Je n'arrive plus à dire les mots.

Quand un rêve devient un cauchemar,
Plus rien à faire il est déjà trop tard,
Il faut passer à une autre histoire,
Sans se retourner, sans un regard.

J'aimerais faire à nouveau confiance,
Ne pas laisser passer ma chance,
Mais mon cœur fait de la résistance,
A mes nouvelles expériences.

Sauras-tu sécher mes pleurs,
Effacer le gris avec de nouvelles couleurs ?
Alors je serais comme la plus jolie fleur,
Pour toi, je saurais ouvrir mon cœur.
Mokon@
02/09/03

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CONTE IMPUDIQUE
J'ai trouvé mon prince charmant,
Comme dans mes rêves d'enfant,
Mieux que dans les contes de fées,
Il a su me réveiller d'un baiser.

Il n'est peut-être pas parfait,
Mais dans ce monde qui l'est ?
Je veux écrire mon propre conte,
Sans pudeur et sans honte.

Une histoire d'amour peu banale,
Qui se perd parfois dans des dédales,
Mais au bout du labyrinthe,
J'oublierais toutes mes craintes.

Dans tes bras si tendres et si forts,
Je t'aimerais à la vie, à la mort,
Notre sensualité à fleur de peau,
Nous fera monter très haut.

Ce conte là n'est pas pour les enfants,
Il n'existe que dans le monde des grands,
Car mon Petit Prince Charmant,
Est aussi mon bel amant.

Au fond d'un lit ou dans les bois,
Telle la biche sauvage aux abois,
J'ai fait mon choix,
Je ne suis rien qu'à toi.

Quand je gémis ce n'est pas de peur,
C'est de plaisir et j'en meurs,
Prince de mes jours et de mes nuits,
Le conte de fées se poursuit...
Mokon@
28/07/03

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ROSE DE CHAGRIN
Une rose rouge offerte avec amour,
Connut un destin douloureux,
Elle ne resta pas un seul jour,
Dans les mains d'un amoureux.

Il l'offrit à une autre femme,
Economisant de l'argent,
Pour déclarer sa flamme,
Et lui faire oublier qu'il ment.

Rose rouge comme le sang,
Le sang qui coule à flot,
Comme un cri, un hurlement,
Plus fort que tous les mots.

Dans le coeur de Marie,
Il n'y a plus que le vide,
Même s'il y a une autre vie,
Il est comme un désert aride.

Pourront-elles jamais pardonner,
Cet acte tellement odieux ?
Il ne sait pas aimer,
Même s'il se dit amoureux.

Rose de la St Valentin,
Rose rouge de l'amour,
Devenue Rose de Chagrin,
Pour deux femmes, pour toujours...
Mokon@
17/07/03

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ROSE BLANCHE
Dans un jardin ensoleillé,
Poussait un joli rosier,
Ses fleurs d'un blanc nacré,
Semblaient sourire à l'été.

Le matin des perles de rosées,
Entre les pétales immaculés,
Brillaient comme des larmes salées,
Avant de s'évaporer dans la journée.

Un matin, le jardinier,
Une brassée vint couper,
Pour l'emporter et l'emballer,
Vers une autre destinée,

Chez le fleuriste, exposées,
Dans un vase doré,
Les fleurs attendaient d'être achetés,
Avant d'être fanées.

L'une d'elle fut choisie pour sa beauté,
Et par un homme, emmenée,
Il l'offrit pour sa pureté,
A une femme qui avait pleuré.

Une fleur peut, les larmes sécher,
Parfois aussi veut dire aimer,
A la place des mots oubliés,
Q'on ne dit pas mais qu'on a pensé.

Elle restera pour l'éternité,
Entre les pages d'un livre, séchée,
Pour ne jamais oublier,
Que l'amour c'est aussi, donner.
Mokon@
08/06/03

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ROSE ROUGE
En ce soir si particulier,
Où les passions sont déchaînées,
Où les baisers sonnent par milliers,
Où les amoureux sont enlacés,

Une femme avait osé,
Offrir une fleur à son aimé,
L'avait déposée sur l'oreiller,
Le cœur un peu serré,

Elle aurait voulu oublier,
Toutes les larmes versées,
Et sa peur d'être abandonnée,
Sans savoir si elle était aimée.

Ce soir-là, la rose fit son effet,
Il fut ému et un peu dépité,
De ne pas avoir lui aussi pensé,
A offrir une rose en plus d'un baiser.

La rose rouge resta emballée,
Comme un cœur prisonnier,
Sur le point d'étouffer,
Sans amour pour respirer.

Fut-elle abandonnée ?
Dans une poubelle jetée ?
Ou bien mise à sécher,
Pour ne pas oublier cette soirée ?

Cette rose rouge tel un cœur enflammé,
Symbole de son amour passionné,
Un jour pourra-t-elle la retrouver,
Dans un coin secret de ses pensées ?
Mokon@
08/06/03

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POUR L'AMOUR D'UN LOUP
Elle venait d'arriver au bas de la colline,
Sa fourrure luisant sous la lune argentée,
Suivant son instinct et guidée par son ouïe fine,
Elle s'arrêta un instant les oreilles dressées.

Son cœur battait avec force mais pas de peur,
Elle savait qu'elle allait le retrouver ce soir,
Peu importait derrière elle les cris des chasseurs,
Elle reprit sa course effrénée dans la nuit noire.

En elle battaient d'autres vies qui lui donnaient le courage,
D'affronter les humains sans la protection des bois,
Elle sentait un liquide chaud couler dans son pelage,
Machinalement d'un coup de langue elle se lécha.

Le lac gelé brillait comme un miroir, l'air était glacé,
Elle entendit un hurlement dans le lointain,
Du fond de sa gorge monta un grognement étranglé,
Elle se mit à courir plus vite, d'elle il avait besoin

Après des minutes qui lui parurent des heures,
Elle le vit enfin, la patte prise dans un piège,
Les hommes cruels n'avaient aucun cœur,
Elle arriva près de lui, du sang coulait dans la neige.

Que pouvait-elle faire, son mâle était prisonnier,
Elle poussa un petit cri qui ressemblait à un cri d'amour,
Il la regarda avec ses grands yeux bleus acier,
L'aube se levait, il allait bientôt faire jour.

A l'orée de la forêt toute proche était la liberté,
Son ventre arrondi palpitait, elle ressentit une douleur,
L'heure de naître des petits allait bientôt arriver,
Cela aurait du être un si grand bonheur.

Alors là, dans le jour brumeux d'un matin d'hiver,
Elle donna naissance à deux petits vigoureux,
Son mâle près d'elle, qui se sentait si fier,
Son cœur explosait de joie, il était heureux.

Elle était épuisée, aurait voulu se reposer,
Mais les cris, de plus en plus, se rapprochaient,
Le loup gris n'arrivait pas à se libérer,
Alors il hurla, en tirant sur sa patte sans arrêt.

Mais rien n'y faisait, le piège ne s'ouvrait pas,
Il devait absolument partir d'ici sans tarder,
Un claquement retentit et une balle près de lui siffla,
Il voyait sa femelle incapable de se relever.

Le protégeant de son corps des chasseurs,
Pourtant dans un dernier effort elle se jeta contre lui,
Quand une balle l'atteignit en plein cœur,
Sur sa fourrure blanche une tache rouge grandit.

Dans ses yeux accrochés aux siens, une larme,
Et puis son regard s'éteignit à jamais, lui si beau,
Les hommes approchaient avec leurs armes,
Son hurlement effroyable leur glaça les os.

Ses petits gambadaient insouciants du danger,
L'un deux plus hardi vers les humains s'en alla,
Mal lui en prit, il fut mis en joue et fut tué,
Son petit corps gisait dans un triste état.

Alors le loup dans un dernier sursaut avec fureur,
De toutes ses forces, puisque c'était la fin,
Tira si fort pour se libérer, malgré la douleur,
Que sa patte s'arracha du piège. Il était libre, enfin !

Prenant dans sa gueule le petit survivant,
Laissant tous les chasseurs cois par son audace,
Il s'enfuit laissant derrière lui une traînée de sang,
Qui faisait des dessins étranges sur la glace.

Arrivé à l'orée de la forêt, il s'arrêta majestueux,
Il déposa son petit devant lui et se mit à hurler,
A l'amour, à la mort, pour sa louve, pour ses yeux,
Pour elle qui lui avait donné sa vie. C'était ça aimer…
Mokon@
06/06/03

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HAIKU (2)
Comme une odeur de craie
Un merle qui siffle
Devoir silencieux

***

Graffiti sur la table
Du noir au rouge
Bleu à l'âme

***

Sortie de secours
Cœur en flamme
Porte fermée
Mokon@
28/05/03

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HANTEE
Hantée par le fantôme de l'amour perdu,
Frappée par ses yeux noyés de larmes,
Ses plaintes et ses mains tendues,
Errant dans les ruines sous un ciel parme.

Pourquoi personne ne l'entendait, qu'elle ?
Elle voulait fuir ses hurlements et ses cris,
Mais ils résonnaient dans sa tête, cruels,
Sans s'arrêter ni un seul jour, ni une nuit.

A travers ses plaintes elle sentait son cœur,
Ses battements comme un tambour,
Elle sentait au fond d'elle la même peur,
Comme une symphonie qui rend sourd.

Impression de tomber sans fin dans le vide,
Tel un tourbillon aspirée par le néant,
Malgré cet amour inépuisable et avide,
Rien ne la fait plus remonter le temps.

Le fil d'Ariane de sa vie est suspendu,
Le silence l'apaise avec un écho étrange,
Quel est ce bruissement d'aile si ténu,
Est-elle tombée dans les bras d'un ANGE ?
Mokon@
23/05/03

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BESOIN DE MOTS D'AMOUR
Besoin de mots d'amour,
On a tous besoin de les entendre,
Besoin de mots d'amour,
De mots gentils, de mots tendres.

Besoin de mots d'amour,
Qu'on soit un homme ou une femme,
Besoin de mots d'amour,
Pour entretenir ou raviver la flamme.

Besoin de mots d'amour,
Quelle que soit la langue choisie,
Besoin de mots d'amour,
Pour un jour ou pour une vie.

Besoin de mots d'amour,
En paroles ou par écrit,
Besoin de mots d'amour,
On les réclame à corps et à cris.

Besoin de mots d'amour,
Au clair de lune ou en plein soleil,
Besoin de mots d'amour,
Quand on s'endort ou au réveil.

Besoin de mots d'amour,
Les mots sont le Privilège des humains,
Besoin de mots d'amour,
Pour les dire, n'attendons pas demain...
Mokon@
16/05/03

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DONNER SON COEUR
La plus belle des déclarations,
Celle qui donne le vertige,
C'est entendre "Je t'aime" avec passion,
On voit le temps qui se fige.

Le plus beau des serments,
C'est trouver un doux refuge,
Dans les bras de son amant,
Se moquer des gens qui jugent...

Etre riche d'amour et de tendresse,
Dans sa vie est le trésor le plus précieux,
La roue de la fortune tourne à toute vitesse,
S'arrête parfois pour que l'on fasse un voeu.

Le mien n'est pas très compliqué,
C'est de donner mon coeur,
En entier et pas à moitié,
Même s'il faut que j'en meurs.

Si de l'amour je dois payer le prix,
Je ne le vendrais pas aux enchères,
Je donnerais simplement ma vie,
Pour celui qui me sera le plus cher.
Mokon@
08/04/03

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Connaissez-vous les haïku ? Les haiku sont des poèmes japonais classiques avec des règles d'écriture très particulières, ils sont composés de trois vers dont le premier et le troisième sont pentasyllabiques, le deuxième heptasyllabique (5-7-5, soit 17 syllabes). Traditionnellement chaque poème contient un mot-clé concernant la saison. En français les règles sont évidemment moins strictes. BASHO (Matsuo Munefusa, dit) (Ueno, 1644 - Osaka, 1694) était un célèbre poète japonais de haïku.

Petit exemple de Haïku :
Dans le vieil étang
Une grenouille saute
Un ploc dans l'eau

HAIKU
Cœurs en fusion
Baisers volés au goût de miel
Champ de blé

***

Tendresse dans le regard
Un enfant solitaire qui joue
Photo de ma mère

***

Balade en vélo
Pierre au milieu du chemin
Larmes qui coulent
Mokon@
16/02/03

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LA BAGUETTE DE MERLIN
J'ai une histoire à vous raconter,
Merlin l'Enchanteur j'ai rencontré,
En fait il était jeune et beau,
Pas comme sur les tableaux.

Il n'avait pas de chapeau,
Ses cheveux étaient noir corbeau,
Son regard était malicieux,
Et il paraissait si joyeux.

A Brocéliande, dans la forêt,
Il n'y a pas que des farfadets,
On y cache un drôle de secret,
Une magie qui me plait.

La baguette de Merlin,
N'était pas faite en pin,
Morgane la fée,
Avait su la trouver.

Ses baisers étaient sucrés,
Leurs langues s'étaient mêlées,
Pour un échange enchanté,
Dont ils ne pouvaient se passer.

Morgane reçut ce pouvoir,
Qu'on ne trouve pas dans les grimoires,
Elle en fit un usage particulier,
Pour le plaisir de son bien-aimé.

Du bout de sa langue enchantée,
Qu'elle maniait avec dextérité,
Elle réveillait soir et matin,
La baguette de Merlin.

Quand elle augmentait de grosseur,
Pour sa maîtresse il devenait Enchanteur,
Pas besoin de formule magique,
Pour ce pouvoir mythique.

C'est ainsi que naquit la légende,
Et si vous vous promenez à Brocéliande,
Peut-être entendrez-vous Merlin qui demande.
A Morgane, encore de sa bouche gourmande...
Mokon@
16/02/03

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PRENDRE LE TEMPS
Prendre le temps...
Car demain ne sera peut-être jamais là,
Dire les mots qu'on a au fond de soi.

Prendre le temps...
Savoir quelles sont ses priorités,
Pour ne rien avoir à regretter

Prendre le temps...
Parler d'amour, dire "Je t'aime",
Peu importe où ça nous emmène.

Prendre le temps...
Car la vie n'est qu'un passage,
Il faut en faire bon usage.

Prendre le temps...
Choisir le plus important,
Même si on change ses plans.

Prendre le temps...
De donner de son temps,
Pour vivre tout simplement.
Mokon@
29/01/03

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MIRACLE D'AMOUR
C'était un pauvre paysan,
Il travaillait dans ses champs,
Il avait bien du souci,
Et parfois la mélancolie.

Il avait beau être patient,
Il trouvait long le temps,
Ca faisait 10 ans déjà,
Qu'il était marié avec Anna.

Ils n'avaient pas d'enfant,
Ils étaient jeunes pourtant,
Mais malgré leurs prières,
Il n'y avait rien à faire.

Il faisait bientôt nuit,
Il devait rentrer chez lui,
Il réfléchissait en marchant,
Quand il entendit un croassement.

Etait-ce un mauvais présage ?
Il ne devait pas en prendre ombrage,
Mais un corbeau le suivait,
Près de lui il voletait.

Il essaya de le chasser,
Et il vit l'oiseau se poser,
Sur le chemin de pierre,
Et les ténèbres l'enveloppèrent.

Devant lui comme par magie,
En habit de cérémonie;
Venait d'apparaître,
Un drôle d'être.

Il le regardait avec fascination,
Et il suivit son impulsion,
Il se mit à lui parler,
De sa femme et d'un bébé.

Cet homme étrange,
N'était certes pas un ange,
Mais il n'en avait pas peur,
Même s'il avait l'air d'un prédateur.

Il avait des ailes noires,
Un visage blanc ivoire,
Il semblait l'écouter,
Ses yeux sur lui fixés.

Puis il disparu soudain,
Et le paysan reprit son chemin,
Arrivé devant sa maison,
Il ressentit comme un frisson.

Il entra avec prudence,

Comme en reconnaissance,
Il n'entendait aucun bruit,
Sa femme était dans leur lit.

Elle lui avait préparé son écuelle,
Et après sa toilette habituelle,
Il se glissa près d'elle,
Elle était toujours aussi belle.

Il éprouvait toujours la même attirance,
Devant son corps il était sans défense,
Il se sentait succomber à la tentation,
Il ne résistait pas à son pouvoir de séduction.

Cette nuit-là, il l'aima avec encore plus de passion,
Comme si le diable en lui, avait pris possession,
Dans leur pauvre chaumière,
Leurs cris d'amour résonnèrent.

Puis la vie repris son cours,
Et il oublia ce fameux jour,
Jusqu'à ce qu'il apprenne,
Un nouvel arrivant dans leur eden.

Le jour où sa femme eut accouché,
D'un magnifique garçon grassouillet,
Et que son voeu fut exaucé,
Il su qui, il pouvait remercier.

Il regarda d'un oeil nouveau,
Tous ses fichus corbeaux,
Qui grappillaient ses graines,
Dans son champ dès qu'il les sème.

Est-ce l'amour qui avait fait des miracles ?
Peut-on croire en ce nouvel oracle ?
Qui a dit que les anges étaient blancs,
Personne ne le sait vraiment...
Mokon@
24/01/03

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ARC-EN-CIEL
La vie comme l'amour est un arc-en-ciel,
Elle n'est ni blanche, ni noire,
Elle est parfois douce comme le miel,
Parfois teintée de désespoir.

Un rayon de soleil suffit souvent,
Pour nous montrer à travers la pluie,
Qu'il suffit d'aller de l'avant,
Pour ne pas tout voir en gris.

Toutes les couleurs sont disponibles,
On peut même les mélanger à l'infini,
Rien n'est définitivement inaccessible,
Même si on doit en payer le prix.

Sur cette toile un peu particulière,
A nous de choisir les bonnes couleurs,
Du rouge passion au vert extraordinaire,
Car le pinceau c'est notre coeur.
Mokon@
23/01/03

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LARMES SUR L'OREILLER
Larmes sur l'oreiller,
Qui coulent sans s'arrêter,
Le seul endroit où l'on se réfugie,
C'est au fond de son lit

Quand on a de la peine à outrance,
Que son désespoir est immense,
Qu'on ne sert que le vide dans ses bras,
On reste caché sous les draps.

On pleure tous ainsi,
Dans la solitude de la nuit,
Le visage enfoui,
Ne faisant pas de bruit.

Parfois des sanglots plus forts,
Nous réveillent quand on s'endort,
Le cœur prêt d'exploser,
Et le visage tout mouillé.

Quand le lit est trop grand,
Que l'être aimé est absent,
On a jusqu'au petit matin,
Pour éponger notre chagrin…

Il ne reste plus qu'à espérer,
Qu'un soir un simple baiser,
Viendra à jamais sécher,
Nos larmes sur l'oreiller...
Mokon@
12/01/03

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MENTIR
A tricher avec les autres et avec soi-même,
On ne récolte que ce que l'on sème,
On détruit l'amour et l'amitié,
Ne reste plus des autres que la pitié.

Croire que mentir est le bon choix,
Pour vivre tout comme un roi,
Mais un jour s'écroule l'illusion,
Et vient la brutale remise en question.

Bâtir sa vie sur des mensonges,
Devient un mal qui ronge,
A l'intérieur, quel chaos !
On risque de tomber de haut.

Se sortir de l'engrenage,
Est la résolution la plus sage,
Pour vivre dans la réalité,
Et ne plus fuir la vérité.

Mentir c'est choisir de se voiler la face,
C'est se prendre dans sa propre nasse,
La solution est au fond de son coeur,
Là où est l'Amour vrai se trouve le bonheur...
Mokon@
11/01/03

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CHOISIR
Choisir, quel cruel dilemme,
Quel est le mauvais ou le bon,
Notre vie est une arène,
Où seuls nous jouons…

Choisir et ne pas se tromper,
La direction n'est pas indiquée,
Parfois le chemin de la facilité,
Est un leurre qu'on doit éviter.

Choisir de ne pas être influencé,
On n'a qu'une seule vie, une seule identité,
Le chemin ne doit pas nous être imposé,
Sous prétextes de rentrer dans la normalité.

Choisir pour aller de l'avant,
Faire le bilan et peser le pour,
Le futur doit rejoindre le présent,
Pour partager et donner l'amour.

Choisir est une façon de grandir,
Et de sortir de l'enfance en somme,
Quitter son cocon fait parfois souffrir,
Mais seul le choix fait devenir Homme.
Mokon@
02/01/03

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COEUR DE VAMPIRE
Il faisait sombre dans cette ruelle,
Elle cherchait sa victime habituelle,
Un homme de préférence,
Leur sang était sa pitance.

Elle n'avait jamais de regret,
Sa pitié non plus, elle ne donnait,
Si elle voulait survivre longtemps,
Il ne fallait pas faire de sentiment,

Une ombre passa au loin,
Il marchait vers son destin,
Elle se cacha dans un coin,
Se transformant en assassin,

Elle n'attendit pas en vain,
Il approchait à pas incertain,
Elle vit qu'il était ivre,
Elle n'aurait pas à le poursuivre,

Elle sortit de l'ombre au moment crucial,
Elle frissonnait sous le froid glacial,
Pourtant elle n'aurait du rien sentir,
Puisqu'elle était une femme vampire.

Elle lui parla avec douceur,
Pour ne pas lui faire peur,
Faisant semblant de vendre ses charmes,
C'était sa meilleure arme.

La lune éclaira le visage de sa victime,
Elle se surprit à penser au mot crime,
Etait-ce son regard ?
Elle prit un peu de retard.

Il avait l'air si perdu,
Des yeux de chien battu,
Et une voix si charmeuse,
Qu'elle oublia d'être tueuse.

C'était la première fois,
Qu'elle ressentait avec effroi,
Son cœur battre le tambour,
Pour un humain en mal d'amour.

Alors elle oublia toute raison,
Et sous le porche de cette maison,
Comme dans un lieu de perdition,
Se laissa aimer avec passion,

Elle sentait pourtant sous sa bouche,
La peau de son cou qui était douce,
La tentation fut très forte au moment ultime,
D'y planter avec délices, ses canines.

Elle ne comprit ce qui lui arriva,
Qu'au moment où le pieu s'enfonça,
En fait, de vampire il était chasseur,
Lui donner son cœur avait été sa fatale erreur…
Mokon@
30/12/02

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SECHER LES LARMES
Dans son regard si profond,
Elle avait cru y lire un appel,
Alors elle fit taire sa raison,
Et décida d'y voir le ciel.

Elle aurait du y voir aussi les nuages,
Qui obscurciraient son bonheur,
Cette ombre qui serait orage,
Et qui ferait couler ses pleurs.

Comment pouvait-il donner son coeur,
Et l'oublier sans un regret,
Dès que ses yeux regardaient ailleurs,
Elle se sentait seule et abandonnée.

Avait-il peur de cet amour immense ?
Peur d'être aimé comme un homme ?
Alors qu'il sortait de l'adolescence,
Dans le livre de sa vie, écrire un nouveau tome ?

Demain n'existe pas quand on aime,
Chaque seconde et chaque minute,
Sont précieuses et s'enchaînent,
Pour les savourer sans lutte.

On dit que les hommes sont différents,
Ils ne savent pas qu'il suffit de si peu,
Un simple mot, un geste ou du temps,
Pour sécher les larmes dans nos yeux.
Mokon@
30/12/02

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POUSSIERE
Petite poussière dans le vent,
Je ne vis que l'instant présent,
Je ne retrouve plus le chemin,
De l'amour au quotidien.

L'amour que je ressens,
Dans mon coeur est si grand,
Que personne ne le comprend,
Même le prince charmant.

Dans ma course solitaire,
Ne suis-je toujours que poussière ?
Egarée dans un labyrinthe,
L'amour est hors d'atteinte.

Quand je le touche du doigt,
Il a peur et s'éloigne de moi,
J'attends de pouvoir l'emporter,
Comme un trésor sacré.

Petite poussière dans le vent,
Un jour, je disparaîtrais vraiment,
Je ne manquerais certainement à personne,
On n'entendra plus que mon coeur qui résonne.
Mokon@
30/12/02

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L'ANGE DE L'AMOUR
L'ange déposa un tendre baiser,
Sur les lèvres de sa bien-aimée,
Pour elle, il était devenu prince charmant,
Réveillant sa belle au bois dormant.

Elle ouvrit les yeux, étonnée par ce baiser,
Il est vrai un peu particulier,
Au goût étrange de poussière d'ange,
Qui dans son sommeil la dérange.

Son regard empli d'étoiles scintillantes,
La comblait dans son attente,
Elle ne savait plus si c'était réel,
Mais elle se sentait pousser des ailes,

Elle avait envie de se laisser emporter,
Par ce simple baiser, pour être à nouveau aimée,
Il venait de sècher ses larmes pour toujours,
Elle l'avait reconnu, c'était l'ange de l'amour...
Mokon@
20/12/02

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LE DEVOIR
dédié à Sylvie
Dans la salle de classe,
Règne un silence de glace,
Les cent pas du professeur,
Cadencent les minutes et égrènent l'heure.

La tête penchée sur leur feuille,
Les élèvent essayent d'éviter les écueils,
Ce n'est pas un devoir facile,
On entendrait battre un cil.

Pas évidente cette traduction,
Pourtant le japonais est leur passion,
Et écrire tous ces kanji,
Fallait réviser avait dit Sylvie !

Il faut déjà rendre sa copie,
Qu'on ait tout rempli ou pas fini,
Est-ce qu'ils auront un zéro ou un vingt,
Ils le sauront au cours prochain...
Mokon@
16/12/02

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RELEVER LE DEFI
Personne ne lui a jamais dit,
En la regardant dans les yeux,
Ils se sont tous enfuis,
Aucun n'était assez amoureux.

Elle a toujours tout donné,
Ils prenaient et trouvaient ça flatteur,
Quand elle les désirait avec ardeur,
Avant de partir sans se retourner.

Quelle faute a-t-elle commise,
Trop aimer est-ce une erreur ?
Peut-être faut-il qu'elle meurt ?
Du bonheur elle a perdu sa mise.

A chaque fois refouler son amour,
Ecrire les mots qu'elle ne dit plus,
Ne plus mettre son coeur à nu,
Oublier qu'elle n'aura jamais son tour.

Pourtant elle n'est pas difficile,
Pas besoin d'ultime Appolon,
Mais elle doit se faire une raison,
Elle n'a jamais mis dans le mil.

Existe-t-il une potion d'oubli ?
L'oubli que l'amour n'est pas dans son thème,
Qu'elle n'aura jamais droit à un "Je t'aime",
Personne n'est là pour relever le défi.
Mokon@
16/12/02

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DON D'AMOUR
Vouloir garder l'avantage,
Ne montrer de soi qu'une image,
Ne pas se dévoiler tout à fait,
Faire croire qu'on est parfait.

Souvent utiliser le mensonge,
Pour tout oublier même en songe,
S'isoler pour faire le vide,
C'est faire de sa vie un désert aride.

Ne pas donner ou si peu,
Faire de l'amour un jeu,
Croire que c'est facile,
Si l'autre est docile.

Les mots d'amour ne pas les dire,
De peur qu'un jour on puisse souffrir,
Tout prendre comme un du,
En mettre plein la vue.

Ne pas faire de promesses,
Eviter de s'attacher avec adresse,
Penser que c'est une faiblesse,
Si on montre trop de tendresse.

Garder sur soi le mystère,
Rester dans un monde imaginaire,
Mais à force de se protéger,
L'essentiel on fini par l'oublier.

Aimer est un don sans condition,
C'est comme partir en expédition,
Peu importe la destination,
Chacun doit avancer ses pions.
Mokon@
16/12/02

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ATTENDRE
Attendre qu'il vienne à toi,
Qu'il te prenne dans ses bras,
Attendre un baiser qu'il ne donne pas,
Et pleurer en silence tout bas.

Attendre qu'il fasse le premier pas,
Ne pas le toucher du doigt,
Attendre un regard, un sourire,
Ne pas lui montrer ton désir.

Attendre, quelle dérision,
Les mots qui riment avec passion,
Attendre avec patience,
Faire taire ta souffrance.

Attendre jusqu'à ta mort,
Tu lui donnes tout et plus encore,
Attendre au gré de sa fantaisie,
Tu en fais des prières impies.

Attendre un signe, un geste,
Mais tu n'as que des restes,
Attendre que son coeur comprenne,
Combien tu l'aimes...

Attendre ce n'est pas compliqué,
Mais lui ne sait pas t'aimer,
Attendre, lui dire que tu n'es pas une ombre,
Que dans la nuit glacée, tu sombres.

Attendre peut-être une autre vie,
Pour qu'il ait enfin compris,
Attendre plus que des miettes,
Quand tu le vois ton coeur s'arrête.

Attendre son bon plaisir,
Pourquoi a-t-il seul le droit d'agir ?
Attendre et toi tu l'aimes à en mourir,
Tu voudrais arrêter de souffrir.

Attendre quoiqu'il arrive,
Même si tu pars à la dérive,
Attendre, essayer de le comprendre,
Mais un jour tu ne pourras plus attendre...
Mokon@
16/12/02

Début de la page

UN BAISER...
Un baiser qui ouvre tous les horizons,
Un baiser donné sans raison,
Un baiser au bord du cœur,
Un baiser rendu avec ardeur,

Un baiser volé au coin des lèvres,
Un baiser qui donne la fièvre,
Un baiser qui donne le frisson,
Un baiser profond,

Un baiser mouillé de larmes,
Un baiser du fond de l'âme,
Un baiser sucré comme le miel,
Un baiser qui envoie au ciel,

Un baiser partagé sous la lune,
Un baiser au milieu des dunes,
Un baiser qui veut tout dire,
Un baiser qui fini dans un soupir,

Un baiser tout doux,
Un baiser partout, partout,
Un baiser avec la langue,
Un baiser au goût de mangue,

Un baiser passionné,
Un baiser qu'on a souhaité,
Un baiser qui rend tout chose,
Un baiser pour voir la vie en rose,

Un baiser, deux baisers, trois baisers,
Des baisers par centaines, par milliers,
Des baisers bouche contre bouche,
Des baisers sous l'eau ou sous la douche,

Des baisers amoureux, langoureux,
Des baisers qui rendent heureux,
Des baisers sans s'arrêter,
Des baisers pour mieux s'aimer...
Mokon@
13/12/02

Début de la page

PREUVES D'AMOUR
dédié à Peter et Catherine
On dit tellement de mots aujourd'hui,
Le proverbe dit qu'elles s'envolent,
Toutes nos belles paroles,
Alors peut-être est-ce mieux par écrit.

On peut les lire et relire à l'infini,
Pour mieux les comprendre,
Du fond de son coeur les entendre,
S'en imprégner au ralenti.

Dans les doutes qui nous assaillent,
Peut-être sont-ils la preuve irréfutable,
D'un amour profond indispensable,
Et on les emporte où qu'on aille.

Pour ne jamais les oublier,
Comme une trace indélébile,
Certains détails paraissant bien futiles,
Se rappeler qu'il est plus important d'aimer.

Dans les épreuves savoir que l'autre est là,
Les actes sont encore plus forts que les mots,
Le réconfort d'une présence à huis clos,
Comme dans une tempête s'accrocher au mât.

Dans la vôtre, une main se glisse,
Votre tête sur une épaule s'abandonne,
C'est ainsi que l'amour se donne,
On a trouvé sa terre promise, son oasis.

La plus belle des déclarations d'amour,
C'est s'endormir en toute confiance,
Et malgré son inconscience,
De ses bras, l'autre on entoure.

Protection rapprochée,
Au milieu de ses rêves,
Jusqu'à la nuit qui s'achève
Se blottir pour mieux s'aimer.
Mokon@
13/12/02

Début de la page

UN PLUS UN
Il ne pensait pas que ça lui arriverait,
Tomber encore amoureux à son âge,
Elle était si jolie même sans maquillage,
Et pourtant le courant entre eux passait.

Il avait pourtant peur de souffrir encore,
La vie n'avait pas été tendre avec lui,
Sa jeunesse était maintenant loin d'ici,
Il savait qu'il avait sûrement tort.

Elle lui consacrait beaucoup de temps,
Mais il n'était pas le seul dans sa vie,
Elle ne lui avait surtout rien promis,
Alors il se contentait d'être son amant.

Elle était comme une libellule,
S'envolant au gré du vent,
Profitant du moindre moment,
Et lui se sentait parfois si nul.

Elle avait encore tant de choses à vivre,
Il ne savait pas si elle l'aimait vraiment,
Elle ne lui avait jamais dit clairement,
Il savait qu'elle voulait se sentir libre.

Alors il attendait encore et encore,
Et quand elle était près de l'autre,
Du diable il aurait voulu être l'apôtre
Pour qu'elle éprouve un peu de remords.

Bien sûr, il ne lui demandait pas la lune,
Mais qu'elle arrête de lui mentir,
On ne peut pas aimer, sans faire souffrir,
Deux personnes au lieu d'une.

Elle pensait sans doute qu'il était heureux,
Que sa présence et sa tendresse lui suffisaient,
Même si elle ne disait jamais qu'elle l'aimait,
Alors qu'il était si désespérément amoureux.

Dans un coin de son coeur, il espère,
Qu'à force d'amour et de patience,
Elle osera faire face et prendra conscience,
Que l'amour a besoin d'un unique repère.

Le verbe aimer se conjugue à une seule personne,
On ne peut pas partager son coeur en deux,
Son don est bien trop précieux,
Un plus un, de l'amour, c'est la seule somme.
Mokon@
13/12/02

Début de la page

AU JOUR LE JOUR
Quand le soleil se lève sur un nouveau jour,
Moi je n'ai pas de regret, je cours,
Après ma vie, qui n'est qu'un passage,
Je ne veux pas vivre dans une cage

Je regarde à travers mes paupières,
Je dois le faire avant d'être poussière,
Si je devais faire de ma vie un résumé,
Je veux qu'elle finisse au plus haut degré.

Je vais vous faire une confidence,
Qui n'a pas grande importance,
Dans un coin secret de mon coeur,
Se cache toutes mes douleurs.

Etouffer ses sentiments pour limiter les dégâts,
L'amour parfois est le plus dur des combats,
Il suffit juste de trouver sa place,
Même si le bonheur est bien fugace.

Alors je vais vous livrer ma théorie,
Quand votre coeur pour l'autre est épris,
Vous n'avez pas d'autres recours,
Que de vivre intensément au jour le jour.

Profitez de chaque instant avec l'être aimé,
Même s'il ne peut pas tout vous donner,
Ne remettez jamais rien au lendemain,
Dire "Je t'aime" est le début, pas la fin.
Mokon@
13/12/02

Début de la page

PRINCESSE TRISTE
Princesse des mille et une nuit,
As-tu trouvé ton prince et ton paradis,
Est-ce que tes plus beaux atours,
L'ont empêché de partager son amour ?

Tu étais la plus belle dans son harem,
Mais aux autres aussi il disait " je t'aime ",
Tu avais beau l'aimer plus fort,
Il ne voulait que ton corps.

Quand il te disait des mots doux,
Tu te pendais à son cou,
Tu espérais être la seule et unique,
En offrant ton corps impudique.

Il te couvrait de cadeaux,
Tous de plus en plus beaux,
Peut-être pour se faire pardonner,
De vouloir les autres expérimenter.

Parfois elle pleurait dans le noir,
Elle aurait voulu s'enfuir le soir,
Mais le vent du désert l'en dissuadait,
Lui rappelant le souffle de celui qu'elle aimait.

Il était prince mais pas charmant,
Elle n'était sa princesse que par moment,
Elle aurait voulu lui donner sa vie,
Pour qu'il ait enfin compris.

Il ne voyait pas qu'elle était celle,
Qui était à l'intérieur la plus belle,
Ne voyant que sa beauté fatale,
Et son superbe visage d'opale.

Un jour on ne trouva plus la princesse,
On la chercha mais avec paresse,
Elle était bien peu de choses en vérité,
Juste une simple femme qu'on oubliait d'aimer.

Le lendemain le prince reçut un paquet,
Bien étrange et bien enveloppé,
Il faillit s'évanouir en l'ouvrant,
A l'intérieur, un cœur battant.

Il y avait un mot à l'intérieur,
Qui disait "Je t'offre mon cœur,
Puisque tu n'as pas su me donner le tien,
C'est le seul moyen d'oublier mon chagrin".

Le prince compris trop tard son erreur,
Et sur son visage coulait des pleurs,
Il savait qu'il était trop tard pour qu'elle revienne,
Trop tard pour lui dire "je t'aime".

Alors il ferma son palais et partit dans le désert,
Pendant des jours, marchant sans but, le cœur amer,
La vie est si fragile mais on ne le sait,
Que lorsqu'on perd les gens qu'on aimait.

Il réfléchissait perdu dans ses pensées,
N'ayant pas vu la nuit tomber,
Il se retrouva aux abords d'une oasis,
Et se reposa sous un palmier avec délices.

Une ombre apparut près de lui,
Lui tendant une gourde remplie,
C'était une femme encapuchonnée,
Il l'observa à la dérobée.

Elle lui demanda ce qu'il faisait là,
Et vidant son cœur, il lui raconta,
Qu'il croyait que prendre du plaisir,
Ne pouvait pas faire souffrir.

La femme lui demanda alors,
Si parmi tous ces corps,
Il n'avait pas vu aussi le cœur,
D'une femme souvent en pleurs.

Il lui avoua que pour une seulement,
Il éprouvait des sentiments,
Mais qu'il avait gardé le mystère,
Pour continuer à se satisfaire.

Il regrettait tant aujourd'hui,
De ne lui avoir jamais dit,
Qu'il l'aimait aussi,
Il avait perdu son paradis.

S'il avait pu revenir en arrière,
Il aurait su l'aimer à sa manière,
Sa voix était secouée de sanglots,
Et ses larmes coulaient à flots.

La femme lui dit tout bas,
"Vous sauriez lui dire tout ça ?
Si elle était vivante aujourd'hui,
Vous l'auriez elle seule choisie ?"

"Oui répondit le prince en larmes,
Je voudrais racheter mon âme,
Faire de ma princesse triste,
Une Reine qui me donnerait un fils".

"Alors Prince, si vous êtes sincère,
Ouvrez les yeux et laissez-moi faire".
Elle lui prit la main avec délicatesse,
Et la posa sur son ventre avec tendresse.

Une étrange sensation le fit frissonner,
Le contact de cette main baguée,
Ce n'était pas possible, il rêvait,
Est-ce que c'était ...

Il vit soudain son visage à découvert,
Par un rayon de lune qui l'éclaire,
Elle, sa princesse, vivante, près de lui,
Une autre chance lui avait souri.

Il comprit qu'elle avait usé de ce stratagème,
Pour qu'il réfléchisse et comprenne,
Que l'amour qu'on a dans son cœur,
Il faut l'offrir sans jamais avoir peur.

Il su aussi à l'instant où il posa sa main,
Que près d'elle était son nouveau destin,
Qu'un petit être était déjà là,
Et qu'il l'aimait déjà.

Comme dans les contes de fée de notre enfance,
La princesse triste avait de nouveau confiance,
Elle était dans le cœur du Prince, la seule Reine,
A qui il dirait uniquement "Je t'aime"...
Mokon@
08/12/02

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UNE FEMME AIME UN HOMME
Une femme aime un homme,
Ses cris dans la nuit résonnent,
Leurs corps se mélangent,
Dans une lutte étrange.

Une femme aime un homme,
Dans le brouillard d'automne,
Sous la lumière de la lune,
Lui et elle ne font qu'une.

Une femme aime un homme,
Son coeur s'abandonne,
Et ses larmes sur son visage,
Sont comme un tatouage.

Une femme aime un homme,
De tout, elle fait la somme,
Dans cet amour décalé,
Elle n'a aucun regret.

Une femme aime un homme,
Elle n'est pas dans la norme,
Elle est heureuse, peu importe,
Du bonheur, elle a ouvert la porte.

Une femme aime un homme,
Sans détour, elle se donne,
Malgré ses blessures du passé,
Même si elle a peur de trop l'aimer...
Mokon@
27/11/02

Début de la page

ELLE PLEURAIT...
dédié à Karine, Matthieu et Jérôme
Elle pleurait ...
Sur le bord de la plage,
Comme une statue sans âge,
Son amant, son amour, avec rage ...

Elle pleurait ...
S'accrochant à un fragile espoir,
Espérant un jour le revoir,
Et continuer leur histoire ...

Elle pleurait ...
Depuis si longtemps,
Elle venait régulièrement,
Accompagnée par les goélands...

Elle pleurait...
L'homme qui était parti,
Par un sombre matin gris,
Pourquoi la mer lui avait-elle ravi ?

Elle pleurait...
Son regard perdu sur l'océan,
Son coeur était une île à présent,
Solitaire sous le vent.

Elle pleurait...
Parfois un bateau arrivait au port,
Mais jamais il n'était à bord,
Peut-être était-il mort ?

Elle pleurait...
Son amour plus fort que l'absence,
Plus fort que les médisances,
Avec au creux de son corps, sa récompense.

Elle pleurait...
Sa silhouette arrondie par le fruit de leur amour,
Tout semblait de plus en plus lourd,
Les mois redevenaient des jours.

Elle pleurait...
Leur fils dans ses bras, sur le rivage,
Les embruns fouettant son visage,
Elle guettait des navires le moindre passage.

Elle pleurait...
Une petite main dans la sienne,
Au clair de la lune pleine,
Elle attendait que passe sa peine.

Elle pleurait...
Dans son coeur pour toujours,
Jamais ne s'éteindrait son amour,
Dans cette attente sans retour...
Mokon@
26/11/02

Début de la page

JE T'AIMERAI
dédié au Prince Charmant ^_~
Je t'aimerai comme le vent,
Soufflant au gré de mes errances,
Vent d'été ou de printemps,
Pour prendre ma revanche.

Je t'aimerai comme la pluie,
Gorgeant ta terre de mes bienfaits,
M'écoulant pour chasser l'ennui,
Un arc en ciel en toi, je créerais.

Je t'aimerai comme l'orage,
Dans une atmosphère électrique,
Dévastant tous tes côtés sages,
Pour que tu sois romantique.

Je t'aimerai comme le soleil,
A l'ombre de nos nuits câlines,
Dans tes bras quand je me réveille,
Les rayons de ton coeur me fascine.

Je t'aimerai comme les cinq éléments,
Indissociables et tu seras en mon pouvoir,
Quand je te rencontrerais prince charmant,
Aux contes de fée et en toi je veux croire.
Mokon@
19/11/02

Début de la page

AU ROYAUME DE L'AMOUR
Il venait d'un autre univers,
Elle venait de la planète terre,
Un livre avait suffit à les rapprocher,
A l'intérieur était écrit leur destinée.

Elle était investie d'une sombre quête,
Devenue prêtresse invoquant une curieuse bête,
Leur amour subit de lourdes épreuves,
La jalousie et la guerre dont les hommes s'abreuvent.

Mais dans ses bras, elle oubliait tout,
L'espace d'un moment très doux,
Ses " je t'aime " et ses caresses,
Etaient pour l'avenir, douce promesse.

Mais elle fut renvoyée loin de lui,
Elle rêvait de lui toutes les nuits,
Projetés à des années lumières,
Leur amour ne pouvait se taire.

Elle repensait à ces merveilleux instants,
Lui, la tête sur son cœur écoutant ses battements,
Ils ne faisaient qu'un pour toujours,
Malgré la distance qui empêchait leur amour.

Elle aimait caresser ses cheveux,
Elle voyait l'amour dans ses yeux,
Comme des étincelles lumineuses,
Elle voyageait à travers les nébuleuses.

7 étoiles vinrent à son secours,
Et une vieille femme à son tour,
Pour invoquer le phoenix rouge comme la passion,
Et sauver le royaume du chaos et de la destruction

Après bien des batailles et des souffrances,
Ils purent enfin vivre leur belle romance,
Au royaume de l'amour ils se sont unis,
Ils avaient trouvé enfin leur Paradis.
Mokon@
15/11/02

Début de la page

DON JUAN
Finalement il n'était qu'un enfant,
Qui veut tout et qui prend,
Autour de lui que des cendres,
Il brûlait tous les cœurs tendres.

Il s'amusait des cœurs comme un jouet,
Ne disait jamais non et laissait espérer,
Flatté dans son égo et sa vanité,
Ca lui plaisait tellement d'être aimé.

On pourrait croire au prince charmant,
Tellement il était doux et attachant,
Mais c'était surtout la conquête,
Qui le faisait penser avec sa tête.

Quand une jolie fille lui résistait,
Il s'entêtait à la séduire et persistait,
Et quand elle tombait dans ses bras,
Finalement elle ne l'intéressait pas.

Bien des hommes l'ont pris pour modèle,
Faisant souffrir même les plus belles,
Ne recherchant qu'une aventure,
L'amour n'en ayant cure.

Etait-il vraiment heureux de faire souffrir,
Juste pour satisfaire tous ses désirs ?
Même s'il était le plus doué des amants,
Il n'avait pas de coeur et s'appelait Don Juan.
Mokon@
08/11/02

Début de la page

INTERDICTION D'AIMER
Au fond de mon coeur il y a tant d'amour,
Que je donne sans jamais rien en retour,
Personne ne sait que je cache mes faiblesses,
Personne ne voit que je me noie dans ma détresse.

Pourquoi tout ce que je donne fais peur,
Les hommes s'enfuient et moi j'en meurs,
Peut-être devrais-je disparaître à tout jamais,
Personne ne regrettera ce que j'étais.

Il m'avait fallu tant de temps pour oublier,
Et encore plus longtemps pour aimer,
Je ne manque à personne, ni à quelqu'un,
Je dois détruire mon coeur et son trop plein.

Réprimer mes sentiments et faire semblant,
Que rien ne m'atteint au fond vraiment,
Même si je pleure seule dans la nuit,
J'essayerais de le faire sans bruit.

Choisir de vivre au jour le jour,
Ne plus donner autant d'amour,
Ne plus chercher à être heureuse,
Et ne plus jamais tomber amoureuse.
Mokon@
07/11/02

Début de la page

L'AMOUR EST UNE FLEUR
L'amour est une fleur délicate et magique,
Destinée seulement à l'être élu de son coeur,
Elle ne se partage pas, elle est unique,
Sinon elle meurt et perd ses couleurs.

Quand la chance de la trouver arrive,
Il faut la cueillir sans se poser de question,
Ne pas rester seul sur l'autre rive,
Car chaque histoire est une exception.

Pour ne pas la perdre, il y a des conditions,
L'aimer et la chérir de toute son âme,
Sincérité, tendresse et passion,
Sont le pilier d'une relation sans larmes.

Une chose indispensable est de rigueur,
Ne pas arracher ses pétales si fragiles,
De crainte de provoquer un arrêt du coeur,
Par de multiples souffrances inutiles.

Ne pas essayer de jouer avec le feu,
Car il brûle celui qui l'allume,
Détruit le bonheur d'être à deux,
Et la fleur de l'amour se consume.

Il faut offrir la sienne sans restriction,
Et bien la garder au fond de son coeur,
En prendre soin avec beaucoup d'attention,
Car elle est la clé de votre bonheur.
Mokon@
31/10/02

Début de la page

LA RECETTE DU BONHEUR
Dans la recette du bonheur,
Il y a l'entrée pleine de saveur,
Faite de baisers et de caresses,
Qui fait toute sa richesse.

Le plat principal qui souvent varie,
Ebats torrides au creux d'un lit,
On peut en reprendre plusieurs fois,
Car ce sont des mets de choix.

On peut y rajouter du piment,
Le sel qui ravit tous les amants,
Il faut mélanger tous les ingrédients,
Pour agrémenter les sentiments.

L'accompagner d'une boisson,
Qu'on déguste à l'unisson,
Parfois on en boit jusqu'à l'ivresse,
Et on atteint les sommets de l'Everest.

Le meilleur, c'est le dessert,
Quand on fait tout pour se plaire,
Deux parts égales dans le plaisir,
Pour combler tous les désirs.

Il reste la petite liqueur secrète,
Pour compléter notre recette,
Pour vivre heureux soyons discrets,
Et ce sera le bonheur parfait.
Mokon@
21/10/02

Début de la page

L'AMOUR C'EST...
Dédié à Laëtitia
L'amour c'est ...
Le silence avec le cœur rempli de mots
L'amour c'est ...
L'absence avec l'autre dans la peau
L'amour c'est ...
La tendresse avec le partage au même niveau

L'amour c'est ...
La liberté avec le monde entier pour décor
L'amour c'est ...
L'harmonie avec tous les plus beaux accords
L'amour c'est ...
La plénitude avec les sensations du corps

L'amour c'est ...
Le respect avec le pardon de nos erreurs
L'amour c'est ...
Le bonheur avec le gris qui devient couleur
L'amour c'est ...
Le présent avec l'avenir qui ne fait pas peur

L'amour c'est ...
L'indéfini avec un arc-en-ciel les jours de pluie
L'amour c'est ...
Le complément avec la moitié qui est partie
L'amour c'est ...
Deux êtres avec le cœur, le corps et l'âme unis
Mokon@
19/10/02

Début de la page

LIBRE
Enfin son coeur est libre d'aimer,
Il n'est plus du tout prisonnier,
Le boulet attaché à son âme,
Vient de tomber sans larmes.

Il n'avait jamais su lui dire vraiment,
Tout ce qu'elle a attendu si longtemps,
Aujourd'hui tout est fini,
Elle s'en va vers une autre vie.

La libération est venue en douceur,
Sans qu'elle sache que c'était l'heure,
Elle a tant donné et espéré pour rien,
Qu'elle a fini par oublier son chagrin.

Si c'était à recommencer, tout serait différent,
Elle n'aurait jamais montré ses sentiments,
Elle sait que quelque part, sûrement,
Il y a l'homme de ses rêves qui l'attend.

Il saura lui donner de la tendresse,
Du plaisir et de multiples caresses,
Le hibou tatoué au plus profond de son coeur,
S'est effacé pour laisser la place au bonheur...
Mokon@
12/10/02

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COEUR DE LIONNE
Je suis une lionne au doux visage,
Mais je sais me défendre avec rage,
Pas d'intrus sur mon territoire,
Quand je commence une nouvelle histoire.

Je peux être très câline et très sage,
Mais il faut m'apprivoiser, je suis sauvage,
Je ne donnerai mon coeur qu'à celui,
Qui saura partager plus que mon lit.

Quand résonnent les tam-tam,
Je sens tout au fond de mon âme,
L'appel de l'amour jusque dans ma crinière,
Seul le lion élu rentrera dans ma tanière.

Nous partirons en expédition pour chasser,
Nous partagerons tout pour mieux nous aimer,
Si nous avons des petits, ils seront bienvenus,
Même le mâle au coeur le plus dur, en sera ému.

Je saurais me reposer, la tête sur son coeur,
Quand j'aurais besoin d'un peu de chaleur,
Mais je pourrais aussi le protéger,
Si jamais nous étions attaqués.

Je pourrais donner ma vie pour celui que j'aime,
Car elle n'a de prix qu'à travers un seul thème,
C'est celui de l'amour sans aucune barrière,
Il suffit juste de traverser la frontière.
Mokon@
10/10/02

Début de la page

LE BALLON ROUGE
"Maman, maman, je veux un ballon",
Disait la petite fille en tirant la main de sa mère,
Elle avait de grands yeux ronds,
Et une jolie robe vert clair.

Sa maman de guerre lasse céda,
Et se rapprocha du vendeur solitaire,
Il était jeune et riait aux éclats,
Car il avait vu l'enfant trépigner par terre.

"Je veux le ballon rouge, celui-là,"
Elle savait ce qu'elle voulait,
Elle le désignait avec son doigt,
La jeune femme sortit son porte-monnaie.

Elle paya et le jeune homme lui donna
Le joli ballon rouge dont sa fille avait envie,
"Comment tu t'appelles ? Nana ?",
Elle le regarda et lui sourit,

"Non je m'appelle pas Nana mais Manon,
Pourquoi tu dis ça, monsieur ?"
"Parce que je pense à une vieille chanson",
Dit-il d'un air très sérieux.

Il lui tendit un papier et un crayon,
"Tu écris un voeu et tu y penses très fort,
Tu l'attaches avec une ficelle à ton ballon,
Et tu le laisses s'envoler vers le Nord".

La petite Manon sentit qu'il disait vrai,
Alors elle écrivit un petit mot,
Et laissa partir son ballon sans regret,
Puisque sa maman lui en acheta un nouveau.

Est-ce que le ballon était magique ?
Car moins d'une semaine après,
Sa mère rencontra un homme sympathique,
Qui devint son papa pour de vrai.

La jeune femme l'élevait sans personne,
Elle était triste et souvent pleurait,
Alors Manon voulait lui trouver un homme,
C'était son plus grand souhait.

Aujourd'hui après toutes ses années,
Elle repensait à ce beau jour d'été,
Le vendeur de ballon était-il un gentil sorcier ?
Grâce à lui, elle croyait toujours aux contes de fée.
Mokon@
07/10/02

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JEUNESSE OUBLIEE
Tous les jours il promenait son chien,
Il s'asseyait un moment dans le jardin,
C'était un vieil homme solitaire,
A son allure, on voyait qu'il était fier.

On ne lui donnait pas vraiment d'âge,
Les gens se retournaient sur son passage,
Car il avait une particularité,
Il avait les cheveux longs attachés.

Souvenirs de sa jeunesse oubliée,
Il ne les avait jamais fait couper,
Peut-être, au fond de lui,
Etait-ce un peu comme un défi.

Aujourd'hui il se sentait nostalgique,
S'il n'y avait eu cette maudite sciatique,
Il aurait bien été faire une ballade,
Mais il s'en sentait incapable.

Son chien assis à ses pieds,
Attendait qu'il se soit décidé,
Il lui donna une caresse distraite,
Des souvenirs lui revenaient plein la tête.

Pourquoi avait-il laissé passer sa chance,
Elle, il repensait à Elle, comme une évidence,
Sa douceur, sa gentillesse,
Avec au fond, toute sa tendresse.

Il n'avait pas su donner ni partager,
Et aujourd'hui il n'avait que des regrets,
Il n'avait jamais pu retrouver,
Une femme qui l'ait autant aimé.

Oh il avait eu des aventures,
Des jeunes, des tendres, des dures,
Mais aucune n'avait été à la hauteur,
Et n'avait pu gagner son coeur.

Son chien tirait sur sa laisse,
Le tirant de sa douce paresse,
Il se leva machinalement,
Devant lui jouaient des enfants.

Des enfants, il n'en avait jamais eu,
Ils les aimaient pourtant, qui l'eut cru,
Un gamin en vélo passa à toute vitesse,
Et faillit le percuter avec maladresse.

Il voulut lui crier des mots avec colère,
Mais ils moururent sur ses lèvres claires,
Car il avait pâli à faire peur,
Il cru qu'il avait un arrêt du coeur.

Là au fond du jardin, près de la statue,
Une jeune femme court vêtue,
Venait de lui rappeler,
Celle qui l'avait tant aimé.

Il repris son chemin l'air abattu,
Son coeur venait d'être mis à nu,
Il lui avait fallu toutes ses années,
Pour voir que sa vie, il avait gâché.

La vie nous donne parfois des leçons,
Nous rappelant ce que nous perdons,
Quand il est trop tard pour revenir en arrière,
Il ne nous reste que des souvenirs amers...
Mokon@
05/10/02

Début de la page

PETITE MARIE
dédié à Petite Marie
Ce matin tout était différent,
Il était heureux vraiment,
Il avait encore son odeur,
Sur sa peau et dans le coeur.

Il se souvenait aujourd'hui,
Ce qui les avaient réunis,
Ce voyage en Australie,
Avait transformé leurs vies.

Elle venait faire ses études,
Elle trouvait le climat un peu rude,
La chaleur et les moustiques,
En plus de la linguistique.

Il l'avait déjà remarqué,
Et ne savait comment l'aborder,
Mais une question toute bête,
Suffit à les mettre en tête à tête.

Elle était étrangère à ce pays,
Sur ce continent, l'Océanie,
Son prénom était si joli,
On l'appelait "petite" Marie.

Au fil des semaines et des mois,
Grandirent leur émoi,
Un jour il se déclara,
Et elle ne le repoussa pas.

Puis chez elle, elle rentra,
Et plus tard, il la retrouva,
Car leur histoire n'est pas finie,
Puisque aujourd'hui, ils se marient.

Il savait qu'ils seraient heureux,
Car le bonheur d'être deux,
On le sent au fond de son âme,
Qu'on soit un homme ou une femme.
Mokon@
05/10/02

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AMOUR INTERDIT
C'était lors d'une soirée,
Où elle était invitée,
Elle ne connaissait personne,
Que son meilleur ami Tom,

On la présenta à tous ces gens,
Qui ne la regardèrent pas vraiment,
Puis on servit l'apéro,
Elle grignota des petits gâteaux,

Elle s'ennuyait à mourir,
Entendant leurs éclats de rire,
Elle se sentait exclue,
Elle regrettait d'être venue.

Elle n'avait pas vu le regard,
De quelqu'un aux yeux noirs,
" Tu t'ennuies, n'est-ce pas ? "
Sur ton visage, ça se voit "

Elle se retourna interloquée,
Vers la personne qui lui avait parlé,
Que de douceur dans ce visage,
Derrière ce maquillage.

Elle ne peut s'empêcher,
De ses doigts, de la toucher,
Elle se sentait électrique,
En elle montait la panique.

Un sentiment inhabituel,
Lui fit pousser des ailes,
Elle lui prit la main,
Pour une course sans fin.

Au bout de quelque temps,
Elle s'arrêta près d'un champ,
La lumière de la lune éclaira,
Une scène étrange en soi.

L'amour venait de frapper,
Qu'importait le reste de l'humanité,
Une femme avec une femme,
Pourquoi en faire tout un drame !
Mokon@
01/10/02

Début de la page

SOUVENIRS D'ENFANCE
Dans la cour de l'école,
Il l'avait bien remarqué,
Elle avait comme une auréole,
Qui semblait l'habiter.

Il n'avait que dix ans,
Mais son coeur battait fort,
Comme celui des grands,
Quand on aime à mort.

Au milieu de la journée,
Il osa aller lui parler,
Il lui proposa de partager,
Son petit goûter.

Elle ne refusa pas,
Le regarda de ses grands yeux,
Et son regard se noya,
Il était déjà amoureux.

Sur son cahier de brouillon,
Il dessinait des petits coeurs,
Avec à l'intérieur leurs deux noms,
Il aurait voulu retarder l'heure.

Et puis la sonnerie de la sortie,
Sa maman l'attendait déjà,
Il lui fit juste un signe gentil,
Pendant qu'elle s'éloignait là-bas.

Il avait hâte d'être au lendemain,
Pour la revoir et lui demander,
S'ils pouvaient ensemble faire le chemin,
Tous les soirs pour rentrer.

Ils étaient presque voisins,
Alors ça ne serait pas compliqué
Il oserait lui prendre la main,
Pour lui montrer son amitié.

Chaque jour qui passaient,
Etait un pas vers l'amour,
Elle savait qu'il l'aimait,
Le laissait faire sa cour.

Puis un jour d'hiver tout gris,
Il ne la vit pas à sa place,
Etait-elle malade ou partie,
Elle n'était pas dans la classe.

Il n'osait pas demander,
A la maîtresse de ses nouvelles,
Et il avait le coeur serré,
De ne pas voir sa belle.

Il apprit plus tard,
Qu'elle avait déménagé,
Il ne lui restait plus d'espoir,
Ses parents avaient divorcé.

Aujourd'hui, trente ans après,
Il était instituteur,
Il était marié sans regret,
Et connaissait le bonheur.

Mais ce matin, le temps était gris,
Et cette petite fille dans la cour,
Lui avait rappelé avec nostalgie,
Son premier amour...
Mokon@
01/10/02

Début de la page

SENS DESSUS DESSOUS
Elle s'était fait toute belle,
Avait mis ses plus jolis dessous,
De la soie noire et de la dentelle,
Pour leur premier rendez-vous.

Elle était un peu en retard,
Ils devaient aller au cinéma,
Il l'attendait sur le trottoir,
En faisant les cent pas.

Elle sentit à son regard,
Qu'elle était à son goût,
Lui en beau costard,
Lui plaisait plus que tout.

Le film était intéressant,
Mais ils pensaient à autre chose,
Leurs mains se cherchant,
Des acteurs, ils ignoraient la prose.

Quand ils sortirent dehors,
Il l'invita à prendre un dernier verre,
Pensant au corps à corps,
Qu'à eux deux, ils pourraient faire.

Arrivés dans son appartement,
Ils ne pensèrent même pas à s'asseoir,
Ils devinrent de simples amants,
Qui s'aimèrent dans le noir.

Ils savaient depuis longtemps,
Ce qu'ils ne voulaient pas s'avouer,
Que malgré la distance et le temps,
Ils pouvaient tous les deux s'aimer.

Il aimait ses petits dessous,
Qu'il lui enleva avec précaution,
Elle était sexy comme tout,
Il la caressait avec passion.

Elle aimait son visage et sa carrure,
Il y avait chez cet homme,
Une prestance et une allure,
Qui donnait envie de croquer la pomme.

Leurs coeurs battaient à l'unisson,
Pas besoin de mots inutiles,
Leurs corps cherchaient le diapason
Qu'ils trouvèrent très facile.

Ce n'était que le début de leur histoire,
Avec peut-être pas de fin après tout,
Mais ils pouvaient maintenant y croire,
Leur coeur sens dessus dessous.
Mokon@
01/10/02

Début de la page

REVER DE LUI
C'était un curieux rêve,
Etait-elle éveillée ou endormie ?
Il la caressait sans trêve,
Au beau milieu du lit.

Ils étaient en accord parfait,
Son visage près du sien,
Cette sensation qu'elle aimait,
Leurs mains enlacées comme un lien.

Leurs ébats torrides,
Paraissaient si réels,
Mais elle n'étreignait que le vide,
Comme un oiseau sans ailes.

Son réveil la laissa planer,
Comme dans un autre univers,
Car celui dont elle avait rêvé,
Avait su avec délices la satisfaire.

C'était un rêve bien étrange,
Elle n'aurait même pas pensé à lui,
Pourtant elle aurait bien fait des échanges,
Leurs deux corps enlacés chaque nuit.
Mokon@
30/09/02

Début de la page

PEUR D'AIMER
Pourquoi a-t-elle le coeur serré ?
Peut-être a-t-elle tout imaginé !
Elle pense à lui sans arrêt,
C'est vrai qu'il lui plait.

Elle se dit que ce n'est pas bien,
Qu'elle a fait un tout de petits riens,
Elle n'a pas le droit d'aller si loin,
Mais son coeur a déjà fait la mise au point.

Elle l'a fixé dans son objectif,
Dans une belle image, elle l'a fait captif,
Elle la regarde avec interrogation,
En réprimant ses émotions.

Il est à la fois proche et distant,
C'est quelqu'un de très brillant,
Elle se sent si misérable,
De croire à une nouvelle fable.

Pourtant le temps s'écoule,
Le fil de sa vie se déroule,
Elle a envie de s'abandonner,
Mais a si peur à nouveau d'aimer...
Mokon@
30/09/02

Début de la page

TOUT DIRE
Une âme qui part dans la souffrance,
Fait réfléchir sur notre courte existence,
Est-ce qu'on a su tout dire,
Avant que l'autre doive partir ?

Lui a-t-on dit combien on l'aimait,
Même si on ne le reverra jamais ?
C'est toujours dans ces moments là,
Qu'on pense à tout ce qui ne se dit pas.

Pourtant on ne doit jamais oublier,
Que ne rien dire c'est s'emprisonner,
Et n'attachons pas tant d'importance,
A ces petits riens, à ce qu'on pense.

On doit faire fi de toutes nos différences,
Car la mort nous enlève toutes nos chances
Après il est trop tard, et ne reste que des regrets,
Des larmes versées sur une tombe près des cyprès.

Peu importe le temps qui nous reste à chacun,
Cela peut être dans dix ans comme pour demain,
N'oubliez pas de tout dire à ceux que vous aimez,
Et d'ouvrir le fond de votre cœur en toute liberté.
Mokon@
29/09/02

Début de la page

AMOUR SECRET
Dans le fond de son cœur,
Il y a comme une étincelle,
Une petite lueur,
Qui la fait se sentir belle.

Est-ce qu'il a compris,
Ce qu'elle ressent,
Ce qu'elle n'a pas dit,
Tout ce qu'elle attend ?

Ils ont à la fois tant d'affinités,
Une distance d'un battement de cil,
Et un si grand fossé,
Que tout parait difficile.

Il y a ces tous petits riens,
Qui paraissent si importants,
Puis des moments de chagrins,
Où les larmes s'envolent au vent.

Son cœur a eu tellement mal,
Cicatrisant avec peine,
Pour lui cet autre mâle,
Qui avait fait d'elle sa reine.

L'amour a-t-il un prix,
Qu'on doit payer à l'infini ?
Faut-il plusieurs vies,
Pour être heureux ici ?

Parfois un petit grain de sable,
Vient bloquer la belle machine,
Mais l'amour est incontournable,
Quant à l'horizon il se dessine.

Pourquoi est-ce si compliqué,
Entre hommes et femmes,
Alors qu'il est si simple d'aimer,
Du fond de son âme.

Rêver de douceur et de caresses,
Mais avoir peur de se tromper,
Alors conserver en soi sa tendresse,
Et garder l'amour comme un secret…
Mokon@
29/09/02

Début de la page

PESER LES MOTS
Changer, est-ce vraiment une chance ?
Est-ce que la liberté du choix la vaut ?
Ne pas mettre tout dans la balance,
Se taire ou peser ses mots ...

L'origine est-il l'amour ?
Faire la somme de tous les maux,
Le poids est-il trop lourd,
Tout dire ou peser ses mots ...

Remplir sa valise de souvenirs,
Ou se servir un café chaud,
Rétablir la confiance et le désir,
Partir ou peser ses mots ...

Lutter contre son destin,
Garder l'amour comme un magot,
Avant qu'il passe dans d'autres mains,
Rester ou peser ses mots ...

Alléger la peine de vie,
Baisser les bras, ou les lever très haut,
Quand le bonheur s'enfuit,
Pleurer ou peser ses mots ...

Aller vers le futur,
Ecouter d'autres mots,
Vivre une nouvelle aventure
Et oublier de peser ses mots ...
Mokon@
20/09/02

Début de la page

UNE VIE
Des milliers d'étoiles brillent dans le ciel,
Mais y en a t'il une qui brillera pour moi ?
Passagère d'une vie de simple mortelle,
Au bonheur, un jour, aurais-je droit ?

Demain est un jour tellement lointain,
Vivre chaque seconde, chaque séquence,
Du temps, nul ne peut rattraper le train,
Si on le rate, aucune correspondance.

Les seules empreintes de mon séjour sur terre,
Seront mes enfants, mes écrits et ma poésie,
Peut-être aussi la mémoire éphémère,
De ceux que j'aime et de tous mes amis.

Je ne suis qu'une petite goutte d'eau,
Mais je rejoindrais le fleuve inachevé,
De la vie, ce merveilleux cadeau,
Et la marée qu'on appelle humanité.
Mokon@
20/09/02

Début de la page

L'ANGE TRISTE
dédié à mon ami Matthieu
Un ange triste sur un nuage pleurait,
Il était seul et personne ne l'aimait,
Il parlait aux oiseaux qui passaient,
Mais ils ne s'arrêtaient jamais.

Un ange triste sur un nuage pleurait,
Ses larmes jours et nuits coulaient,
Ses ailes pendaient lamentablement,
Elles n'étaient plus d'un très beau blanc.

Un ange triste sur un nuage pleurait,
Son cœur était perdu et il le savait,
Il était là depuis la nuit des temps,
Mais il ne s'en souciait pas vraiment.

Un ange triste sur un nuage pleurait,
Il attendait l'amour qui jamais ne venait,
Personne ne lui avait dit où le trouver,
Alors il ne savait pas où le chercher.

Un ange triste sur un nuage pleurait,
Ses cheveux blonds au soleil brillaient,
Et chaque larme devenait goutte de pluie,
Ensemençant la terre d'une nouvelle vie.

Un ange triste sur un nuage pleurait,
Chaque seconde, une torture il souffrait,
Au Paradis, on ne savait que faire,
Alors on décida de le faire taire.

Un ange triste sur un nuage pleurait,
Dieu lui envoya un ange très gai,
Mais il ne parvint pas à le faire rire,
Il continua à pleurer et à souffrir.

Un ange triste sur un nuage pleurait,
Il ne savait même plus ce qu'il voulait,
L'éternité était trop longue à supporter,
Quand on n'a personne à aimer.

Un ange triste sur un nuage pleurait,
Il décida que ses ailes le gênaient,
Il les coupa et aussitôt tomba,
Alors sur la terre, enfin, il arriva.

Un homme heureux sur la terre riait,
Pour toujours, il savait qu'il y resterait,
Car à quoi sert d'être un ange malheureux,
Si on peut être un homme heureux...
Mokon@
19/09/02

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ERREUR
Découvrir l'âme soeur,
Et la perdre sur l'heure,
La voir prendre une autre couleur,
Du blanc vers la noirceur.

Trouver la complicité totale,
Mais au coeur avoir si mal,
Destruction de l'Unité absolue,
Le chemin de l'amour est perdu.

Connaître la fusion parfaite,
Dominant toutes les quêtes,
Mais le prince est un traître,
De l'amour, il se croit le maître.

Donner le bonheur et le désir,
D'essentiels instants de plaisir,
Mais ne recevoir que le vide,
Le papillon redevenant chrysalide.

Etre prête à tous les sacrifices,
De l'amour construire l'édifice,
Et se retrouver seule et abandonnée,
Plus rien pour se protéger.

Croire à toutes les promesses,
Pardonner les maladresses,
Mais s'apercevoir de son erreur,
Quand l'autre a tué le bonheur...
Mokon@
18/09/02

Début de la page

FERMER LES YEUX
La rosée du matin,
Ne lave pas les chagrins,
Quand on se lève,
On oublie les rêves.

Le chant des oiseaux,
Ne réveille pas le sot,
Quand on est sourd,
Au son de l'amour.

Le soleil qui luit,
N'efface pas l'ennui,
Quand on ne veut pas croire,
A une belle histoire.

Les lumières de la ville,
N'éclairent pas le côté pile,
Quand on est illogique,
Il n'y a pas de déclic.

La lune qui se cache,
N'enlève pas les traces,
Quand on se couche,
Le cœur sur la bouche.

Les odeurs des fleurs,
Ne chassent pas les peurs,
Quand on est indécis,
Il n'y a pas de Paradis.

Les étoiles qui scintillent,
N'ouvrent pas les grilles,
Quand on se croit en prison,
On en perd la raison.

La neige en hiver,
Ne fait pas geler l'enfer,
Quand on a fermé les yeux,
Au simple mot, heureux.

Le temps qui s'affole,
Ne change pas la boussole,
Quand on a perdu la direction,
Et le sens du mot passion.

Le vent du soir,
N'enlève pas le désespoir,
Il suffirait pourtant de croire,
Que la vie n'est pas noire...
Mokon@
13/09/02

Début de la page

AILLEURS
Pourquoi avons-nous tous envie de partir,
Cette envie de changer de vie, ce désir ?
Comment peut-on croire que la liberté,
Sera au bout du chemin qu'on a emprunté ?

On pense que c'est toujours bien meilleur,
Chez le voisin, dans un autre pays, ailleurs,
Prend t'on la peine de regarder près de soi,
Celui ou celle qui est à nos côtés, son autre moi ?

Pourtant on veut expérimenter du nouveau,
Prendre la voiture, un train ou bien un bateau,
S'en aller loin de tout, sur une île, un paradis,
Sur une belle plage, au soleil de Tahiti.

Vouloir sentir le souffle du vent du désert,
Respirer les embruns au milieu de la mer,
Parcourir des immensités glacées,
Planter son drapeau dans le plus haut sommet.

Pour oublier sa tristesse et son désespoir,
Aller au fin fond de l'Afrique noire,
Rencontrer des peuplades oubliées,
Manger les plus étranges mets.

Ecouter le chant des oiseaux exotiques,
Se retrouver dans les glaces de l'Antarctique
Se demander pourquoi on est parti si loin,
Pourquoi rien ne comble ce vide et ce besoin ?

Oser revenir et poser ses valises enfin,
L'Amour est quelquefois à portée de main,
Mais il fait peur et on préfère s'enfuir,
On ne le comprend qu'au moment de mourir.

L'Amour n'est pas une prison,
Si les clés en sont la passion,
Et partir loin pour être heureux
Ailleurs ... oui, mais à deux...
Mokon@
03/09/02

Début de la page

TRISTESSE
Un voyage à l'autre bout de la terre,
Une île qui aurait du nous plaire,
Après cette balade en bateau,
Arrivés sur la plage, il faisait chaud.

Nous n'étions pas les premiers,
Mais nous sommes allés nous baigner,
Des couples se formaient,
Et moi je les regardais...

Leurs brefs instants de bonheur,
Volés pour quelques heures,
Car le départ était proche,
Notre billet dans notre poche.

J'avais une drôle d'impression,
Personne ne me prêtait attention,
Mon cœur était triste et lourd,
Bien loin était mon seul amour.

Le regard perdu vers l'horizon,
Je pensais pourtant à cet étrange garçon,
Dont la tendresse m'a tant manquée,
Et qui m'avait sans doute déjà oubliée.

En bas, la mer fouettait les rochers,
J'aurais voulu partir, m'envoler,
Comme ces oiseaux libres et heureux,
Aller rejoindre les nuages avec eux.

Des larmes coulaient sur mon visage,
Pour moi, il n'y avait plus de rivage,
Personne pour m'attendre quelque part,
Pour me montrer la route, aucun phare.

Naufragée, à la dérive et sans boussole,
La solitude a de quoi rendre folle,
Qu'il soit jeune ou qu'il soit vieux,
L'Homme est fait pour vivre à deux.

Deux fois, j'ai perdu tous mes repères,
L'Amour m'a laissé un goût amer,
Etre abandonnée et humiliée,
Après leur avoir tant donné.

N'y a t il pas sur cette terre,
Un être qui pourrait m'être cher ?
Dois-je attendre une autre vie,
Pour qu'enfin mon cœur sourit ?
Mokon@
02/09/02

Début de la page

VIE REVEE
Un jour ou une nuit, dans mon livre d'or,
Un homme m'écrivit des mots très forts,
Piquée au vif dans mes idées, je lui répondis,
Si j'avais su que ça changerait ma vie !

Il avait les mêmes passions que moi,
Au fil de ses mots, je sentais un nouvel émoi,
Je ne voulais surtout pas y croire,
Comme lui, je me réfugiais dans le noir.

Nous avions tellement de choses à partager,
Que nous avons décidé de nous rencontrer,
Il était tel que je l'imaginais,
Et moi celle dont il rêvait.

Les mots d'amour les plus fous,
Rimaient avec ses yeux très doux,
Je me noyais dans un bain de plaisir,
Et je réalisais ses plus secrets désirs.

Chaque fois que nous étions proches,
Tout était beau, sans anicroches,
Alors un jour fut décidé,
De vraiment nous rapprocher.

La fin ou le début d'une nouvelle histoire,
Comme chacun peut rêver avec espoir,
Deux amoureux dans le même nid,
Puis un enfant dans son petit lit.

Mais voilà, le rêve est devenu cauchemar,
Car la fin de l'histoire est désespoir,
C'est ce qui aurait pu nous arriver,
Si tu n'avais sans raison, décidé de m'oublier...

Aujourd'hui mon seul et unique regret,
C'est d'avoir cru que tu étais un être secret,
Mais ce que tu cachais au fond de ton âme,
C'était un double qui faisait des drames.

Et quand j'en ai enfin pris conscience,
Ton cœur sur moi était force et puissance,
J'essayais de concilier comme je pouvais,
Les deux hommes qui en toi cohabitaient.

Mais j'ai vite compris mon erreur,
Tu refusais notre droit au bonheur,
Il ne reste de toi que le triste homme de glace.
Même si parfois l'autre refaisait un peu surface…

J'essaie d'oublier notre vie rêvée,
Cette vie qu'on a tant imaginée,
Car celui que j'aime est toujours là,
Caché quelque part au fond de toi.
Mokon@
01/09/02

Début de la page

ESSENCE DU COEUR
Partir et ne jamais revenir,
Courir à n'en plus finir,
Case départ, passage obligé
Oublier le point d'arrivée.

Revenir en marche arrière,
Refaire le chemin à l'envers,
De l'enfance à l'adolescence,
Gravir l'échelle de l'absence.

Aller où le vent nous pousse,
Ne jamais crier : " pouce " !
Arrêter le temps quelques instants,
Mais continuer à vivre le présent.

Crier les mots qui font mal,
Pour casser le piédestal,
Ensuite pleurer sur ses erreurs,
Poison distillé à contrecœur.

Chercher le diapason,
La note finale du son,
Comme le pianiste en noir et blanc,
Sur ce film muet du bon vieux temps.

Offrir pour mieux reprendre,
Des mots d'amour si tendres,
Allumer des étincelles,
Eteindre même les plus belles.

Changer pour une autre vie,
Doubler la mise sans souci,
Les dés sont truqués,
Mais on a tout gagné.

L'essence même du cœur,
Vient de l'âme et ses frayeurs,
Derrière la porte est la vérité,
Là où est sa propre identité.
Mokon@
29/08/02

Début de la page

TRACES
Poèmes composés,
Trace d'éternité,
Poèmes extrêmes,
Sur un seul thème.

Langage du coeur,
Secrètes pleurs,
Echo de détresse,
Perdus, les SOS.

Plume papillon,
Cri du Petit Lion,
Poèmes Vérité,
Musique à écouter.

Tiroir refermé,
Perdue, la clé,
Un coeur brisé,
Lettres éclatées.

Liens de feu,
Au fond des yeux,
Miroir de glace,
Oiseau rapace.

Complète ivresse,
Déprime et caresses,
Toi ... toujours,
Rimes d'amour.
Mokon@
29/08/02

Début de la page

ROSE SAUVAGE
Je suis comme la fleur au bord du chemin,
Si tu me cueilles, parfois je pique les mains,
Rose sauvage, simple et parfumée,
Si tu me coupes, je vais me faner.

J'ai besoin de soleil pour vivre longtemps,
Toi tu me fais de l'ombre ouvertement,
Alors je peux mourir tout simplement,
Mais je renaîtrais au prochain printemps.

Tu m'as chéris, un peu, beaucoup, passionnément
Puis tu m'as piétinée en jouant l'étonnement,
Mais tu as oublié que je m'égrène,
Et que je repousserais par centaine.

Que le vent emporte mes graines,
Sous d'autres cieux, je serais reine,
Quelqu'un d'autre saura me respirer,
Tout en me laissant ma liberté.

Tu verras peut-être un jour mes pétales,
Au beau milieu d'un livre qui s'étalent,
Séchées mais toujours parfumées,
Et tu te souviendras que tu m'as aimée.

Trop tard pour revenir en arrière,
Ton coeur froid et tes chimères,
M'auront fait t'oublier à jamais,
Je serais partie vers d'autres sommets.

La Rose sauvage que je suis,
Appréciera de nouveau la vie,
Mon coeur exhalera un nouveau parfum,
Pour celui qui me fera oublier mon chagrin.
Mokon@
21/08/02

Début de la page

COEUR A VIF
Mon cœur était ton punching ball
Tu trouvais ça sûrement très drôle,
Tu prenais plaisir à le démolir,
Avec des mots qui font souffrir.

En trois lignes tu détruisais tout,
Avec acharnement, avec dégoût,
Crois-tu avoir été cent fois plus heureux,
Quand mes larmes coulaient comme il pleut ?

Comment pouvais-tu me dire avec foi,
"Je veux un enfant et vivre avec toi",
Et l'instant d'après, d'un ton froid
"Pour moi, tu n'existes pas !"

Je n'ai qu'une seule explication,
Ton esprit a subi une altération,
Il est prisonnier d'un labyrinthe,
En clair-obscur et demi-teinte.

Tu n'arrives plus à t'en sortir,
Et moi je voudrais te maudire,
Te jeter un sort pour en finir,
M'éloigner de toi, au loin partir.

Ton mépris et ton indifférence,
Ton attitude et tes incohérences,
Ne sont que le reflet de ton âme,
Qui ne vit qu'à travers des drames.

A mes côtés, tu étais serein,
Dans mes bras, tu étais bien,
Tendre et pétillant,
Tes meilleurs moments.

Mon coeur était ton punching ball,
Aujourd'hui il a changé de rôle,
De cible, il est devenu chasseur,
A la recherche du vrai bonheur.
Mokon@
13/08/02

Début de la page

O COMME ...
O comme Orage,
Déserte est la plage,
Dévastée avec rage,
Dernier hommage...

L comme Liberté,
Précieuse et insensée,
Impression de voler,
Entre deux identités.

I comme Ignorance,
De son existence,
Poids dans la balance,
Déséquilibre en instance.

V comme Vérité,
Le coeur éparpillé,
L'âme décomposée,
Puzzle inachevé.

I comme Inoubliable,
Ma plus belle fable,
Du temps c'est le sable,
Image imperméable.

E comme Eternité,
Corps enflammés,
Suprême intimité,
La vraie réalité.

R comme Regret,
D'un Amour sacrifié,
Par un homme égaré,
Qui a perdu son identité...
Mokon@
09/08/02

Début de la page

CAUCHEMARS
dédié à ma maman
Pourquoi ai-je toujours cette impression,
De sentir ta présence dans ta maison ?
Pourquoi est-ce que tu viens hanter mes rêves,
Y a t'il une chose qu'il faut que j'achève ?

Tu me serres dans tes bras si fort,
Tu as peur de partir, peur de la mort,
Et moi je me sens si impuissante,
Car je sais que tu n'es plus vivante...

Pourtant tu parais si réelle, si proche,
Tu me supplies et tu t'accroches,
Tu me parles toujours de ton jardin,
Comme si tu avais du chagrin.

Je voudrais revenir en arrière,
Pour te guérir de tes misères,
De tes années de galère,
T'emmener au bord de la mer.

Toi toujours si gaie, si active,
Comme une source vive,
Je voudrais te redonner 9 vies,
Pour qu'encore, tu me souris.

Je sais que tu reviendras me voir,
Dans mes rêves et mes cauchemars,
J'écoute ce que tu as à me dire,
Même si ça me fait parfois souffrir.

Où que j'aille, où que je sois,
Dans mon coeur tu resteras,
Il me faudra tant de temps,
Pour ne plus avoir mal, maman...
Mokon@
06/08/02

Début de la page

PRIERE
J'ai demandé aux Dieux pourquoi tu m'as laissé,
Eux seuls ont pu lire dans ton coeur glacé,
Hermétique à l'amour, imperméable,
Dans ta fuite éperdue, invraisemblable.

Ils m'ont juste dit d'être patiente,
Même si je n'étais pas croyante,
Rien n'est jamais vraiment perdu,
Il suffit de remettre en ordre le confus.

Ton coeur m'appartient comme une rose,
Mais tu le fermes de peur qu'il explose
Dans un parfum de bonheur suprême,
Effrayé de ces mots que je sème.

Les Dieux m'ont dit de garder espoir,
Qu'au fond de ton âme noire,
Un cristal brillait de mille feux,
De la couleur des amoureux.

Je suis la seule qui pourra le raviver,
J'ai en moi ce pouvoir illimité,
Dès que je pourrais te toucher,
Tu sauras de nouveau m'aimer.
Mokon@
05/08/02

Début de la page

EVIDENCE
De l'amour refuser l'évidence,
C'est nier sa propre existence,
Parfois perdre le contrôle de soi,
Et soudain se sentir comme un roi.

Dans tous nos corps a corps,
Tout a été de plus en plus fort,
Sans fausse note, entente parfaite,
De deux âmes qui se complètent.

De la chair, les plaisirs sont Passion,
Du Diable, ils sont la Tentation,
Ils commencent par le désir,
Et finissent toujours dans les soupirs.
Mokon@
18/07/02

Début de la page

INOUBLIABLE
Je suis partie à l'autre bout de la planète,
Pour essayer de t'enlever de ma tête,
Mais de mon coeur, tu ne veux pas sortir,
Même si je me mettais a courir.

Comme sur la corde raide du funambule,
Je vacille, pourquoi ne suis-je libellule ?
Le vide qui m'attire c'est toi,
Il ne faut pas que je regarde en bas.

Dans mon coeur, il y avait des oiseaux,
Qui chantaient l'amour, c'était très beau,
Aujourd'hui, ils sont devenus muets,
Tes mots leur ont coupé le sifflet.

Je sais aujourd'hui que je ne t'oublierais pas,
Quoique je fasse dans mon coeur tu resteras,
Je pourrais bien faire le tour du monde,
Sans toi, la terre ne sera jamais ronde...
Mokon@
17/07/02

Début de la page

SOUVENIRS
Cette odeur de foin fraîchement coupé,
Me rappelle nos folles nuits d'été,
Tes cheveux couleur des champs de blé,
A l'odeur de miel, étalés sur l'oreiller,

La moiteur de nos corps enflammés,
Au loin on entendait l'orage gronder,
Nos douches à deux devenaient un jeu,
Jeux de plaisir pour deux amoureux.

Une balade au clair de lune,
Ta main légère comme une plume,
Serrant la mienne dans l'obscurité,
Personne ne devait deviner la vérité.

Pourtant j'aurais tant aimé être au grand jour,
Pour que chacun voit notre tendre amour,
Pour vivre heureux, vivons cachés,
Tu me l'as si souvent reproché.

Je préservais ces moments intenses,
Comme si c'était une source de jouvence,
Je puisais ma force et mon énergie,
Dans tes bras, mal m'en a pris.

Tu n'aimais pas notre relation,
Mais c'est toi qui en as fait une prison,
Tu t'es enfermé à l'intérieur,
Oubliant tous nos instants de bonheur.

Souvenirs de foin fraîchement coupés,
De séances dans un vieux ciné,
De repas fins dans des restaurants chics,
Ensemble on était un couple unique.

Ta découverte d'un autre monde,
Que sur la terre, l'amour abonde,
Etait-ce trop te donner, tous ces baisers ?
Le prince, en grenouille s'est transformé...
Mokon@
19/06/02

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TELEPHONE
Il n'y a plus personne sur la ligne du coeur,
Pas de message sur ton répondeur,
Tu ne reçois plus aucun appel,
Le monde pour toi n'est plus réel.

Quand je compose ton numéro,
Il n'y a plus de tonalité à nouveau,
Personne ne décroche à l'autre bout,
Tu as bien prévu ton méchant coup.

Tu es mon seul correspondant,
Mais tu t'es mis aux abonnés absents,
Et ton poste de téléphone,
Tu l'as fait devenir aphone.

Je ne peux même plus te parler,
Tu ne veux plus décrocher,
Même si je paye la communication,
Tu refuses d'écouter notre passion.

J'en ai assez d'être mise en attente,
J'ai beau être très patiente,
La musique de tes mots me manque,
Mais je saurais être indépendante.

Un jour c'est toi qui m'appelleras,
Tu auras besoin de mes bras,
Mais ma ligne sonnera occupée,
Car j'aurais cessé de t'aimer.
Mokon@
19/06/02

Début de la page

AMNESIE
J'ai su assouvir tous tes fantasmes et plus encore,
J'ai su te donner mon amour et mon corps,
Tout ce que tu m'as demandé, je l'ai fait,
Je suis même allée au-delà, tu étais satisfait.

Quand tu as vu que je serais là où que tu ailles,
Tu m'as brisée comme un fétu de paille,
Aucune pitié dans ton coeur froid et sec,
Aucun remord, de l'amour tu te déconnectes.

Tu es devenu amnésique des sentiments,
Oubliant que tu étais le déclenchement,
Du nouveau sens de ma vie,
Tu t'en moques, tu es parti.

Tu t'obliges à m'oublier pour ne pas souffrir,
Car l'amour que tu me portes, te force à me haïr,
En retour de tout ce que je t'ai donné,
Le mot aimer, de ta vie, tu l'as effacé.
Mokon@
19/06/02

Début de la page

APPRENDRE
A l'école de la vie,
Tu n'as rien appris,
Les jeux interdits,
Tu ne les a pas compris.

A l'école de la mort,
L'antithèse est ton décor,
Tu vas payer le prix fort,
Si jamais tu t'en sors.

A l'école de l'amitié,
Tu n'as pas le bon sujet,
Tes arguments sont opposés,
Pour la compatibilité.

A l'école de l'amour,
Tu fais de beau discours,
Après des chimères tu cours,
Est-ce un appel au secours ?

Dans toutes ces écoles,
Ton âme gît sur le sol,
Devenue comme folle,
La haine est son obole.
Mokon@
12/06/02

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INCANTATIONS
Ô Astre de la nuit, délivre-le de son tourment,
Fais le redevenir, le doux et gentil amant,
Toi qui influe sur les cycles de la femme,
Sur les vents et les marées, délivre son âme.

Ô Astre de la nuit, qui nous paraît si mystérieux,
Toi dont la face cachée rend les enfants joyeux,
Apaise sa solitude et éclaire-le de tes rayons,
Pour qu'un jour nous nous revoyions.

Ô Astre de la nuit, qui a éclairé tant d'amoureux,
Protège-le et viens jouer dans ses cheveux,
Pénètre-le de ta douceur pour qu'il se rappelle,
Combien nos étreintes étaient les plus belles.

Ô Astre de la nuit, on te prête bien des maléfices,
On t'offre même des hommes en sacrifice,
Moi je n'ai que mon coeur à te proposer,
En échange du retour de l'être aimé.

Ô Astre de la nuit, je chanterai pour toi,
Comme la louve au fond des bois,
Je t'implore et je t'en fais la promesse,
Si de nouveau, tu me fais sa déesse.

Ô Astre de la nuit, tu sais que je n'aime que lui,
Que tu sois rousse ou blanche dans la nuit,
Ouvre son cœur pour que j'y revienne,
Et que dans ses bras, je sois de nouveau reine.

Ô Astre de la nuit, je n'ai que mes mots,
Pour te dire ma peine et mes sanglots,
A jamais, chasse les démons de sa tête,
Eclaire ses pas, pour que plus rien ne l'affecte.

Ô Astre de la nuit, dis à l'Astre du jour,
Qu'il peut aussi éclairer notre amour,
J'attends et j'espère que tu m'exauceras,
Toi la Lune, comme le Soleil, pour nous tu brilleras.
Mokon@
10/06/02

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FIL D'ARIANE
Est-ce que le monde ne tourne plus rond,
Est-ce que c'est mon cœur qui fond ?
J'ai l'impression que mes mots sont vains,
Glissant sur toi comme sur une surface d'airain.

Comme un caillou dans une marre jeté,
De l'amour, j'ai raté tous mes ricochets,
Quand j'ai crié ton nom, l'écho s'est tu,
Seuls le vide et le silence m'ont répondu.

Tu coupes tous les ponts pour t'isoler,
Tu t'enfermes pour mieux te cacher,
La vie et l'amour te font peur,
Tu préfères vivre dans la douleur.

Tu as oublié l'alchimie de nos corps,
Qui te rendait plus beau, plus fort,
La fusion de nos âmes jusqu'à notre mort,
Jouant jusqu'à son dernier accord.

Il n'y aura plus jamais dans nos vies,
Ce partage et cet amour qui nous a uni,
Nous aurons beau chercher ailleurs,
Personne ne fera notre bonheur.

Je n'arrive plus à libérer ton esprit,
Du rideau de fer que devant tu as mis,
Je ne peux plus atteindre ton cœur,
Puisque tu m'as fait négation ou erreur.

Nier l'évidence de notre amour
C'est oublier mon existence,
Tu crois que ma mort serait la solution,
A toutes tes négations ?

Ta folie a failli m'entraîner très loin,
Vers le vide et le néant de ton destin,
Mais le fil d'Ariane entre mes mains,
C'était mon amour d'hier et de demain...
Mokon@
09/06/02

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LE GRAND DEPART
dédié à mon ami Jérôme
Un jour tu arriveras sur le quai,
Il sera là, tel que tu l'imaginais,
Le grand bateau de tes rêves,
Amarré près de la grève.

Ton sac à dos en bandoulière,
Tu quitteras enfin la terre,
Pour monter à bord de ce géant,
Qui ne sera jamais assez grand.

Il contiendra tous tes espoirs,
Car tu le sais, c'est ton histoire,
Ton passé et surtout ton avenir,
Tout se mélange pour mieux finir.

Mais il te manquera un élément,
Que tu retrouveras dans un élan,
Elle sera penchée sur le bastingage,
Tu distingueras à peine son visage.

Mais ton cœur battra tellement fort,
Que tu sauras que tu n'as pas tort,
De vouloir courir vers elle,
Elle sera là, près de toi bien réelle.

Elle te regardera l'air souriant,
Et te prendra la main en la serrant,
Alors tu fermeras les yeux
Pour apprécier cet instant merveilleux.

Puis la sirène annoncera le départ,
Ce sera infernal, un vrai tintamarre,
Sur le quai, quelques passants,
Qui vous regarderont partir, indifférents.

Alors le regard tourné vers l'océan,
Tu admireras le soleil flamboyant,
Laissant derrière toi quelques souvenirs,
Pour voguer enfin vers ton avenir.
Mokon@
09/06/02

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LE JARDIN DE MAMAN
dédié à ma maman
Je te revois dans ton jardin,
Parmi les roses que tu aimais,
Chaque jour, de bon matin,
Dès que le temps le permettait.

Tu aimais la musique,
Tu emportais ta radio,
Est-ce que ça te connaît la rythmique,
Pour mieux planter des poireaux ?

Aux mauvaises herbes, tu faisais leur fête,
Piochant, le dos courbé avec obstination,
Avec ton vieux tablier et ton mouchoir sur la tête,
Pour te protéger des insolations.

Ton jardin était ton lieu d'évasion,
Tu le faisais avec amour et goût,
Il était aussi propre que la maison,
Même si tu passais un temps fou.

On ne manquait jamais de légumes,
Comme les haricots verts, les salades,
Tu avais chaud et tu attrapais des rhumes,
Mais ta cuisine n'était jamais fade.

Tu adorais les fleurs aussi,
Elles avaient leur place privilégiée,
Les géraniums, l'hiver bien à l'abri,
Les roses que tu savais si bien tailler.

Aujourd'hui tu n'es plus là,
Mais ce jardin qui était toute ta vie,
Je fais de mon mieux, crois-moi,
Pour qu'il soit le plus joli.

Ton jardin, l'entretenir, j'en suis capable,
Même si j'ai des courbatures à foison,
Et quand je mets un joli bouquet sur ma table,
C'est encore un peu de toi dans la maison...
Mokon@
26/05/02

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MA PLUS BELLE IMAGE
Dans l'album secret de ma vie,
Ma plus belle image est ton sourire
Je le feuillette quand je m'ennuie,
En poster, je pourrais l'agrandir.

Quand je dors dans mes draps douillets,
Mon seul rêve c'est être près de toi,
Je me sens si fragile tel un oiselet,
Mais je suis bien car tes bras sont mon toit.

Quand je veux entendre une belle mélodie,
Ma musique préférée est le son de ta voix,
Celle qui me rappelle des plaisirs infinis,
Quand mon corps sous le tien se ploie,

Dans le coffre-fort de mon cœur,
Mon plus beau trésor est ta présence,
Elle m'épanouit telle une jolie fleur,
Tu la connais comme une évidence.

Dans toutes nos différences,
L'important est ton amour, encore,
Ne le perds pas dans tes errances,
Car il est bien plus qu'un simple décor.
Mokon@
25/05/02

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MOT DE PASSE
J'ai perdu le mot de passe de ton cœur,
Tu l'as changé comme par erreur,
Tu me l'avais donné comme une clé,
Un laissez-passer avec accès privilégié.

Les données de ton amour ont disparu,
Les lettres et les mots, tout est perdu,
Tu as programmé leur autodestruction,
Et d'y accéder, je n'ai plus la permission.

Le mien tu l'as jusqu'à la fin des temps,
C'est toujours le même qu'avant,
Tu as acquis le droit permanent,
Je n'y vois aucun inconvénient.

Ce mot de passe si précieux est amour,
Aujourd'hui je voudrais compter à rebours,
Car nous avions choisi le même,
Et j'ai peur du temps qui s'égrène.

Je dois faire face chaque jour à ma peine,
De peur que l'amour devienne haine,
J'ai regardé le problème sous tous les angles,
Et je me retrouve au milieu du rectangle.

Je voudrais partir et trouver la sortie,
Mais je tourne en rond à l'infini,
Je n'ai pourtant plus rien à te prouver,
Tu t'es enfui pour ne pas m'affronter.

Croyant jouer avec mes sentiments,
Tantôt prince charmant, tantôt Satan,
Tu ne joues qu'avec tes propres émotions,
Venues de tes délires, drôle d'invention.

Tu as enfoui tout au fond, le vrai Toi,
Et tu es le seul à porter ta croix,
Ayant tellement peur qu'il réapparaisse,
Que tu as banni toute la tendresse.

Tu me redonneras ton mot de passe,
Que lorsque tu auras brisé la glace,
Affronter tes peurs, compris tes erreurs,
Alors le mot AMOUR ne te fera plus horreur.
Mokon@
25/05/02

Début de la page

L'ETOILE DES AMANTS
Tu m'avais tout promis, tu as tout oublié,
Tu m'as transformé en animal blessé,
Tu m'as tant aimé, tu as tout renié,
Jusqu'à mon existence, quelle énormité !

Alors je prie une étoile brillant au firmament,
C'est celle qui unit pour toujours les amants,
Depuis des centaines de milliers d'années,
Elle est là pour qu'ils puissent s'aimer.

On ne peut la voir que lorsque tombe la nuit,
Et elle disparaît dès que le jour blanchi,
Difficile de la distinguer parmi les autres,
Il suffit seulement d'y croire pour la faire notre.

Mais il ne faut jamais la perdre de vue,
Sinon elle disparaît et nous devient inconnue,
Elle a tellement brillé pour nous deux,
Que parfois on aurait pu voir dix mille feux.

Plus nous nous aimions, plus elle grossissait,
De ton corps et du mien, elle se nourrissait,
Elle était prête à la transformation ultime,
A exploser en particules d'atomes infimes.

Car c'est le destin de l'étoile des amants,
Supernova quand on s'aime vraiment,
Donnant naissance à d'autres étoiles identiques,
C'est ça qui rend l'amour, la nuit, si romantique.

Pour qu'elle ne disparaisse pas de notre vie,
Du regard, chaque nuit, je la suis,
Pour que jamais elle ne devienne trou noir,
Je la garde pour deux, au fond de ma mémoire...
Mokon@
22/05/02

Début de la page

ENTRE PARENTHESES
Pour moi, ton cœur reste entre parenthèses,
Il est comme en léthargie en haut d'une falaise,
Et je répète sans me lasser, comme une litanie,
Que je t'aime, avec en moi le symbole de l'infini.

Je voudrais gommer les points de suspension,
Que je vois derrière les mots passion et émotion,
Ecrire en lettres majuscules sans aucune virgule,
Ton prénom et le mien accolé dans une même bulle.

Je voudrais que tu répondes à toutes mes questions,
Terminées par un point d'interrogation,
Je sais qu'en ton cœur se trouve la solution,
Si tu arrêtais de le diviser en deux portions.

Pour qu'avec le mien, tu fasses la même addition,
Cesses de m'envoyer des points d'exclamation,
Je préfère aller à la ligne et ouvrir les guillemets,
Pour que tu m'écrives que ton cœur est prêt.

Il te faut mettre l'accent circonflexe,
Sur le mot âme, ça doit être un réflexe,
Sans cela, il perd toute sa signification,
De l'amour, il ne serait que le brouillon.
Mokon@
21/05/02

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DECODEUR DU COEUR
Pour apprendre à lire et à écouter le cœur humain,
Il faut parfois apporter de l'eau à son moulin,
C'est comme déchiffrer un graffiti sur un mur,
Il faut être patient et on n'est jamais vraiment sûr.

Personne n'a pu concevoir un mode d'emploi,
Car chaque être humain est différent, on a le choix,
Alors homme ou femme, personne n'a la solution,
Croiser son cœur demande un peu de compréhension.

Seul l'amour est le seul vrai décodeur universel,
Qui mène parfois les amants au septième ciel,
Suivre son instinct, faire fi de son destin,
Tout ce qu'on fait n'est jamais en vain.

Il n'y a pas de minimum garanti,
Pas de maximum non plus sur la vie,
Les êtres que nous sommes paieraient très cher,
Pour connaître le futur qui pourrait leur plaire.

On gaspillerait moins de temps à hésiter,
Mais où serait le piment si on savait la vérité,
La passion se mange à toutes les sauces,
Surtout celle de l'amour avant que la mort la fauche.

C'est la seule qui gagne sur tous les tableaux,
Car lorsqu'on a compris avant de dire tous les mots,
Il est parfois trop tard pour faire marche arrière,
On a beau pleurer, rien ne remplace un être cher.

Alors peu importe le temps qui nous reste,
Quand on aime, pas besoin de faire de test,
Il faut faire le don ultime, celui de son cœur,
C'est à deux qu'on chasse à jamais nos peurs.
Mokon@
21/05/02

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EDEN OUBLIE
Encore et toujours cette fuite et ce silence,
Pour éviter de vivre notre belle romance,
Tu m'avais fait toucher le bonheur du doigt,
Mais tu l'as emporté dans ton monde sombre et froid.

Petit à petit tu apprenais à vivre heureux,
Un travail, un logement, c'était ça l'enjeu,
J'aurais pu être dans tes bras chaque soir,
A t'empêcher de broyer du noir.

Tu ouvrais ton cœur comme l'oiseau ouvre ses ailes,
Tu découvrais un monde tout doux comme le miel,
Chaque jour qui passait me rapprochait de notre Eden,
Pourquoi as-tu brisé l'échelle empêchant que je l'atteigne ?

Je n'ai su que te donner mon amour pour toujours,
Mais l'homme que tu étais, s'est transformé en vautour,
Se repaissant de ma douleur et de mon cœur qui saigne,
Voulant me faire oublier à jamais tous tes " Je t'aime ".

J'ai toujours su au fond de moi que tu étais différent,
Nos cœurs et nos corps étaient amants,
Liés comme seules peuvent l'être deux âmes jumelles,
Se connaissant depuis la nuit des temps, toujours fidèles.

Je ressens même à distance ta détresse et ton appel,
Mon cœur me fait mal et je redeviens celle,
Qui t'a toujours aimé plus que sa vie,
Pendant cet instant, petite goutte dans l'infini...

Je voudrais te rejoindre et te toucher encore,
Sentir tes lèvres et respirer ton odeur que j'adore,
Me fondre en toi pour ne faire plus qu'un,
Mais je ne peux pas, tu es si loin …

Alors je ferme les yeux et je retrouve enfin,
L'homme que j'aimais et qui est mon destin,
Et ma vie s'écoule comme dans un sablier,
Car tu m'as rejoins dans notre Eden oublié...
Mokon@
13/05/02

Début de la page

BOUTEILLE A LA MER
Comme dans une bouteille jetée à la mer,
J'ai enfermé mon amour avec ce message,
Il est ballotté aux creux de tes flots de mots amers,
Je voudrais l'accompagner pour qu'il surnage.

Dans dix jours ou dans dix ans, il sera identique,
S'il arrive à destination, tu pourras l'ouvrir,
Tu y liras de jolies phrases bien romantiques,
Tu comprendras aussi combien tu m'as fait souffrir.

Prêt à exploser comme une bouteille de champagne,
Il se déversera sur toi pour t'inonder de bonheur,
Tu sais depuis le début que partout je t'accompagne,
Pour effacer la tragédie de ton âme et tes peurs.

Tu pourras me boire jusqu'à la lie et avec délectation,
Je me fondrais en toi, tu verras le monde en couleur,
Je t'enivrerais, je serais le seul objet de ta passion,
Je désaltérerais la sécheresse aride de ton coeur.

Si la bouteille se brise sur les rochers du désespoir,
Son message se perdra dans la nuit des temps,
Il ressurgira un jour peut-être du fond de ta mémoire,
Et tu te souviendras combien notre amour était grand.

N'attends pas que tout ait disparu irrémédiablement,
Mon amour et ma tendresse te sont indispensables,
Avec nos coeurs battant à l'unisson, tu te sentais vivant,
Et tous mes poèmes en sont la preuve irréfutable...
Mokon@
07/05/02

Début de la page

J'ACCUSE
Comme un animal pris dans un piège,
Je me débats et je crie de douleur,
Toi tu me regardes assis sur ton siège,
Tu ris à gorge déployée de mon malheur.

Tu as voulu m'anéantir jusqu'à la mort,
Tu es son porte-parole, son annonciateur
J'ai presque succombé à tes nombreux sorts,
A toutes tes belles paroles de manipulateur.

Ta vie, tu la voulais plus que secrète,
Mais tu m'avais invité à te connaître,
Dans ton antre sombre d'anachorète,
Seuls moments d'intimité que tu me prêtes.

L'itinéraire chaotique de notre amour,
Succombant sous ton joug malveillant,
Avait pris des chemins et des détours,
De tes humeurs, mon coeur était dépendant.

L'ivresse que te procurait ma désespérance,
Ta froideur et ta gentillesse en alternance,
Frisaient parfois les portes de la démence,
Je ne comprenais pas cette triste incohérence.

Tu as tout détruit avec subtilité et machiavélisme,
Petit à petit tu as enclenché le processus,
J'étais ton jouet, avec un drôle de mécanisme,
Tu me remontais pour me casser de plus en plus.

Progressivement j'ai fini par te comprendre,
Aujourd'hui je ne te trouve plus aucune excuse,
Moi qui n'avait su qu'être la plus tendre,
C'est toi et rien que toi que j'accuse.

Je te condamne pour crime d'amour,
Je te condamne pour toutes mes larmes,
Je te condamne, sans aucun recours,
Je te condamne avec mes mots, ma seule arme...
Mokon@
03/05/02

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JE T'INVENTERAI UN JARDIN
Je t'inventerai un jardin,
Que tu verras un beau matin,
J'y planterais de belles roses,
Aux senteurs subtiles à peine écloses.

Je t'inventerai un jardin,
Il y aura aussi du romarin,
De la lavande et du thym,
Venus du midi lointain.

Je t'inventerai un jardin,
Pour t'offrir du jasmin,
Une tonnelle avec des glycines,
Comme dans une jolie comptine.

Je t'inventerai un jardin,
Il y aura des nains coquins,
J'y planterais un Olivier,
Je t'attendrais à ses pieds.

Je t'inventerai un jardin,
Je t'y prendrais la main,
Assis sous les fleurs de cerisiers,
Par leur odeur tu seras charmé.

Je t'inventerai un jardin,
Il n'aura pas de limite ni de fin,
On mangera des fraises et des framboises,
Pour que nos regards se croisent.

Je t'inventerai un jardin,
Je te chanterais un joli refrain,
Tu seras emporté,
Dans mon monde enchanté.

Je t'inventerai un jardin,
Tu t'y plairas, c'est certain,
Nous croquerons la pomme,
Tu deviendras un autre homme.

Je t'inventerai un jardin,
Nous ne ferons plus qu'un,
Sur un tapis de fleurs pour l'éternité,
Nos coeurs continueront à s'aimer.

Je t'inventerai un jardin,
Pour oublier mon chagrin,
Avec une fontaine merveilleuse,
Où tu sauras me rendre heureuse.

Je t'inventerai un jardin,
Pour aujourd'hui et pour demain,
Où tu pourras cueillir le bonheur,
Car je serais l'une de ses fleurs...
Mokon@
23/04/02

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A FAIRE PLEURER LES RIVIERES
C'était un amour extraordinaire,
A faire pleurer les rivières,
Tu avais su caresser mon âme,
Pour me faire devenir femme.

Pour plus d'un millier de raisons,
Je suis la locomotive de tes wagons,
J'ai rompu la triste monotonie,
De ta vie marchant au ralenti.

Avec beaucoup de délicatesse,
J'ai pardonné tes maladresses,
Tes divagations et tes errances,
Qui te mettent parfois en transe.

C'est le seul barrage encombrant,
A notre amour, à tes sentiments,
Tes contradictions toutes illogiques,
Te font vivre notre histoire en oblique.

Ta peur de l'engagement effective,
Ta mémoire défaillante et sélective,
Occultent nos moments importants,
Même ceux qui parlaient d'enfant.

C'était un amour extraordinaire,
A faire pleurer les rivières,
Si tu crois encore au bonheur,
A toi de me redonner ton coeur.
Mokon@
22/04/02

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INSTRUMENT
Tu appelais l'amour au secours,
Ta solitude sur fond de noir velours,
Tu pleurais sur ta jeunesse perdue,
Tes illusions ayant leur terme échu.

Je t'ai donné la tendresse et l'amitié,
Tu m'as rendu le sens du mot aimer,
Alors je me suis laissée emporter,
Sans méfiance, je t'ai tout donné.

Finalement je n'ai été que soumission,
A tes désirs, à tes soupirs d'émotion,
J'étais ton plus bel instrument,
De tes rêves, l'aboutissement.

Tu as joué sur toutes mes cordes,
L'amour, le désir, en désordre,
Pinçant sans cesse, celle de mon cœur,
Jusqu'à ce qu'elle crie de douleur.

Tu pouvais jouer une jolie mélodie,
Belle composition d'amour infini,
Ou bien le pire des désaccords,
Me faisant hurler à mort.

Tes mains d'artiste savent très bien caresser,
Jouer sur mon corps des notes enchantées,
Comme sur les touches d'un piano,
Faisant monter le plaisir en crescendo.

L'amour c'est comme un instrument de musique,
Si tu en joues bien ça devient magique,
Ca te transporte dans un monde merveilleux,
La tête et le cœur au milieu des cieux.

Si tu ne sais pas t'en servir avec justesse,
Un jour consciemment ou avec maladresse,
Les cordes de ton instrument auront cassés,
Et tu ne pourras plus jamais en jouer.
Mokon@
20/04/02

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REINE DES ETOILES
Il était une fois, une belle Reine,
Dans une galaxie bien lointaine,
Qui rencontra un jeune esclave
Avec une jolie voix grave.

Il avait un étrange pouvoir,
En lui elle mit tous ses espoirs,
Il l'aida à combattre ses ennemis,
Et elle devint bien plus qu'une amie.

Un amour hors du commun,
Vit le jour dans leur coeur un beau matin,
D'une passion à faire rougir les étoiles,
Ils s'aimèrent sans aucun voile.

Ils n'avaient pourtant pas le même âge,
Mais peu leur importait les vieux sages,
Leurs conseils et leurs interdits,
Puisqu'il devint un jour son mari.

Mais par le coté obscur de la force,
Il fut séduit et s'en fit un sacerdoce,
De leur union naquit deux enfants,
Deux jumeaux vraiment charmants.

Il n'apprit que plus tard qu'il avait un fils,
Sa fille lui fut cachée d'office,
Son rejeton hérita de ses pouvoirs,
Mais n'en choisit pas le côté noir.

Un jour, ils se rencontrèrent,
Et dans un combat s'affrontèrent,
Sans savoir même un instant,
Qu'ils étaient du même sang.

Tuer son propre père, quelle tragédie,
Il ne le su que lorsqu'il lui ôta la vie,
Il découvrit enfin son vrai visage,
Avant qu'il disparaisse comme une image.

Pourquoi avait-il choisi le côté sombre,
Cette horrible protection de l'ombre ?
L'amour de sa Reine était-il trop fort,
Quelle triste ironie du sort !

Ils auraient pu vivre heureux longtemps,
Mais les hommes sont différents,
Ils ne se rendent compte de leur bonheur,
Que lorsque ce n'est plus l'heure...
Mokon@
19/04/02

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LE COEUR A L'ENVERS
Tu as grandi dans un cocon-chagrin,
Ne serrant que le vide entre tes mains,
Les blessures écorchant ton âme de gamin,
Tu te disais que ça irait mieux demain,

Tu vivais dans ta tête en silence,
Ne partageant pas ta souffrance,
Profondes blessures d'enfance,
Au milieu de tant d'indifférence.

Tu berçais ta vie d'illusions,
Tu cherchais sans fin la solution,
Ne comprenant pas cette confusion,
Dont la douleur était la conclusion,

Ton coeur battant à l'envers,
La peur d'aimer à découvert,
Ne partageant que tes colères,
Même près des êtres qui te sont chers.

Tu attendais un geste, un regard,
Seul enfermé dans ton désespoir,
Personne ne voyait tes idées noires,
J'ai été la seule à te croire.

Enveloppé dans mon cocon-amour,
Avec de la tendresse pour toujours,
Tu étouffais comme dans un four,
Cet amour pesant soudain trop lourd.

Tu as tout fait exploser avec rage,
Préférant retourner dans ta cage,
Ton cocon-prison à étages,
Pourtant tu n'as plus l'âge !

Remets ton coeur à l'endroit,
Tu n'auras plus jamais froid,
Mon amour pour toi est mon droit,
Jamais tu ne me l'enlèveras...
Mokon@
18/04/02

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NOUS DEUX
Nous deux, quelle étrange relation humaine,
Je n'ai jamais ressenti autant de peine,
Je n'ai jamais ressenti autant de plaisir
Je voudrais te voir rester, et te voir partir.

Quand on se voit impossible de dormir,
Nous avons tellement de choses à dire,
Et la façon dont tu me fais l'amour,
Je veux la ressentir la nuit, le jour.

Pourtant à moi-même je m'étais juré,
Que je ne me laisserais plus abuser,
Tu me repousses pour mieux me retenir,
Mais dans tes bras, je retrouve le sourire.

Loin de toi, je ne suis rien qu'une ombre,
Loin de moi, à chaque fois tu sombres,
Il suffit que nos peaux se touchent,
Pour que l'étincelle embrase la souche.

Emportés sur la vague de nos sens,
Nous montons et descendons en cadence,
Et nous atteignons des sommets inconnus,
Peu importe le vertige s'il nous a plu.

Si je ferme les yeux aujourd'hui,
Je vois ton visage dans la nuit,
Ta façon de me caresser les cheveux,
Mon reflet dans tes yeux bleus.

Nous deux, c'était vivre autrement,
L'ivresse et le partage des amants,
Comme Roméo, je suis ta Juliette,
Ne jette pas notre amour aux oubliettes.
Mokon@
16/04/02

Début de la page

L'AMOUR EMPOISONNE
Toutes les nuits, je rêve de toi,
Tu redeviens celui que j'ai cru,
Je suis au creux de tes bras,
Ta bouche errant en terrain connu.

On mélange nos corps et nos cœurs,
De l'amour, tu es l'odeur,
On goûte toutes les nouvelles saveurs,
Sans fin pendant des heures et des heures.

Pourquoi n'as-tu jamais pu me dire,
Même dans les moments de passion,
Tout ce que tu as su m'écrire,
Tout cet amour d'une autre dimension.

Mon amour pour toi est insatiable,
Je ne pourrais jamais l'assouvir,
Même si le dessert était sur la table,
Il était empoisonné et j'ai cru en mourir.

J'ai si froid sans toi, sans ton sourire,
J'avais tellement de mots d'amour,
Que jamais je n'ai pu te dire,
J'avais tellement peur de tes vilains tours.

Où est la vérité, où est le mensonge,
Seul ton cœur connaît la réponse,
Mais tes sombres pensées te rongent,
Plus le temps passe, plus tu t'enfonces.

J'avais un nouvel espoir qui s'est évanoui,
Tu étais revenu dans mon havre de paix,
Mais à nouveau tu es parti, tu t'es enfui,
Vers le malheur, cet ami que tu chérissais.

Le jour où tu as commencé à m'aimer,
Tu m'as fait croire que c'était pour l'éternité,
C'était un si beau cadeau enrubanné,
Mais à l'intérieur... l'amour empoisonné.
Mokon@
13/04/02

Début de la page

AU COEUR DES MOTS
Dédié à tous mes ami(e)s
Au fil de mes mots, j'ai créé un monde à part,
Un endroit éloigné où règne la sérénité,
Ce n'est pas un effet de miroir ou du hasard,
Ici, on trouve à profusion le mot amitié.

Sur les pages blanches de vos âmes,
Vous avez écrit pour moi ces mots si chers,
Vous avez réchauffé mon cœur, effacé mes larmes,
Au rythme de vos poèmes ou de vos lettres sincères.

Mon Amour pour cet homme m'oppresse,
Mais ma souffrance s'éloigne grâce à vous,
Vous pansez mes blessures avec tendresse,
J'ai su vous comprendre et vous me donnez tout.

Il est le seul qui cherche à m'ignorer,
Il nie mon existence pour mieux me blesser,
Un jour peut-être reviendra-t-il me chercher,
Quand la page noire de son âme se sera effacée.

En l'attendant, ma vie s'effrite au fil du temps,
L'aimer plus fort que la mort est ma seule faute,
Mais vous êtes là, multiples présences de chaque instant,
Et si les mots avaient un cœur, ils seraient les vôtres...
Mokon@
12/04/02

Début de la page

AU COEUR DE L'ORDINATEUR
Dédié à Laurent et Sophie
Sophie et Laurent se sont donnés leurs cœurs,
En passant par un ordinateur,
Ce n'est pas une chose bien secrète,
Car ils se sont connus sur Internet.

Grâce à un site sur Evangelion,
Qui pour eux étaient une passion,
Ils s'écrivaient de petits mots doux,
Tout le monde dit que c'est un peu fou.

Elle habitait le Sud et ses plages divines,
Lui était dans la douceur angevine,
Mais la distance ne les a pas arrêté,
Et un jour ils se sont rencontrés.

Dans cet aéroport marseillais,
Sophie dans ses bras se jetait,
Laurent son Ultime Apollon,
Là au milieu des bruits d'avion...

Après des allers-retours larmoyants,
Et cargaison de mouchoirs des mamans,
Il a bien fallu trouver une solution définitive,
Avant que ces deux amoureux ne dérivent.

Alors Sophie a quitté son sud natal,
Pour s'installer avec son beau mâle,
Laurent quittant le domicile familial,
Heureux de vivre avec sa femme idéale.

Pour compléter leur nouvelle vie,
Ils ont adopté Mademoiselle Phoebe,
Une chatte un peu folle et très bizarre,
Qui joue avec des épingles même très tard.

Aujourd'hui ils se sont mariés,
Et tout le monde va les féliciter,
Leur souhaiter tous nos vœux de bonheur,
Mais toujours avec deux ordinateurs.
Mokon@
02/04/02

Début de la page

PRINCE MAUDIT
Comme un prince maudit d'aujourd'hui,
Je suis la favorite que tu répudies,
Tu m'avais déroulé le tapis rouge et or,
Me laissant rentrer dans ta salle au trésor.

Tu m'avais accueilli dans ton alcôve,
Mais c'était l'antre d'un fauve,
J'étais confiante et consentante,
Me croyant plus qu'une simple amante,

Nos ébats défiaient la morale,
A chacun son tour d'ouvrir le bal,
Tu me disais tous ses mots interdits,
Mais leur source s'est tarie.

Tu m'as dévoré le coeur et l'âme,
Tu ne veux plus que je sois ta dame,
Sourd à mes cris et mes pleurs,
Chercher l'erreur !

Usant de ton pouvoir absolu,
Après t'être bien repu,
Tu m'as jetée aux oubliettes,
Ne me nourrissant que de miettes.

Tu m'observes avec délectation,
Aimant plus que tout ma punition,
Tu jubiles et tu t'extasies,
Sur la prisonnière que je suis.

Mais je ne veux plus rester dans l'ombre,
L'amour ne se construit pas sur des décombres,
Au grand jour, j'écris mes complaintes,
Elles sont parfois en demi-teinte.

Comme des pamphlets interdits,
Ils circulent car c'est ma vie,
Celle que tu m'as composée,
Tout le monde peut l'interpréter.

Si tu retrouves les clés de ma liberté,
Ton coeur contre ton esprit aura gagné,
Le geôlier deviendra un prince enchanté,
Et pour la vie, d'amour tu seras couronné.
Mokon@
04/04/02

Début de la page

TOUS MES POURQUOI
Pourquoi tu veux m'oublier,
Après m'avoir tant aimée ?
Pourquoi tu veux m'abandonner,
Alors que je t'ai tant donné ?

Pourquoi tu mets une barrière,
Pourquoi tu fais marche arrière ?
Je ne sais plus quoi faire,
Pour arriver à te plaire.

Pourquoi tu veux me fuir,
Après m'avoir fait souffrir ?
Pourquoi tu veux partir,
Après m'avoir donné du plaisir ?

Pourquoi tu es comme ça,
As-tu vu le résultat ?
Pourquoi tu te complais avec foi,
Dans ton monde tout plat ?

Pourquoi mon malheur fait ton bonheur,
Crois-tu que ta vie sera meilleure ?
Pourquoi est-ce que tu te leurres,
Sur ta façon d'être et tes erreurs ?

Pourquoi es-tu si méchant,
Tu crois que ça te fait plus grand ?
Pourquoi tu ne vis pas le présent,
Tu oublies notre avenir à tous les temps.

Pourquoi tu ne demandes pas pardon,
Toi mon prince aux cheveux blonds ?
Même si tu n'as pas un rond,
Je t'aime en large et en long.

Pourquoi est-ce que tu m'ignores,
Tu crois que tu n'as jamais tort ?
Pourquoi m'as-tu aimé si fort,
Pour me condamner ensuite à mort ?

Pourquoi es-tu venu me chercher,
Je ne t'avais rien demandé,
Pourquoi as-tu tellement changé,
Tu ne sais plus aimer ?

Pourquoi m'as-tu sans arrêt menti,
Tu ne me donnes plus que du mépris,
Pourquoi voulais-tu partager ma vie
Pour que l'instant d'après tu me fuis ?

Pourquoi as-tu trahi ma confiance ?
Je t'ai aimé sans aucune méfiance,
Pourquoi ne me rends-tu que souffrance ?
Moi j'avais apprécié toutes tes différences.

Pourquoi as-tu détruit ce qui faisait Nous ?
Je me demande à quoi tu joues ?
Je ne suis pas le Chaperon et toi le loup,
De la vie, je t'en prie tourne la roue.

Pourquoi ma tendresse n'était pas suffisante ?
J'ai mis mon amour et mon coeur en attente,
J'attendrais que vers moi, tu remontes la pente,
Et dans tes bras, je me sentirais enfin vivante...
Mokon@
04/04/02

Début de la page

L'OUBLIEE DES ANGES
Les fées et les anges ont du m'oublier,
Sur mon berceau, ils ne sont pas penchés,
Pourtant j'étais une petite fille rieuse,
De vivre, j'étais si heureuse.

Quand mon papa m'a quitté,
Je n'avais que quelques années,
Mais l'amour de ma maman était très fort,
Et même aujourd'hui je le ressens encore.

A l'heure de l'adolescence,
J'ai connu l'éveil de mes sens,
Mon coeur s'est enflammé très vite,
Pour un garçon émérite,

Mais la fatalité me poursuivait,
Au ciel lui aussi, on le rappelait,
J'ai du oublier mon chagrin,
Pour poursuivre mon destin.

Puis j'ai rencontré un homme différent ,
Qui m'a donné de beaux enfants,
Mais mon amour s'est effrité,
Sous son mépris et ses méchancetés.

Alors que je croyais ne plus aimer,
Un autre est arrivé pour tout bouleverser,
Je n'avais pourtant rien demandé,
Mais mon coeur, je lui ai donné.

Il était celui que depuis toujours j'attendais,
Cet inconnu que dans mes rêves j'appelais,
J'étais tellement heureuse et amoureuse,
Une autre vie s'annonçait, merveilleuse.

Mais sa face cachée s'est vite dévoilée,
C'était presque le diable personnifié,
Ses démons intérieurs me condamnaient,
Devenu sa chose, il me tourmentait.

Alors pendant quelques années,
Je lui ai cent fois pardonné,
Retrouvant par instants l'homme de mes rêves,
Celui dont les baisers me donnaient la fièvre.

Mais c'était plus fort que lui,
Il me jetait au fond d'un puits,
Avec son envie de me détruire,
Son plaisir de me faire souffrir.

Dans ses moments de lucidité,
Il revenait pour m'aimer,
Voulant vivre avec moi pour l'éternité,
Mais très vite, de nouveau, m'a rejetée.

Il reproduit un schéma classique,
Du modèle de sa famille, c'est basique,
Se vengeant sur moi de ses souffrances,
Venu du plus profond de son enfance.

Il éprouve de la répugnance,
Quand le bonheur est trop intense,
Il me repousse et m'ignore,
Pour se complaire dans sa petite mort.

Les anges et les fées l'ont aussi oublié,
Sur notre amour, ils se sont penchés,
Mais nous ont très vite abandonnés,
Par son attitude, bien trop effrayés...

Il n'y a pas un seul ange qui ose,
Remettre en place toutes les choses,
Il ne me reste que le pouvoir de l'amour,
Que je lui ai donné pour toujours...
Mokon@
03/04/02

Début de la page

COMME L'EAU VIVE
Comme l'eau vive tu t'écoules,
Tu t'insères dans les moindres fissures,
Quand je regarde tes détours, tu me saoules,
Tu es l'eau qui ravive les blessures.

Tu changes de forme avec puissance,
Même le rocher ne peut te briser,
Tu le contournes avec aisance,
Pour mieux t'en aller.

Tu parcours des distances phénoménales,
Tantôt doux, tantôt tumultueux,
Parfois eau claire, parfois eau sale,
Suivant ton humeur en haut ou en creux.

Des milliers de gouttes te composent,
Et même si tu me fuis au bout de la terre,
Je serais toujours l'une d'elles, en osmose
Je fais partie de toi et de ton univers...
Mokon@
03/04/02

Début de la page

DESTRUCTION
J'erre dans un paysage de ruines et de désolation,
Comme après une guerre, une vraie destruction,
Je ne reconnais plus rien, tout est différent,
Où sont passés la joie et les rires d'enfants ?

Des écrits gisent à terre, lettres d'amour vivant,
Elles sont entâchées et pleines de sang,
On peut apercevoir des mots lisibles encore,
Baisers sucrés, amour toujours, je t'aime très fort...

Un coeur git sur le sol, brisé en mille morceaux,
Un ciel couvert et sombre complète ce tableau,
Je voudrais partir et m'enfuir très loin,
Mais je suis prisonnière ni plus, ni moins.

Je ne peux plus retrouver la sortie,
La boucle du temps se répète à l'infini,
Je n'ai pas d'endroit où me réfugier,
Pas de bras pour me protéger.

Et cette maison là-bas, dont les murs sont à terre,
A l'intérieur, il n'y reste que d'amères chimères,
On dirait que quelqu'un a jeté une bombe,
Il y fait froid, on se croirait dans une tombe.

C'est un endroit où tout est à l'envers,
Comme un Paradis devenu soudain Enfer,
Tu le connais bien puisque tu t'en es enfui,
C'était le pays de notre amour que tu as détruit...
Mokon@
02/04/02

Début de la page

CONFIDENCES
Je vais vous confier un secret,
J'aime un homme étrange,
Qui est bien loin d'être un ange,
Sa spécialité c'est le rejet.

Il joue au yoyo avec mon coeur,
Avec ma vie, comme avec un jouet,
Il trouve ça très drôle et ça lui plait,
Et je vis depuis 3 ans avec la peur.

Parfois il change son fusil d'épaule,
Mais à l'autre bout, je suis sa cible,
Et de coups au coeur, il me crible,
Ses mirages lui font jouer un rôle.

Comment peut-il agir ainsi sciemment,
Comme l'homme de fer du magicien d'Oz,
Il lui manque un coeur et sa vie est morose,
Mais il ne le cherche pas, quel inconvénient !

Je suis la femme attachée au poteau,
Il m'a ligotée lui-même nombre de fois,
Me libérant que pour me mettre en croix,
Et c'est lui, le lanceur de couteau.

Il a pris tout ce que je lui ai donné,
Amour, tendresse et plus encore,
Comme une éponge, il m'essore,
Ne rendant que méchanceté.

Il ne veut plus me revoir avant longtemps,
A-t-il peur de son amour le réveille,
Tel le bourdon qui vient butiner l'abeille,
Et d'avoir envie de moi passionnément ?

Il est imperméable à l'amour,
Dur et froid comme la glace,
Me submergeant quand il se casse,
Comme l'iceberg le plus lourd.

Pourquoi je l'aime encore et toujours,
Malgré toutes ces souffrances ?
Parce que son esprit pèse dans la balance,
Son coeur a oublié d'y faire un tour.

N'allez pas croire que j'aime souffrir,
Je ne suis pas aveugle, mais j'espère,
Qu'il oubliera toutes ses chimères,
Pourtant je devrais le maudire.

Mais mon amour est plus fort que tout,
Je sais lire l'amour à travers ses lignes,
Peu importe s'il m'ignore ou s'il s'indigne,
Et que dans mon coeur, il enfonce des clous.

Pourtant, changeant l'espace d'un moment,
Il était redevenu le plus tendre et le plus gentil,
Révélant dans de sublimes instants de magie,
Son vrai Moi que je vois de temps en temps.

Même si je n'aurais pas du lui faire confiance,
J'ai oublié ma peur et toutes ses erreurs,
J'ai pardonné pour connaître enfin le bonheur,
Voilà la plus secrète de mes confidences.
Mokon@
27/03/02

Début de la page

COMPLEMENT D'AMOUR
Je reconstruis patiemment en plus beau,
Tout ce que tu détruis avec tes mots,
Tu poses des verrous devant Nous,
Mais j'ai fabriqué un passe-partout.

Tu me considères comme un souvenir,
Il y a si peu de temps, j'étais ton avenir,
Ton coeur est captif de ton esprit,
Je lui redonnerais son autonomie.

Tu me parles un langage individuel,
Mais moi j'ai la traduction universelle,
Tu renies tes propres sentiments,
Je te les donne encore plus grands.

Tu as perdu le sens de l'orientation,
J'ai la carte qui s'appelle Passion,
Pas besoin de boussole pour te guider,
Dans mes bras tu te sens aimé.

Tu es devenu sourd, aveugle et muet,
Je te guérirais sans jamais hésiter,
Je serais ton médicament indolore,
Pour toi, il sera toujours le plus fort.

Tu vois le monde en noir et blanc,
Je possède la palette des sentiments,
Un monde merveilleux en couleur,
Où tu n'en auras plus jamais peur.

Tu me fais payer très cher le bonheur,
Mais dans ta note, il y a une erreur,
Tu soustraies ton amour et ta tendresse,
J'additionne tous nos moments d'ivresse.

Tu as oublié notre ciel étoilé,
Je t'en offre le laissez-passer,
Pour oublier toutes tes faiblesses,
Et retrouver toutes tes caresses.

Je suis ton complément d'amour direct,
Dont le sujet est la passion incorrecte,
Unité indécente de deux corps enflammés,
Fusion commune pour plaisir instantané.
Mokon@
26/03/02

Début de la page

PUNITIONS
Je t'attends sur l'autre rive,
Je ne sais plus ce qui t'arrive,
Arriveras-tu à franchir cet obstacle,
Avant que ça ne soit la débâcle ?

Depuis le début de notre relation,
Je suis parfois comme en punition,
Tu m'opposes un silence total,
Qui me fait vraiment très mal.

Tu me punis de trop t'aimer,
Ca te fait peur l'éternité ?
Tu me laisses sans nouvelle,
Moi j'attends sans fin ton appel.

Mon cœur bat comme si j'avais bu,
Quand je crois te reconnaître dans la rue,
M'attendant à la sortie de mon boulot,
Je sais bien que ça serait trop beau.

Tu ne me feras jamais ce plaisir là,
Ce cadeau d'être dans tes bras,
Quand je ne m'y attendrais pas,
La plus belle des surprises, tu n'oseras !

Il manque quelque chose à mon cœur,
Un morceau que tu as emporté par erreur,
Il manque quelque chose à ta vie,
Le bonheur que tu nous avais promis.

C'est toi que tu condamnes,
En faisant sans cesse des drames,
Traverse ce vilain fossé,
Pour revenir à mes côtés.

Je t'attends chaque jour,
Ne me laisse pas mourir d'amour,
Rallume en toi la flamme,
Que tu as éteint dans ton âme.
Mokon@
24/03/02

Début de la page

DIFFERENCE
Des autres hommes tu étais différent,
Pour ça, je t'ai aimé instantanément,
Tu as su me dévoiler le fond de tes pensées,
Pour m'apprendre à mieux t'aimer.

Je te croyais sincère et j'étais si fière,
D'avoir trouver mon prince sur cette terre,
Nos âmes sont tellement proches,
Qu'à nos cœurs elles s'accrochent,

Nos corps étaient de la lave en fusion,
Comme un volcan entrant en éruption,
Avant même le moment de notre rencontre,
Nous n'en éprouvions pourtant aucune honte.

Aucun frein, aucune limite,
A cette passion qui nous habite,
Nos caresses réciproques,
Sont sans équivoques.

L'amour que je ressens à ces moments,
Reflète aussi tes propres sentiments,
Tu sais me donner tant de tendresse,
Qui nous entraîne jusqu'à l'ivresse.

Nous pourrions être si heureux,
Comme tous les amoureux,
Mais tu as choisi de suivre une autre voie,
Dans ta différence, tu fais de mauvais choix.

Tu pourrais garder le meilleur,
Mais tu préfères regarder ailleurs,
Sur toi-même tu te refermes très vite
Dans ta coquille, même si parfois tu hésites.

Ton esprit regarde comme à travers une vitre
Laissant la perle au milieu de l'huître.
Pourtant elle est si belle et si blanche,
Ton âme, l'essence même de ta différence,

Je l'aperçois quand tu me laisses l'atteindre,
Dans mes bras, tu n'as plus rien à craindre.
Ne vois-tu pas ton amour qui frappe à la porte,
Laisse-le être plus fort que la croix que tu portes.

Je ne pourrais jamais effacer ton enfance,
Mais je peux t'aimer pour que ça compense,
Je voudrais briser ce mur d'indifférence,
Que tu as bâti dans ta solitaire existence.

Je suis cette ombre près de toi que tu ignores,
J'ai peur que tu l'oublies sur l'autre bord,
Tu alimentes une rivière infranchissable,
Que je peux traverser sur un banc de sable.

S'ils sont mouvants, je m'enfonce et je coule,
S'ils sont solides, je rentre dans ton moule,
Seuls instants où tu retrouves ton identité,
Quand tu les passes à m'aimer et à me caresser.

Je suis trop loin de toi pour que tu comprennes,
Mais mon amour est immortel quoiqu'il advienne,
Alors malgré le vide de ton absence,
Je t'aime avec toutes tes différences...
Mokon@
22/03/02

Début de la page

FEMME-CAMELEON
Je suis ta femme-caméléon,
Changeant de couleur,
Au gré de tes humeurs,
Je suis la reine de l'adaptation.

Je suis ta femme-lion,
Rugissante ou bien charmante,
Protectrice impudente,
T'entraînant dans la passion.

Je suis ta femme-oiseau,
Pourtant je n'ai pas d'ailes,
Mais je suis quand même celle,
Qui peut t'emmener très haut.

Je suis ta femme-poisson,
Nageant entre deux eaux,
Sirène d'un monde nouveau,
Tu es mon compagnon.

Je suis ta femme-fleur,
M'ouvrant à chaque saison,
Où ton coeur revient à la raison,
Tu aimes toutes mes odeurs.

Je suis ta femme-fourmi,
J'accumule pour l'avenir,
Nos meilleurs souvenirs,
Mais je ne fais pas crédit.

Je suis ta femme-diamant,
Mon éclat t'illumine,
Chassant ce qui te mine,
Garde-moi précieusement...

Je suis ta femme-caméléon,
Je peux endosser tous les rôles,
Du nord au sud, je suis ton pôle,
Et de mon amour, je t'ai fait don.
Mokon@
18/03/02

Début de la page

L'ARBRE SOLITAIRE
Au milieu du champ de lavande,
Un arbre solitaire se demande,
Pourquoi l'odeur des fleurs,
Ne lui procure pas le bonheur ?

On dirait une carte postale de rêve,
Mais lui voudrait qu'on l'enlève,
Il prendrait ses racines à son cou,
Pour faire les voyages les plus fous.

Au loin les montagnes le regardent,
Et s'il n'y prenait pas garde,
Elles pourraient le détruire,
En une coulée de sourire.

Très mal dans son écorce,
Il ne se sent plus la force,
Pourquoi les papillons le frôlent ainsi,
Et les oiseaux qui font leur nid...

Pourtant tous les jours s'assied ,
Une femme à ses pieds,
Elle lui parle d'une voix suave,
Récite des poèmes graves,

Elle caresse son tronc avec douceur,
Ca lui donne parfois des sueurs,
Que fait-elle là chaque soir,
Qu'attend-elle avec espoir ?

Il est muet et se sent impuissant,
Son esprit ligoté par un aimant,
Il n'arrive pas à communiquer,
Ses sentiments sont comme gommés.

L'orage gronde et il prend peur,
Finalement il est bien dans sa douleur,
Il ne veut pas partir, il est lâche,
Même si son orgueil le cache,

Elle est là même aujourd'hui,
Elle n'a pas peur de lui,
Ses branches tremblent avec fracas,
Le vent en fait voler des éclats.

Comme elle se réfugie tout contre lui,
Une étrange chose se produit,
Soudain il a envie de la protéger,
Car il a enfin compris, il est aimé.
Mokon@
14/03/02

Début de la page

POSER MA PLUME
Je viens de poser ma plume sur l'encrier,
Son encre comme mon cœur est desséché,
A force de pleurer et de crier mon amour,
J'ai longtemps cru être bonne pour les vautours.

Les mots qui me viennent sont si faciles,
Pour les écrire dans un battement de cils,
Mais je ne puis plus te les déclamer,
Tu ne veux plus, tu m'en as empêché.

J'ai comme un poids qui m'oppresse,
Tous ces mots que je ne te confesse,
J'aurais voulu te les murmurer,
En caressant tes cheveux dorés,

Je sais que ton cœur vers moi balance,
Mais ton esprit lui fait tellement violence,
Qu'il n'entend plus ce que je dis,
Il est sourd et muet, comme maudit.

Un jour peut-être il criera plus fort,
Il lui dira qu'il a eu grand tort,
Le cœur et l'esprit en harmonie,
Tu dirigeras vers moi enfin ta vie.

Je viens de plonger ma plume dans l'encrier,
Je n'ai pas fini de tout te raconter,
Quand tu seras prêt, je le saurais,
Mon cœur, à toi, est lié à jamais.

Au-delà de tous nos mondes imaginaires,
Au-delà de nos rêves les plus primaires,
Il existe un endroit dont le nom est secret,
C'est notre univers que pour toi, je protégerais.

Cet amour si intense que nous avons partagé,
N'est qu'en attente dans un coin de tes pensées,
Un seul élan d'amour suffira à le réveiller,
Car je suis ton âme jumelle pour l'éternité.
Mokon@
13/03/02

Début de la page

MIMI DE MON COEUR>
dédié à Mimi
A toi Mimi de mon coeur,
Qui avait su être douceur,
Et enflammer l'endormie,
Que j'étais jusqu'ici.

A toi Mimi de mes rêves,
Prince marchant sur la grève,
De mes attentes complémentaires,
Dont j'ai oublié le sommaire.

A toi Mimi de la passion,
Dont je suis le trait d'union,
De nos mots interdits,
Qui à jamais nous lient.

A toi Mimi qui rit,
Je t'appartiens pour la vie,
Libertine et rebelle,
Je suis ton étincelle.

A toi Mimi qui pleure,
J'apporte le bonheur,
Et chaque jour qui passe,
Tes larmes, je les efface.

A toi Mimi que j'aime,
Je dédie ce poème,
Pour que tu n'oublies jamais,
Le Mimi que j'aimais.
Mokon@
04/03/02

Début de la page

CLAIR OBSCUR
Tu es l'ombre et je suis la lumière,
Mais plus pour longtemps j'espère,
En toi ange et démon font la loi,
Mais n'écoute pas leurs voix,

Ce ne sont que des menteurs
Ils sont là pour te faire peur,
Ils pourrissent notre vie,
Détruisant ton esprit.

Détache-toi de ces illusions,
Qui ne sont qu'occlusion,
Donne-moi la main,
Je guiderais ton chemin.

Notre amour est sacré,
Tu ne dois pas y toucher,
C'est comme un trésor,
Si on le pille, on a tort.

Sont imputables à la distance,
Tes erreurs dans la balance,
Besoin indispensable,
De rapprochement inévitable.

Je suis tendresse et sécurité,
A mes côtés rien ne peut t'arriver,
Le clair obscur s'effacera,
Dès que tu seras près de moi...
Mokon@
04/03/02

Début de la page

LA FLEUR DE L'HUMANITE
Au creux d'une vallée enchantée,
Un jardin d'amour y a poussé,
On a vu ses fleurs grandir,
Au soleil de l'avenir.

Ses rayons de lumière, fertilisant la terre,
Eclairant d'un jour nouveau ses mystères,
On a pu cueillir, celles de la bonté,
De la tendresse et de l'amitié.

Puis une graine s'est envolée,
Par le vent du destin en exil forcé,
Au sommet des plus hautes cimes,
Perchée tout au bord de l'abîme,

Comme un épouvantail grotesque,
Sur cet escarpement gigantesque,
Attendant d'un air pensif et sérieux,
Le moment de rendre les gens heureux.

Quand elle a vu l'aurore s'effacer,
Elle a su que son heure était arrivée,
Ses graines se répandirent par milliers,
C'était la fleur de l'humanité.
Mokon@
23/02/02

Début de la page

COMME COLOMBINE
Comme Colombine, un mouchoir à la main,
Je pleure sur toi mon vilain Arlequin,
Avec ton costume étrange tout bariolé,
Symbole de ton âme en petits carrés,

Puzzle dont les morceaux sont éparpillés,
Et que tu n'arrives pas à rassembler,
Il te manque une pièce essentielle,
Un morceau de ciel, une étincelle,

Tu vois tout en noir et blanc,
Dans ton habit de mort-vivant,
Laisse tomber cet accoutrement,
Il ne te va pas vraiment !

Je te propose un habit de lumière,
Pour rentrer dans une nouvelle ère,
Tu trouveras en toi la force et la foi,
Pour croire en notre amour siamois,

Comme Colombine, des larmes sur les joues,
J'attends tes baisers dans mon cou,
Je déteste en toi l'Arlequin chagrin,
Je préfère l'amant tendre du matin...
Mokon@
26/02/02

Début de la page

LIBERATION
Le guetteur qui sommeille en mon coeur a sonné l'alarme,
Son signal résonne comme un appel à prendre les armes,
Il est pourtant démuni face à tes assauts si agressifs,
Sa seule défense est son ardeur dans notre combat affectif.

Il se bat ardemment sans autre bouclier que celui de la passion,
Prêt à faire des sacrifices pour aller jusqu'au bout de sa mission,
Il en a fait la démonstration tellement de fois et de mille façons,
Espérant qu'un jour prochain, il pourra te faire retrouver la raison.

Ton coeur est resté en rade au milieu de tes rêves d'enfant,
Mais n'abandonne surtout pas l'idée qu'il est toujours présent,
Il suffit juste de soulever le voile qui l'occulte et l'oppresse,
Dissimulant tous tes bons côtés et toute cette tendresse.

Je ne veux plus être complice de tes drames et de tes états d'âme,
A rentrer dans ton jeu, j'y laisse la mienne au bord des larmes,
Ton univers compartimenté a érigé le mur de ta solitude,
Tu dois briser ce rempart pour faire partie de la multitude.

J'entends tes cris qui se propagent jusqu'à moi dans la nuit,
Tu sais bien que je serais toujours là pour te tenir compagnie,
De ta souffrance, tu fais une prison, à la recherche de ton identité,
Reviens à la réalité, je saurais te libérer avec la clé du verbe aimer.
Mokon@
22/02/02

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PETALES DE L'ESPRIT
Ton esprit est comme une superbe fleur,
Dont les pétales sont repliées par la peur,
Je suis ta seule émissaire de réalité,
Tu y reviens quand tu dis m'aimer.

Comme les deux extrémités d'un bâton,
Dans un espace que tu ne peux décomposer,
Tout est divisé, mais tout est en toi,
Amant ou ennemi, des deux côtés à la fois.

Tu n'identifies pas deux contraires,
Mais tu affirmes une distance éphémère,
Tu es mort ou vivant indéfiniment,
La différence, tu la survoles en glissant.

Affirmation et contradiction absolues,
C'est sur moi que tu as jeté ton dévolu,
Tu te donnes des excuses bidon,
Etats d'âme liés à la jeunesse, dépression...

Tu n'es plus un gamin malheureusement,
De ta vie ne sois pas le triste figurant,
Ton enfance est loin et ta vie s'enfuit,
Incapable de savoir comment on en jouit.

Je voudrais ouvrir à jamais cette superbe fleur,
Je suis le soleil qui alimente ton bonheur,
Dans le jardin de tes folies et de tes envies,
J'y fais pousser la rose d'Amour de notre Paradis.
Mokon@
18/02/02

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LE BONHEUR ASSASSINE
Comme un oiseau dont tu aurais coupé les ailes,
Tu as assassiné le bonheur d'hier parce qu'il te rappelle,
Que tu m'as volé un morceau de vie, un morceau de cœur,
Pourtant je ne t'en veux pas, même si souvent je pleure.

Méthodiquement tu détruis tout ce qui faisait nous deux,
Et moi je le reconstruis en espérant très fort tes aveux,
J'invoque parfois la déesse de l'amour dans mon sommeil,
Je rêve de toi car tu es celui qui sait me dire des merveilles.

Notre histoire sort de la normalité, sans nous vanter,
Et nos échanges sont si intenses quand tu dis m'aimer,
Que chacun de nous mène la danse à tour de rôle,
C'est ça que tu n'as pas compris et qui est le plus drôle.

Dans un couple pas de domination mais du respect,
Tu dois apprendre à distinguer le faux du vrai,
Tu t'enfermes dans un cercle maudit et pernicieux,
Moi j'aimerais tellement t'emmener vers d'autres cieux.

Quand tu penses à moi, je pense à toi, nous sommes liés,
Mais ne laisse pas trop le temps qui nous sépare s'écouler,
Mon seul argument est mon amour inébranlable,
Ma foi en toi et dans ton changement inévitable.

Tu as déjà parcouru un bout de ton chemin intérieur,
Et tu dois continuer pour arriver à sortir le meilleur,
Au fond de ton âme, il y a des trésors de tendresse,
J'en vois un aperçu quand dans tes bras, tu me caresses.

Je sais que tu vas chasser toutes tes mauvaises pensées,
Elles s'envoleront en fumée comme des démons du passé,
Ne commet pas ce crime impardonnable d'avoir le cœur si dur,
Laisse-moi t'empêcher d'assassiner le bonheur de notre futur.
Mokon@
17/02/02

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COMME UN DEFI
Tout le monde sait que tu m'aimes,
Il n'y a que toi qui ne le sait pas,
Tout le monde sait que tu as des problèmes,
Il n'y a que toi qui ne le voit pas.

Impossible autrement de comprendre,
Ton attitude incohérente et tes rejets,
Mon cœur tu as su si bien le prendre,
Avec mon âme et tous ses aspects.

Tu te souviens de cette énumération
Que tu faisais pour dire que tu m'aimais,
Je suis toujours la même direction,
Aujourd'hui elle est toujours vraie.

Que puis-je faire de plus maintenant,
Je suis confiante en l'avenir,
Je ne peux qu'attendre indéfiniment,
Jusqu'à mon dernier soupir.

Je voudrais te prouver que j'ai raison,
De nous deux c'est toi le moins perdant,
Ensemble on partagerait la même maison,
Je te mets au défi d'être le gagnant.

Je serais de nouveau ta muse, ton inspiratrice,
Dans tes bras chaque nuit pour toujours,
Tu sauras me faire oublier toutes mes cicatrices,
Et moi je saurais te guérir avec mon amour.
Mokon@
16/02/02

Début de la page

LABYRINTHE
Dans ce labyrinthe en trois dimensions,
Il y a nos vies, notre amour et la passion,
Nous avions pris la même direction,
Mais tu as oublié l'introduction.

Ton esprit s'égare avec obstination,
Vers d'autres lieux, tu ériges un bastion,
Parfois nous nous rejoignons,
Et de nouveau c'est la fusion.

Comme un vieil ours tu deviens grognon,
Puis jeune loup de nouveau sans explication,
Eternelle impression d'être en expédition,
Ou crucifiée pour crime d'amour, expiation !

Tu n'arrives pas à faire la distinction,
Entre la réalité et ta fiction,
Ton esprit et ton cœur sont en dissociation,
Cela va souvent jusqu'à la distorsion.

C'est comme une mauvaise distribution,
Entre deux rôles que tu joues, disproportion,
Mon amour pourra-t-il entraîner sa disparition,
Avant que tu programmes ton autodestruction ?

Ce n'est pas ma seule imagination,
Depuis longtemps, j'ai vu l'évolution,
Je sais que ça va provoquer ton irritation,
A ce problème, toi seul a la solution.

J'ai peur de ton chemin, du détour cause déviation,
Plus tu t'éloignes dans ton âme, plus c'est l'isolation,
Mon cœur aura-t-il assez de force et de persuasion,
Pour que tu reviennes enfin dans notre dimension ?
Mokon@
16/02/02

Début de la page

LE MIRACLE DE L'AMOUR
J'ai mis tant de temps à comprendre,
Pourquoi tu ne voulais pas m'entendre,
Trois ans dans une vie, c'est long,
Surtout quand nous souffrons.

J'attendais sans fin ce déclic en toi,
Qui te ferait retrouver tes émois,
Avec patience je t'ai supporté,
Me maltraiter, et me rejeter.

A chaque fois, je t'excusais,
Sachant qu'au fond tu m'aimais,
J'étais l'objet de ton désir,
Je te suivais dans tes délires.

Puis tu redevenais agressif,
Niant en toi tout affectif,
Je pensais que c'était de ma faute,
Me culpabilisant devant les autres.

Dans tes moments de lucidité,
Tu savais si bien m'aimer,
Nous partagions un bout de ciel,
Ensuite tu me déversais tout ton fiel.

Puis un jour de grande déprime,
Comprenant le sens de ton crime,
Tu es revenu vers moi heureux,
Je n'en croyais pas mes yeux.

J'ai cru un instant que je rêvais,
Je croyais que le malheur s'effaçait,
Mais ça n'a pas duré longtemps
Tu as replongé dans tes égarements.

J'ai toujours été là pour te soutenir,
Tu en gardes tous les souvenirs,
Mais je ne peux pas te guérir,
Si loin de moi tu veux t'enfuir.

Aujourd'hui mon seul et unique espoir,
C'est d'essayer encore de croire,
Que tu voudras prendre en main ton existence,
Et essayer de soigner cette ambivalence.

Car ton problème existentiel permanent,
Ne t'empêche pas d'être intelligent,
Il te suffit de franchir le pas un jour,
Et ce sera le Miracle de l'Amour.
Mokon@
16/02/02

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JAMAIS SANS AMOUR
Tous les synonymes de l'Amour,
Se déclinent en temps imparfaits,
Au rythme des cœurs lourds,
Il se fait parfois même indiscret.

Il peut être sacré ou pris dans un filet,
Etre un imposteur chez les menteurs,
C'est un don de soi, et non un prêt,
Comme marqué au fer, on sent sa chaleur.

Il pose sa marque indélébile,
Quête insensée ou découverte,
Fécond à la limite du subtil,
S'il disparaît, on subit sa perte.

Recherche impatiente d'absolu,
L'âme sœur si difficile à trouver,
Se manifeste de façon impromptue,
Quand on se croit désespéré.

On peut le vivre dans l'intimité,
Caché du regard des humains,
Ou le crier au monde entier,
Et se dire fier de son destin.

Quand on atteint son sommet,
On ressent comme un vertige,
On découvre ce que c'est Aimer,
On voudrait que le temps se fige.

Il balaye en nous tous les doutes,
On le boit sans fin, jusqu'à la lie,
De la première à la dernière goutte,
Même si on doit en payer le prix.

Il nous enchaîne à perpétuité,
Envoûtant même les plus forts,
On peut approcher l'éternité,
Tout en sachant qu'on a tort.

Il bouscule les conventions,
Se vit comme une épreuve,
Mais remporte la compétition,
Qu'il vente ou qu'il pleuve.

Il peut être si doux ou si passionné,
On entre dans une nouvelle dimension,
Proche ou éloigné, il se vit avec intensité,
Chacun choisi sa propre direction.

Il décuple notre énergie,
On voudrait tous le garder,
Car à tous les âges, il enflamme la vie,
De l'Amour, personne ne peut se passer...
Mokon@
13/02/02

Début de la page

UN MONDE A PART
Tu veux vivre dans un monde à part,
Mais tu as oublié de prendre le bon départ,
Tu es dans un tunnel sombre et froid,
Tu en sors difficilement parfois.

La chaleur de mon amour te stimule,
Mais ça ne dure que le temps d'une virgule,
Tu oublies tes idées sombres et tes déboires,
Pourtant même en rêve, tu cries ton désespoir.

Je ne veux pas t'abandonner dans ta folie,
J'ai été jusqu'à t'accompagner moi aussi,
Mais je suis remontée à la surface,
Toi tu es resté au fond, sous la glace.

Je sais t'attendre et surtout te comprendre,
Personne d'autre que moi ne peut t'entendre,
Je voudrais effacer tes maux et tes peines,
Que tu t'inventes comme pour t'ouvrir les veines.

Mais la vie est souveraine et reprend ses droits,
Le miracle de l'amour, pour toi, moi j'y crois,
Je suis ta promesse d'une vie meilleure,
Ton chemin tracé vers cet ailleurs.

Suis-moi dans cette nouvelle aventure,
Le défi à relever sera ta nouvelle écriture,
Chasse les démons de ta tête et de ton cœur,
Ils ne sont là que pour briser notre bonheur.

Ouvre les yeux et regarde-moi bien en face,
Dans les miens tu verras le côté pile qui s'efface,
Ne reste pas figé au bord de la barrière,
Oublie ce moule qui n'est qu'une chimère.

Va vers la lumière que ton enfer te cache,
Elle sera ton soleil et tu y trouveras ta place,
Cette lumière est l'amour que je te donne,
Dans ton âme et ton cœur elle résonne.

Tes illusions perdues n'étaient qu'un leurre,
Car elles s'effacent d'heure en heure,
Malgré tes rejets et tes soudaines hésitations,
Au fond de toi, je sais qu'il y a de la passion...
Mokon@
10/02/02

Début de la page

LES YEUX DU COEUR
De la souffrance, j'ai du payer le prix,
Pour au moins un millier de mes autres vies,
Pour l'homme qui m'a fait le plus de peine,
Et pourtant, c'est l'homme que j'aime.

Personne n'a jamais pu lui ouvrir les yeux,
Car parfois il se prend même pour Dieu,
Décidant de mon destin comme bon lui semble,
Du droit de l'aimer jusqu'à ce que j'en tremble.

Son esprit s'égare dans des méandres solitaires,
Il aime faire, avec imagination, de nos vies un enfer,
Composer de nouvelles tortures avec la douleur,
De ses coups de poignard en plein dans mon cœur,

Il me jette des miettes de bonheur avec parcimonie,
Dans ces moments là, je crois en notre harmonie,
Puis de nouveau, il me rejette mais pas trop loin,
Tant qu'il sait que de moi, il a encore besoin.

Il voulait qu'on soit réunis enfin,
Je l'ai cru mais j'avais du chagrin,
Sans tendresse et sans aucun partage,
Je ne trouvais pas que c'était une belle image.

Suis-je donc une si infâme personne ?
Est-ce trop, tout l'amour que je lui donne ?
Son cœur ne sait pas faire la différence,
Entre son amour et son outrecuidance ?

Je n'arrive pas à comprendre son attitude,
Ce n'est pas une excuse, sa solitude,
Après tant de larmes versées,
Les dernières n'ont pas pu couler.

Son âme est recouverte de poussière,
Malgré mon amour aujourd'hui comme hier,
Il est aveugle et ne voit rien autour de lui,
Car les yeux de son cœur sont détruits...
Mokon@
08/02/02

Début de la page

PARLE-MOI L'AMOUR
Parle-moi d'amour comme tu me l'as écrit,
J'ai besoin de les entendre ces mots interdits,
Ton coeur devient un désert de sécheresse,
A force d'avoir oublié ce qu'est la tendresse.

Laisse le vent des sentiments et la tempête des sens,
Envahir ton coeur et dévaster ton indifférence,
Tu trouveras l'oasis tant recherchée et presque oubliée,
Ce n'est pas un mirage, ni d'amour le succédané.

Tu t'es égaré sur des chemins détournés, sans chaleur,
Laisse-moi te guider avec la carte de mon coeur,
Je t'attendrais dans la plus belle merveille du monde,
Un endroit qui n'existe que dans ton âme profonde.

Tu en as possédé l'instantané, la photographie,
Mais tu l'as laissée dans l'album de l'oubli,
Regarde-la de nouveau avec le coeur dans les yeux,
Et tu découvriras ce pays réservé aux amoureux.

Regarde au-delà des apparences trompeuses,
Je suis ton reflet dans le miroir de la vérité malicieuse,
Je ne suis pas la plus belle, mais je suis ta femme rebelle,
Toujours fidèle, et je serais ta lumière d'amour, éternelle...
Mokon@
04/02/02

Début de la page

CROIRE EN L'AMOUR
Que ne donnerais-je pour sentir tes mains brûlantes,
Caresser ma peau de mille tendresses enivrantes,
Que ne donnerais-je pour boire à ta source, comme un délit,
Le nectar précieux qui ensemence les jardins secrets de ton lit.

Aucune explication rationnelle pour cette chose,
Qui ne s'entend ni ne se voit, mais qui alimente les proses !
Je perçois toute la beauté de ton âme à travers tes rêves et tes désirs,
Tout l'amour et la tendresse dont tu auras besoin, je peux te les offrir.

Tous les mots qui existent ne sauraient montrer ce que je ressens,
Mais tu peux le lire dans mes yeux : le bonheur et l'émerveillement,
Sans même le savoir, tu as envahi mon jardin secret,
Tu as troublé la quiétude de mon âme à tout jamais !

Je serai toujours là près de toi dans tous tes moments de peine,
Tes moments de joie, et je te promets d'être toujours ta Reine.
Je voudrais que la vie ait toujours pour nous cette intensité,
Tels des papillons goûtant le plaisir sublime d'exister.

Songe à cette contrée lointaine qui nous attend,
Qui nous a fasciné, diverti, enrichi instantanément,
Nous serons seuls sur le rebord de ce monde tant rêvé,
Serrés l'un contre l'autre face à cette fameuse cité.

Nous graverons, transpercés d'une flèche, nos deux noms,
Sur une pierre, au sommet de ce célèbre mont,
Puis au coucher du soleil, heureux et émerveillés,
Nous partagerons de sublimes moments d'intimité.

Perdus dans notre rêve commun, tout mot sera devenu inutile,
Le silence seul exprimera le bonheur, pas besoin de babil,
Nous savourerons cet instant privilégié d'être avec l'être aimé,
Avec cette flamme d'amour constamment renouvelée.

L'avenir que nous voulions bâtir ne peut être illusion,
Même si nos craintes avaient de très bonnes raisons,
Croyons à cet amour comme nous croyons à la vie,
Faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour relever le défi...
Mokon@
03/02/02

Début de la page

VIVRE ENSEMBLE
Quand on aime, on donne tout,
Parfois c'est complètement fou,
Mais quelles sont les vraies limites ?
Ce n'est pas une course poursuite.

Se rend t-on compte de la démesure,
Il faudrait parfois qu'on se censure,
Quand l'amour aveugle, sans mensonge,
Trop tard, cette fièvre nous ronge.

La seule chose qu'on ne peut maîtriser,
C'est tout l'amour qu'on peut donner,
Telle une corne d'abondance,
Il s'écoule même en son absence.

On ne peut être Dieu quand on est homme,
Certains ne l'ont pas compris : la pomme !
Mais partager sa vie avec quelqu'un,
Implique de faire fi des lendemains.

Vivre ensemble et vivre heureux,
Se construit avec des moments joyeux,
On ne peut pas simplement le vouloir,
Même le Diable n'a pas ce pouvoir.

Rejeter et reprendre indéfiniment,
C'est avoir des problèmes de comportement,
Personne ne peut résister à ce traitement,
A moins d'aimer vraiment et profondément.

On peut essayer de faire table rase sur le passé,
Mais à condition de faire des efforts sensés,
Respect et tendresse au programme,
Sans en faire tout un drame.

Il faut savoir se remettre en question,
Pour essayer de vivre sans lamentation,
Une vie à deux n'est pas une association,
C'est un partage d'amour et de passion...
Mokon@
02/02/02

Début de la page

MANTEAU D'AMOUR
J'ai cousu un manteau d'amour,
Que je t'ai donné un beau jour,
Tu l'as endossé quelque temps,
Puis tu l'as délaissé faussement.

Il est au fin fond de ton armoire,
Tu le prends quand tu as le cafard,
Alors tu te souviens qu'il tient chaud,
Il ne te manque que le chapeau.

Drapé sur tes épaules, tu es le prince,
De cette femme devenue si mince,
Sur le devant, brodé de fils d'or,
Un cœur qui contient tant de trésors.

Tu n'as pas regardé dans les poches,
Tu dois les découdre sans anicroche,
Elles contiennent tous les secrets,
Que tu as voulu me cacher.

Ce manteau porte le plus souvent,
Il a des pouvoirs ensorcelant,
Il rend celui qui le met sincère,
Et l'amour n'est plus une chimère.
Mokon@
02/02/02

Début de la page

ENFANT VIRTUEL
Toi mon enfant qui ne naîtra jamais,
J'aurais aimé te dire ce qui est vrai,
De l'été de ma vie, tu aurais été le soleil,
Je t'aurais donné mille et une merveilles.

Toi mon enfant, fille ou garçon,
Dans mon ventre tout rond,
Terre encore féconde,
Je t'aurais protégé du monde.

Seules les femmes peuvent comprendre,
Que c'est si long d'attendre,
Ces neuf mois à compter les jours,
Pour te voir enfin petit amour.

Fruit de nos cœurs mélangés,
A qui aurais-tu ressemblé ?
Le bleu de ses yeux,
Le noir de mes cheveux ?

Petit brin d'amour et de tendresse,
Je t'aurais donné tant de caresses,
Tes petites mains dans les miennes,
Te protégeant quoiqu'il advienne.

Etre maman encore une fois,
Refaire le chemin à l'endroit,
Pas dans un souci de continuité,
Mais de toi, avoir un bébé.

Et toi le père, jeune ours solitaire,
Tu l'aurais accueilli dans ta tanière,
Je suis sûre que tu aurais été fier,
Et ça t'aurait remis les pieds sur terre.

Des sourires aux anges dans ton berceau,
Des premiers gazouillis aux premiers mots,
Je ne les verrais, ni les entendrais jamais,
C'est un de mes plus grands regrets.

Je ne pourrais pas chuchoter ton nom,
Te bercer la nuit avec des chansons,
T'apprendre la vie, l'amour, comment réussir,
Te voir grandir et puis un jour partir.

Mais tu existes quelque part,
Et si dans cette vie, c'est trop tard,
Dans une autre, on se retrouvera,
Et je te tiendrais enfin dans mes bras...
Mokon@
25/01/02

Début de la page

AU FOND DES COEURS
Dans le cœur de cet homme,
Existe-t-il une autre forme,
D'exprimer ses sentiments,
Et de ne plus faire semblant ?

Dans le cœur de cette femme,
On peut trouver son âme,
Qu'elle offre sans restriction,
Du premier au dernier maillon.

De la vie de cet homme,
On peut en faire la somme,
De l'intérieur à l'extérieur,
Il pourrait l'avoir meilleure.

De la vie de cette femme,
Coule une rivière de larmes,
Qui voudrait la submerger,
Mais elle a su résister.

Au fond de leurs deux cœurs,
On trouve le même coin douceur,
Elle l'a découvert avant lui,
Il y fait jour en pleine nuit.

Celui de la femme est ouvert,
Elle donne tout pour lui plaire,
Celui de l'homme est fermé,
Il ne sait pas qu'il peut l'aimer.

A force de jouer un rôle,
Ce n'est plus très drôle,
Saura-t-il faire un seul pas,
Pour la prendre dans ses bras ?

Il lui a dit qu'il tenait à elle,
Mais aussitôt lui a coupé les ailes,
Elle ne sait plus voler vers lui,
Parfois c'est elle qui s'enfuit.

Elle a encore la force de revenir,
Mais elle n'a rien pour se nourrir,
Sans tendresse elle va dépérir,
Et peut-être un jour en mourir.

Elle a entendu son cœur qui bat pour elle,
Quand dans ses bras elle arrive au ciel,
Les seuls moments d'amour qu'il lui donne,
Comme un tambour sans fin, il résonne.

Ce sont les seuls moments de vérité,
Qu'il ne peut pas renier,
Les seuls moments de sincérité,
Ou il lui fait plaisir et peut l'aimer...
Mokon@
24/01/02

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CHERCHEUSE D'AMOUR
Dans un tamis,
J'ai trouvé de l'or,
Plus qu'un ami,
Un vrai trésor.

Quelques grains,
Richesse inestimable
Sable de demain,
Amour véritable.

Des impuretés,
Souffrance et mensonges,
S'en débarrasser,
Passer l'éponge.

Riche de rien,
Ou de tout,
Quel est le lien,
Pour dire beaucoup.

Orfèvre de mes nuits,
Que tu sertis de passion,
Tu brilles et tu luis,
Ce n'est pas de l'imitation.

Quête énigmatique,
A ce jour,
Je suis ton unique,
Chercheuse d'amour.
Mokon@
10/01/02

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LE TRAIN DU DESIR
Le train du désir,
Vient de partir,
Il sait nous réunir,
Au sommet du plaisir.

Attention au départ,
Sur le quai de la gare,
Je le vois dans ton regard,
Parfois un peu hagard.

Dans nos valises,
Quelques friandises,
Tu dis des bêtises,
Des mots qui attisent.

Dans un compartiment,
Nous sommes les amants,
Fervents et impatients,
Rien d'inconvenant.

Seuls et uniques voyageurs,
Pas besoin de contrôleur,
Les billets du bonheur,
Nous en sommes les voleurs.

Dans chaque wagon,
Nous progressons,
A l'unisson,
Et nous nous mêlons.

Arrivés à destination,
Avec la même impulsion,
Force et passion,
Nous sommes l'exception.
Mokon@
10/01/02

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DANS LA BIBLIOTHEQUE DE TA VIE
Dans la bibliothèque de ta vie,
Je suis le seul livre que tu lis,
Tu le prends et tu l'oublies,
Pourtant tu n'es pas étourdi...

Il trompe parfois ton ennui,
Tu l'ouvres, le ferme et t'enfuit,
Tu n'aimes pas ce qu'il dit,
Alors petit à petit, tu le détruis.

Je ne suis pas un livre interdit,
Juste le livre secret de tes envies,
Tu en déchires les pages à l'infini,
Tu ne sais pas que c'est un délit ?

Avec ce comportement irréfléchi,
Il devient de plus en plus petit,
N'est-ce pas un beau gâchis,
De s'en être ainsi servi ?

De temps en temps, il est ton égérie,
Mais de ses conseils, tu en ris,
Tu n'as même pas la courtoisie,
De te rappeler combien tu l'as chéri.

Un livre ça ne fait pas de bruit,
Ca n'émet sûrement aucun cri,
On peut le ranger par dépit,
Une fois sa lecture accomplie.

A force d'être ainsi réduit,
Ce qu'on a arraché, est parti,
Plus de belle histoire que l'on lit,
Sur laquelle parfois on s'extasie.

C'était le seul exemplaire précis,
Ton unique et merveilleux ami,
Que tu emmenais même dans ton lit,
Ces chapitres là étaient très réussis.

Un jour tu ne le retrouveras plus ici,
Il se sera complètement évanoui,
Et ce ne sera pas de la magie,
Trop tard pour retrouver sa compagnie...

Fais attention, ce livre a un prix,
Tu sais que rien n'est gratuit,
Prodigue-lui des soins attendris,
Pour qu'il reste dans la bibliothèque de ta vie.
Mokon@
08/01/02

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LA FLECHE DE CUPIDON
Ce soir j'ai l'âme un peu bohème,
Cortège de souvenirs qui traînent,
Je pourrais en faire un best-seller,
Avec une couverture en couleur.

Un peu d'amour et trop de souffrance,
Fais cesser cette infernale cadence,
Dès que le bonheur est proche,
Un nouveau trait, tu me décoches.

Si je tiens à toi plus que ma vie,
La réciproque est loin d'être aboutie,
Est-ce inconscient ou bien distrayant,
De faire tout pour nier l'existant ?

Entends-tu les battements de mon cœur,
Comme frappant sur l'enclume de la peur ?
De destructions en injustes punitions,
Ton attitude en fait une succession.

Exprimer ses sentiments n'est pas faiblesse,
Au contraire, c'est preuve de hardiesse,
Sous ton écorce rude et apparente,
Se cache un cœur de couleur amarante.

Enlève tous tes doutes et tes hésitations,
Regroupe le meilleur sans interruption,
Tu sauras ce qui a compté vraiment,
Et tu cesseras d'être incohérent.

Pendant ces moments si intenses,
Où nous sommes sans défense,
J'aimerais entendre enfin de ta bouche,
Ces mots que tu m'as écrit et qui me touche.

Donne-toi, je ne ferais plus la quête,
Et je mérite mieux que des miettes,
Cupidon t'inspirera avec justesse,
Mon cœur est prêt à recevoir sa flèche...
Mokon@
06/01/02

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LA CARTE DE MON COEUR
Tu es le seul navigateur,
Qui a la carte de mon cœur,
Elle a toujours été en ta possession,
Pour te guider vers la passion.

Tu as su découvrir ses trésors cachés,
Qui étaient profondément enterrés,
Personne avant toi ne les connaissait,
Je crois bien qu'ils t'attendaient.

Parmi ces trésors si précieux,
Il y avait de l'amour dans mes yeux,
De la tendresse à revendre,
Et un corps ardent à prendre.

Quel que soit l'endroit où tu ailles,
Tu n'y trouveras aucune faille,
Tu peux creuser aux quatre coins,
Cette carte te mènera très loin.

D'autres n'ont pas su la déchiffrer,
Ils n'ont su que la déchirer,
Par colère ou par vanité,
Aujourd'hui ils se sont égarés.

Garde-la car elle est ton guide,
Ton étoile dans ton ciel vide,
Tu ne peux pas la jeter,
Car elle accomplit ta destinée.
Mokon@
02/01/02

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JE VOUDRAIS...
Je voudrais partir ailleurs,
Prise entre deux cœurs,
Entre celui que je n'aime plus,
Qui est complètement perdu,
Et l'autre qui est encore confus,
N'osant me dire les mots attendus.

Je voudrais pouvoir lire l'avenir,
Savoir à quoi m'en tenir,
Pourquoi les hommes nous aiment,
Quand on ne veut plus être leur Reine,
Ils voudraient nous retenir,
Nous empêcher de partir.

Je voudrais vivre avec passion,
Mais je n'ai pas la solution,
Les deux hommes que j'ai aimé,
De moi ont bien profité.
Peut-être que l'amour est un leurre,
Et que ce n'est plus mon heure.

Je voudrais pardonner,
Tout le mal qu'ils m'ont fait,
Le premier pendant des années,
Le deuxième en condensé,
Est-ce ça pour eux l'amour ?
Je pourrais leur donner des cours.

Je voudrais pouvoir dire non,
Sans fournir de raison,
Partir sans me retourner,
Car j'ai trop donné,
Quand je ne serais plus là,
Chacun d'eux réfléchira.

Je voudrais simplement vivre,
Avec la tendresse qui enivre,
Des bras pour me protéger,
Des mots d'amour à écouter,
Peut-être ne l'ai-je pas mérité,
Ou est-ce trop demander ...
Mokon@
31/12/01

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YIN-YANG
Personne d'autre que toi,
Ne m'a fait pleurer comme ça,
Personne d'autre que toi,
Ne m'a fait rire aux éclats.

Personne d'autre que toi,
Ne vaut le même détour,
Personne d'autre que toi,
Ne m'a dit ces mots d'amour.

Personne d'autre que toi,
N'a été aussi méchant,
Personne d'autre que toi,
Ne m'a aimé vraiment.

Personne d'autre que toi,
Ne m'a fait tant de torts,
Personne d'autre que toi,
Ne m'a fait crier encore.

Personne d'autre que toi,
Ne m'a fait autant languir,
Personne d'autre que toi,
Ne m'a donné autant de plaisir,

Personne d'autre que toi,
Ne m'a raconté des salades,
Personne d'autre que toi,
Ne m'est indispensable.

Personne d'autre que toi,
Je suis le yin et tu es le yang,
Personne d'autre que moi,
Ne te parle la même langue.
Mokon@
31/12/01

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NOUVEAU DEPART
C'est la fin des choses dans ma vie,
Un amour commence où l'autre fini,
Plus moyen de reculer,
Le sort en est jeté.

Faire table rase sur le passé,
Il faut savoir avancer,
La liberté a un prix,
Que je dois payer ici.

Il n'y a plus aucun frein,
Le bonheur paraît moins lointain,
Trouverais-je le bon écho,
Au sens de mes mots ?

Est-ce que je suis un monstre sans cœur,
Je fais souffrir pour avoir droit au bonheur,
Mais trop d'années sont derrière moi,
Où j'ai versé des larmes tant de fois.

Quelle étrange sensation de vide,
L'amour s'est éteint et le cœur est aride.
Je ne pouvais continuer dans cette voie,
Je me devais de faire un choix.

J'ai tant donné et trop aimé,
Fais des concessions et pardonné,
Pour un piètre résultat,
Alors j'ai mis tout à plat.

Maintenant que je m'en vais,
On me dit qu'on m'aimait,
Mais il ne suffit pas de le dire,
Quand on a fait tant souffrir.

Je n'ai plus rien à partager, ni à dire,
Juste quelques bons et mauvais souvenirs,
Je ne reviendrais plus en arrière,
Même si cela me laisse un goût amer.

Est-ce que je prends le bon chemin,
De quoi seront faits mes lendemains ?
Je voudrais seulement être heureuse,
Avec cet homme à la voix charmeuse.

Saura-t-il être à la hauteur de mes espérances,
Pourra-t-il être ma nouvelle référence ?
Il sait qu'on est fait l'un pour l'autre,
C'est écrit dans le ciel qui est le notre.
Mokon@
25/12/01

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DERNIER NOEL
C'est mon dernier Noël chagrin,
L'année prochaine nous seront réunis enfin.
Tu as toujours su au fond de toi,
Que je t'aimais plus que tout, oh mon Roi,
Tu as voulu le nier comme ton amour pour moi.
J'attends toute la tendresse qui est en toi ,
J'ai besoin de ta chaleur et de tes mots d'amour,
Qui m'ont manqués jour après jour,
J'en ai été privée si longtemps,
Qu'ils se sont dispersés au gré du temps,
Aujourd'hui ils résonnent à mon oreille,
Comme un écho sans pareil.

Je veux vivre près de toi,
Je ne te quitterais pas,
J'ai souffert de ton absence si longtemps,
Alors pour les cent prochains ans,
Je te rendrais heureux,
Tu le vois au fond de mes yeux.
Tes bras autour de moi créeront un monde enchanté,
Où personne ne pourra jamais pénétrer.
Comme le prince blond de mes rêves de petite fille,
Tu m'enlaceras et m'embrassera sous les charmilles,
Nous vivrons des heures de bonheur ineffable,
Partageant tout comme dans une fable.
Mokon@
24/12/01

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INSTABILITE
Après m'avoir fait de belles promesses,
Tu me plonges encore dans la détresse,
Tu donnes un peu et tu reprends aussitôt,
Et ne me traite pas de Caliméro.

Tu voudrais une sorte d'association,
Ou les sentiments sont négations,
Ce genre de relation n'existe pas,
Tu dois partager tes émois.

Je voudrais te dire ce que je ressens,
Mais tes mots sont si blessants,
Que je continuerais à me taire,
Jusqu'à ce que tu sois sincère.

Je n'aime pas cette distance,
Qui entre dans la balance,
Au propre comme au figuré,
Elle m'empêche de m'exprimer.

Je croyais que tu avais changé,
Mais j'ai eu raison de me méfier,
Il faut que tu avances vers moi,
Sinon on n'y arrivera pas.

Tu dois réapprendre à m'aimer,
A ne plus douter, à me parler,
Même si tu te sens un peu confus,
Tu dois mettre ton coeur à nu.

Je ne m'emballe pas comme tu dis,
J'ai seulement envie de vivre notre vie,
Nous avons perdu tant de temps,
A cause de tes hésitations par moment.

Arrête de reprendre mes arguments,
Si j'avais des doutes si grands,
C'était sur toi évidemment,
Pour moi, il n'y a aucun changement.

J'ai peur de ta permanente instabilité,
De l'ours solitaire et parfois mal luné,
Mais je n'ai pas peur de t'aimer,
Si tu m'en donnes la possibilité...

Ce manque de toi que tu me reproches,
N'existerait pas si tu étais proche,
Et tu t'habituerais à ma présence,
Ne gâche pas cette chance.

Si tu veux qu'on partage tout,
Tu dois vraiment aller jusqu'au bout,
Car rien ne se fait sans effort,
Tu sais que je n'ai pas tort.
Mokon@
24/12/01

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CADEAU DE NOEL
Il manque quelque chose à mon bonheur,
Ma Maman chérie que je pleure,
Mais malgré son absence illimitée,
Je me sens de nouveau aimée.

Tel un boulet dans un canon,
Projection dans la passion,
Vers l'avenir, nouvelle perspective,
Tu m'emmènes sur d'autres rives.

Tu as su me comprendre,
Et j'ai su sans fin t'attendre,
Bientôt nous serons réunis,
Dans un lieu qui nous lie.

A l'autre bout de la terre,
Je sais qu'on va s'y plaire,
Nos rêves seront exaucés,
On a la chance de les partager.

En cette fin d'année essentielle,
Mon plus beau cadeau de Noël,
C'est Toi, car c'est pour moi,
Désormais que ton coeur bat...
Mokon@
21/12/01

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TRANSFORMATION
Comment exprimer ce qu'on ressent,
Quand on a été blessé auparavant,
On n'ose plus dire les mots d'amour,
Même si le temps nous paraît court.

Finalement, on reste sur ses gardes,
Et si on les dit c'est par mégarde,
Les doutes subsistent encore,
Malgré nos corps en accord.

Ta première victoire, tu l'as gagnée,
Il n'y a que toi-même que tu as trompé,
Je n'étais pas dupe de tes mensonges,
Aujourd'hui je peux passer l'éponge.

Ton âme a rejoint la mienne,
Désormais elles s'appartiennent,
Je t'aime infiniment c'est vrai,
Pas besoin d'en faire un décret.

Tu as du mal à me dire ces mots,
Que tu m'écrivais comme coule l'eau,
Tu m'en as privé si longtemps,
Murmure-les moi, c'est important.

Je les écouterais les yeux mi-clos,
Résonnants sans fin comme un écho,
Je ne veux plus lire entre les lignes,
J'ai besoin de bien d'autres signes.

Mon cœur est rempli de cicatrices,
Obtenues sur ton autel du sacrifice,
Il guérira mais il faudra du temps,
Et seulement si tu m'aimes vraiment.

Aujourd'hui c'est ta nouvelle version,
J'appellerais ça : Transformation,
Un exploit inimaginable encore hier,
Tellement tu faisais le fier.

La balle est dans ton camp,
Garde-la bien précieusement,
Ecris-nous une nouvelle Loi,
Fais-moi croire en Toi et Moi...

Comme un animal en liberté,
Tu dois de nouveau m'apprivoiser,
Au creux de tes bras m'attendrir,
Et ne plus jamais me laisser partir.

Je me laisserais reconquérir,
Sous tes caresses, avec plaisir,
Mais je ne serais plus soumise,
Même si tu sais que cela me grise.

J'ai besoin d'être vraiment rassurée,
Après tous tes mensonges insensés,
De sentir que de moi tu as besoin,
Et que tu n'es jamais vraiment loin.
Mokon@
20/12/01

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BON ANNIVERSAIRE
à Mimizuku
A toi le Mimizuku,
Redevenu gentil hibou,
Je dédie ces quelques mots,
Pour qu'ils te tiennent chaud.

Aujourd'hui est un jour spécial,
Même s'il te paraît normal,
Un an de plus c'est une étape,
Alors il faut que tu t'adaptes.

Le 12 est un chiffre clé,
En décembre et en juillet,
Curieuse coïncidence,
Ou est-ce de la chance ?

Du signe du Sagittaire,
Tu n'en as rien à faire,
Cela vraiment t'indiffère,
Pourtant tu en as le caractère,

Je pense à toi très fort,
Peut-être que j'ai tort,
Mais tu restes un être cher,
A mes yeux sur cette terre.

Aujourd'hui, nouveau départ,
Pour un ailleurs, quelque part,
Un chemin que tu as choisi,
Peut-être pour une nouvelle vie.

Alors en ce jour très spécial,
Tu devrais être dans le journal,
Je te souhaite bon Anniversaire,
Du fond du mon cœur, ton repère.
Mokon@
12/12/01

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BALISES
A force de crier à l'impossible,
Personne n'est plus crédible,
A déformer la réalité de ses pensées,
On en finit par oublier la vérité.

Baliser sa vie de signes étranges,
Fait de rêves de couleur orange,
Rebrousser chemin au lieu d'avancer,
Bifurquer dans une direction opposée.

Attiser les passions et les renier,
Les omettre ou simplement les différer,
Mais comment revenir en arrière,
Avant qu'il ne soit trop tard pour le faire ?

Un jour prendre conscience de son erreur,
Se dire qu'on passe à côté du meilleur,
Envoyer son maudit orgueil aux orties,
Pour faire enfin de sa vie, un vrai défi.

Seulement est-il encore temps,
De ne plus faire semblant ?
Comme dans Pierre et le loup,
On ne gagne pas à tous les coups.

Difficile d'accorder sa confiance,
A quelqu'un qui ment avec aisance,
Il ne reste qu'une seule solution,
Prouver qu'on aime avec passion.

Il ne suffit pas de claquer des doigts,
Pour qu'on soit pardonné à chaque fois,
Ce serait vraiment trop facile,
Alors pas de bla bla inutile.

L'amour se mérite et s'entretient,
Que ce soit le tien ou le mien,
On peut balayer le passé d'un seul trait,
A condition d'être sincère et vrai.

Les balises ont changé de sens,
Maintenant elles sont blanches,
On y écrit ce qu'on veut,
Mais seulement si on est deux.
Mokon@
12/12/01

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L'AMOUR
Il existe en chacun de nous,
Un sentiment un peu fou.
Même si on ne peut pas le toucher,
On ne doit surtout pas le nier.

Parfois il est tout petit,
Et soudain il grandit,
Prend une ampleur phénoménale,
Dans l'univers, rien ne l'égale.

Il y a des gens qui l'ont oublié,
A force de ne plus y penser,
D'autres le gardent précieusement,
Pour le diffuser généreusement.

Il y en a de toutes les formes,
Certains sont mêmes hors normes,
Mais peu importe les interdits,
Si c'est pour eux le paradis.

Ce n'est pas l'apanage de l'homme,
Même les animaux en donnent,
C'est sans doute le plus pur,
Jusqu'à leur mort, il dure.

Il fait souffrir, sans partage,
On le sait, il n'y a pas d'âge,
Mais sans lui que serions-nous,
Des Hommes sans âme du tout.

Il peut rendre euphorique,
Ou complètement amnésique,
On l'appelle et on le maudit,
Il émerveille et on lui obéit.

Il est capable d'arrêter les guerres,
Quand il se répand sur terre,
C'est aussi le jardin secret,
Qu'on cultive sans regret.

Parfois il a tellement manqué,
Qu'on a envie de tout abandonner,
Mais c'est quand on s'y attend le moins,
Qu'il surgit soudain d'un petit recoin.

Il a des racines et des ailes,
Dans les coeurs, à la pelle,
Il suffit de trouver la clé,
Pour qu'il puisse se manifester.

On doit le distribuer avec générosité,
Savoir le partager sans hésiter,
Car pour recevoir à son tour,
Il faut le donner, l'Amour.
Mokon@
11/12/01

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TOI
Ton imagination débordante
Fait de Toi, le meilleur des amants,
Tes intuitions sont foudroyantes,
Rien n'est jamais constant.

Ton inépuisable répertoire érotique,
Fait de fantaisies amoureuses,
M'entraîne dans un monde fantastique,
Qui me rend tellement langoureuse.

Tu es une vraie boîte à surprise,
Comme la boîte de Pandore
Plus on te découvre, plus ça grise,
On en voudrait encore et encore.

Tu sais me combler royalement,
Pulsions partagées télépathiques,
Tu sais très bien ce que je ressens,
Cela fait de Toi un être unique.

Tu inventes sans cesse de nouveaux jeux,
Comblant ainsi tous mes désirs,
Ils ne se font qu'à deux,
Et le meilleur est encore à venir.
Mokon@
07/12/01

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L'AMOUR EST LE REVE DE LA VIE
La vie est un long sommeil,
Dont l'amour est le rêve vermeil,
Et vous aurez vécu vraiment,
Si vous avez aimé passionnément.

Ceux qui ont l'esprit chagrin et grognon,
Pensent que le bonheur est une illusion,
Pour eux, cela n'existe pas
Ce ne sont que les sots qui y croient.

Ils tombent dans leur propre piège,
Perdant de l'amour, le privilège,
La peur de "se faire avoir",
Leur fait voir tout en noir.

Réprimer tout élan généreux,
Empêchant d'être heureux,
Soi-même et l'autre,
Du malheur se faire l'apôtre

Il faut faire confiance en l'avenir,
Ecouter ce que son coeur peut dire,
Et ne pas attendre pour vivre,
C'est le seul chemin qu'il faut suivre.

Une simple fleur des champs,
Offerte très tendrement,
Lors d'une balade en marchant,
Vaut le plus beau des diamants.

Il y a mille et une façons de donner,
Un petit rien peut enchanter,
Il n'y a pas de mode d'emploi,
Ni de guide, il suffit d'avoir la foi.

Suivre son instinct de prince charmant,
Réveillant la belle au bois dormant,
Et l'emmener au bout de l'extase,
Qu'importe si ce n'est pas très sage...
Mokon@
07/12/01

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NOUVELLE DIRECTION
L'année se termine en beauté,
Pour l'autre qui va commencer,
Tiendra-t-elle les mêmes promesses,
Ou n'est-ce qu'un moment d'ivresse ?

La douceur et la chaleur de la tendresse,
Arriveront-elles à la même adresse ?
Calendrier en point d'interrogation,
Amour, affection et passion ?

En changeant de direction,
Subitement revenir à la raison,
Celle du coeur en vérité,
Que l'on avait voulu oublier.

Rendez-vous avec le bonheur,
Surtout ne pas fuir ailleurs,
Même s'il fait parfois très peur,
Ne pas remettre à une date ultérieure.

Après le froid et le noir de l'hiver,
Qui ressemble parfois à l'enfer,
Une autre chance nous est donnée,
D'avoir dans le cœur le soleil de l'été.

Est-elle comme les mirages du désert,
Une illusion qu'on peut se faire ?
Assoiffée après une longue errance,
Croyant trouver la source de jouvence ?

Il faut cultiver le jardin de la sincérité,
Des mauvaises herbes, se débarrasser,
Pour que ses fleurs poussent en beauté,
Grandissent et ne puissent pas fâner.

Y planter aussi les arbres de la vie,
Qui sauront donner les plus beaux fruits,
On les récoltera sans plus attendre,
Pour déguster les moments les plus tendres.

Comme Eve la pomme, je te donnerais,
Pour quitter un paradis sans intérêt,
Je t'offrirais un monde de plaisir,
Pour combler tous tes désirs...
Mokon@
07/12/01

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UN AUTRE UNIVERS
Je viens de faire un rencontre fabuleuse,
Un homme venu d'une planète neigeuse,
Il était beau, nimbé d'une lumière irréelle,
Il parlait une langue bizarre et virtuelle.

J'avais du mal à le comprendre,
Il paraissait si gentil et si tendre,
Mon cœur n'était plus habitué,
A entendre ce langage inusité.

Devais-je croire ce qu'il disait,
Comment savoir si c'était vrai ?
Il me tendit un petit décodeur,
Pour que je puisse voir son coeur

S'inscrivaient de curieux signes,
Je devais lire entre les lignes,
Pouvais-je avoir confiance,
Après avoir connu la souffrance ?

Il me désigna du doigt son vaisseau,
Invitation dans son univers clos,
Il s'approcha de moi et toucha mon visage,
Ma vie prenait un autre virage.

Ses mains étaient douces et fines,
Ses yeux avaient une lueur coquine,
Je me sentais si petite et si fragile,
Me prendre dans ses bras était facile.

Il me serra contre lui et m'emporta,
J'entendis les mots qu'il prononça,
C'était comme une douce musique,
Une résonance intergalactique.

Je quittais la terre pour une autre planète,
A la face cachée, aux multiples facettes,
Un univers merveilleux où le soleil est éternel,
Etait-ce un rêve ou était-ce bien réel ?

Vais-je me réveiller en pleurant,
Ne trouvant que le vide finalement,
Ou dans les bras de ce bel amant,
Qui me donnera sa tendresse vraiment...
Mokon@
03/12/01

Début de la page

A LA RECHERCHE DU BONHEUR
On croit que le Malheur nous habite,
Quand dans notre vie rien n'excite,
On voudrait de grandes aventures,
Changer la monotonie, faire une coupure.

Alors on se dit qu'on est mal-aimé,
Que la moindre chose est une calamité,
On s'auto-censure, on se flagelle,
On se coupe soi-même les ailes.

Il faut simplement apprendre à observer,
Il y a peut-être un espoir insensé,
Une chose cachée qu'on avait oublié,
Un trésor unique qu'on a égaré.

Le bonheur est là mais il est si discret,
Qu'on ne l'a même pas remarqué,
On le cherche depuis si longtemps,
Alors on pense qu'il est absent.

On ne sait peut-être pas regarder,
Car il met du temps à se dévoiler,
Parfois il faut y croire vraiment,
Pour s'apercevoir qu'il est présent.

C'est comme un rêve merveilleux,
Tout le monde a le droit d'être heureux,
Il est souvent à nos côtés avec sérénité,
Alors il faut le laisser nous emporter.
Mokon@
01/12/01

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LIMITES
dédié à Olivier
Dans la vie il y a des limites à ne pas dépasser,
Quand elles sont franchies trop tard pour s'arrêter,
Faire croire à tous ceux qui vous aiment,
Quand dans leur cœur il y a tant de peine,
Que vous quittez ce monde pour un meilleur,
Vous leur riez au nez, vous dites : c'est une erreur !
Comment aurais-je pu deviner que c'était encore un jeu,
Pour que tout le monde te porte attention et sois malheureux ?
Drôle de façon de s'amuser, en disant qu'on va se suicider,
En écrivant une lettre sur internet, et la faisant publier.
Ensuite tu vas te coucher sans regrets ni remords,
Alors que moi je te croyais au bord de la mort,
Puis tu t'étonnes de mon inquiétude,
De celle de ton père, ce n'est pas son habitude,
Tu préfères porter attention à des chimères,
Que tu t'inventes dans ton monde solitaire,
Tu ne vois rien que ton nombril et ton ego,
T'imaginant le plus grand, le plus beau.
Encore une superbe façon de me torturer,
Et de voir mon torrent de larmes couler.
Je ne suis RIEN dans ta vie, je n'existe pas,
Je suis même bien moins que ton chat,
Je suis la négation de Rien, le vide, le néant,
Du vent, un fantôme, à qui tu parles pourtant.
Tu ne sais pas ce qu'est la Mort,
Sinon tu ne t'appellerais pas si fort,
Je l'ai vue de nombreuses fois emporter mes ami(e)s,
Ma mère, et eux ne l'avaient pas décidés ainsi,
Alors pour une fois réfléchi au mal que tu fais,
A ceux que tu connais, à ceux qui t'aimaient,
Est-ce la seule solution que tu as trouvé,
En te persuadant que pour vivre, il faut torturer,
Toi-même, ta famille, moi, ou le monde entier ?
Tu te crois délaissé, abandonné, mal-aimé,
Tu dis n'avoir jamais trouvé le Grand Amour,
Tu as oublié tout ce que tu m'as dit un jour ?
Je te l'ai offert sur un plateau, avec un bonus,
Mon cœur, ma vie, et mon âme en plus,
C'était trop beau, trop merveilleux pour toi,
Tu as préféré t'enfuir en disant, "je n'y crois pas,
C'était une erreur, désolé de t'avoir aimée,
Ne m'en veux pas car j'aime tourmenter".
Mon cœur était ta balle de ping-pong préférée,
Tu la lançais très loin pour mieux la rattraper,
Elle se fracassait un peu plus à chaque fois,
Mais c'est pas grave, elle te revenait avec foi.
Tu crois que jouer avec le cœur et les sentiments,
Ca te fera sentir plus grand et plus vivant ?
Quand cette nuit j'ai rêvé de toi si fort,
Que des pleurs secouaient tout mon corps,
Et que je me suis réveillée en hurlant à la mort,
Pouvais-je imaginer que tu mentais encore ?
Quel plaisir éprouves-tu donc à faire des drames,
A faire souffrir jusqu'au fond des âmes ?
La solution à tous tes problèmes, tu la connais,
Elle est tellement simple si tu l'admets,
Ne demande pas l'impossible car tu n'auras rien,
Il suffit de donner de l'amour au lieu du chagrin,
Chaque pas que tu feras dans cette direction,
Sera de la joie dont tu poseras les jalons,
De ton présent vis chaque instant,
C'est comme ça que tu iras de l'avant...
Mokon@
01/12/01

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JE SUIS RIEN
à Mimizuku
Je suis Rien
Moins que ton sac à puces de chat,
Moins que le passant dans la rue,
Moins que cette fille aux jolis bras,
Moins que ces films que tu as vu.

Je suis Rien
Moins que la lune à minuit,
Moins que l'herbe du jardin,
Moins que le soleil et la pluie,
Moins que ton chocolat du matin.

Je suis Rien
Moins que le caillou du chemin,
Moins que l'arbre de la forêt,
Moins que le sifflet du train,
Moins que le tableau et sa craie.

Je suis Rien
Moins que le souvenir de ton amour,
Moins que le ver sous la terre,
Moins que le retour des beaux jours,
Moins que la plus grande misère.

Je suis Rien
Moins que la vie ou la mort,
Moins que l'horreur de la guerre,
Moins que le bateau dans le port,
Moins que les mystères de l'univers.

Je suis Rien
Moins que le néant et le vide sidéral,
Moins que les pôles glaciaires,
Moins que ton vélo et ses pédales,
Moins que tes voyages imaginaires.

Je suis Rien
Moins que la terre que tu foules,
Moins que les dinosaures disparus,
Moins que le temps qui s'écoule,
Moins que rien pour toi Mimizuku.

Je suis Rien et pourtant je suis ton Tout...
Mokon@
30/11/01

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FLEUR DE TON COEUR
Comme l'Orchidée, je m'enroule,
Puisant ma force de vie,
Avant que tout ne s'écroule,
Dans la source de l'oubli.

Comme la Rose, je m'étiole,
Si tu m'abandonnes,
Je pourrais m'ouvrir en corolle,
Si ton amour, tu me donnes.

Comme le Muguet, je porte-bonheur,
Ma réputation n'est plus à faire,
Mon âme a la même blancheur,
Que ce petit brin, pour te plaire.

Comme la Marguerite, je m'effeuille,
Un peu, beaucoup, passionnément,
Sur ton corps, je me recueille,
Pour vivre plus intensément.

Comme le Coquelicot, je rougis,
Au milieu de ton champ de blé,
Je suis la seule que tu as cueillie,
Pour composer ton bouquet.

Comme la Pensée, je parfume,
Les pages de ton existence,
Avant que tu ne résumes,
De tes sentiments, l'essence.

Comme la Violette, je me cache,
Dans un coin de ton coeur,
Avant qu'il ne se détache,
Je deviendrais ton âme soeur.

Comme l'Oeillet, je suis poète,
Je monte tout en haut des cimes,
Plus rien, jamais ne m'arrête,
De l'amour, je fais des rimes...
Mokon@
27/11/01

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A L'ENCRE DE MON COEUR
Dans l'encre de mon cœur,
Je trempe ta plume de hibou,
Pour décrire tes peurs,
L'oubli de ton amour fou.

Je serais la mémoire éternelle,
Tel le phare guidant les navires,
Attendant toujours fidèle,
Que tu arrêtes de fuir.

Je serais force et puissance,
Comme une lionne, la Reine,
Au milieu de la savane immense,
De toi l'Homme, la vraie Souveraine.

Je serais tendresse et douceur,
La lueur au creux de tes nuits,
L'ange à tes côtés, protecteur,
Contre la solitude et l'ennui.

Je serais proche et lointaine,
Accessible et intouchable,
Pour que tu oublies les chaînes,
Ta liberté sera inégalable.

Je serais le risque et la sécurité,
Dans ta vie, le brin de folie,
Et tu pourras te réfugier,
Dans mes bras, ton nouveau nid.

Je serais coupable et innocente,
Accusée d'un crime particulier,
Avec ta complicité indécente,
Celui de t'avoir aimé.

Je serais l'eau et le feu,
L'allumette de ta vie,
Explosion d'un nouveau jeu,
Pour toi l'homme indécis.

Je serais ton Tout,
Un plus un égal deux,
Et toi Mimizuku,
Enfin heureux.
Mokon@
23/11/01

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LA ROSE DE TON AMOUR
De la Rose de ton Amour,
Il ne reste que les épines,
Les pétales sont tombées autour,
Petit à petit, elle décline.

J'en avais pourtant pris soin,
Arrosée avec une patience infinie,
Même si de moi, elle était loin,
Je n'étais pas démunie.

J'aurais pu en faire un jardin,
De sa graine aurait surgi,
D'autres fleurs pour demain,
Un avenir qui aurait souri.

C'était la plus belle assurément,
Sa couleur était inoubliable,
Son parfum secret enivrant,
Subtil, et inégalable.

Tu me l'avais offerte avec tendresse,
Dans un bouquet de "je t'aime"
Accompagnée de baisers caresses,
Et de divines promesses.

Puis tu lui as arraché le cœur,
Alors elle s'est mis à dépérir,
N'en pouvant plus de douleur,
Laissant son bel éclat se ternir.

Elle n'a même pas eu la chance,
D'être la fleur qu'on admire,
Elle n'a duré qu'un instant intense,
Que je continue à écrire.

Aujourd'hui tu l'as oubliée,
Mais elle pourrait renaître,
Si elle se sentait encore aimée,
Elle pourrait de nouveau Etre.
Mokon@
22/11/01

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NOUVEL ELEMENT
Les mots que tu dis sont du Vent,
Parfois ils deviennent tempête,
Dévastant ce fragile bâtiment,
Edifié dans sa version complète.

Les mots que tu dis sont de Bois,
Parfois ils deviennent paroles,
Me faisant porter seule la croix,
D'un Dieu dont je suis l'obole.

Les mots que tu dis sont du Bruit,
Parfois ils deviennent tonnerre,
Du sentiment coupant les fruits,
N'étant plus jamais sincères.

Les mots que tu dis sont du Feu,
Parfois ils deviennent incendie,
Nous enflammant tous les deux,
Au creux de nos nuits de folie.

Les mots que tu dis sont Néant,
Parfois ils deviennent désespoir,
Dis-moi quand tu seras grand ?
J'attends ton appel pour y croire.

Les mots que tu dis sont de Terre,
Parfois ils deviennent montagne,
Et transforment soudain en désert,
Ce beau tableau avec hargne.

Les mots que tu dis sont Illusion,
Parfois ils deviennent certitude,
Qu'entre nous il y a fusion,
De nos corps sous la même latitude.

Les mots que tu dis sont de Métal,
Parfois ils deviennent tes armes,
Tranchant un sillon fatal,
Dans mon coeur et mon âme.

Les mots que tu dis sont de l'Eau,
Parfois ils deviennent mes larmes,
Chaque goutte étant de trop,
Devenant torrent qui me désarme.

Les mots que tu dis sont Ici,
Parfois ils deviennent nouvel Elément,
Dont tu veux faire un non-dit,
Qu'on appelle tendre sentiment.
Mokon@
21/11/01

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NOEL SANS TOI
dédié à ma maman
Depuis que je suis toute petite,
Ce sera mon premier Noël sans toi,
Pourquoi il a fallu que tu me quittes,
Non, ce n'est pas vrai, je n'y crois pas !

Quand je vois les magasins illuminés,
Tous ces gens qui sont heureux,
Les sapins et les maisons décorés,
Moi j'ai le cœur malheureux.

Si tu étais là, ce serait si beau,
Comme toutes ces autres années,
Où je pouvais t'offrir des cadeaux,
Pas une fois nous ne l'avons manqué.

Ta présence, c'était si important,
Je faisais tout ce que tu aimais,
Des petits plats gourmands,
Pour la tendresse que tu me donnais.

Tes petits-enfants, tu les a aimés,
Et même si chaque week-end tu les voyais,
Noël était un moment priviligié,
Ils savent qu'ils ne l'oublieront jamais.

A quoi sert de se réjouir,
A quoi sert de faire la fête,
Si tu n'es plus là pour me sourire,
Je voudrais que le temps s'arrête.

Remonter ensuite en arrière,
Pour te serrer encore dans mes bras,
Je sais que de moi tu étais fière,
Maman, je ne t'oublie pas.

Les étoiles qui brillent dans le ciel,
Sont tes guirlandes maintenant,
Et pour moi aujourd'hui l'essentiel,
C'est de sentir que tu m'entends.
Mokon@
21/11/01

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PORTRAIT
Avec ton sourire, tu éclaires ma vie
Tu es le seul portrait dans ma galerie,
Tantôt comme un beau chevalier,
Tantôt comme un vilain sorcier.

Comme sur un manège infernal,
Tu m'as entraîné sans mal,
Croyant y trouver un refuge,
J'ai été emporté par ta force centrifuge.

Je suis ton seul auditoire,
Le point final de ton histoire,
Composition difficile,
Ecrite à l'encre indélébile.

Dans cette course effrénée,
Après le verbe aimer,
Je me suis égarée,
Dans un chemin détourné.

Il y a une inconnue à l'équation,
Dans la forêt de tes hésitations,
Aucun solution à l'horizon,
Tu dois apprendre tes leçons.

Dire adieu à ton enfance perdue,
Que tu ne retrouveras jamais plus,
Te tourner vers un nouvel avenir,
Et ouvrir ton coeur à tes désirs.

Tu as aperçu la clairière,
Qui était comme un sanctuaire,
Au milieu de ton désespoir,
Mais tu n'as pas voulu y croire.

Dans ma galerie de portraits,
Je voudrais voir, l'homme, le vrai,
Comme une exclusivité,
Qui me serait réservée...
Mokon@
20/11/01

Début de la page

IL ETAIT UNE FOIS
Comme le petit Poucet,
Des cailloux tu as semé,
Je te suis à la trace,
Marche après marche...

...passionnément


Comme le Chat botté,
Intelligent et si rusé,
Tu feras ton chemin,
Et je serais ton destin...
...exclusivement


Comme Riquet à la houppe,
Tu as le vent en poupe,
Mon cœur voit avec ses yeux,
Ce qu'il y a en toi de mieux...
...intensément


Comme dans la Belle au Bois Dormant
Tu es mon Prince Charmant
Endormie pendant des années,
J'attendais ton arrivée...
...forcément


Ne sois pas comme Barbe bleue,
Laisse toi attendrir un peu,
Laisse tomber la clé des horreurs,
Pour me donner celle de ton cœur...
...réellement


Suis-je le petit Chaperon de la fable,
Et toi le Loup pas très affable ?
Vas-tu te décider à me croquer,
Sans que j'ai besoin de demander...
...indéfiniment


La morale de toutes ses histoires,
C'est qu'on doit toujours y croire,
Comme Cendrillon, je disparaîtrais,
Pas à minuit mais à tout jamais...
...complètement
Mokon@
20/11/01

Début de la page

LE JEU DE LA VIE
Dis, tu connais un jeu ?
Celui du "tu veux",
On répond toujours oui,
A une nouvelle partie.

Dans les cartes à jouer,
Tu serais sûrement le valet,
De cœur ou de pique,
Suivant ta tactique.

Dans le jeu de l'oie,
Tu gagnerais à chaque fois,
Quelques cases en arrière,
Avec tes dés en cœur de pierre.

Dans le jeu d'échec,
Le roi voudra un chèque,
Et prendra la reine,
Sans qu'elle comprenne.

Dans le jeu de petits chevaux,
Le cavalier sera très beau,
Il fera un double six,
Sans prendre de risque.

Dans le jeu de dames,
Le pion noir ferait un drame,
Il emporterait le blanc,
Pour l'aimer plus grand.

Dans le jeu de domino,
Tu as le chiffre zéro,
Tu es le point de départ,
Du train dans la gare.

Dans le jeu de la vie,
Rien n'est interdit,
Tu es mon prince, je suis ta reine,
Quoiqu'il advienne...
Mokon@
18/11/01

Début de la page

AMERTUME
Je ne sais pas de quoi sera fait demain,
Je ne sais plus ce dont j'ai besoin,
L'homme de ma vie n'a pas compris,
Quand je lui ai offert le soleil en pleine nuit.
Je l'ai sorti de son désespoir et son ennui,
Je lui aurais donné plus que ma vie...

Il n'a jamais fait aucun effort,
Pour comprendre qu'il avait tort,
Il a décliné toute responsabilité,
C'est ma faute si je l'ai trop aimé,
Et toutes les promesses qu'il m'avait fait,
Une erreur, je n'étais qu'un jouet !

Je lui ai pardonné depuis longtemps,
Mais ce n'est plus son retour que j'attends,
Je lui ai appris à aimer un peu,
Même s'il n'en fera jamais l'aveu,
C'est à d'autres que ça profite,
Comme si c'était un nouveau rite.

L'idée ne l'effleure même pas,
Que ça me fait mal à chaque fois.
Ce n'est pas de la jalousie,
Il a oublié que je suis là aussi,
J'éprouve une certaine amertume,
Un poids au coeur tel une enclume.

Suis-je vraiment transparente,
Devenue à ses yeux, insignifiante ?
Ou a-t-il simplement peur,
Que je crois encore au bonheur ?
Croit-il que s'il dit un mot gentil,
Je vais m'envoler au Paradis ?

Je suis bien trop lucide,
Et lui bien trop avide,
Comme une éponge, il absorbe
L'amour, l'amitié en désordre,
Ne donne rien en retour,
Jour après jour ...

Je ne sais plus quoi faire, ni dire,
A part de temps en temps l'écrire,
Peut-être ne comprendra-t-il jamais !
Il a oublié combien il m'aimait ?
Personne ne lui a ouvert les yeux,
Pour lui dire qu'on est mieux à Deux.
Mokon@
16/11/01

Début de la page

AFFAIRE DE COEUR
Prendre l'amour à contresens,
Dire le contraire de ce qu'on pense,
Partager des moments intenses,
Et nier ensuite l'évidence.

Ne voir que le côté obscur,
Pour éviter de franchir le mur,
Taire son cœur qui murmure,
Pour le rendre encore plus dur.

Croire que montrer sa tendresse,
C'est le début de la faiblesse,
Comme un appel de détresse,
Etre le dernier de son espèce.

Vivre dans un univers parallèle,
Se réfugier dans le virtuel,
Vivre sa vie au conditionnel,
Pour en oublier le monde réel.

Déchiffrer tout de travers,
Mal remplir le formulaire,
Des lunettes au cœur sont nécessaires,
Pour comprendre cette affaire.

S'interdire toute dissimulation,
Pour aller enfin vers l'évolution,
Elles apporteront une nouvelle vision,
Qui évitera l'auto-destruction.

Peser l'amour dans la balance,
Donner à ses sentiments, la chance,
Oublier toute condescendance,
Pour balayer les divergences.

Dévoiler son vrai visage,
Croire en ce nouvel adage,
Que la passion n'est jamais sage,
Comme le lion qui sort de sa cage…

Arriver à la laisser envahir,
L'âme et le corps de plaisir,
Arrêter, de sans fin courir,
Après une chimère, un délire.

Se débarrasser de ses vieux démons,
Savoir leur dire définitivement non,
Se rendre un jour à la raison,
De l'Amour, pour prononcer son nom.
Mokon@
15/11/01

Début de la page

LA PALETTE DE L'AMOUR
Comme les nuages attendant la pluie,
Oubliant le temps qui s'enfuit,
Te réfugiant dans l'oubli,
Tu vois la vie tout en gris.

Comme une fleur flétrie,
Que le soleil aurait pali,
Tu préfères le monde de la nuit,
Tous tes rêves en font partie.

Ouvre tes yeux plein d'ennui,
Je vais t'offrir un regard qui rit,
Dans ma main regarde ce qui luit,
La palette que tout le monde envie,

Elle est celle du bonheur maxi,
Je peindrais sur ta toile noircie,
Du bleu, du vert, du rouge cramoisi,
Ton monde terne sera détruit.

Il renaîtra dans un nouvel esprit,
Ce sera comme une thérapie,
Plus belle que tes poésies,
Simple question de survie.

Mon pinceau me sert aussi,
Parfois pour quelques écrits,
Les mots ont besoin d'être dit,
L'amour, c'est ma palette ici...
Mokon@
14/11/01

Début de la page

NUITS LIBERTINES
L'ivresse de nos nuits libertines,
Te rend d'humeur câline,
Nos corps se réclament encore,
Cherchant ce merveilleux accord...

Cet incendie qui m'enflamme,
Et me fait sentir si femme,
Se propage dans mes lieux interdits,
Attendant d'être enfin franchis.

Tu viens dérober le précieux butin,
Qui attend la caresse de tes mains,
Ma fleur d'amour s'ouvre avec délicatesse,
Et t'accueille dans une folle ivresse.

Quand tu sors ta baguette magique,
Tu me lances un sortilège électrique,
Parfois tu me la prêtes avec bonheur,
Et elle devient sceptre d'empereur.

Elle s'embrase quand je la touche,
Des mains ou bien de la bouche,
Attendant l'explosion finale,
Pour revenir à son état initial.

Champion toute catégorie,
Avec toi, ce n'est jamais fini,
Combats, versions coquines,
Pour d'infinies nuits libertines...
Mokon@
13/11/01

Début de la page

AVOCAT DE L'AMOUR
Quelle est la limite de ton incertitude,
Pour avoir une telle attitude ?
Est-ce un de tes jeux favoris,
De ne parler que d'interdits ?

La négation hypocrite,
Vaut pour le néophyte,
Mais le comportement équivoque,
Ouvre une nouvelle porte.

Au royaume des Charlatans,
Tu es le grand gagnant,
Avec tes pensées lubriques,
Accompagnés de mots impudiques.

Souvenirs de moments torrides,
Alors que tu dis ton coeur vide,
Montrant bien le contraste,
De vouloir rester en zone chaste.

Contradiction perpétuelle,
D'un homme qui se veut cruel,
Handicapé des sentiments,
Depuis qu'il est enfant.

Coeur écorché à vif,
Tu apprends à être attentif,
Le changement n'est pas évident,
Petit à petit, tu apprends...

L'initiation à l'amour,
Vaut vraiment le détour,
Je poursuivrais mes efforts,
Pour prouver que tu as tort.

Il faut mettre en délibération,
Ton coeur avec tes pulsions,
De l'amour, je me ferais l'avocat,
Pour clore enfin le débat.

Si tu oses faire le bilan,
De tous ces délicieux moments,
Que nous avons vécu ensemble,
Tu sauras qu'on se ressemble.

Tu dois débarrasser ton grenier,
De son vieux coffre à jouets,
Je t'en offrirais un nouveau,
Qui sera bien plus beau...
Mokon@
13/11/01

Début de la page

ILLUSION DE VIVRE
Comme une porte qui se ferme,
Savoir sa vie morne à terme,
Prendre la direction interdite,
Du sens des expressions maudites.

Avoir l'impression de vivre,
S'il y a des problèmes à suivre,
Autre dimension d'un certain piment,
Plat indigeste des sentiments.

Fermer l'interrupteur,
Pour cloisonner le bonheur,
Chercher les difficultés,
Pour se sentir exister.

Contradiction problématique,
Ne voir que l'ombre en optique,
Choisir le moment opportun,
Y dérober un morceau de chagrin.

Bâillonner son droit au bonheur,
De la sérénité, annonciateur,
Jusqu'à l'anéantissement profond,
De tous ses sensations, aiguillon.

Repousser la tendresse,
Pour ne pas montrer sa faiblesse,
Mettre le manteau de la haine,
Pour que l'étreinte soit vaine.

Esclave du rôle endossé,
Ne plus pouvoir le quitter,
Créer une accoutumance,
Plus d'antidote d'avance !

S'infliger des auto-punitions,
Pour vivre dans un monde d'illusion,
Mais le magicien a raté son tour,
Dans son chapeau, plus d'amour...
Mokon@
08/11/01

Début de la page

JEUX DE MAUX
Comme dans un jeu de scrabble,
Tu écris le mot exécrable,
Quand tu marques des points,
Tu jubiles dans ton coin.

Tu croises l'amour avec la haine,
Pour mieux attacher mes chaînes,
Ces mots sont des preuves,
De la source dont tu t'abreuves.

Par habitude ou par dérision,
Tu ne crois que ta version,
Ton équilibre est dans le vertige,
De ton enfance et de ses vestiges .

Tu y puises des ressources infinies,
De ta souffrance et de ses débris,
Repoussant ainsi tous tes désirs,
Pour ne pas les assouvir.

Tu programmes ton auto-destruction,
En jouant avec les mots à profusion,
Victime d'une fatale erreur,
Dans l'ordinateur de ton coeur.
Mokon@
08/11/01

Début de la page

GRAIN DE SABLE
Lire son avenir dans les étoiles,
Percer le mystère et lever le voile,
Comme un devin devant le chaos,
Poids pesant d'un lourd fardeau.

La vie parfois laisse le choix,
De prendre une nouvelle voie,
La rivière du temps s'écoule,
Dans le cristal de la boule,

D'une pierre, troublant les ondes,
En voler chaque seconde,
Pour trouver la liberté,
D'ouvrir sur la vie, ses volets.

L'équilibre permanent,
Du futur et du présent,
Enveloppe l'âme errante,
Essayant de gravir la pente.

L'heure de vérité sonnera,
Quand l'aiguille se fixera,
Marche arrière impossible,
Avec le cœur pour cible.

Carillon des sentiments,
Pour se sentir vivant,
Dans le sablier du toujours,
Le grain de sable est l'amour.
Mokon@
08/11/01

Début de la page

CONTRETEMPS
Le temps s'écoule à l'envers,
Les fleurs retournent sous terre,
Le poussin rentre dans sa coquille,
La femme redevient petite fille.

Sur l'échiquier du destin,
Hier redeviendra demain,
Phénomène métaphysique,
De mathématique quantique.

En opérant une soustraction,
De l'amour moins la passion,
On retrouvera le privilège,
Des années de collège.

Course contre la montre,
De la première rencontre,
Retour à l'expéditeur,
De la lettre d'amour, erreur !

Aux confins de la galaxie,
Essayer de rattraper sa vie,
Corriger ses erreurs,
Sans l'aide d'un professeur.

Ce n'était pas la bonne version,
Réécrire le chapitre introduction,
Celui du cœur, indéfiniment,
Métronome du contretemps.
Mokon@
08/11/01

Début de la page

LE TEMPS DE VIVRE
De notre naissance à l'adolescence,
La fleur de la tendresse se balance,
Au gré du vent des sentiments,
De notre vie, c'est le printemps.

L'éclat merveilleux du verbe aimer,
Nous ouvre les yeux vers l'été,
Tournés vers l'avenir de nos enfants,
Qu'ils soient petits ou grands.

Curieuse nostalgie qui nous étonne,
Voir que c'est déjà l'automne,
C'est la saison des regrets,
De notre vie et de son passé.

Puis l'hiver envahit notre corps,
Nous rapprochant de la mort,
Coupant l'essence fondamentale,
Du temps, c'est le fil d'Ariane.
Mokon@
08/11/01

Début de la page

VAMPIRE DE L'AMOUR
A te nourrir de mon chagrin,
De l'impossibilité de demain,
A te délecter de ma souffrance,
De mon besoin de dépendance,

A te faire souffrir intérieurement,
Par habitude insidieusement,
A ne vivre que dans l'urgence,
D'une romance en instance,

A te voir insatisfait et insatiable,
Instigateur de toutes les variables,
A penser le problème insoluble,
Avec cet égoïsme dont tu t'affubles !

A croire que l'horloge du temps,
S'écoulera indéfiniment,
A enlever en toi toute humanité,
Par manque d'humilité,

A n'être que le parasite,
Hôte de mon coeur en transit,
A exploiter la moindre faille,
Pour que le train du bonheur déraille,

A ne jamais exprimer le moindre émoi,
Tu oublieras vraiment qui est ton Toi,
A ériger ce mur de glace,
Pour qu'on ne voit pas que tu te caches,

A ta façon d'aspirer ma fragilité,
A créer mon besoin d'être vampirisée,
Ton nom pourrait être " Maître vautour",
ou bien Vampire de l'Amour...
Mokon@
06/11/01

Début de la page

MAMAN
dédié à ma maman
Maman, tu me manques tellement,
Pourquoi tu n'es plus là comme avant,
Pour m'écouter comme une soeur,
Me consoler quand je pleure ?

Maman, tu étais ma meilleure amie,
On se comprenait à mots demi,
J'ai encore besoin de ta tendresse,
Quand les gens que j'aime me blessent.

Maman, je voudrais être avec toi,
Dans ce monde où il fait si froid,
Pourquoi je ne peux plus t'étreindre ?
Je ne sais plus comment t'atteindre.

Maman, si tu m'écoutes de là-haut,
Protèges-moi pour qu'il fasse beau,
Dans ma vie et dans mon cœur,
Que je puisse connaître le bonheur.

Maman, si la mort t'a arrachée de mes bras,
Dis lui que je ne lui en veux pas,
Elle sait très bien qu'un jour ou l'autre,
Je te rejoindrais, je serais des vôtres.

Je te retrouverais parmi ceux que j'aimais,
Qui m'ont quitté un jour à jamais,
Mais seulement dans cette vie-ci,
Mon premier amour et ma meilleure amie...
Mokon@
06/11/01

Début de la page

EXPRESSION D'AMOUR
Donner n'est pas toujours matériel,
D'autres choses sont essentielles,
L'écoute et le soutien d'une oreille,
La tolérance et le pardon en sommeil.

L'orgueil embrouille l'esprit,
Quand on y est assujetti,
On avance dans le noir,
De l'autre côté du miroir.

Reflets mystérieux,
Sous le regard des Dieux,
Equilibre craintif,
Tel un frêle esquif.

Mettre son âme à nu,
C'est vraiment ardu,
Une bouffée d'amour,
Colore ses contours.

Pêchés de jeunesse,
N'excusent pas l'ivresse,
De l'Ego effarant,
D'un homme-enfant.

L'amour-propre éblouit,
Ne fait qu'une seule théorie,
Propriétaire d'une vérité,
Impropre à consommer.

Croire que la fierté,
Fera passer à la postérité
C'est le leurre,
Qui détruit le bonheur.

Les marches de la sagesse,
Se gravissent avec délicatesse,
La lumière de la sincérité,
Efface les années passées.

Savoir s'abandonner,
L'humilité apprend à aimer,
Libération de sa prison,
Nouvelle sensation !

Tendresse sous influence,
Comme une rivière d'insolence,
Expression d'amour écrite,
Devient logique favorite...
Mokon@
05/11/01

Début de la page

SPECTATEUR DE MA VIE
Tu te crois spectateur de ma vie,
Sur ta chaise tu veux rester assis,
Mais je ne danse plus pour toi,
Je n'ai plus vraiment la foi.

Parfois je m'assois avec toi,
Et tu me prends dans tes bras
Mais cela ne dure que l'instant,
Du tendre temps des amants.

Un jour tu ne pourras plus bouger,
Tu resteras à jamais figé,
Car la vie n'est pas un spectacle,
Parfois c'est la débâcle.

Tu ne peux pas quitter la piste,
Tu es bien trop fumiste,
Le temps de te cacher la vue,
Et j'aurais à jamais disparu.

Moi je ne veux plus t'attendre,
Trop tard pour tout comprendre,
Tu retourneras à ta solitude,
Ton égoïsme et ta certitude.
Mokon@
05/11/01

Début de la page

LES COULEURS DE LA VIE
Dans les couleurs de la vie,
Il y a du blanc, du noir, du gris,
Comme le peintre devant sa toile,
Peignant le jour qui se dévoile.

Il y aussi le rouge de la passion,
Qui va de paire avec les pulsions,
C'est la seule qui met du piment,
Dans nos pauvres petits sentiments.

Il y a du orange tel un ciel étrange,
Le soleil accueillant un ange,
Une nouvelle naissance,
Graine d'éternité ou de croyance.

Il y a le jaune des amours trompés,
On est toujours le premier étonné,
Elle n'a pas bonne réputation,
Le contraire de la purification.

Il y a parfois du vert à outrance,
On dit que c'est celle de l'espérance,
Comme une bouffée d'oxygène,
Devant le temps qui s'égrène.

Il y a le bleu des tendres aveux,
Qu'on peut lire les yeux dans les yeux,
Qu'ils soient malicieux ou rieurs,
C'est toujours signe de bonheur.

Il y a l'indigo, drôle de couleur,
Est-ce celle des prédateurs,
Des hommes voleurs d'amour,
Qui gardent et ne donnent rien en retour ?

Il y a le violet qui impose le respect,
Modèle de sagesse sous tous les aspects,
Beau comme une améthyste,
Qui à travers le temps résiste.

Il y a la couleur de l'âme,
C'est la seule qui se damne,
Pour prendre sa vraie couleur,
Souvent celle de la douleur.

Il y a une couleur indéfinissable,
Qui vient mettre son grain de sable,
On peut la voir la nuit et le jour,
C'est la couleur de l'amour...
Mokon@
05/11/01

Début de la page

AIMER
Je voudrais dire adieu à l'errance,
Entrer dans un monde d'espérance,
Voir la lumière au bout du tunnel,
Vivre au milieu d'un arc-en-ciel.

J'aimerais croire en l'humour,
Qui va de paire avec l'amour,
Tes pitreries me font rire,
Mais tu as encore à investir.

Connais-tu le marchand du bonheur ?
La seule chose dont il n'est pas vendeur,
Qu'il ne possède pas à son étalage,
C'est la sagesse qui ouvre la page.

Dépasser sa propre fierté,
Ouvrir son coeur à la liberté,
Le sixième sens prend essence,
Dans l'âme qui s'élance.

Hier, captive de mots cruels,
Aujourd'hui libre et rebelle,
Plus de soumission, ni condition,
Je suis un Tout en compétition.

Quelques stigmates subsistent,
La preuve par deux existe,
Tes blessures m'ont laissé des traces,
Mais ton identité les efface.

Je me sens comme une suzeraine
Creusant une galerie souterraine,
J'ai trouvé un nouveau domaine,
Une terre vide de toute peine.

Monde vierge à construire,
Tourné vers un nouvel avenir,
Ne reste pas à l'extérieur,
Invitation au bonheur...

Détruit cette maudite barricade
Que tu as érigé par mégarde,
Juste un tout petit pas à franchir,
Le mensonge est à bannir.

La lanterne de ton futur,
Eclaire d'une nouvelle teinture,
La couleur de ton âme suspendue,
Dans un coin des poètes perdus.

Comment libérer ta plume,
Du poids de l'enclume ?
Brouillard des sentiments,
Aveuglent les amants.

Fleur de l'oubli,
Cherche un nouveau paradis,
L'effeuillage de ses pétales,
T'aidera dans ce dédale.

Un rêve éveillé surgira,
Comme un nouveau Nirvana,
Refuge des repentis,
Des amoureux transis.

Unis comme Entité,
Impossible à séparer,
Connexion illimitée,
Aimer...
Mokon@
02/11/01

Début de la page

IDENTITE
A Mimizuku
Quand nous nous sommes rencontrés,
Tu étais désespéré et déprimé,
Avec mon amour, tes larmes j'ai séché
Jour et nuit dans notre monde inventé.

Je t'ai même donné une identité,
D'un nouveau nom, je t'ai baptisé,
Tu étais très fier de le porter,
Quand nous étions dans l'intimité.

C'était si beau de te le murmurer,
Hibou en japonais, pour le citer,
Puis subitement tu as décidé,
D'être méchant et de me rejeter.

Tu m'as empêché de t'en parler,
Pour me punir sûrement de t'aimer,
Alors mon cœur j'ai censuré,
Ravalant tout au fond ma fierté.

Je pense que je t'ai tout donné,
Avec l'erreur de trop t'aimer,
J'essayais toujours de pardonner,
Dans l'espoir, un jour de te changer.

Tu n'as jamais pu tout casser,
Car tu avais besoin de m'utiliser,
C'est pour ça que je suis restée,
Je pouvais tout t'apporter.

Alors tu n'as jamais cessé de t'amuser,
Au yoyo avec mon cœur pour jouet,
J'ai compris et arrêté de pleurer,
La souffrance m'avait blindée.

Puis les années ont passé,
Notre relation a continué,
Basée sur une drôle d'amitié,
Avec des moments privilégiés.

Est-ce que tu as fini par t'habituer,
Où n'avais-tu jamais cessé de m'aimer ?
Car un jour tu as tout bouleversé,
Soudain tu retrouvais ton identité.

Un nom de domaine, tu t'es acheté,
Comme pour le crier au monde entier,
C'est devenu la signature de tes courriers,
Alors moi je ne sais plus sur quel pied danser.

Si cela n'avait jamais rien signifié,
Pourquoi alors l'as-tu à nouveau porté ?
Je n'attends rien de particulier,
Juste que tu me dises enfin la vérité.

Il est trop tard pour reculer,
Il te faudra le pas sauter,
Et le faire avec sincérité,
J'attends ta réponse sans ambiguïté.
Mokon@
29/10/01

Début de la page

LE JEU EST FINI
Depuis longtemps j'ai bien compris,
Ton âme étrange teintée de gris,
Tu te complais à me faire souffrir,
C'est ça qui te procure tant de plaisir.

Tu joues comme le chat avec la souris,
Tant méchant, tantôt gentil,
Alors que je crois que tout va bien,
Tu en profites pour cracher ton venin.

Ca te donnait un certain pouvoir,
Tu contrôlais mon désespoir,
Tu ne supportes pas de me voir heureuse,
Tu aimes mieux me voir en pleureuse.

Tu dois te sentir tellement puissant,
De pouvoir tester mes sentiments,
Tu es incapable d'apprécier,
Le moindre moment de sérénité.

Comme un aveugle ne peut voir,
Je ne voulais pas y croire,
Mais au fil du temps,
Ca m'a paru si évident.

La dernière fois qu'on s'est vu,
Je crois que tu as été un peu déçu,
Tu as essayé de me faire pleurer,
Mais tu n'y es pas arrivé...

Car j'ai découvert ton petit jeu,
Pas besoin de m'en faire l'aveu,
Tout est clair dans mon esprit,
Je t'en ferais même le pari.

Il va falloir que tu t'habitues,
Que maintenant je ne joues plus,
Et si tu veux qu'on continue,
Arrête ce stupide jeu tordu.

Qu'est-ce qui te rend si immonde ?
Est-ce la peur de notre monde,
Ou une forme de vengeance,
En rapport avec ton enfance ?

Je ne veux plus faire les frais,
De tes états d'âmes, c'est vrai,
Je t'ai assez aimé pour te dire,
Que tu as fini d'en rire !
Mokona
29/10/01

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PAS DE RAISON
Pas de raison d'avoir honte,
Pas de raison d'être triste,
La vie n'est pas un conte,
Il faut savoir prendre des risques

Recommencer à zéro,
Mettre le monde à l'envers,
Ne pas faire de cadeau,
Se reconstruire un univers.

Donner un sens à sa vie,
Sans attendre demain,
Ne croyez pas qu'on s'enfuit,
Il faut juste faire son chemin.

Si on rencontre l'amour,
Tant mieux, on est heureux,
Croire en de nouveaux jours,
Ne pas en être peureux.

Départ organisé ou imprévu,
Ne pas regarder derrière soi,
S'en aller vers l'inconnu,
Savoir faire le bon choix.

Et vivre ce qu'on désire,
Chaque jour sans attendre,
S'autoriser tous les délires,
De la vie et ses méandres.

Savoir parler sans mentir,
La sincérité a toujours payé,
Toujours tout se dire,
On récolte ce qu'on a semé.
Mokona
27/10/01

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CHANGER LE DESTIN
Je voudrais partir avec toi dans ce pays
Où nous pourrions vivre à deux aussi,
Ne nous embarrassons pas de choses futiles,
Une valise pour deux, ce sera bien utile.

Je te ferais découvrir tous ses paysages,
Que tu ne connais qu'en images,
Tu n'en croiras pas tes yeux,
Tu goûteras des plats merveilleux,

Notre rêve se réalisera enfin,
Je veux changer notre destin,
Essayes seulement de me croire,
Je ne te raconte pas d'histoires.

Souviens-toi de ce délire-passion,
Dans cette très vieille maison,
Qui n'attendait que nous,
Où on s'aimait d'amour fou.

Tu toucheras du doigt le rêve,
J'empêcherais qu'on te l'enlève,
Tu réaliseras tes désirs profonds,
Sur la forme et sur le fond.

Je te donnerais les clés d'une autre vie,
Mais tu dois y croire toi aussi,
Seule je n'y arriverais jamais,
Ma force est en toi désormais.

Je veux te regarder dormir,
Ne voir que ton sourire,
Invité d'un nouveau voyage,
Tu dois te délivrer de ta cage.

J'ai attendu ce précieux moment,
Comme le plus beau des serments,
J'ai besoin d'un accompagnateur,
Au bras de mon cœur.
Mokona
27/10/01

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DES AILES AU COEUR
Mon cœur a de nouveau des ailes,
Tu ne l'as pas vu dans ta forêt ?
Je sais qu'il est encore bien frêle,
Et le chemin n'est pas tout près.

Si tu l'aperçois sois gentil,
Dis-lui qu'il est le bienvenu,
Il tombera peut-être dans ton nid
Qu'il ne regrette pas d'être venu !

Tu le reconnaîtras facilement,
Il attend ta chaude protection,
Il est rouge comme le sang,
Qui coule avec passion.

Il a un nom bien particulier,
Que tu connais depuis toujours,
Tu sais qu'il t'est réservé,
Appelle-le au nom de l'amour.

Sois attentif à ses désirs profonds,
Prends en bien soin, il est précieux,
Attention à ce que tu lui réponds,
Il sait regarder au fond des yeux.

Sous tes plumes de hibou,
Il cherche un abri pour deux,
A toi de le faire tout doux,
Car c'est un cœur amoureux.
Mokona
27/10/01

Début de la page

VAGABONDAGE
Mon esprit vagabonde,
Dans un autre monde,
Je pose mes mains,
Sur ton cœur coquin.

Ma vie explose,
Tout en prose,
Amour sont les mots,
Il fait si chaud.

Mon cœur sourit,
Il ne fait plus gris,
Chassés les nuages,
Tu es enfin sage.

Mes yeux s'éclairent,
Tu es ma lumière,
J'ose les interdits,
Pour un brin de paradis.

Mon corps attend,
Son prince charmant,
Amour sans paroles,
Ton cœur s'affole.

Mes doigts glissent,
Sur ta peau lisse,
Réaction attendue,
Corps à nus.

Mon âme s'envole,
A la tienne se colle,
Destins réécrits,
Quel qu'en soit le prix.

Ma réalité c'est toi,
Distance à petit pas,
Chemin détourné,
C'est ça aimer...
Mokona
25/10/01

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VA ET VIENT
Quand je relis tes lettres et tes poèmes,
Je sais bien où ça m'entraîne,
Dans un monde où mon cœur saigne,
Pourquoi tu ne me dis plus " je t'aime " ?

Quand j'écoute les chansons qu'on aimait,
Si comme si ma tête explosait,
Crois-tu vraiment que je méritais,
Tout le mal que tu m'as fait ?

Quand je repense à tous ces moments,
Où tu me parlais si tendrement,
J'étais si heureuse, je te croyais tellement,
Quand tu exprimais tes sentiments.

Quand je sais qu'entre nous ça progresse,
Je voudrais tellement redevenir ta Déesse,
Que tu retrouves enfin l'allégresse,
Et que tu tiennes toutes tes promesses.

Quand je vois que tu reprends tes repères,
Après m'avoir posé des interdits amers,
Je suis comme la rivière qui va à la mer,
Je redeviens une femme à part entière.

Quand je sens que l'avenir est plus serein,
J'ai envie de te chanter ce joli refrain,
"L'amour dans ton cœur, va et vient,
J'aimerais qu'il s'y arrête enfin"...
Mokona
25/10/01

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L'AMOUR D'UNE MAMAN
dédié à ma Maman
Quand je suis née un beau jour d'été,
Je sais que je n'étais pas désirée,
J'étais la petite dernière,
Derrière ma sœur et mon frère

Tu n'avais plus vraiment l'âge,
Mais on n'est pas toujours sage,
Tu as décidé de me garder,
T'en remettant à la destinée.

Et puis tu as su m'aimer,
Me regardant avec fierté,
Faire mes premiers pas,
Et me prenant dans tes bras,

J'étais petite mais si volontaire,
Je le sais, tu le disais à mon père,
Lui il est parti sans que j'ai compris,
La mort l'a appelé sans bruit.

Tu t'es retrouvée désarmée,
Seule devant la fatalité,
Il ne te restait plus que moi,
Alors tu as continué le combat.

Tu as connu bien des misères,
Plus qu'aucun sur cette terre,
Tu travaillais dur, hiver comme été,
Pour me donner à manger.

Mais par-dessus tout l'amour,
Que tu m'as donné toujours,
Je n'en ai jamais manqué,
Tu savais toujours me consoler.

J'ai grandi dans cette atmosphère,
Heureuse à ne savoir qu'en faire,
J'étais dans un cocon protégé,
Je ne voulais pas te quitter.

Mais j'étais consciente d'une chose,
Que pour toi, ce n'était pas toujours rose,
J'avais toujours très peur,
Qu'il t'arrive un malheur.

Quand vint mon premier jour de scolarité,
J'ai pleuré, je ne voulais pas y aller,
Je me suis même enfuie,
La maîtresse m'a poursuivie.

Puis je me suis habituée pourtant,
J'ai compris que c'était important,
Je devenais plus grande, plus responsable,
J'étais têtue et de tout j'étais capable.

Puis un homme, tu as rencontré,
Tu cherchais à être protégée,
Tu pensais à moi et à mon avenir,
Alors tu t'es laissé séduire.

Il a été un nouveau père pour moi,
Mais si sa tendresse il ne la montrait pas,
Avec lui tu ne manquais de rien,
Même si parfois il te faisait du chagrin.

Nous étions toujours aussi proches,
Même quand la vie était moche,
On se disait et on se confiait nos soucis,
Tu étais ma maman et mon amie.

A mon tour, je suis partie,
J'ai construit ma propre vie,
Mais je suis toujours restée,
Près de toi pour t'aimer.

Tu es devenue la grand-mère rêvée,
Pour mes enfants quand ils sont nés,
Ils ont eu la chance de partager,
Avec toi toutes ces années.

Puis un jour, tu nous as quittés,
J'étais là, j'ai pleuré et j'ai crié,
Te demandant de ne pas t'en aller,
Mais ton heure était arrivée.

La mort est une dame très cruelle,
Les gens qu'on aime, elle les appelle.
Maman, tu me manques tellement,
A moi et à mes enfants

Je ne sais pas si tu veilles,
Sur nous pendant notre sommeil,
Si nous te retrouverons un jour,
Mais on t'envoie tout notre amour.

Au fond d'une vieille armoire en hêtre,
J'ai retrouvé ces quelques lettres,
Que tu écrivais à mon frère,
Tu parlais de moi, tu étais fière.

Souvenirs impérissables,
Ces quelques mots inoubliables,
Un brin séché de muguet,
Au milieu d'une carte envoyée.

Aujourd'hui, je ne peux plus te voir,
Mais tu es dans mon cœur et ma mémoire,
Jusqu'à mon dernier souffle de vie,
Tu seras toujours ma maman chérie.
Mokona
21/10/01

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LE VIEUX DISQUE RAYE
C'est l'histoire d'un vieux disque rayé,
Qui n'arrête pas de sauter et de répéter,
Toujours la même chanson d'amour,
Une ritournelle pour les beaux jours.

Quand la pointe du diamant se pose,
Sur le disque de vinyle rose,
Au début, ça grésille un peu,
Puis ça devient langoureux.

La mélodie est belle et la voix sensuelle,
Elle donne des frissons tellement c'est réel,
C'est peu commun, une histoire insolite
Qu'on pourrait qualifiée de maudite.

Le refrain parle de souffrance et d'espérance,
C'est triste et ça vous met presque en transes
Des larmes coulent tant grande est l'émotion,
De penser à cette femme qui aime avec passion.

Son amour éperdu pour ce bel inconnu,
Leur rencontre et ce sentiment défendu,
Lourd secret à porter pour l'éternité,
Surtout quand il se mit à la rejeter.

Le disque saute toujours au même endroit,
Celui où il répète par trois fois :
" Je t'aime mon cœur, je t'aimerais toujours ",
Puis il repart, c'est un vieux 45 tours...

Il est usé par les ans mais continue d'être écouté,
Cette histoire est vraie et chantée avec sincérité,
Comment se résoudre à le jeter à la poubelle,
Car l'Amour chanté émeut même les plus cruels.
Mokona
21/10/01

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LA CLE DE TON COEUR
De ton cœur tu m'avais donné la clé,
Et pour toujours je l'ai gardée,
De mon amour il est empreint,
C'est le seul moule qui lui convient.

Moi c'est mon cœur que je t'ai donné,
Et tu n'as su que le piétiner, le rejeter,
Aucun autre n'a autant souffert,
Même en cherchant à travers l'univers.

Tu m'as donnée une clé,
Mais elle était truquée,
Elle n'ouvrait qu'une infime partie,
De ce que tu m'avais promis.

Les mots d'amour, tu sais bien les écrire,
Mais tu n'as jamais su les dire,
Ton imagination est fertile,
Dans la réalité, elle est bien fragile !

Que c'est beau quand tu imagines !
Une femme que tu séduis à l'usine,
Un simple bonjour et tu décolles,
Non, ne crois pas que je rigole.

Une fille qui passe dans la rue,
Une serveuse aux jolis bras nus,
Cette autre que tu regardes à la dérobée,
Et qui rit à gorge déployée.

Ce que tu aimes c'est la séduction,
C'est beau, c'est le grand frisson,
Mais quand elle te cède enfin,
L'intérêt n'est plus certain.

La réalité te bouscule et t'effraye,
Ecoute bien de toutes tes oreilles,
L'amour est un don unique,
De son âme, de son cœur, c'est magique.

Une relation se construit jour après jour,
Quelquefois c'est le grand amour,
Parfois on fait juste un bout de chemin,
Mais c'est ça qu'on appelle le destin.

Crois-tu que tu trouveras sur terre,
L'amour d'une autre femme sincère,
Qui serait prête à t'offrir sa vie,
Comme ce que je t'ai donné jusqu'ici ?

Avec toi-même, sois honnête,
Une seule fois, clair dans ta tête,
Rends-moi les vraies clés,
Qui ouvriront ton cœur fermé.
Mokona
21/10/01

Début de la page

COMBAT POUR L'AMOUR
Comme un gladiateur dans l'arène,
Je suis au devant de la scène,
Vais-je gagner le cruel combat,
Que tu livres sans cesse contre moi ?

Tu m'as prise dans tes filets,
Je ne peux plus me dégager,
Ma seule arme à ce jour,
Ce n'est que mon amour.

C'est une bataille inégale,
Car ton charme est fatal,
Je suis complètement désarmée,
Devant tant de beauté.

Parfois je tombe à genoux,
Mais je me relève malgré tout,
Plus forte et plus volontaire,
Le regard droit et j'en suis fière.

Je préférerais qu'on me ligote,
Même si je parais sotte,
Au poteau de torture,
Devenant nourriture.

Que les lions me dévorent,
Plutôt que je t'implore,
Je ne bougerais pas d'un pouce,
Avec ces mots sortant de ta bouche.

J'ai appris l'attente douloureuse,
Mais je ne suis plus malheureuse,
Quand tu arrêteras de mentir,
Le combat pourra finir.

Sinon il n'aura pas de fin,
Jusqu'à ce que mon but soit atteint,
Je me défendrais jusqu'au bout,
Car l'Amour est plus fort que tout.

Le vainqueur ne sera pas celui,
Qu'on pourrait croire ici,
Quand tu auras rendu les armes,
Je pourrais sécher mes larmes.

Les autres hommes pourront crier,
A mort, celui qui t'a fait pleurer !
Le pouce levé, je t'épargnerais,
Pour t'aimer à tout jamais.
Mokona
19/10/01

Début de la page

SOUVIENS-TOI...
Souviens toi de ce jour là,
De la première fois,
Où tu m'a écris ces quelques mots,
Notre vie a changé de tempo.

Souviens-toi de ce jour là,
De la première fois,
Où tu m'as avoué tes sentiments,
Notre vie a changé de tournant.

Souviens-toi de ce jour là,
De la première fois,
Où nous nous sommes rencontrés,
Notre vie a changé de côté.

Souviens-toi de ce jour là
De la première fois,
Où tu m'as dit " je t'aime ",
Notre vie a changé de scène.

Souviens-toi de ce jour là,
De la première fois,
Où nous avons fait l'amour,
Notre vie a changé de contour.

Souviens-toi de ce jour là,
De la première fois,
Où nous avons connu le plaisir,
Notre vie a changé de souvenirs.

Souviens-toi de ce jour là,
De la première fois,
Où nous nous sommes fait confiance,
Notre vie a changé de sens.

Souviens-toi de ce jour là,
De la dernière fois,
Où tu as décidé de continuer,
Notre vie a changé de finalité.

Je me souviens de ce jour là,
De la première fois,
Où tu m'as fait ta Déesse,
Ma vie a changé de promesse...
Mokona
19/10/01

Début de la page

ODE A L'AMOUR
Sous le pont de mes soupirs,
Vogue le bateau des souvenirs,
Sur la rivière des sentiments,
Il glisse au fil du temps,

A son bord, une ode à l'amour,
Que chante un troubadour.
C'est une belle composition,
Une magnifique chanson.

Passera-t-elle à la postérité ?
C'est une des possibilités,
Elle est écrite avec sincérité,
Personne ne pourra l'oublier.

Les notes s'envolent dans le ciel,
Elle fait planer, donne des ailes,
Chant d'une douceur extrême,
Aussi beau qu'un poème.

Les oiseaux qui l'entendront,
Au coin du monde la siffleront,
Elle se propagera sur la terre,
A la vitesse de l'éclair.

Elle parle de tendresse,
Qui donne l'allégresse,
D'un sentiment invisible,
Parfois imprévisible.

Elle apporte le bonheur,
Quand elle touche les cœurs,
Comme un bijou précieux,
Elle brille de mille feux.

Elle a été composée,
Pour que puissent s'aimer,
Les humains avec insouciance,
Pour qu'ils se fassent confiance.

Ecoutez-la avec votre coeur,
Vous trouverez le décodeur,
Si vous la laissez vous envahir,
Chantez-la à votre tour avec plaisir.

Vous toucherez du doigt l'impossible,
Avec votre cœur pour cible,
Car il a fait bien des miracles,
Pas besoin d'être un oracle.

L'amour transporte ailleurs,
Dans un monde meilleur,
Le mot de passe pour y entrer ?
Conjuguer le verbe aimer !

Composez-le à tous les temps,
Au passé, au futur, au présent,
Ne restez pas à la porte du bonheur,
Soyez acteur, pas spectateur...
Mokona
19/10/01

Début de la page

LE ROI DES MENTEURS
J'éprouve une telle lassitude,
Devant ton attitude,
Tu sais utiliser mes talents,
Sans en être reconnaissant.

Je n'ai plus la patience,
Je n'ai plus la confiance,
Car tu es le Roi des Menteurs,
Je te connais par coeur.

J'ai bien d'autres choses à faire,
J'en ai assez de me taire,
Tu n'es pas capable d'assumer,
Même si tu sais où est la vérité.

Personne ne voudrait te croire,
On t'enfermerait dans le noir,
Si tu racontais ce que tu me dis,
Tous tes mensonges gratuits.

Tu m'expliques que c'est mécanique,
Tes ébats avec moi, automatiques.
On ne commande pas son corps,
Avec sa tête, tu sais que tu as tort.

C'est le coeur qui est le maître,
Des pulsions qu'il fait naître,
Quand tu as envie de moi,
Ca vient du plus profond de toi.

Quand dans tes bras, je suis blottie,
Ta virilité se réveille à l'infini,
Un ami n'agit pas comme ça,
C'est tout autre chose, crois-moi.

Tu veux me faire douter,
De ta capacité à m'aimer,
Mais je ne suis pas dupe,
De tes manières abruptes.

Tu as cru m'anéantir,
En me faisant souffrir,
Mais je me relève plus forte,
Aujourd'hui peu m'importe.

Ce qui me rend sereine,
C'est que je suis la Reine,
D'une certaine vérité.
Rien à me reprocher !

Je pourrais te suggérer,
De pratiquer la sincérité,
En ce qui concerne nous deux,
Mais tu n'écoutes pas, c'est affreux !

Continue donc à mentir,
A toujours te contredire,
Car tu es le Roi,
A ce petit jeu là.
Mokona
11/10/01

Début de la page

LE LIVRE DE NOTRE VIE
Nous parlons le même langage,
Nous l'écrivons page après page.
Dans le Livre de notre vie,
Sans un jour de répit.

Le prologue était un enchantement,
Une belle histoire évidemment,
Comme un conte de fée,
Qui devait se réaliser...

Tu as écrit les chapitres de l'amour,
Je t'ai accompagné à mon tour,
On faisait tout simultanément,
En accord indéfiniment.

Puis ta plume a dérapé sans arrêt,
Tu n'avais plus d'encre tu disais...
Tu as essayé de gommer le passé,
Mais tu n'as jamais pu l'effacer…

Parfois tu écrivais le plaisir,
Me montrant enfin tous tes désirs,
Je les partageais avec passion,
Pas besoin de confirmation.

Puis comme une écriture automatique,
Tu n'y mettais plus que des critiques,
Je ne savais plus quelle page tourner,
En avant ou en arrière vers le passé.

Tes doutes montaient en puissance,
Moi je ne voyais pas de différence,
Aucun changement fondamental,
Nous formions le couple idéal.

Tu commenças une nouvelle partie,
Celle d'une souffrance infinie,
Que je pouvais lire tous les jours,
Mon cœur était devenu très lourd.

J'ai voulu refermer le livre,
Mais trop tard, j'étais déjà ivre
Ivre de respirer cette odeur,
De nos corps mêlés avec ardeur.

J'aurais pu déchirer les pages,
Mais comme un oiseau en cage,
J'avais perdu ma liberté,
Même celle d'exister.

Ce livre, j'ai voulu le jeter,
Le brûler, mais il était ensorcelé
Comme un vieux grimoire,
Gardien de notre mémoire.

Alors j'ai continué à y écrire,
Ce que j'avais envie de te dire,
Sous forme de poésie,
Je ne veux pas que tu oublies...

Aujourd'hui tu as changé,
Tu arrives à me noter,
Quelques mots de brouillon,
Qui sur toi en disent long...

Je dois lire entre les lignes,
Rechercher les signes,
De ton amour retrouvé,
Du plus que notre amitié.

Si tu pouvais les recopier,
Dans tes chapitres réservés,
Ce serait comme un doux refrain,
Car c'est une histoire sans fin...
Mokona
09/10/01

Début de la page

LE BOURREAU DE MON COEUR
Tu es le bourreau de mon cœur,
Condamnée à vie, je pleure,
Cette façon de me torturer,
Dure depuis une éternité.

Parfois je préférerais être avec Lucifer,
Pour brûler dans les flammes de l'Enfer,
Mon supplice serait plus doux,
Que de t'aimer d'amour fou.

Tous les mensonges que tu me dis,
Me font si mal surtout écrits,
Cette façon de me rejeter,
Pour ne rien me montrer...

Tu es incapable de faire face,
Tu préfères être de glace,
J'aimerais que tu te laisses aller,
De nouveau, essaye de donner.

Ouvre la porte du temps,
Tu te souviendras de ces moments,
Où ton amour était un don,
Rappelles-toi, c'était si bon.

Tout ce dont tu rêvais,
Sur un plateau, je te l'offrais,
Tu t'es servi comme un Roi,
Mais ça ne te suffisait pas.

Alors en prison tu m'as enfermée,
Sans pitié, et sans aucun regret,
Me jetant des miettes d'amitié,
Pire que si tu m'étais un étranger.

Aujourd'hui j'attends ma Liberté,
Je crois que ma peine est purgée,
J'aimerais avoir Droit au Bonheur,
Arrête d'être le bourreau de mon cœur.
Mokona
09/10/01

Début de la page

MI-HOMME, MI-OISEAU
Mi-homme, mi-oiseau,
Ici tu es le plus beau,
Magnifique dans ta rébellion,
Insoumis mais plein de passion,
Zélé, tu laisses des traces,
Ultime spécimen de ta race,
Kidnappant le coeur d'une femme,
Unique, qui t'a donné son âme.
Mokona
09/10/01

Début de la page

LA MAGICIENNE
Sous le manteau de la magicienne,
Se cache une gentille humaine,
Elle cache sa baguette magique
Dans son cœur un peu mystique.

Elle fait de son mieux pour aider,
Tous ceux qui sont en mal d'aimer,
A l'écoute des Hommes, jour et nuit,
Elle les conseille par ses écrits.

Celui qui a sa préférence,
Lui avait promis une romance,
Une histoire merveilleuse,
Une autre vie fabuleuse.

A force d'avoir des doutes,
Il a changé de route,
Malgré ça, elle est restée,
Pour toujours à ses côtés.

Parfois il vient planer dans ses rêves,
Oiseau de nuit, avant que le jour se lève,
Il la recouvre de ses grandes ailes,
La protège, d'un amour si réel.

Elle sent que son âme est différente
De son attitude apparente,
Si seulement il suivait ses impulsions,
Se laissait emporter par sa passion...

De lui, elle est imprégnée,
Comme une source enchantée,
Elle aime s'y désaltérer,
C'est son bonheur d'y puiser.

Pourquoi prend-il ombrage,
Dès qu'elle lui rend hommage ?
Elle ne cherche qu'à lui plaire,
N'a aucune exigence particulière.

Elle est sa muse, sa conseillère,
Son soutien sans faille, exemplaire !
Quelqu'un devrait lui dire,
Qu'un jour elle pourrait partir !

Il est le Seul qui la fait souffrir,
Peut-il prendre le temps d'y réfléchir ?
Aujourd'hui elle est désabusée,
Comment lui apprendre à aimer ?

Pourquoi s'obstine-t-il à choisir,
La souffrance au lieu du plaisir,
Il sait quelle est sa particularité,
Auprès de lui, elle s'est abandonnée.

Mais à force de donner sans recevoir,
Son cœur va mourir de désespoir,
La magicienne refermera son manteau,
La baguette sera la croix sur son tombeau.
Mokona
08/10/01

Début de la page

QUI POURRA TE DIRE ?
Qui pourra t'ouvrir les yeux,
Sur ce qu'est vraiment nous deux,
Qui saura toucher ton âme,
Faire enfin couler tes larmes.

Qui voudra prendre la peine,
De te le dire sans haine,
Qui pourra te parler,
Avec sincérité et simplicité ?

Je n'ai pas ce pouvoir,
Puisque tu ne veux pas me croire,
Quelqu'un d'autre devra le faire,
S'il existe sur cette terre…

Tu regardes à travers moi,
Tu ne me vois même pas,
Je voudrais sonder ton cœur,
Jusque dans ses profondeurs.

Mon prénom y est-il écrit ?
Ne suis vraiment qu'une amie ?
Dans tes rêves, suis-je présente ?
Car eux jamais ne mentent !

Les miens sont toujours pareils,
Avec ou sans sommeil,
J'y retrouve celui qui dort en toi,
Celui que j'ai connu autrefois.

Mais je n'arrive plus à l'atteindre,
Je ne sais comment te rejoindre,
Alors oublie tes vieux démons,
Et demande moi enfin pardon.

Je voudrais que tu te rappelles,
Un jour dans notre monde virtuel,
J'avais de la peine à te quitter,
Et tu as su me consoler,

Tu m'as dit ces mots là :
"Pleure pas, je serais toujours là"
Pourquoi aujourd'hui tu as changé,
Puisque c'est toi qui me fait pleurer ?
Mokona
05/10/01

Début de la page

LE MASQUE DE CIRE
Depuis ta plus tendre enfance,
Tu vis dans l'incohérence,
L'exemple du bonheur,
Est inconnu à ton cœur.

Tu as vu tant de problèmes,
Tu ne connais que la peine,
La souffrance et le rejet,
Comment faire des projets ?

Tu es comme un petit enfant,
Qui a un jouet pour les grands,
Tu es fier et perdu tout à la fois,
Tu le casses car tu n'y crois pas.

Tu ne sais pas saisir la chance,
Quand elle entre dans la balance,
Tu préfères tout détruire,
Car tu as peur de souffrir…

Quand le bonheur a sonné à ta porte,
Tu l'as détruit avant qu'il ne t'emporte,
Tous tes désirs, tu te les interdis,
Tu n'as pas su relever le défi...

Tu n'es pas un monstre hideux,
Tu es juste très malheureux,
Tu dois rester et ne plus fuir,
Laisser tomber ton masque de cire...

Je sais combien c'est difficile,
D'oublier ton côté pile,
Le côté face qui se cache derrière,
Il est si beau, sois en fier,

Ton toi intérieur,
Est cent fois meilleur.
Avance, n'aie pas de doute,
Et tu me trouveras au bout de la route.

Ne remets pas en question,
Ce que tu ressens, tes émotions,
Arrêtes de tout renier,
Ne t'empêche pas d'aimer.

Accepte ce que je te donne,
Je voudrais que tu me pardonnes,
Oublie mes instants de folie,
Dictés par tes interdits.

Crois-tu que nier la vérité,
Tes seuls moments de sincérité,
Quand nous sommes dans l'intimité,
Empêcheront notre "plus" qu'amitié ?

Quand je crois qu'on peut être heureux,
Que tu as compris pour nous deux,
Tu te complais à tout détruire,
Je devrais cent fois te haïr,

Mais en souvenir d'un passé présent,
De tes " je t'aime " et de tes serments,
Je laisse passer tes colères et l'orage,
Et j'attends que tu redeviennes sage.

Parfois j'ai envie de partir très loin,
De te quitter, mais de moi tu as besoin,
Alors je reste là à attendre,
A essayer de te comprendre...

Quelle que soit ton attitude,
Avec toi, j'atteins la plénitude,
Ferme les yeux et rappelle toi,
Tes sentiments pour moi.

Apprends à aimer ce que tu ressens,
Laisse tes désirs s'exprimer vraiment,
Oublie de me faire souffrir,
Et laisse tomber ton masque de cire...
Mokona
04/10/01

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DEFINITION D'UN POEME
Un poème, c'est une composition,
Sortie tout droit de notre imagination,
Pour faire rimer les mots d'amour,
On parle sans cesse de toujours.

Un poème, c'est un conte de fée,
Une histoire qu'on peut se raconter,
En images dans notre tête,
Sur papier ou publiée sur internet.

Un poème sert à exprimer librement,
Toute sorte de sentiments,
L'amour, la joie, la haine, la colère,
Mais ce ne sont que des vers !

Un poème peut être chargé d'émotion,
C'est comme une sorte de réflexion,
On sait que ce monde idéal,
N'existe pas au final.

Un poème dans son intégralité,
Pour son auteur est comme un bébé,
Une œuvre dont il est fier,
Qu'il montre aux gens de la terre.

Un poème peut faire sourire,
Pleurer ou bien souffrir,
Mais il ne laisse jamais indifférent,
Quand il parle de sentiments.

Un poème a la plume qui dérape parfois,
Et va beaucoup plus loin qu'on ne le croit,
Alors il a atteint son but,
Déballant une vérité toute crue.

Un poème est avant tout un écrit,
Qui se relit du début, à l'infini,
Chacun peut croire que c'est le reflet,
De ce qu'il vit ou ressent en grand secret.

Un poème fait parfois très peur,
On y trouve le miroir de son cœur,
De la méchanceté, de la pudeur,
Ou alors la perte du bonheur.

Un poème fait réfléchir,
Sur notre vie qui reste à définir,
Il agit même sans le vouloir,
Nous fait rêver à une histoire.

Un poème, c'est romantique,
Peu importe les critiques,
C'est dans la nature humaine
D'imaginer l'amour suprême.

Un poème, c'est surtout très beau,
Même s'il a plein de défauts,
Peu importe s'il est bancal,
Car ce n'est jamais banal...
Mokona
27/09/01

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AUTOMNE
L'automne est arrivé à grand pas,
Bientôt il fera de nouveau froid,
J'ai besoin de réchauffer mon cœur,
Au creux de tes bras sans pudeur.

Je pourrais passer des heures,
A regarder dans tes yeux cette lueur,
Cette étincelle qui est mon miroir,
Nos deux corps enlacés dans le noir.

Ta main dans mes cheveux tout doux,
Ton souffle léger au creux de mon cou,
Ma tête sur ta poitrine écoutant ton cœur,
Qui bat plus fort, à cent à l'heure.

Moment d'éternité et de sérénité,
Qu'il ne faut jamais oublier,
Nos fantasmes se rejoignent,
En même temps que nos âmes.

De tous nos jeux favoris,
Les meilleurs nous les avons écrit,
Du fond de notre imagination,
Ce sont nos meilleures réalisations.

Te faire atteindre la félicité,
Est un de mes buts premiers,
Je suis comme un lion au féminin,
Je peux mordre ou te faire des câlins.

A deux, meilleur est le festin,
En nous, habite un feu divin,
Comme une bannière flamboyante,
Avec nos couleurs surprenantes.

L'hiver peut bien arriver à son tour,
Puisque j'ai l'assurance de ton retour,
Sur notre planète fabuleuse,
Le cœur dans les nébuleuses.
Mokona
25/09/01

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MELANCOLIE
J'ai parfois l'impression
D'être face à un glaçon,
Tu ne fais aucun effort,
Malgré les appels de ton corps.

Ca ne tourne pas rond,
Pourquoi es-tu si long,
Pour être dans tes bras,
Je dois faire le premier pas.

Je suis encore fragile,
Pour moi, c'est difficile,
Le jour où tu oseras,
Le bonheur tu m'apporteras.

Ce serait un magnifique présent,
Si tu en avais seulement le cran,
Ta nature n'est pas de donner,
Essaye d'être plus spontané.

Notre relation est en construction,
Comme une nouvelle maison,
Pierre après pierre elle s'élève,
On peut en faire celle de nos rêves.

Je peux t'apprendre la tendresse,
Tu verras, quelle allégresse !
Quand tu auras enfin compris,
Ce sera un jour vraiment béni.

Comprends-tu mon désarroi,
Devant tes nombreux effrois ?
Ton discours est incohérent,
En es-tu seulement conscient ?

Balayons tout le passé,
Pour mieux recommencer,
Si tu essaies de me séduire,
Tu sauras me reconquérir.

Nous sommes complémentaires,
Il n'y a pas de mystère,
Un vrai feu d'artifice,
Après bien des sacrifices.

Quelles que soient nos différences,
Elles ne pèsent pas dans la balance,
Et si je ressens de la mélancolie,
C'est que le temps perdu est infini...
Mokona
25/09/01

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VERITE
Je ne t'ai jamais menti, tu le sais,
Mais je préfères me taire, c'est vrai,
Je n'ose plus du tout dire ce que je ressens,
J'ai trop peur de ta réaction vraiment.

Avant je t'ai trop dit et crié mon amour,
Et toi tu l'as piétiné, rejeté sans détour,
Comment pourrais-je aujourd'hui,
Savoir ce qui peut être dit ?

J'attends de ta part, la vérité,
Celle que j'ai toujours soupçonné,
Je sais que j'ai la solution,
A notre histoire-passion.

Ne me fais pas ton baratin,
Sur ce que sera demain,
Car ce qui te fait le plus peur,
C'est de penser au bonheur.

Tu réponds toujours le contraire,
De ce que je te dis de faire,
Mais après un certain temps,
Tu le fais quand même vraiment.

Tout ce que j'ai imaginé,
Etait simplement la vérité.
Tu ne veux jamais l'admettre,
Devant moi, tu veux être le maître.

Regarde au fond de ton cœur,
Tu y trouveras le bonheur,
Oublie toutes tes rancœurs,
Avant qu'il ne meurt.

Notre histoire n'est pas banale,
Mais ça m'est bien égal,
Je n'ai pas honte de nous,
De toi, je suis fière surtout.

Quand on se balade dans les rues,
C'est comme si mon cœur était à nu,
Si on nous regarde bizarrement,
Je ne trouve pas ça important.

Tu sais bien ce que je ressens,
Tu sais bien ce que j'attends,
Et moi je ravale mon chagrin,
Car tu ne fais jamais rien.

Parfois tu as de tendres élans,
Envers moi, quelques sentiments,
Ils sont tellement rares ces moments,
J'aimerais qu'ils arrivent plus souvent.

Si entre nous moins grande était la distance,
Ce serait vraiment une merveilleuse chance,
On apprendrait à mieux se connaître,
On partagerait notre bien-être.

Déjà, on est reparti presque à zéro,
De nouvelles bases, c'est beau,
Mais on ne peut pas oublier,
Qu'on s'est vraiment aimés.

Tu ne sais plus où est la vérité,
Mais je peux la deviner,
Laisse-moi te la montrer,
Et tu sauras comment m'aimer.
Mokona
23/09/01

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J'ATTENDS...
J'attends que tu me prennes la main,
J'attends que tu sois près de moi demain,
J'attends que tu me fasses des câlins,
J'attends que tu me serres sans fin.

J'attends mais je suis si fatiguée,
J'attends mais je me mets à douter,
J'attends mais je ne sais plus aimer,
J'attends mais un jour je vais t'oublier.

J'attends que tu comprennes mes poèmes,
J'attends que tu brises mes chaînes,
J'attends que tu redeviennes le même,
J'attends que tu me dises si tu m'aimes.

J'attends mais je suis à bout de patience,
J'attends mais j'ai du mal à te faire confiance,
J'attends mais je ne crois plus à la chance,
J'attends mais je suis presque en partance.

J'attends que tu ne me fasses plus souffrir,
J'attends que tu arrêtes de me et te mentir,
J'attends que tu comprennes notre avenir,
J'attends que tu finisses par me revenir.

J'attends mais ma vie n'est pas éternelle,
J'attends mais mon cœur n'est pas immortel,
J'attends mais mon âme est-elle belle ?
J'attends mais mon corps t'appelle.

J'attends que tu réapprennes à m'aimer,
J'attends que tu répares mon cœur brisé,
J'attends que tu viennes me chercher,
J'attends que tu acceptes notre destinée.
Mokona
23/09/01

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TERRE PROMISE
Il existe près d'ici, un pays,
Une terre nouvelle, un Paradis
Il y pousse en plein milieu
Un arbre pas encore bien vieux.

Perché sur une branche du sommet,
Un oiseau y a fait son nid douillet,
C'est un drôle d'animal,
Qui le jour y voit très mal.

Il regarde de ses grands yeux,
Passer les gens heureux,
Se demandant quand viendra son heure,
D'avoir droit au bonheur.

Il ne porte pas de lunettes,
Mais il est un peu bête,
Il n'a pas vu qu'à côté de lui,
Un autre oiseau a fait son nid.

C'est une gentille demoiselle,
Qui s'envole à tire d'aile,
Elle lui apporte souvent des graines,
Qu'il mange en la regardant à peine.

C'est un oiseau bien solitaire,
Il ne descend jamais sur terre,
C'est pourquoi il se fait des idées,
Sur la façon de s'aimer.

Sa petite voisine prend soin de lui,
Surtout quand il est mal, jour et nuit,
Il ne lui dit même pas merci,
C'est naturel d'après lui.

Elle est bien patiente,
Et en plus elle est charmante,
Va t-il falloir lui ouvrir les yeux,
Pour qu'il la regarde un peu ?

Il n'arrive pas à se faire des amis,
Dès qu'il en a un, il s'enfuit,
Mais elle lui reste toujours fidèle,
Pour lui seul, elle se fait belle.

Parfois il lui fait des confidences,
Sur ses envies, il lui fait confiance,
Elle l'écoute sans rien dire,
En poussant de gros soupirs.

Elle attend qu'il comprenne,
Qu'au fond de son cœur, il l'aime,
Le temps passe et elle se lasse,
Parfois elle se regarde dans une glace.

Même si elle est encore jolie,
Un jour, elle aura vieillie,
Et elle partira ailleurs,
Pour aller sècher ses pleurs.

Elle se décida à lui annoncer,
Qu'elle voulait s'en aller,
Il l'a regarda d'un air ébahi,
Faire sa valise et préparer son lit.

Il ne lui restait qu'une nuit,
Avant qu'elle ne s'enfuit,
Il ne trouva pas le sommeil,
Il n'en trouverait pas une autre pareille,

Dans le noir, sans bruit, il travailla,
Et quand arriva le jour il lui parla,
Il lui dit qu'il avait réfléchi,
Qu'il avait rapproché leurs deux nids.

Il lui proposa de faire un essai,
Il ne savait pas ce que ça donnerait,
Mais il était prêt à sacrifier,
Un peu de sa liberté.

Il s'approcha d'elle,
Et la prit sous son aile,
Elle se blottit contre lui,
Enfin il avait compris.

Elle posa sa tête sur son cœur,
Il battait au rythme du bonheur,
Il se laissait enfin aller,
Il apprenait à l'aimer.

Cette terre n'existe que pour toi,
C'est le pays de Mokona,
Et ces deux oiseaux sur l'arbre perché,
Tu sais quels noms leur donner...
Mokona
23/09/01

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EMBLEME
Qu'essayais-tu de me dire,
Au sujet de notre avenir ?
Dans deux ans ou dix ans,
Laisse le temps au temps...

Tu m'avais interdit de t'appeler,
Par le nom que je t'avais donné,
Et aujourd'hui, il est ton emblème,
Tu es un drôle de phénomène !

Tu es tellement contradictoire,
As-tu perdu la mémoire ?
Tu sais quelle signification,
Il a pour moi ce petit nom...

Est-ce le retour de ton affection,
Et d'un petit peu de passion ?
Pourtant tu n'exprimes rien,
Dois-je attendre sans fin ?

J'aimerais parfois boire,
La potion de l'oubli, un soir.
Je n'ai plus le courage,
De penser que tu es devenu sage.

J'attendrais que tu me dises,
Si j'imagine des sottises,
J'ai peur qu'il soit trop tard,
Je veux m'empêcher d'y croire.

Je sais que tu as peur,
Et que tu caches tes frayeurs,
Mais c'est à deux que l'on avance,
Même si c'est avec prudence.

Si tu me donnes des moments heureux,
Je veux le lire dans tes yeux bleus,
Et moi je t'appellerais tout bas,
De ce nom chéri tant de fois...
Mokona
21/09/01

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LE CHEMIN DES AMANTS
Tu as changé notre amour en amitié,
C'était trop dur pour moi à supporter,
Mon cœur a explosé en morceaux,
Je suis tombée de très haut !

Depuis tout ce temps, je n'ai pas changé,
Je suis toujours celle que tu as aimé,
Je suis prête à tout faire pour toi
Et pas que dans cette vie-là...

Tu avais su me décrire tes désirs,
Tout ce qui te donnait envie de partir,
Tu voulais m'emmener là-bas,
J'aurais tout abandonner pour toi.

Aujourd'hui c'est un peu différent,
Il me faudrait des preuves vraiment,
La confiance que je t'accorde,
Tient sur le fil d'une corde.

Je serais toujours plus que ton amie,
Au fond de toi, tu le sais aussi,
Nous avons fait de gros progrès,
Sur le passé, j'essaie de tirer un trait.

Pour notre histoire, quelle révolution,
Je ne sais pas quelle sera son évolution,
Mais j'ai toujours besoin de ton affection,
Et je la veux sans aucune condition.

N'essaie plus jamais de jouer,
Avec mon cœur pour t'amuser,
Je veux que tu me dises la vérité,
Car c'est moi qui pourrait te quitter.

Cette route que nous avons pris,
Est celle que je t'avais prédit,
Il y a bien longtemps,
C'est le chemin des amants.
Mokona
21/09/01

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LA MORT EST UNE VOLEUSE
La Mort est une sale voleuse,
Elle s'amuse, c'est une joueuse,
Elle prend la vie sans demander,
On ne peut parfois pas l'arrêter.

Quand on s'y attend le moins,
Elle est là, tapie dans un coin,
Attendant son heure,
Saccageant notre bonheur.

Parfois on l'implore,
De faire un effort,
D'abréger nos souffrances,
Mais elle n'a pas de conscience...

Il y en a qui la donne,
Ce sont parfois des hommes,
Qui sont des meurtriers,
Ou bien des guerriers.

Son ennemie jurée est la Vie,
Qui a parfois goût de paradis,
Elles se combattent férocement,
Et il y a toujours un gagnant.

De cette bataille, le terrain,
C'est le corps des humains,
Pour la chasser ailleurs,
Il faut surmonter sa peur.

Et si elle arrive malgré tout,
Alors il faut vivre jusqu'au bout,
Car elle est la fin inéluctable,
Qu'on soit riche ou misérable.

En attendant notre tour,
Profitons de la vie et de l'amour,
Pour une heure, un jour,
Car elle gagne toujours...
Mokona
19/09/01

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UTOPIE
Tu vois la vie,
Comme une utopie,
Tu imagines l'amour,
Après, tu cours...

Personne ne peut prédire,
Son chemin, son avenir,
Rien n'est planifié,
Tout peut arriver...

Tu ne ressens rien,
Tu crois en un autre destin,
A cette femme idéale,
C'est bien normal.

Tu croises une fille, jolie,
Tu l'imagines dans ton lit,
Tu désires ce que tu n'as pas,
Tu ne vois pas ce que tu as.

Si tu regardais plus près,
Peut-être que tu verrais,
Que moi je suis là,
Tout contre toi.

Après tous ces moments
Partagés, nos tourments...
Tu ne ressens rien vraiment ?
Pas le plus petit sentiment ?

Pourquoi toutes ces questions,
Ce besoin d'interrogation ?
Voulais-tu encore me tester,
Voir si je pouvais encore t'aimer ?

Tu voulais couper les ponts,
Tu cherchais l'évasion,
Mais finalement tu m'es resté,
Avec plus que ton amitié...

Qu'aurais-je pu dire ou faire ?
Je suis seulement sincère,
Confiance partagée,
C'est un mot à réinventer.

Les câlins que je te donne,
Font que je te pardonne,
Les câlins que j'attend,
Je les voudrais vraiment...

Tu crois qu'on peut programmer,
Des moments privilégiés ?
L'amour ou la tendresse,
Se construisent sans cesse...

Un jour tu comprendras,
Ca arrive comme ça,
Et tu sauras que la vie
N'est pas une utopie...
Mokona
19/09/01

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LE SENS DE LA VIE
L'horreur d'une tragédie,
Nous fait réfléchir sur la vie,
Son sens et sa finalité,
Sur notre mortalité.

De passage sur cette terre,
Bien plus qu'éphémère,
Comment faire sa place,
En laissant une trace ?

Chacun a sa façon
De tirer des leçons,
Des évènements qu'il vit,
Qu'il voit ou qu'il subit.

Quand on voit ses proches partir,
Pour ne plus jamais revenir,
Prend-t-on conscience vraiment,
De l'importance du moment présent ?

Les détails insignifiants,
Qu'on trouve contraignants,
Laissons-les de côté,
Pour ne plus y penser.

Notre vie est unique ici-bas,
Croquons-la à tour de bras,
Sans penser à demain,
Pour oublier les chagrins.

Se dire qu'on n'a rien oublié,
Faire les choses avec intensité,
Comme si demain n'existait pas,
Chaque seconde être soi.

Donner de l'amour,
De la tendresse toujours,
A ceux qui comptent pour nous,
C'est ça le plus important de tout.
Mokona
13/09/01

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LIBERTE
dédié à mon amie Evelyne
Tout le monde cherche quelqu'un,
Qui saura partager son destin,
Mais parfois, il est si près de soi,
Qu'on ne le voit même pas.

Quand on a trouvé l'âme sœur,
Parfois on peut prendre peur,
Se dire que c'est trop beau,
Et vouloir repartir de zéro.

Tant qu'on ne fait pas l'effort,
Comment savoir si on a raison ou tort,
Il faut toujours essayer,
La chaussure à son pied.

Se laisser chouchouter,
Choyer et dorloter,
C'est tellement agréable,
On se croirait dans une fable.

Il faut aussi respecter,
L'autre et sa liberté,
Ne prendre que les bons moments,
Pour aller toujours de l'avant.

Pas de vie en commun,
Ainsi pas de chagrin,
Juste savoir qu'on peut compter,
Sur l'autre, et plus que son amitié.

Tant de couples se séparent,
Parce qu'ils en ont marre,
Veulent retrouver leur identité,
Pour pouvoir tout recommencer.

Alors si on a trouvé l'équilibre,
Dans une autre façon de vivre,
Pourquoi s'en priver dites-moi ?
C'est ça la liberté du choix.
Mokona
05/09/01

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MOTIVATION
As-tu seulement remarqué,
Combien tu étais motivé,
Après chaque fois,
Qu'on s'est vu toi et moi ?

J'ai l'impression d'être le moteur,
Ou le pied sur ton accélérateur,
Tu repars au quart de tour,
Je te fais du bien, toujours...

Alors si tu étais plus près de moi,
Tu n'imagines même pas !
De toi, je pourrais prendre soin,
Mais c'est difficile, tu es si loin !

Il suffirait de peu vraiment,
Pour faire ce bond en avant,
Pour réaliser ce dont tu rêves,
J'en serais un peu l'orfèvre.

Chacun sa liberté,
Il ne faut pas s'étouffer !
Car la mienne m'est indispensable,
Tu ne seras pas le grain de sable !

Chacun son existence,
Mais on mélangerait nos essences,
Selon nos désirs et nos envies,
En respectant celui d'autrui.

Et si un jour, on veut partir,
Il suffit simplement de se le dire,
On changera de direction,
Pour vivre une autre passion.

Pas de contraintes imposées,
Mais tellement à partager,
Savoir garder le meilleur,
C'est peut-être ça le bonheur…
Mokona
05/09/01

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JE VOUDRAIS ETRE UN CHAT
Je voudrais être un chat,
Libre et sauvage dans les bois,
Ne dépendant de personne,
Qui choisit à qui il se donne.

Je voudrais être un chat,
Pour ronronner près de toi,
Passer mon temps,
Allongé sur le divan.

Je voudrais être un chat,
Dans la vallée des Rois,
Etre adoré et vénéré,
Comme une divinité.

Je voudrais être un chat,
Je pourrais finir tous les plats,
Et sortir mes griffes acérées,
Réflexe de défense inné.

Je voudrais être un chat,
Pour chasser tous les rats,
Je pourrais être utile,
Je n'aime pas être futile.

Je voudrais être un chat,
Trop tard dans cette vie-là,
Chat persan ou chat de gouttière,
De Prince ou bien de sorcière.

Je voudrais être un chat,
A mes neufs vie, j'aurais droit,
Je pourrais revenir sur terre,
Pour finir ce que j'ai à faire.

Je voudrais être un chat,
Tout le monde m'aimera,
Mais je ne ferais confiance,
Qu'avec une grande méfiance.

Je voudrais être un chat,
Je ne me ferais pas avoir cette fois,
Ma vie, je ne donnerais,
Que contre un amour vrai...
Mokona
03/09/01

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TOUJOURS LA POUR TOI
Même si je ne peux plus t'aimer,
Je serais toujours là pour t'aider,
Tu peux compter sur moi, tu le sais,
Hier, aujourd'hui, à tout jamais...

Il me reste beaucoup de tendresse,
Mais j'ai toujours peur que tu me blesses,
Alors je me retiens de tout te dire.
Pour ne plus avoir à souffrir.

Tu finis toujours par faire vraiment,
Ce que je t'avais dit avant,
Après m'avoir dit non,
Tu es un drôle de garçon !

De toi, je suis très fière,
Comme devrait l'être ta mère,
Je suis là pour t'écouter,
Quand tu as besoin de parler.

A chacun de tes appels,
Réel ou bien virtuel,
Je réponds toujours présent,
Quel que soit tes sentiments.

Ce serment que tu m'avais fait,
Que jamais tu ne m'abandonnerais,
Alors je te le dis aussi,
Toi et moi c'est pour la vie...

Moins que l'amour, plus que l'amitié,
C'est une autre façon de s'aimer,
Sans souffrir, sans se mentir,
Juste pour des moments de plaisir.
Mokona
03/09/01

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RENCONTRE
Quand je l'ai vu la première fois,
J'ai presque ri aux éclats,
Avec son chapeau sur la tête,
Il avait vraiment l'air bête.

A force de le côtoyer,
J'ai fini par le regarder,
Il avait un certain charme,
Dans les yeux, du vague à l'âme.

Des autres, il était différent,
Surtout dans son comportement,
Il avait l'air si nonchalant,
Et parlait d'un drôle d'accent.

Mon cœur s'est mis à battre de nouveau,
Soudain, je le trouvais très beau,
Il me regardait bizarrement,
Ses yeux dans les miens s'accrochant.

On aurait eu tant de choses à se dire,
Mais c'était déjà l'heure de partir,
Une étincelle s'était allumée,
Alors je laisse le feu brûler.

Je ne sais pas si on se reverra
Mais je l'espère en tout cas,
Même si son pays est loin d'ici,
Je peux rêver d'être avec lui.
Mokona
31/08/01

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DERNIERES VOLONTES
Comme chacun sur cette terre,
Un jour, je redeviendrais poussière,
Je n'ai que peu de dernières volontés,
Puisque je n'ai plus personne à aimer.

J'aimerais qu'on ne m'oublie pas,
Quand je passerais de vie à trépas,
Je ne veux pas qu'on m'enterre,
Je n'aime pas les cimetières !

Je veux qu'on brûle mon corps,
Ne me dites pas que j'ai tort !
Et que s'envole mon âme,
En écoutant du X-Japan.

Que mes cendres soient éparpillées,
Dans ce pays que j'ai tant aimé,
Du haut du mont Fuji-Yama,
Vous prendrez le temps pour ça.

Je sais que tu ne pleureras pas,
Tu ne m'aimes pas assez pour ça,
Tu repenseras aux bons moments,
Peut-être en soupirant légèrement.

Je ne te manquerais pas, je crois,
Tu me l'as dit tant de fois,
Je ne sais pas ce qu'il y a après,
Mais peut-être que je te protègerais.

La seule chose que je regretterais,
C'est que tu m'aies dit que tu m'aimais,
Et que tu n'as pas su assumer,
Notre histoire dans la réalité,

Que tu m'aies fait souffrir pour rien,
Par plaisir, pour me donner du chagrin ?
Tu as pris le temps de la réflexion,
Et tu as mis deux ans d'hésitation.

A force d'attendre mon amour s'est enfui,
On peut même dire qu'il s'est évanoui,
Je n'aurais pas cru que mon cœur,
Pourrait se refermer sans pleurs.

J'apprécie les moments passés,
Mais je ne peux plus t'aimer,
C'est mon corps qui te réclame,
Ce n'est plus mon âme.

Alors avant de partir à jamais,
Je voulais te dire que je t'aimais,
Mais j'ai du tuer cet amour,
Et c'est du passé pour toujours.
Mokona
31/08/01

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LE PETIT CHAPERON ROUGE
Le petit Chaperon rouge s'en allait à travers bois,
Je sais que vous connaissez cette histoire ma foi,
Mais moi je vais vous la raconter,
Telle qu'elle est arrivée en réalité.

Au milieu de la forêt près de chez moi,
Vivait une grand-mère au rire narquois,
Elle était d'une gentillesse peu commune,
Mais bizarre, car elle chantait sous la lune.

Elle avait une petite fille charmante,
Qui venait la voir pour cueillir des plantes,
Elles ramassaient ensemble sous les charmilles,
Des herbes, des fruits et puis des brindilles.

Tous les dimanches, on voyait de la fumée,
S'échapper du toit par la cheminée,
Elles faisaient sans doute quelques potions,
La grand-mère avait des dons de guérison.

La jolie jeune fille avait une cape rouge vermeil,
Avec une capuche rabattue jusqu'aux oreilles,
On devinait à sa silhouette une grande beauté,
Même si elle ne l'avait jamais montrée.

Puis survint un événement important,
Un dimanche où il y avait du vent,
Aucun bruit dans la chaumière,
La jeune fille n'était pas très fière.

Elle sonna à la porte de la maison,
Ecouta bien et entendit un son,
On lui disait de rentrer à l'intérieur,
Ce n'était pas sa grand-mère, elle avait peur !

Mais voulant en avoir le cœur net,
Elle tira très fort sur la chevillette,
La porte s'ouvrit dans un grincement,
Il faisait noir, on n'y voyait pas vraiment.

Elle distinguait une forme dans le lit,
Et s'approcha tout près et dit :
"Qui êtes-vous, je ne vous connais pas,
Où est ma grand-mère dites-moi ?"

"Mais si c'est moi", répondit une voix
"Il faut que tu me crois, approche-toi",
La porte soudain se referma.
Et l'obscurité l'entoura.

En marchant dans la pièce, elle tâtonna,
Et sentit une fourrure sous ses doigts,
Son sang se glaça d'effroi,
Elle hurla mais elle était sans voix.

"N'aie pas peur, ma tendre enfant,
Pour toi je n'ai que des sentiments,
Tu as toujours cru que j'étais ta mère-grand,
Mais en fait, je suis ton prince charmant,

Après des années d'essai infructueux,
Je vais pouvoir enfin être heureux,
J'essayais de reprendre mon apparence,
En mélangeant diverses essences.

Là tu vois, c'est mon étape intermédiaire,
En loup je suis, mais c'est éphémère
Je te jure de ne pas te manger,
Viens t'allonger à mes côtés".

La jeune fille n'écoutant que son cœur,
S'allongea près de lui sans pudeur,
L'instant d'après, il y eu un éclair,
Et le loup se défit de sa chair.

Il prit la forme d'un jeune homme,
Beau et nu, enfin tout comme,
Il l'a prit dans ses bras et l'embrassa,
Elle sentit son cœur battre sous ses doigts...

Je vous laisse le soin d'imaginer,
Comment ils ont fait pour s'aimer,
Le Chaperon rouge a une autre histoire,
Mais c'est la mienne que vous devez croire

Car si les filles ont peur du grand méchant loup,
Ce n'est pas parce qu'il va les manger d'un coup,
C'est qu'elles se souviennent du petit Chaperon,
Qui se fit croquer avec tant de passion...
Mokona
29/08/01

Début de la page

Comme la lune est pleine,
Je me sens sereine,
Je n'ai plus besoin de toi,
Je sais ce qui guide mes pas.

Je voulais tellement te plaire,
Que je faisais tout le contraire,
Je faisais n'importe quoi,
En oubliant d'être moi.

Je ne dépend plus de personne,
Même si toujours je te donne,
C'est ma nature profonde,
De ma tendresse, je t'inonde.

Tu as fini par accepter,
Ce que tu m'avais refusé,
Tant de temps perdu,
Qu'on ne retrouvera plus…

Tu as compris la chance,
De notre mélange intense.
Tu as ouvert les yeux,
Sur ce que peut être nous deux.

Pas besoin de grand discours,
Plus besoin de mots d'amour,
Juste cet échange mutuel,
De deux corps non virtuels.

De la fiction à la réalité,
C'est bien mieux en vérité,
Que tout ce qu'on avait imaginé,
Maintenant on peut en profiter…

Un jour ou une heure de bonheur,
Cela vaut toutes les peines de cœur,
C'est ce qu'on appelle la passion,
Quand on connaît le grand frisson...
Mokona
29/08/01

Début de la page

Aimer,
Trop compliqué !
Baisers,
Pas volés.
Tendresse,
Tu progresses !
Caresses,
Sans cesse…

Charmant,
Tu es le prince.
Amant,
Passionnément.
Plaisir,
A n'en plus finir.
Ecrire,
Pour se souvenir.

Chaleur,
Dans les cœurs.
Bonheur,
Se parler des heures.
Prélude,
Finie la solitude.
Attitude,
C'est la plénitude.

Chercher,
Ou était la vérité,
Trouver,
Ton autre façon d'aimer.
Comprendre,
Qu'il ne faut pas attendre.
Surprendre,
Par de petits mots tendres.

Sourire,
Au lieu de souffrir.
Partir,
Pour mieux revenir.
Savoir,
Que je peux te croire,
Revoir,
Toi et moi dans le Miroir.
Mokona
29/08/01

Début de la page

Comme un bateau ivre,
Mon cœur est à la dérive,
Il ne sait plus où aller,
Il ne sait plus qui aimer.

Dois-je écouter ma raison,
Qui me dit que non !
Dois-je écouter mon corps,
Qui me dit encore !

Si c'est le grand frisson,
Quelle est la solution ?
J'entends un autre appel,
Mais était-ce bien réel ?

Marcher vers l'inconnu,
Je me sens un peu perdue,
Pas facile de faire un choix,
Chacun doit porter sa croix !

La Terre est comme un grand plat,
Dont on sert l'amour plusieurs fois,
Parfois c'est le bon, parfois pas,
Comment savoir si c'est Toi...
Mokona
24/08/01

Début de la page

Un rêve oublié,
Une pincée d'éternité,
Une lettre froissée,
Dans une corbeille en papier,
Un amour partagé,
Une idylle insensée.

Aucun regret,
Paradis secret,
Tirer un trait,
Pour être plus près,
Passer de l'abstrait,
Au concret.

L'odeur de ta peau,
Sous ton manteau,
Comme un gâteau,
A manger tout chaud,
J'en deviens accroc,
Baiser cadeau.

Mains dans tes cheveux,
Tes yeux dans mes yeux,
Quoi de plus merveilleux,
Un cœur partagé en deux,
Deux corps dans le creux,
D'un lit, au milieu.

Un désir qui augmente,
Sans que l'on se mente,
Pas de longue attente,
Des caresses qui enchantent,
Se plier comme une plante,
Et crier comme une démente.

Aucune parole,
Elles s'envolent,
Mon corps, obole,
Le tien qui me colle,
On a du bol,
Toi aussi tu décolles.

Croire en mourir,
C'est juste du plaisir,
A n'en plus finir,
Presque s'évanouir,
Ne jamais se mentir,
Et enfin repartir,
La tête pleine de souvenirs...
Mokona
24/08/01

Début de la page

Je viens d'arriver sur un nouveau rivage,
Une île déserte aux magnifiques plages,
Un ciel bleu sans aucun nuage,
De quoi vraiment tourner la page…

Toi aussi tu as les yeux bleus,
De paille est la couleur de tes cheveux,
Vrai ou faux, c'est comme un jeu,
Tu lui ressembles un peu…

Tu vis dans un autre pays,
Qui est vraiment loin d'ici,
Une autre île, un petit paradis,
Peut-être que c'était écrit…

Peu importe ce qu'on ressent,
Quand ce sont de vrais sentiments,
Ne jamais faire semblant,
Pouvoir changer, en avoir le cran…

Tu as fait à nouveau battre mon cœur,
Oubliées, ces années de malheur,
Dans ton regard, il y a cette lueur,
Qui a su effacer toutes mes peurs…

Quelque part, je sais que tu m'attends,
Peut-être que ça prendra du temps,
Je devrais changer tous mes plans,
Dans ma vie, quel bouleversement…

Quelques images fixées sur la pellicule,
Je sais que le temps jamais ne recule,
Ma vie est comme le fil du funambule,
Mais moi je veux être une libellule…

Je veux m'envoler vers toi, vers ailleurs,
Où m'attend un nouveau bonheur,
Merveilleux comme les couleurs,
De la plus belle de toutes les fleurs…
Mokona
20/08/01

Début de la page

Entre nous, il y a cette distance,
Qui a toujours fait la différence,
Elle a fait pencher la balance,
Et m'a ôté toutes mes chances.

Si tu avais vécu à mes côtés,
Tout entre nous aurait été facilité,
Cela aurait été d'une simplicité,
Qui aurait permis de nous aimer.

Le "Loin des yeux, loin du cœur",
M'a enlevé le droit au bonheur,
Il ne m'a donné que des pleurs,
M'a privé de tes caresses, de ton odeur...

J'ai eu ma dose de souffrance en condensé,
Pire que l'Enfer que subissent tous les damnés,
Et pour pouvoir le Paradis retrouver,
J'ai du dire à mon cœur de se refermer.

Alors pour ne plus pleurer,
Je ne veux plus t'aimer,
Et si on peut se rencontrer,
J'ai juste mon corps à te donner...

Car tu sais m'emmener dans les hauteurs,
A ces moments là, tu es un ange de douceur,
Il ne manque que des ailes à ta blondeur,
Et parfois j'entends battre ton cœur...
Mokona
16/08/01

Début de la page

J'ai fermé mon cœur pour ne plus souffrir,
Une seule serrure permet de l'ouvrir,
Et la seule clé qui peut t'appartenir,
C'est uniquement celle du plaisir.

J'ai fermé mon âme pour oublier,
Que tu m'as tant de fois rejetée,
Elle ne s'envolera plus vers toi,
Car elle n'appartient qu'à moi.

J'ai oublié ma peine pour toujours,
Trop de souffrance, le mal d'amour !
Je ne veux plus perdre mon temps,
Je préfère un merveilleux amant.

J'ai oublié mes sentiments,
Ils étaient bien trop grands,
Et je n'avais plus de récipient,
Le contenu dépassant le contenant.

J'ai trouvé enfin ce que je cherchais,
Un homme, le seul, le vrai !
Même s'il ne s'en rend pas compte,
C'est lui, le prince blond de mon conte.

J'ai trouvé mieux que de l'amour,
Peut-être que je vous le dirais un jour,
C'est notre secret à tous les deux,
Et c'est ça qui nous rend si heureux...
Mokona
25/07/01

Début de la page

On se souvient tous de son premier amour,
De ce qu'on croyait durer toujours.
On peut aimer aussi intensément à 12 ans,
Au passé ou au présent, hier et maintenant.

Toi le Premier, tu es parti pour une autre vie,
Pourtant je t'aimais d'un amour infini,
Et je ne saurais jamais,
Si je dois avoir des regrets.

J'étais à peine une adolescente,
Et dans mon cœur déjà ton amante,
Ce qu'on a vécu est inscrit,
Dans les astres et au Paradis.

Ma vie a continué sans toi,
Et j'ai du faire d'autres choix.
Je n'ai pas tiré le bon numéro,
On ne gagne pas toujours le gros lot.

Un jour, tout a été bouleversé,
Quelque part, je t'avais retrouvé...
Encore plus fort et plus intense,
Il m'a emmené vers d'autres danses.

Alors Il sera le Dernier
Amour auquel j'aurais goûté.
Puis mon cœur s'est refermé,
Comme une porte sur le passé.

Après Toi et Lui, je peux partir,
Ma vie a eu de quoi s'accomplir,
Car qui a cette chance ici-bas,
De vivre son Premier Amour deux fois !
Mokona
20/07/01

Début de la page

J'aurais voulu m'enfuir au bout du monde,
Impossible car la terre est ronde !
On revient toujours au point de départ,
Un jour ou l'autre, tôt ou tard.

J'aurais voulu m'envoler très haut,
Devenir comme les oiseaux,
Mais même eux reviennent chaque année,
Pour faire leur nid avant l'été.

J'aurais voulu nager dans l'océan,
Mais comment faire, il est si grand ?
Même les poissons dans la rivière,
Reviennent eux-aussi en arrière.

J'aurais voulu faire un tunnel sous la terre,
Mais ce n'est qu'une belle chimère,
On sait bien que si on creuse en droite ligne,
On ressort de l'autre côté, jusqu'en Chine !

J'aurais voulu remonter le temps,
Pour retrouver ma maman,
Mais elle est partie à tout jamais,
Et plus jamais je ne la reverrais.

J'aurais voulu fuir la réalité,
Mais même si elle est dure à regarder.
La mort et la souffrance font partie de la vie,
De notre naissance jusqu'à ce que ce soit fini.

J'aimerais vous dire mes amis,
Qu'il y a l'amour et le plaisir aussi,
De la tendresse et des sentiments,
Qui nous font savoir qu'on est vivant.

Je sais que nous n'oublierons jamais,
Ceux qui sont partis, ceux qu'on aimait,
Mais ceux qui restent ont besoin de nous,
Et ça, c'est encore le plus important de tout.
Mokona
13/07/01

Début de la page

MA PETITE MAMAN
Dédié à ma maman
Tu m'as donné tant de tendresse,
Et aujourd'hui tu me laisses,
Tu es partie pour un ailleurs,
Me laissant seule avec mes pleurs.

Tu as toujours été là pour moi,
Pendant mes peines et mes joies,
Je souhaite à chacun ici-bas,
D'avoir une maman comme toi.

Une maman, c'est unique,
Une maman, c'est magique,
Alors même si je ne peux plus te chérir,
Tu restes à jamais dans mon souvenir.

Et je voulais te dire maman,
Que je serais toujours ton enfant,
Et lorsque viendra mon tour de partir,
Je sais que tu seras là pour m'accueillir.
Mokona
10/07/01

Début de la page

Dans une autre vie aurais-je la chance,
De vivre à nouveau un amour si intense ?
Même s'il m'a fait souffrir,
Au point de vouloir en mourir !

Chaque être humain a sa destinée,
Peut-être est-elle toute tracée,
Mais on peut toujours la changer,
Surtout avec le verbe aimer.

Ne vivre que pour lui plaire,
N'être qu'un passage sur terre,
De courts instants de bonheur,
Aux mille et une couleurs.

Une explosion d'amour,
Un feu d'artifice en plein jour,
Toujours plus beau,
Toujours plus haut...

Quel que soit les sentiments partagés,
D'amour, de plaisir ou d'amitié,
Cela vaut la peine d'être vécu,
Que l'on soit vainqueur ou vaincu.

Pas de défaite, dans cette bataille,
Aimer ne supporte aucune faille,
A un moment dans notre vie,
Nous sommes celle qu'il a choisi,

L'élue de son cœur pour une nuit,
Un jour ou pour l'infini,
C'est la roue de l'amour,
Qui tourne pour toujours...
Mokona
06/07/01

Début de la page

Un jour ne seras-tu plus qu'une image,
D'un album dont je tournerais les pages ?
Ton nom tant de fois chéri,
Tombera t'il dans l'oubli ?

Un rêve oublié comme un mirage du désert,
Au milieu d'une tempête de poussière.
Une chanson fredonnant le verbe aimer,
Rythme d'un cœur battant au fil des années.

Plus rien qu'un sentiment inoubliable,
Venue du fond de l'âme insondable,
Une lumière éclairant l'infini,
Comme le soleil au cœur d'une abbaye.

Regarder comme de l'extérieur,
La vie d'un autre ailleurs,
Cela paraît tellement abstrait,
Qu'entre rêve et réalité, ça oscillait.

Comme revoir un film à l'envers,
Voir la fin avec le cœur qui se serre,
Revenir au début, marche arrière,
Changer mon cœur en pierre...

Est-ce un conte, une légende d'hier,
Qui fut écrit pour nous plaire ?
Une histoire d'un autre temps,
De l'amour à en écrire un roman ?

Une rencontre inimaginable,
De deux êtres, incroyable,
Parfaite osmose de deux corps,
Brûlant d'un même feu sans effort.

Comme des flashs à répétition,
Des instants si précieux d'émotion,
Reflets d'un coin de notre mémoire,
A regarder de l'autre côté du miroir...

Dans le livre ouvert de notre vie,
Au milieu est un grand lit,
Nos âmes seront-elles maudites,
Pour ces images interdites...
Mokona
27/06/01

Début de la page

Est-ce que l'amour peut s'éteindre,
S'il est inaccessible à atteindre ?
A force d'attendre, on s'efface,
A essayer de comprendre, on se lasse.

Comme le chant du cygne, magnifique,
Qui est le dernier, presque magique,
On sait que c'est avant de mourir,
Qu'on sublime tout pour enfin partir.

Pour toi j'aurais donné la vie,
Encore une fois, mais c'est fini,
Pour toi j'aurais donné ma vie,
Mais tu n'as jamais rien compris.

La tendresse et l'amour à la pelle,
J'aurais pu te faire la vie belle !
Tant pis pour moi, tant pis pour toi,
Et ne me demande pas pourquoi.

Il ne reste que nos deux corps,
Pour toujours en parfait accord,
Alors gardons pour l'instant,
Cette harmonie au temps présent.

Tu n'es qu'un homme,
A toi, je m'abonne,
Car je ne suis qu'une femme,
Tout feu, tout flamme...
Mokona
24/06/01

Début de la page

Au gré de ta fantaisie,
Tu es méchant ou gentil.
Ne me reprend pas les clés,
Que tu viens juste de me donner.

Elles s'ouvrent vers un nouveau monde,
Et la responsabilité t'en incombe,
Ne referme pas si vite la porte,
Je peux attendre, peu m'importe.

On peut construire au jour le jour,
Même si le temps me paraît court,
Tu es à la fois mon poison et l'antidote,
Je n'y peux rien, tu es ma marotte.

Quel est donc cet instinct primitif,
Qui te rend avec moi si agressif ?
Nous n'en sommes qu'au prologue,
De notre histoire, pas à l'épilogue !

De la haine, je suis l'antithèse,
De mon amour fait la synthèse,
Pas besoin d'être prophète,
Pour bien me connaître.

Ne cadenasse pas ton cœur,
Je t'en prie n'aie pas peur,
Laisse-moi le libérer de ses chaînes,
Ecoute encore tous mes " Je t'aime ".

Ils te berceront tout en douceur,
Sans être en rien dominateurs.
Une autre chance nous est accordée,
Ne la laisse surtout pas passer.

Car j'ai enfin vu que tu étais,
Redevenu celui que j'attendais,
L'homme que j'aimais vraiment,
Un peu, beaucoup, passionnément ...
Mokona
18/06/01

Début de la page

Pourquoi es-tu si différent,
C'est vraiment aberrant,
Entre l'homme que je côtoie,
Et celui que je ne vois pas ?
Il y a comme un abîme,
Tu es en haut des cimes.

Près de moi tu es libertin,
C'est ça qui fait nos liens,
Mais dès que je suis partie,
On dirait que tu me fuis,
Arriveras-tu à exorciser,
Un jour tout ton passé ?

Tu sais te faire enjôleur,
Voire même cajoleur,
Quand tu as besoin de moi,
Non, je ne le regrette pas,
Mais ne va pas trop loin,
Ne me mets pas dans un coin.

Crois-tu que la négation,
Soit une bonne option ?
Elle ne laisse que des lésions,
Ne lui fais pas une ovation.
Enlève du fond de ton cœur,
Toute cette vilaine froideur.

Il est une chose inéluctable,
Incroyable et véritable,
Ne gâche pas par orgueil
Ce Nous, qui existe et se cueille
Chaque jour au quotidien
Fais de tout petits riens...
Mokona
18/06/01

Début de la page

Je m'endors encore sans toi,
Sans ton corps tout contre moi,
Pourquoi es-tu si loin ?
De toi, j'ai tellement besoin.

Souvenirs tellement présents,
Lointains ou bien récents,
Ton profil aquilin,
Ton sourire coquin,

Ta voix si douce que j'adore,
Tes bras qui me serrent si fort,
Mon prince aux cheveux blonds,
Devenus aujourd'hui si longs.

Je dois attendre sagement,
Moi le petit lion rugissant,
Alors que je n'ai qu'une envie,
Te rejoindre au Paradis...

Ce nouveau royaume,
Qui agit comme un baume,
Sur mon cœur blessé,
Toi seul a su le créer.

Si je meurs un jour,
Au pays de l'Amour,
Je veux ressusciter,
Pour être à tes côtés.

Tu es ma source de vie,
J'y bois jour et nuit,
Jamais elle ne va se tarir,
Et sur toi elle a su rejaillir.

Tu es l'air que je respire,
Je ne peux m'en abstenir,
Non ce n'est pas une absurdité,
C'est ça qu'on appelle aimer.

Etre en accord parfait,
En Harmonie vraie,
Synchronisation de nos corps,
Qui survivra par-delà la mort.

Quoiqu'il puisse advenir,
Ne resterait-il que ton sourire,
Comme le chat d'Alice dans son pays
Moi je veux garder tes merveilles ici...
Mokona
17/06/01

Début de la page

J'ai vu des milliers d'étoiles,
Un feu d'artifice sans voile,
Le plus beau des tableaux sur toile,
Dans ton cœur qui se dévoile.

Dans tes mains qui serraient les miennes,
Pendant les moments où j'étais tienne,
J'ai eu comme une vision sous leur pression,
Plus que de l'amour, et beaucoup de passion.

De l'aube au crépuscule de mon âme,
Je me sens avec toi tellement femme,
Tous mes désirs sont assouvis,
Je te sens bien plus homme aussi.

Comme un joli coquillage,
Retrouvé sur le rivage,
J'embellis ton décor,
Je t'ai fait don de mon corps.

Comme une lumière en contre-jour,
Fais-moi découvrir plus que l'amour,
Pas besoin de choisir,
Autre chose que le désir.

Comme un équilibriste sur un fil,
Je me sentais si petite, si fragile,
Mais je n'ai plus peur de tomber,
Puisque tu es là pour me rattraper.

Gommer le passé pour avancer,
Rester dans le présent pour aimer,
Peu importe toutes les lacunes,
Tu m'as enfin donné la lune.

Même si tu n'es qu'une comète qui passe
Dans mon ciel pour faire fondre la glace,
Tu reviens périodiquement,
Alors je t'attends...
Mokona
16/06/01

Début de la page

J'aime tellement ton sourire,
Comme dans mon souvenir,
J'aime être dans tes bras,
L'Amour y règne en roi.

J'aime tes yeux bleus,
Quand ils sont joyeux,
J'aime ta voix disant tout bas,
Des mots rien que pour moi.

J'aime l'odeur de ta peau,
Et son goût de pain chaud,
J'aime ta tendresse,
Quand tu me caresses.

J'aime tes mains si douces,
Quand elles me touchent,
J'aime ta bouche si tendre,
Tu sais si bien t'y prendre.

J'aime tout de toi vraiment,
Le plus que parfait amant,
J'aime surtout t'appartenir,
Pour crier et gémir de plaisir...
Mokona
13/06/01

Début de la page

Peux-t-on vraiment définir l'amour,
Ce que chacun peut ressentir un jour ?
C'est un sentiment indéfinissable,
Qui reste à jamais inoubliable.

L'amour se décline de mille et une façons,
Du plus sage à la plus dévorante passion,
On peut aimer pour un jour ou pour la vie,
Partager des moments courts ou infinis.

Se sentir bien sans se poser de questions,
Et vivre intensément une belle relation,
S'accorder des moments d'intenses émotions,
Chaque minute qui passe est une création,

On créé ensemble un monde nouveau,
On s'envole dans les cieux très haut,
Se sentir fondre les yeux dans les yeux,
Et ployer sous des baisers langoureux.

Pleurer de bonheur arrive rarement,
Sauf en cas de vrais sentiments,
Et si aimer est un crime,
Je veux bien être la victime !

Ne pas parler, ne rien se dire,
Mais au fond de son cœur sentir,
Le bonheur d'être à deux,
Et vraiment enfin heureux !
Mokona
11/06/01

Début de la page

NIRVANA
Dédié à tous les amoureux
Une histoire d'amour commence,
Par une rencontre, quelle chance !
Ensuite on se découvre mutuellement,
On se parle pour se connaître vraiment.

Puis l'un des deux fait le premier pas,
Et l'on se retrouve dans ses bras,
C'est là que découvre ce qu'on ressent,
On sait si on s'aime vraiment.

Une émotion vous transporte au ciel,
Elle a comme un goût de miel,
Elle vous donne la fureur de vivre,
Elle vous saoule, elle vous enivre.

Sa peau, son odeur, ses lèvres si douces,
Regards qui se croisent quand on se touche,
Dans un lit ou bien sous la douche,
Qu'on soit debout ou qu'on se couche.

On se découvre avec passion,
Les corps parcourus de frisson,
On se caresse et on s'embrasse,
On oublie tout et on s'enlace.

L'amour est au rendez-vous,
On crie " je t'aime ", c'est tout,
Les âmes rejoignent les corps,
On atteint le nirvana encore et encore...
Mokona
08/06/01

Début de la page

Je suis celle dont tu as besoin,
Qui de toi prendra bien soin,
La seule qui te rendra heureux,
Car je sais ce que tu veux...

Peu importe les torts ou la raison,
Seul compte l'amour à l'horizon,
Je t'apprendrais la tendresse,
Ce sera ta nouvelle richesse.

On fuira tous les jaloux,
Que notre bonheur rend fou,
Ceux qui croient qu'aimer,
Ce n'est pas Tout partager.

Les moments de joie et de peine,
La tendresse et parfois la haine,
Le plaisir et la souffrance,
Se font mélanges intenses...

Peut-on aimer sans se toucher ?
Car à jamais l'amour est exalté,
Si on sait nos essences mélanger,
Ce n'est pas vraiment sorcier.

En amour pas d'interdit, tout nous est permis,
Tant pis pour ceux qui n'ont rien compris,
Nous leur montrerons qu'aimer à la folie,
C'est s'aimer aussi de corps et d'esprit.
Mokona
06/06/01

Début de la page

Le manque d'amour peut-il rendre fou,
Comme une âme oubliée qui perd tout ?
Vouloir changer le cours du temps,
Sortir à nouveau du néant, trop grand...

Sentir son corps à nouveau libre,
Son cœur enfin qui vibre.
Revoir le monde en couleurs,
Sécher pour toujours ses pleurs.

Une autre vie qui commence,
La vivre comme en transe.
Si c'est de nouveau un rêve,
Je ne veux pas qu'on me l'enlève...

Se donner encore une chance,
C'est comme ça qu'on avance,
Ne plus penser à demain,
Instants de bonheur divin...

Peut-on effacer à jamais le passé,
Pour mieux recommencer,
Construire un nouvel avenir,
Et bannir le mot souffrir ?

Comme une goutte d'eau dans l'océan,
Ces moments de bonheur que l'on ressent,
Suffisent à nous transporter au Paradis,
C'est ça aussi qu'on appelle la vie !
Mokona
06/06/01

Début de la page

J'ai trop d'amour en moi,
Je veux le partager avec toi,
Je voudrais tellement te plaire,
Je ne sais plus comment faire !

J'ai trop d'amour en moi,
Je sais que ça ne te gêne pas,
Tu as trop voulu me mentir,
Sur tes envies et tes désirs…

J'ai trop d'amour en moi,
Mais à force de donner comme ça,
Sans rien recevoir en retour,
On finit par le reprendre un jour...

J'ai trop d'amour en moi,
J'avais le cœur en émoi,
Mais je n'étais qu'en sursis,
Un simple moyen de survie.

J'ai trop d'amour en moi,
Alors comme je suis, accepte-moi,
Tu ne le regretteras jamais,
C'est mon cœur qui te le promets.
Mokona
04/06/01

Début de la page

Je suis une femme complète,
Pas un objet que l'on jette,
Ou un jouet devenu obsolète,
J'ai un cœur et toute ma tête.

Je croyais trouver un homme vraiment,
Mais finalement tu n'es qu'un enfant,
Dans tous tes comportements,
A l'exception de celui d'amant.

Ce n'est pas ça le plus important,
Même si ça compte réellement.
Moi la femme forte caractériellement,
Etre avec toi, ce n'est pas reposant.

Pour aimer, s'il fallait être parfait,
Jamais personne ne s'aimerait,
Alors malgré tout ce que tu m'as fait,
Tu restes ma vie à tout jamais.

Tu es le seul exemplaire,
Né sur cette terre,
Fait de sang et de chair,
A qui je veux plaire.

On s'est trouvé sur la même route,
C'était notre destin sans doute,
Je veux continuer coûte que coûte,
Ton amour coule en moi goutte à goutte.
Mokona
03/06/01

Début de la page

Je déclare au monde entier,
Que tu es le seul que j'ai aimé,
Et je veux encore partager,
Avec toi, tous nos plaisirs secrets.

Je déclare au Diable et à Dieu,
Que c'est tant pis pour eux,
Mais tu es le seul que j'adore,
Tu es mon seul et unique trésor.

Je déclare aux autres hommes,
Que c'est toi mon Homme,
N'essayez pas de me séduire,
Car vous vous ferez éconduire.

Je déclare aux autres femmes,
Que je t'appartiens corps et âme,
Je sais que vous pouvez comprendre,
Vous ne viendrez pas me le prendre.

Je déclare que tu es Unique,
Je crois en Toi, c'est fantastique,
Nous deux, c'est tellement sublime,
De l'ultime à la partie la plus infime.

Je déclare que " Je t'aime " pour la vie,
Je sais bien que je te l'ai déjà écrit,
J'essaye seulement d'attendre ton retour,
Pour te faire ma déclaration d'amour.
Mokona
03/06/01

Début de la page

Je sais que tu as gardé quelque part,
Tout ce qu'on s'écrivait au départ,
Quand tu me disais "je t'aime",
Par milliers et par centaine.

Tu m'avais même écrit des poèmes,
Où j'étais le principal thème.
Souvenirs à sortir de ta mémoire,
Comme du fond d'un vieux tiroir.

Notre amour était si beau,
Pourquoi en as-tu fait un chaos ?
Nous avons découvert ensemble,
Un côté de nous qui se ressemble.

Tu avais tellement peur,
De ne pas être à la hauteur,
Tu as su pourtant me donner,
Plus que je n'avais demandé.

Je n'avais rien à t'apprendre,
Il n'y avait rien à comprendre,
Tu as su me deviner,
Comme j'ai su t'aimer...

Echanges de plaisirs infinis,
Ponctués de souffle et de cris.
A ta source encore, je veux boire
Surtout quand vient le soir.

Comme le hibou sur sa branche,
On en a passé des nuits blanches,
Ta bouche sachant explorer,
Tous mes endroits secrets...

L'amour a un parfum de bonheur,
Un mélange subtil de nos odeurs.
Et les mots qu'on dit tout haut,
Dans les moments de crescendo.

Ton corps me donnait l'assaut,
Et dans un dernier sursaut,
Tu me laissais un peu de toi,
Que je gardais au fond de moi.

Nous étions vraiment en phase,
On peut appeler ça l'extase.
Je veux que tu t'endormes encore,
Près de moi, tout contre mon corps...
Mokona
02/06/01

Début de la page

Je t'en prie ne fais pas semblant,
Pourquoi prends-tu si longtemps,
Pour comprendre que j'ai raison,
Pour voir qu'on est à l'unisson ?

Je ne suis pas une femme fragile,
Pour toi, est-ce si difficile,
De me dire enfin " je suis là " ?
Car tu sais que j'ai besoin de toi.

Pourquoi ce n'est pas ce soir,
Pourquoi ne me donnes-tu pas d'espoir,
Pourquoi tu ne me dis jamais rien,
Je veux que ce soit pour demain.

Je n'en peux plus d'attendre,
Un mot ou un geste tendre,
Je ne veux plus des pauvres miettes,
Que de temps en temps tu me jettes.

Je ne veux plus du virtuel,
Je veux que ce soit réel,
Je veux te voir et te toucher,
T'embrasser et te caresser.

Je veux être tout contre toi,
Même si tu ne me parles pas,
Je veux te regarder dans les yeux,
Et je saurais te rendre heureux.
Mokona
01/06/01

Début de la page

Ton cœur est comme une forteresse,
J'en donne l'assaut sans faiblesse,
Jour après jour, nuit après nuit,
Grâce aux poèmes que je t'écris.

Un jour rendras-tu les armes,
Et viendras-tu sécher mes larmes ?
Tu crois que j'attendrais éternellement,
Tu sais quels sont mes sentiments.

Je t'aime et je t'aimerais toujours,
Mais la vie est un long parcours,
Comment supporter d'être rejetée sans cesse,
Ainsi que la façon dont tu me blesses ?

Puis-je te faire encore confiance,
Et prendre mon mal en patience ?
Et vraiment t'oublier, si j'essayais ?
Même si je n'y arriverais jamais.

Un homme quelque qu'il soit,
Peut-il comprendre cette Loi,
Qu'un amour comme le mien,
Ce n'est quand même pas rien ?

J'entends dire autour de moi,
Arrête de l'aimer comme ça,
Tu lui donnes trop pour qu'il comprenne,
Je voudrais seulement que tu apprennes...

Tant donner et partager,
Ce n'est pas si insensé,
Juste que tu ne sais pas aimer,
Chez toi, ce n'est pas inné !

Aujourd'hui que dois-je faire ou dire,
A part dans tous les sens te l'écrire,
Donne-moi ton mode d'emploi,
Arrête de me faire souffrir comme ça...

De ma vie, jusqu'à la dernière étincelle,
Mon amour pour toi sera éternel,
Plus personne d'autre ne me touchera,
Car je n'appartiens plus qu'à Toi.
Mokona
01/06/01

Début de la page

L'empire de nos sens,
Le feu de la jouissance,
Dégage une telle puissance,
Que de nous, il est l'essence.

C'est un sujet brûlant,
On ne fait pas semblant,
D'être des amants,
On l'est vraiment.

Des heures de caresses,
Pleine de tendresse,
Jusqu'à l'ivresse,
Rien ne nous presse.

Ton corps épousant le mien,
La balade de tes mains,
Sur la courbe de mes reins,
Feu qui jamais ne s'éteint.

De nos fougueuses étreintes,
On en garde l'Empreinte,
Comme la toile d'un peintre,
Toute en demi-teinte.

De ma bouche gourmande,
Tu en redemandes,
Jusqu'à ce que tu te rendes,
Et qu'à mon cou, tu te pendes.

A chaque fois encore plus loin,
Aucune limite, peu importe le coin,
Même sur un tas de foin,
Le plaisir n'attend point.

Ce qui nous rend meilleur,
C'est donner à l'autre le bonheur,
La vraie passion sans peur,
C'est de l'amour, le Révélateur...
Mokona
30/05/01

Début de la page

Merci de m'avoir donné tant d'amour,
Même si je dois attendre ton retour,
Pour passer ma main dans tes cheveux,
Et te rendre encore plus heureux.

Merci de m'avoir donné ton cœur,
Et ton corps aussi sans pudeur,
Moi je t'appartiens corps et âme,
Car je suis et je serais, Ta Femme.

Merci pour tous ses bons moments,
Mon merveilleux et doux amant,
Mon prince aux yeux si bleus,
Si tendre et si amoureux.

Merci pour cette passion partagée,
Dans nos deux corps, elle est innée,
On ne peut pas s'en empêcher,
Nous étions fait pour nous aimer.

Merci à toi, amour de ma vie,
Bienvenue ici, je t'attends au Paradis,
Ce monde fait pour nous Deux,
Ou plus jamais il ne pleut.

Merci pour tout, merci d'être toi,
De faire exister ce Toi,
Rien que pour moi,
A chaque fois qu'on se voit.

Merci de me lire encore,
Je pense à toi tellement fort,
Tout ce que j'écris, je te le dédie,
Des poèmes en quantité infinie...
Mokona
29/05/01

Début de la page

Parfois je voudrais que tu m'appelles,
Pour entendre ta voix si belle,
Même si tu ne me dis que trois mots,
Je veux les entendre tout haut.

Je sais que tu n'aimes pas le téléphone,
Mais moi, j'espère toujours quand il sonne,
Te souviens-tu de ce coup de fil,
Imaginé dans nos scénarios débiles ?

Les relis-tu parfois ?
Moi des millions de fois,
De tout ceux qu'on avait inventé,
La plupart se sont même mieux réalisés...

J'aimerais un message sur mon répondeur,
Que je pourrais apprendre par cœur,
Finalement c'est un bel outil,
Car je l'écouterais à l'infini.

Parfois je fais le rêve fou de te voir,
Au coin de la rue, sur le trottoir,
J'ai le cœur qui bat d'un fol espoir,
Mais oui c'est toi, je n'ose y croire !

Ca serait le plus beau des cadeaux,
De sentir ton regard dans mon dos,
Une voix qui doucement m'appellerait,
Quelle surprise quand je me retournerais !

Je resterais là ne sachant que dire,
M'attendant à tout, même au pire,
Tu t'approcherais d'un pas incertain,
Tu hésiterais à me prendre la main,

Alors je franchirais la distance,
N'osant encore croire à ma chance,
Et dans tes bras je me blottirais,
Pour ne plus les quitter, non plus jamais !
Mokona
28/05/01

Début de la page

Etre n'est pas si simple qu'on croit,
On ne nous a pas donné le mode d'emploi...

Etre un Enfant pour ses parents,
Même quand on est adolescent...

Etre une Femme belle et gentille,
Quand on voudrait redevenir une petite fille...

Etre un Homme qui ne pleure pas,
On leur dit que ça ne se fait pas...

Etre Amoureux pour la première fois,
Sentir son cœur et son corps en émoi...

Etre à l'Autre avec amour et passion,
C'est se donner sans aucune concession...

Etre à jamais un Etre Humain,
C'est bien ça notre destin...

Etre Soi, c'est ce qui importe vraiment,
Et vivre chaque seconde le temps présent...
Mokona
28/05/01

Début de la page

Accorde moi une danse,
Donne-moi cette chance,
Une seule danse avec toi,
Le vivre rien qu'une fois.

J'en ai toujours rêvé,
Etre tout contre toi serrée,
Ton cœur et le mien à l'unisson
Rythmés par cette si belle chanson

Cette chanson que nous aimions tant,
Qui nous a rapproché si souvent,
Nous ne comprenions pas ce qu'ils disaient,
A part quelques mots en anglais,

Je me souviens de ces paroles,
Qui me rendaient presque folle,
Elle parlait d'amour pour toujours,
Et de rêves à deux, mon amour.

Comme un avertissement de la destinée,
Cette autre aussi qui me faisait pleurer,
J'en ressens encore la tristesse profonde,
Sur mon visage, les larmes y abondent.

Cette langue sonnait à nos oreilles,
Comme un chant d'amour sans pareil,
Ce lointain pays où j'aimerais vivre,
Où tu voulais absolument me suivre.

Je t'avais " baptisé " d'un nouveau nom,
Que seul toi et moi connaissions,
Aujourd'hui tu m'interdis de te le dire,
Sais-tu combien ça m'a fait souffrir ?

Ca m'est égal, je le murmure tout bas,
Tous les jours, des centaines de fois,
Un jour peut-être tu me laisseras,
Te le dire encore de vive voix.

En dansant, dans tes bras si forts,
Je te le dirais encore et encore,
Qu'il survivra au-delà du temps,
Passé, futur et surtout présent.
Mokona
27/05/01

Début de la page

Je voudrais que tu crois en Nous,
Ces quatre lettres résument tout,
Comme Toi et Moi, Indivisible,
Une armure, un bouclier invincible.

Je voudrais que tu crois en Toi,
Dans ta capacité à faire ce pas,
Qui te ramènera dans mes bras,
Car je n'appartiens qu'à Toi.

Je voudrais que tu crois en Moi,
Quand je te dis que tu es mon Roi,
Je l'ai vu dans le bleu de tes yeux,
C'était tellement merveilleux.

Je voudrais que tu crois au Bonheur,
Que tu oublies à jamais tes peurs,
Et que tu cries au monde entier,
Que tu n'as jamais cessé de m'aimer.

Je voudrais que tu crois en la Tendresse,
Que je te donne avec milles caresses,
Comme j'ai toujours su le faire,
N'en fais pas toute une affaire.

Je voudrais que tu crois en l'Amour,
C'est maintenant qu'arrive notre tour,
Un feu d'artifice dans un ciel étoilé,
Nos cœurs et nos corps à jamais mêlés.
Mokona
27/05/01

Début de la page

Pour toi l'Amour j'ai sublimé,
Avec toi l'Amour j'ai partagé,
Pourquoi m'as-tu tant de fois repoussée,
Alors que je voulais seulement t'aimer ?

Je ne comprenais pas pourquoi,
Tu ne voulais plus de moi,
Dis-moi quel a été mon crime,
Qui m'a projeté au fond de l'abîme ?

Alors pour mettre fin à mes souffrances,
Pour combler le vide de ton absence,
J'ai voulu partir dans un ailleurs,
Pour y trouver un monde meilleur,

Cet endroit qu'on appelle l'au-delà,
J'aurais voulu y partir dans tes bras.
Tu as du mal à me faire confiance,
Tu as peur que je recommence.

Aujourd'hui, je n'ai plus peur,
Car lorsque sonnera mon heure,
Je partirais sans bruit et sans pleurs,
Ce ne sera pas un grand malheur.

La vie décidera pour moi,
Je n'ai pas d'autre choix,
Comme tous les êtres humains,
Je n'ai pas choisi mon destin.

Serait-ce demain ou dans dix ans,
En hiver ou bien au printemps,
Qui pourrait vraiment le savoir,
A moins de le lire dans un grimoire ?

J'aimerais que tu me prennes la main,
Pour faire avec moi un bout de chemin,
Même s'il ne mène pas très loin,
C'est le chemin de l'amour au moins.
Mokona
27/05/01

Début de la page

J'ai encore rêvé de toi,
Pour la énième fois,
J'étais dans tes bras,
Et tu te penchais vers moi,

Tu m'embrassais à perdre haleine,
Comme si tu voulais effacer ma peine,
Tu me serrais dans tes bras si fort,
Que tu tremblais de tout ton corps.

Ensuite sur ton lit tu m'as emportée,
Et nous avons de nouveau partagé,
Ces moments si précieux d'intimité,
Qui duraient une éternité.

Cette passion qui se déchaînait,
Dès que nos corps se touchaient,
J'en ai gardé l'empreinte,
Sans tabous ni contrainte.

Cette nuit semblait si belle,
Que je l'aurais voulu éternelle,
Elle paraissait si réelle,
Je l'aurais voulu comme telle.

De ces instants magiques,
Parfois si romantiques,
Moi la simple poétesse,
Je fais rimer la tendresse...

Je sais que ça peut paraître étrange,
Je peux donner sans rien en échange,
Tu en as déjà fait l'expérience,
Connais-tu seulement ta chance ?

Cette fois là, tu n'as pas su me dire,
Que tu t'en voulais de me faire souffrir,
Pourquoi veux-tu essayer de résister,
A ce sentiment qui veut tout balayer ?

Tes hésitations et tes interrogations,
Ne résolvent aucune de tes questions,
Elles ne servent qu'à me faire pleurer,
Tant et tant au fil des années...

Te souviens-tu de ces rêves que l'on faisait,
Où les miens et les tiens se rejoignaient,
Alors je ne veux plus me réveiller,
Et dans tes rêves, viens m'emporter...
Mokona
25/05/01

Début de la page

C'était un si beau matin d'été,
Au bout d'un long parcours, je suis arrivée,
Tu m'avais fait croire à nouveau,
Que nous deux ça serait si beau.

Une fois de plus tu m'avais menti,
Et moi je n'avais pas compris,
J'étais venu pour rien,
Sauf pour avoir du chagrin !

Tu te cachais derrière les volets de bois,
Me faisant croire que tu n'étais pas là,
Je n'étais pas dupe de ton mensonge,
De tout ce mal en toi qui te ronge !

Tu préférais encore te défiler,
Que de me voir et de craquer,
Tu disais m'aimer à tout jamais,
C'est ainsi que tu me traites désormais !

Alors j'ai rendu les armes,
Et je suis partie en larmes,
A tombeau ouvert, j'ai roulé,
Manquant chaque fois de m'écraser !

J'ai hurlé mon désespoir,
Comment avais-je pu te croire ?
Durant ma course folle,
J'ai vraiment eu du bol.

Comment un homme peut-il ainsi traiter,
La femme qu'il disait aimer pour l'éternité,
La femme qui pour lui aurait tout donné,
Ne pensant seulement qu'à l'humilier !

Donne-moi la raison de cette attitude,
Dis-moi si tu fais ça par habitude ?
Cela t'amuse-t-il de jouer avec mon cœur,
Seulement pour rire après de mes pleurs ?

Même si j'ai mis du temps à te pardonner,
Même si ma vie pour toi n'a plus de secret,
Comment pourrais-je croire à ton retour,
Alors que tu me fermes ta porte pour toujours ?

Si tu crois que tu es capable de me donner,
Juste quelques moments priviligiés,
Ouvre-moi seulement la porte de ton cœur,
Je ne demande qu'à croire encore au bonheur !

Donne-moi la clef qui l'ouvrira,
Ou un code secret que tu me confieras.
Ma seule erreur est de trop t'aimer,
Et de vouloir avec toi encore partager...
Mokona
25/05/01

Début de la page

Il dort dans mon cœur,
Attendant son heure,
Ce sentiment si fort,
Plus fort que la mort,

Il brûle ainsi ma vie,
Réclamant à cors et à cris,
Sa partie manquante,
Comme l'eau à la plante,

Sa fleur vermeille,
Est en sommeil,
Elle va se flétrir,
Ou bien mourir,

Comme une rose,
A peine éclose,
Tu l'as soudain coupée,
T'empêchant de l'aimer,

Mais elle n'a pas disparu,
Malgré tout, a survécu,
Résistant sans fin,
Au temps et au chagrin,

Elle dort dans mon corps,
Elle sait qu'elle n'a pas tort,
T'attend hier comme aujourd'hui,
Le jour aussi bien que la nuit.

Réveille là de nouveau,
Arrose là de tes mots,
Et prends soin d'elle,
Pour l'envoyer au ciel.

Viens la cueillir,
Sans essayer de t'enfuir,
Dis-lui des mots tendres,
Qu'elle seule peut comprendre,

Elle s'ouvrira pour toi,
Et dans ton cœur sèmera,
Une sensation que tu n'oublieras pas,
Une émotion que tu partageras,

Son parfum t'enivrera,
Quand elle sera dans tes bras,
Elle fleurira pour toujours,
Car c'est la fleur de l'amour...
Mokona
23/05/01

Début de la page

Une douce mélodie m'envahit,
Je me sens comme au Paradis,
Elle monte jusque dans les hauteurs,
Elle s'envole, elle n'a pas peur.

Elle est arrivée jusqu'à toi,
Ne l'entends-tu pas ?
Portée par tous les vents,
Du plus faible au plus puissant.

C'est comme une litanie,
Elle répète à l'infini,
Les mêmes paroles,
J'attends que tu me consoles !

Elles te disent ici,
Que tu es l'homme de ma vie,
Il en sera toujours comme ça,
Je n'aimerais jamais que toi.

Malgré le temps qui passe
Et quoique tu fasses,
Rends toi à l'évidence,
C'est une belle romance.

A défaut d'être mon ami vraiment,
Redeviens mon doux amant,
Celui qui me connaît tellement bien,
Nous écrirons une sonate à quatre mains,

Et je chanterais encore avec toi,
Nous ne serons plus qu'une seule voix,
Comme on le faisait autrefois,
Des heures entières, rappelle-toi !

Ce chant d'amour que je t'envoie,
N'y reste pas sourd, écoute-moi,
Venu du fond de mon cœur,
C'est la mélodie du bonheur.
Mokona
22/05/01

Début de la page

Au fond de mes yeux, si tu regardais,
Tu n'y verrais que ton propre reflet,
Veux-tu être de nouveau le chasseur,
Dont la seule proie est mon cœur ?

Au fond de ton coeur, si tu regardais,
Tu saurais que tu m'aimes à jamais,
Fermes les yeux et oublie tout,
Rappelle toi seulement notre amour fou.

Au fond de mon âme, si tu regardais,
Tu y trouverais un drôle de secret,
Laisse-moi te le murmurer tout bas,
"Tu sais que je n'aime que toi"...

Au fond de ta mémoire, si tu regardais,
Tu découvrirais ce qui te manquait,
Pour me le dire à nouveau sans peur,
"Je t'aime pour toujours mon cœur"...
Mokona
21/05/01

Début de la page

Ton amour était mon soleil,
Il remplissait mon cœur de merveilles,
Ton amour était comme la pluie,
Il inondait mon âme même la nuit.

Moi je t'ai prouvé mille fois,
La façon dont je tenais à toi,
Sur terre jamais tu ne trouveras,
Femme qui autant que moi t'aimera.

Un jour je ne serais plus là,
Et sans doute, tu le regretteras,
Le compte à rebours a commencé,
Tu ne dois plus trop tarder.

On s'aperçoit toujours de ses erreurs,
Quand il n'est plus l'heure,
On voudrait revenir en arrière,
Ou donner sa vie entière.

T'aimer était mon seul crime !
Tu attends une apparition divine,
Te crois-tu capable de partager,
Avec une autre ce que tu m'as refusé ?

Tu as tellement peur du mot amour,
Tellement peur du mot toujours,
Moi ou une autre, dans ton cœur,
Que tu t'enfuiras toujours ailleurs.

Si je me trompe, prouve-moi le contraire,
Car tu m'avais juré sans aucune prière,
Que tu serais toujours là près de moi,
Pour me protéger au creux de tes bras.
Mokona
21/05/01

Début de la page

AMITIE
Dédié à mon ami Bimse
On ne se connaît pas
Pourtant le courant passe déjà
Tu me comprends et me soutiens
Sans qu'on soit du même coin

Tu as su lire en moi tout de suite
Grâce aux poésies sur mon site
Tu ne comprends pas pourquoi
Celui que j'aime ne reviens pas

Je suis un petit Lion entier
Aussi bien en amour qu'en amitié
J'aime donner et partager
Pour un jour ou l'éternité

Merci à toi Ami qui m'écrit
Merci à toi d'être présent ici
Car l'amitié a plusieurs rimes
Et dans ce poème, elle s'appelle Bimse
Mokona
20/05/01

Début de la page

Que Dieu me condamne,
De t'avoir donné mon âme,
Et que j'aille en Enfer,
Rejoindre Lucifer.

Que Dieu me condamne,
De n'être qu'une femme,
Dont le seul péché est d'aimer,
Un homme pour l'éternité.

Que Dieu me pardonne,
D'avoir croqué la pomme,
Avec toi sans vergogne,
Car tu n'es qu'un homme.

Que Dieu me pardonne,
Et une autre vie me donne,
Pour vivre à tes côtés,
En toute liberté.

Que Dieu me dise pourquoi,
Pourquoi tu ne reviens pas ?
Que dois-je donner encore,
Plus que mon cœur et mon corps ?

Que Dieu me dise pourquoi,
Je n'existe plus sans toi ?
Qu'il me dise quelle est la loi,
Qui m'ouvrira enfin tes bras ?

Alors que Lucifer,
Ecoute mes prières,
Et mon âme reprenne,
Pour faire de moi ta reine...
Mokona
18/05/01

Début de la page

La déesse aux pieds nus,
Marchait vers l'inconnu,
Elle avait les cheveux longs,
Portait un diadème sur le front.

Son cœur battait la chamade,
Longue était sa balade,
Arriverait-elle à temps,
A son rendez-vous urgent ?

En chemin, elle rencontra,
Une biche qui lui demanda,
Où elle courait comme ça,
Mais elle ne s'arrêta pas,

Elle devait absolument arriver,
Avant que le soleil soit couché.
A l'orée de la forêt de pins,
Elle l'aperçu enfin,

Dans le soleil couchant,
Debout et l'attendant,
Il n'avait rien d'extraordinaire,
Comme tous les garçons de la terre,

Mais dès qu'il la regarda,
Son visage s'illumina,
Et quand elle lui dit " je t'aime ",
Il se passa un drôle de phénomène,

Elle lui tendit ses mains fermées,
Que renfermait-elle en secret ?
Une chose brillait à l'intérieur
Ce qu'elle lui offrait, c'était son coeur !

Elle lui avait fait le plus beau des dons,
Et même s'il ne savait pas son nom,
Il suffisait de la regarder,
On ne pouvait s'empêcher de l'aimer.

Alors, sur ses lèvres, pour la baptiser,
Il scella d'un baiser passionné,
Son nom qui résonne pour toujours,
Car elle était la déesse de l'amour...
Mokona
18/05/01

Début de la page

Je t'ai trop donné,
Tu n'avais rien demandé.
Je t'ai trop aimé,
Tu as été submergé.

Notre amour était trop beau,
Tu l'as détruit aussitôt.
Nous avons trop échangé,
Tu n'as plus su partager.

Nos sens étaient trop en accord,
Pour toi, j'avais tous les torts,
Tu avais trop de remords,
Et moi j'aurais préféré la mort.

Notre relation était trop parfaite,
Tu as crié stop on arrête,
Notre vie aurait été trop belle,
Je n'en ai eu qu'une parcelle.

Je suis trop bête,
J'ai cru à une défaite,
Je t'ai trop écrit,
C'était comme un défi.

J'ai bien trop pleuré,
Tu n'en as pas la moindre idée,
J'ai bien trop souffert,
Je suis partie loin en enfer.

Maintenant j'ai trop peur,
De croire au bonheur,
Je t'ai trop supplié,
Je n'ai plus rien à demander.

Tu dis que tu me connais trop bien,
Mais en es-tu vraiment certain ?
C'est pour ça que tu m'as quittée,
C'est pour ça que tu m'as laissée !

Trop de tendresse,
Trop de caresses,
Tu dis trop c'est trop,
Pourtant Nous, c'était si beau...

Trop, ce n'est jamais assez,
Toute une vie pour aimer,
Sans délai ni retard,
Avant qu'il ne soit trop tard !
Mokona
14/05/01

Début de la page

Le doute à nouveau m'envahit,
M'aurais-tu encore trahi ?
Trop bête était mon cœur,
De vouloir croire au bonheur !

Pourquoi ai-je été encore abusée,
Par ta façon de me parler ?
Tu te sers de moi sans fin,
Pour arriver à tes fins.

Tout le monde me disait de faire une croix,
Que n'étais-je aveugle encore une fois,
Car ce n'est que lorsque tu as besoin,
Que tu es à nouveau gentil tout plein.

Tu dis que je ressasse mon chagrin,
Mais je ne peux oublier notre destin.
Mes larmes s'effaceraient avec ta présence,
Leur seule source est ton absence.

Alors je pleure, oui je pleure,
Sur toi et moi, sur mon malheur.
Souvent j'aimerais m'ouvrir le cœur,
Pour ne plus le sentir et avoir peur,

Prendre un couteau et l'enfoncer,
Très profond, et l'extirper,
Peut-être qu'ainsi j'arriverais,
Enfin à ressentir la paix !

J'ai de nouveau envie de hurler,
Comment faire pour te le demander,
Sans en arriver à te supplier,
Que tu reviennes dans tes bras me serrer.

Alors ne reste pas sourd à ton cœur,
Ecoute le mien qui te parle en douceur,
Sur ce point je n'ai pas changé,
Mon amour pour toi est illimité.

Je ne peux rien te refuser en ce monde,
Serais-tu l'être le plus immonde,
Le pire homme que la terre aurait porté,
Je ne cesserais jamais de t'aimer...

Ces mots de toi que je pourrais croire,
Je les attends jours après jours avec espoir
Remets-moi sur la bonne route,
Enlève-moi tous ces vilains doutes...
Mokona
14/05/01

Début de la page

Envie de t'aimer à tout jamais
Même si ça ne sera pas parfait
Après deux ans de souffrance
Et parfois d'un peu d'espérance...

Envie de toi à tout jamais
Même si j'ai cru que tu m'oubliais
Après deux ans de ton absence
Et parfois de ta présence...

Envie de vivre à tout jamais
Même si ce n'est pas tout à fait vrai
Après deux ans de tes silences
Et parfois de ma malchance...

Envie de partir à tout jamais
Même si je ne peux pas tirer un trait
Après deux ans dans la balance
Et parfois comme une impuissance...

Envie de t'écrire à tout jamais
Même si mon cœur en saignait
Après deux ans de pages blanches
Et parfois de correspondance...

Envie de dire " je t'aime " à tout jamais
Même si la vie à venir nous séparait
Après deux ans de ton inconstance
Et parfois de ton inconscience...

Envie que tu me reviennes à tout jamais
Même si toute ma vie, je t'attendrais
Après deux ans de tes mensonges immenses
Et parfois profitant de mon innocence...

Envie de tes "je t'aime" à tout jamais
Même si ton cœur ne l'avouera jamais
Après deux ans de mon amour intense
Et parfois de mélange de nos sens...

Envie de tout...
Mokona
11/05/01

Début de la page

Rends-moi de nouveau heureuse,
Et retrouve les sensations merveilleuses,
Que tu dis avoir si bien éprouvé,
Lorsque j'étais à tes côtés.

Laisse-toi de nouveau aller,
Et reviens avec moi partager,
Nos jours et nos nuits de folie,
Se prolongeant à l'infini.

Viens chercher dans mon regard,
Le désir qui t'appelle sans retard,
Laisse-moi bouleverser tes sens,
Jusqu'à la vraie jouissance.

Un zeste d'amour et de tendresse,
C'est la recette de l'ivresse.
As-tu envie de t'enivrer encore,
Au mélange de nos deux corps ?

Comme moi tu n'as pas oublié,
Que très fort, tu m'as aimée.
Comme moi tu n'as pas oublié,
Qu'on devait se retrouver.

Toutes les nuits tu es là,
Si proche et si loin à la fois,
J'aimerais que tu franchisses le pas,
Pour être en vrai près de moi.

Alors essaye de ne pas me mentir,
Je ne connais pas notre avenir,
Juste que je ne veux plus souffrir,
Je veux revoir ton sourire...

Profiter du temps que tu me donneras,
Te revoir seulement quelquefois.
Je ne demande rien de plus ici-bas,
Que d'être serrée au creux de tes bras...
Mokona
09/05/01

Début de la page

Très loin, au bout du tunnel,
J'entends ta voix qui m'appelle,
Est-ce que c'est bien réel ?
Elle est tellement belle !

Est-ce que je dois vraiment te croire,
Ou n'est-ce qu'un faux espoir ?
Une nouvelle chimère amère et noire,
Que jusqu'à la lie je devrais boire ?

Peux-t-on recommencer,
Comme par le temps passé ?
Même si je n'ai rien oublié,
Tu sais que je t'ai pardonné.

Je t'ai tellement donné,
Que ça m'a épuisée.
Je suis si fatiguée,
Ne me fais plus pleurer.

Ne me fais pas refaire,
Le chemin à l'envers,
Marcher seule en enfer,
Mettre mon cœur aux fers.

Une simple mise au point :
De mon cœur prends soin,
Ni plus, ni moins,
Emmène-moi très loin...
Mokona
08/05/01

Début de la page

Je n'oublierais jamais ta promesse,
De faire de moi ta déesse.
Je n'oublierais pas tes paroles,
Même si je sais qu'elles s'envolent.

Je n'oublierais jamais ton amour,
Que tu as détruit dans ton cœur, un jour.
Je n'oublierais pas ta tendresse,
Cachant au fond, ta détresse.

Je n'oublierais jamais la joie,
D'avoir tout partagé avec toi.
Je n'oublierais pas les moments,
Montrant tes vrais sentiments.

Je n'oublierais jamais le bonheur,
D'écouter les battements de ton cœur.
Je n'oublierais pas ton odeur,
M'enivrant les sens avec douceur.

Je n'oublierais jamais ta façon,
De me protéger, dans le fond.
Je n'oublierais pas la manière,
Dont tu as exaucé mes prières.

Je n'oublierais jamais tes mains,
Sur ma peau, errant sans fin.
Je n'oublierais pas tes baisers,
Marquant mes lèvres pour l'éternité.

Je n'oublierais jamais tes "je t'aime",
Quand tu as su me faire tienne.
Je n'oublierais pas quoiqu'il advienne,
Ces moments là, jusqu'à ce que tu reviennes.
Mokona
07/05/01

Début de la page

Que dois-je faire, que dois-je dire,
Pour que tu arrêtes de me faire souffrir ?
Est-ce que ma punition n'est pas finie,
Est-ce que tu n'as toujours rien compris ?

Dois-je utiliser un décodeur,
Pour arriver jusqu'à ton cœur ?
Quelle langue dois-je parler ?
Quel chemin dois-je emprunter ?

Est-ce que je ne t'ai pas assez prouvé,
Combien je pouvais t'aimer ?
Est-ce que je n'ai pas assez pleuré
Pour que mes larmes, tu viennes sécher ?

Est-ce que tu arrêteras un jour de m'utiliser
Puisque je ne puis rien te refuser ?
Pourquoi es-tu si insensible, si dur,
Pour que tu fasses qu'à vie, mon chagrin dure ?

Qu'est-ce que ça t'apporte,
D'avoir peur que je frappe à ta porte ?
Pourquoi as-tu si peur de me revoir,
En plein jour ou bien dans le noir ?

Est-ce que tu es devenu mon ennemi,
Toi qui te disais toujours mon ami ?
Veux-tu que je disparaisse à jamais,
Comme ça, tu pourras avoir enfin la paix ?

Quel homme es-tu donc pour refuser,
D'écouter ton cœur et son humanité ?
Serais-tu le seul sur cette terre,
Qui préfère mettre des œillères ?

Et si j'ai crié au monde entier
Les mille et une façon que j'ai de t'aimer
C'est que je n'ai pas trouvé,
D'autres moyens de te le prouver !
Mokona
06/05/01

Début de la page

La première chose en toi qui m'a plu,
Alors que je ne t'avais jamais vu,
C'est ta façon de t'exprimer,
D'écrire avec tant de facilité.

Ta fragilité aussi m'a fait craquer,
Ton mal-être que je voulais soigner.
Et tu me ressemblais tellement,
Que tu ne pouvais pas faire semblant.

Pour combler ta solitude et tes déboires,
Tu m'écrivais le jour, la nuit, le soir.
Et moi j'avais trouvé bien plus qu'un ami,
Je me prenais au jeu, je t'écrivais aussi.

Tu m'es devenu très vite indispensable,
Ton " absence " m'était insupportable.
Quelque chose passait entre nous,
Qui est toujours là malgré tout.

Penser aux mêmes choses en même temps,
Ou s'écrire à la même heure, à chaque instant,
Cela arrive encore aujourd'hui avec facilité,
Nous n'avons rien perdu de cette faculté.

Tu as su me séduire avec des mots d'amour,
Tu m'as dit qu'ils rimeraient avec toujours.
Ils me touchaient au plus profond de moi,
Personne ne m'avait jamais parlé comme ça.

Je ne savais pas à quoi tu ressemblais,
Mais je savais seulement que je t'aimais.
De toute façon le physique n'est pas important,
Car lorsqu'on vieillit, il y a tant de changement.

Quand on s'est rencontré, rien n'a changé,
Quand tu m'as pris dans tes bras, j'ai craqué.
Pourtant tu n'as rien d'un apollon,
Mais moi j'avais trouvé mon homme, le bon.

J'ai toujours vu à travers et au-delà,
Celui qui est caché au fond de toi,
Celui que tu n'as su montrer qu'à moi,
Quand tu disais que tu m'aimais tout bas.

Tu as su me séduire par ton imagination,
En me faisant partager tes émotions,
Et si dans la vie réelle tu as des doutes,
Où que tu ailles, je serais sur ta route.

J'ai aimé par-dessus tout la sensualité,
Que nous avons su si bien partager.
Et c'était le point maximum,
Nous avions atteint le summum.

Tu es le seul que j'ai aimé comme ça,
Pourtant j'ai déjà aimé avant toi,
Mais jamais avec autant de passion,
Car toi et moi, nous sommes à l'unisson.

Alors ne me fais plus languir,
Tu sais que je t'aime à en mourir.
Je n'ai qu'un mot à dire,
Reviens me séduire...
Mokona
03/05/01

Début de la page

Pourquoi m'as-tu fait tant de peine ?
Non, mon amour ne deviendra pas haine !
Tu sais bien que c'est impossible,
T'aimer à vie est ma seule bible.

Je suis incapable de t'oublier,
Car tu es le souffle d'éternité,
Le vent fou de ma destinée,
Qui fait qu'à toi, je suis liée !

Pourquoi ton cœur reste-t-il de glace ?
Je sais que personne ne me remplace !
Alors, indéfiniment, je t'attends,
Reviens tant qu'il est encore temps...

Pourquoi refuses-tu le bonheur ?
Dis-moi, de quoi as-tu peur ?
Peur de m'aimer à nouveau,
Peur de m'avoir dans la peau ?

Souviens-toi de cette journée,
Où tu disais vouloir me tester,
C'est finalement toi qui as craqué,
Plus tard, tu me l'as avoué.

Tu avais voulu me faire croire,
Que tu mettais fin à notre histoire,
Mais ce que je t'ai proposé,
Tu n'as pas pu le refuser...

Ensuite tu as culpabilisé,
Sur toi-même, tu t'es refermé,
Puis complètement épuisé,
Tu t'es endormi comme un bébé.

Ta tête, sur mes genoux posée,
Ton visage, par la lune éclairé,
Je n'osais croire à mon bonheur,
J'aurais pu rester ainsi des heures.

C'était un moment si magique,
Qui m'en rappelait d'autres, uniques.
Je murmurais des mots, tendrement,
Et je caressais tes cheveux doucement.

J'aurais voulu rester ainsi,
Garder ces instants à l'infini.
Puis tu t'es enfin réveillé,
Et tu as voulu me quitter.

Comme d'habitude, tu t'es enfui,
Me laissant seule pleurant sans bruit.
Pourquoi m'avoir ensuite déclaré,
Que finalement tu avais envie de rester ?

Que tu en voulais tellement plus encore !
Alors pourquoi tous ses remords ?
Si tu arrêtais enfin toutes tes hésitations !
La passion se vit sans se poser de questions.

Tu es à la recherche de la vérité,
Mais elle n'existe que dans le verbe aimer
Même si tu ne veux plus le conjuguer,
Tu sais bien qu'on ne peut pas s'en passer.

Pourquoi prends-tu tant de plaisir,
A me faire indéfiniment souffrir ?
Pourquoi m'avoir fait croire à ton retour ?
Cette promesse, tu dois la tenir un jour...

On pourrait réécrire notre histoire,
Donne-toi les moyens d'y croire...
Tu sais que je serais toujours là à tes côtés,
On a encore des moments magiques à partager...
Mokona
09/05/01

Début de la page

QUELQUES MOTS...
Dédié à mon amie Séverine
Quelques mots d'amour sur une carte postale,
Une nuit de décembre où le froid était glacial,
Une jeune fille brune, le crayon à la main,
Ecrivait en pensant à celui qui était si loin.

Au verso, une belle image de deux amoureux,
Elle s'imaginait qu'ils seraient aussi heureux.
Ils avaient vécu des jours de bonheur intense,
Et être loin de lui était immense souffrance.

Bientôt ils ne seraient plus jamais séparés,
Il lui avait promis qu'il reviendrait en janvier.
Demain elle la posterait dans le quartier,
En espérant qu'il ne l'avait pas oublié.

Elle s'endormit seule dans sa chambrette,
Et dès la première heure, elle était prête.
Elle la glissa dans la boîte aux lettres,
Et retourna à son travail de soubrette.

Le soir, le facteur ramassa le courrier,
Son sac était lourd et il était pressé.
Il ne vit pas la jolie carte coincée,
Dans un coin avant de refermer.

Le lendemain, pas de courrier à distribuer,
C'était un jour férié et il allait se reposer.
Et puis la décision était prise en haut lieu,
D'enlever la boîte car c'était trop vieux.

Elle fut reléguée au coin d'un vieux hangar,
Après avoir été enlevée du trottoir.
A l'intérieur, personne n'avait vérifié,
Que c'était vide et que rien n'y était resté.

Les jours passèrent et vint le mois de janvier,
Toujours pas de nouvelles, pas de courrier.
La jeune fille pleure et se désespère,
Allait-elle attendre ainsi tout l'hiver ?

Le jeune homme attendait de son côté,
Des nouvelles de sa tendre bien-aimée.
Mais les mois et les années défilèrent,
Le courrier n'arriva pas à son destinataire.

Ils pensèrent que l'autre l'avait oublié,
Et ne cherchèrent pas à se retrouver.
Ils vécurent longtemps le cœur serré,
Croyant ainsi qu'ils s'étaient trompé.

70 ans plus tard, lors d'une exposition au musée,
Sur les vieux métiers comme celui de postier,
On découvrit par hasard dans la vieille boîte,
La carte postale dans un état humide et moite.

Mais elle s'était relativement bien conservée,
L'écriture était élégante mais un peu effacée.
La jeune fille qui l'a trouva, décida de rechercher
Celui à qui elle était destiné et finit par le retrouver.

Il avait plus de 90 ans et vivait dans un appartement,
Il était seul et était un vieux monsieur charmant.
Il la prit avec délicatesse et lut avec grande émotion,
Les mots d'amour de sa bien-aimée et de sa passion.

Les larmes lui vinrent aux yeux et il murmura,
"Je savais qu'elle m'aimait mais pas à ce point-là !
Dans cette vie pour nous c'est bien trop tard,
Mais dans une autre, il y a certainement de l'espoir !"

Il sympathisa avec la jeune fille qui revint le voir,
Puis il tomba très malade et lui dit un beau soir :
"Je vous donne toutes les cartes postales de ma bien-aimée,
C'est mon bien le plus précieux que je peux vous confier".

Il s'éteignit doucement, et alla rejoindre ailleurs,
Celle qui l'avait aimé toute sa vie de tout son cœur.
La jeune femme fut très triste et pleura longtemps,
Puis elle se dit qu'elle devait faire un pas en avant.

Elle eut l'idée de faire un site sur internet,
Avec les cartes postales d'amour, c'était pas bête !
Elle y exposa tous les trésors du vieux monsieur,
Et surtout celui qui était le plus précieux.

Aujourd'hui cette carte qui n'était jamais arrivée,
Sert à tous les amoureux du monde entier.
Ils s'envoient des mots d'amour comme autrefois,
Et les font rimer avec éternité et joie.
Mokona
29/04/01

Début de la page

La première fois que je t’ai rencontré
Ma vie entière a basculé

La première fois que tu m’as parlé
Mon cœur s’est emballé

La première fois que tu m’as touchée
Mon corps s’est embrasé

La première fois que tu m’as embrassée
J’ai compris le sens du verbe aimer

La première fois que tu m’as fait l’amour
J’ai oublié le monde alentour

La première fois que tu m’as dit « je t’aime »
Je me suis sentie vraiment tienne

Aujourd’hui toutes ces premières fois
Fais-moi les revivre encore une fois
Mokona
26/04/01

Début de la page

J'ai déposé mon cœur à tes pieds
Pourquoi l'as-tu piétiné sans pitié ?
Mon offrande n'était pas assez belle !
Pourquoi as-tu été si cruel ?

J'aurais du te donner ma vie,
Peut-être que ça t'aurait suffit !
J'ai mise à nu mon âme,
Tu ne m'as rendu que des larmes !

Je t'ai accordé mes charmes,
Mais tu en as fait un drame !
J'ai étalé mes sentiments,
On aurait pu écrire un roman.

Je t'ai écrit des tonnes de poèmes
Qui disent combien je t'aime.
Je t'ai apporté mon soutien,
Est-ce que ça t'a fait du bien ?

Pour toi, notre histoire
Etait-elle si dérisoire ?
Aucun regret, aucune pitié
Pour celle que tu as dit aimer !

Je t'ai offert mon amour,
En attendant ton retour.
A toi de faire le chemin,
Pour que je te retrouve enfin
Mokona
14/04/01

Début de la page

Combien dois-je t'écrire de poèmes
Pour qu'enfin tu me reviennes ?
Combien dois-je t'écrire de " je t'aime "
Pour qu'enfin tu comprennes ?

Ton cœur est-il si insensible
Qu'il a pris le mien pour cible ?
Tu l'as criblé de mots d'amour
Puis tu l'as broyé sans détour

Quand tu m'as déclaré ta flamme
Pensais-tu déjà à être aussi infâme ?
Penses-tu au mal que tu m'as fait
Moi qui simplement t'aimait ?

A chaque fois que je pense à toi
Une bouffée d'amour monte en moi
Je voulais tout te donner
Pourquoi tu m'as repoussée ?

Dois-je attendre toute ma vie
Pour que tu aies enfin réfléchi
Crois-tu que tu pourrais changer
Donner de l'amour et partager ?

J'oublierais à tout jamais
Le mal que tu m'as fait
Si tu me prends dans tes bras
Et que tu me serres contre toi

Pourtant j'ai tant pleuré
Attendu et espéré
Au fond de mon cœur
Il y a tant de douleur

Personne ne peut comprendre
Que je ne fais que t'attendre
Personne ne peut admettre
Que je t'aime de tout mon être

D'autres disent que je dois t'oublier,
Que je dois vivre et cesser de t'aimer
Moi je sais que je ne pourrais jamais
Même si à la vie éternelle on me condamnait

Tu as écrit d'une encre indélébile
Ton nom secret sur mon cœur fragile
Aujourd'hui encore bien plus qu'hier
Il ne bat que pour toi, et il en est fier
Mokona
11/04/01

Début de la page

Quand tu m'écrivais Je t'aime
Ce n'était pas un problème
Tu mettais ton cœur à nu
Et un jour tout a disparu

Tu as eu soudain des doutes
Tu ne savais plus ta route
Pourquoi as-tu changé
Après m'avoir tant aimée ?

Pourtant quand j'étais près de toi
Que tu me serrais dans tes bras
Tu m'as murmuré ces mots
Que je trouve tellement beaux

N'aurais-tu su me les dire
Que pour mieux me mentir
Que pour mieux m'attacher
Que pour me faire pleurer ?

Moi, je ne te demandais rien
Que quelques nuits sans fin
Ou de tendres matins câlins
Mais je n'ai eu que du chagrin

Saurais-tu encore me les dire
Sans trop me faire souffrir
Dans ta bouche, une promesse
Quelques moments de tendresse

As-tu enfin compris et grandi ?
La vie est ainsi faite d'infinis,
D'infinis moments de douceur
Juste pour goûter au bonheur

Le boire à la coupe de tes lèvres
Me donnait une douce fièvre
Donner te cause tant de frayeur
Peux-tu oublier tes peurs ?

Je voudrais crier ton absence
Mon manque, ma souffrance
Donne-moi encore un peu de toi
Ne m'abandonne pas encore une fois

Comment faire pour te les dire
Ces mots que l'on a cessé de s'écrire
Il ne me reste que ces poèmes :
Je t'aime, je t'aime, je t'aime...
Mokona
09/04/01

Début de la page

LE PAYS ENCHANTE
Dédié à Olivier
Dans un pays enchanté
Une terre de liberté
Vivait un prince charmant
Monté sur un cheval blanc
Blond comme les blés
Qu'on peut voir en été

Sa vie était facile
Il avait un beau profil
De l'argent il en avait
Plus qu'il n'en profiterait
Pourtant il était malheureux
Jamais il n'était joyeux

Que pouvait-il lui manquer
Qu'il ne pouvait pas acheter ?
Autour de lui, il regardait
Mais rien de rien ne trouvait
Alors il décida de partir
A l'aventure sans rien dire

Il traversa cent contrées
Sans jamais s'arrêter
Ne regardant ni les paysages
Ni les gens, ni les villages
Puis il commença à fatiguer
Il était vraiment désespéré

Il s'arrêta pour respirer
Dans une belle vallée
Près d'un joli ruisseau
Où paissaient des chevaux
Qu'une adorable fermière
Tenait par la crinière

Se disant voyageur fatigué
Il lui demanda l'hospitalité
Elle accepta sans mot dire
Son air triste la fit sourire
Une nuit de repos serait bien
Et pour son cheval, du foin

Le lendemain, finalement
Il se dit qu'il avait le temps
Elle était gaie et le faisait rire
Il n'avait plus envie de partir
Et une nuit se transforma
En plus d'un long mois

Elle lui avait donné
Ce qu'il avait tant cherché
Elle lui avait donné son amour
Sans rien attendre en retour
Enfin il avait trouvé le bonheur
Alors il lui donna son cœur

Il ne se posa plus de questions
Lui fit l'amour avec passion
Le malheureux prince charmant
Se transforma en merveilleux amant
Et de la belle vallée
Fit un pays enchanté
Mokona
09/04/01

Début de la page

Dans une vie, si peu de jours de bonheur
Mais précieux au fond de notre cœur
Est-ce qu'on peut apprendre à aimer
A quelqu'un qui refuse d'écouter ?

Pourquoi avoir tant de doutes
Quand on doit choisir sa route ?
Pourquoi s'empêcher d'aimer
De peur de souffrir l'éternité ?

Les femmes savent mieux donner
Car elle seules peuvent enfanter
Les hommes savent aussi aimer
Mais ils peuvent également tuer

Pouvons-nous nous comprendre
Et seulement nous entendre ?
Hommes et femmes si différents
S'apportant tant des compléments

Dans les histoires d'amour
Il y a parfois une fin de non retour
On peut s'y lancer à corps perdu
Et puis un jour tomber des nues

L'autre peut-il comprendre ce qu'on ressent
Quand soudain un jour, il devient l'absent
Le mal d'amour est le pire de tous les maux
Car rien ne peut le soigner sauf des mots

C'est une blessure indélébile
L'effacer n'est jamais facile
Souvent notre vie ne tient qu'à un fil
Car notre cœur est tellement fragile

Puis il suffit de retrouver enfin
Celui avec qui est lié notre destin
Lui parler, le toucher et tout oublier
Sa fuite et toutes ses méchancetés

La femme est capable de pardonner
Repartir à zéro pour mieux recommencer
Ainsi vivre sur un nuage de bonheur
De deux ne plus former qu'un seul coeur
Mokona
06/04/01

Début de la page

L'amour est-il si grande chimère
Qu'il faille l'attendre la vie entière ?
L'amour n'est-il jamais sincère,
Pour qu'il nous rende tellement amer ?

Pourquoi l'homme fait-il semblant d'aimer
Pour ensuite mieux nous abandonner ?
Pourquoi se dire des mots d'amour
S'ils ne doivent pas rimer avec toujours ?

Est-ce qu'on doit tous naître pour souffrir
Ne connaître qu'infimes instants de plaisir ?
L'instinct de survie est-il si infini
Qu'il nous oblige à le subir ainsi ?

Quand on a tout donné de soi
Ne reste-t-il plus que sa foi ?
Sa foi en l'être humain
Sa foi en son destin ?

Notre avenir reste-t-il à définir
Pour au fur et à mesure l'écrire ?
Pourrait-on recommencer
Si on remontait le passé ?

Pour trouver le bonheur,
Faut-il chercher l'âme sœur ?
Et si on réussit à la trouver
Saura t-elle réellement nous aimer ?
Mokona
30/03/01

Début de la page

Elle a gravit une autre marche
Comme une victoire sous une arche

Elle a ouvert une autre porte
Comme un vent de la folie qui l'emporte

Elle est partie dans un autre temps
Comme dans ses rêves d'enfant

Elle est montée dans une autre barque
Comme pour prendre de nouvelles marques

Elle a pris un autre chemin
Comme pour suivre un nouveau destin

Elle a suivi son instinct
Comme si elle et lui ne faisait qu'un

Elle a foncé vers son avenir
Comme si demain ne devait pas finir

Elle a oublié sa souffrance
Comme si son cœur criait " renaissance "

Elle s'est créé un autre monde
Comme pour croire que la tendresse abonde

Elle a crié très fort son amour
Comme pour entendre l'écho dire " toujours "

Elle a attendu son retour
Comme si l'infini n'était qu'un seul jour

Elle est revenue au point de départ
Comme dans tous ses pires cauchemars

Elle a ouvert le livre de sa vie
Comme s'il se répétait à l'infini

Elle a voulu tourner la page
Comme lui aurait dit le vieux sage

Elle a oublié ses bonnes résolutions
Comme pour revivre leurs moments de passion

Elle s'est résignée pendant une année
Comme en attente de sa patience récompensée

Elle avait fait un simple aller-retour
Comme perdue sur le chemin de l'amour !
Mokona
15/03/01

Début de la page

Mon cœur saigne depuis si longtemps
Je devrais être à bout de sang
Mais ma vie ne veut pas s'éteindre
Tant que tu ne viens pas m'étreindre

Pourquoi est-ce difficile pour toi
De faire vers moi ce premier pas ?
Il ne te coûte rien d'essayer
Encore une fois de m'aimer

Ma vie est un immense trou noir
Un abîme sans fin de désespoir
Pourtant je m'accroche, je survis
Malgré ton amour qui s'enfuit

Chaque jour est une torture
Je pense à toi, pensées impures
Je ne peux pas m'en empêcher
Pour ça, il faudrait me tuer

J'ai envie de te donner tant
Mon amour est déjà trop grand
Laisse moi encore te le dire
Ne me laisse plus souffrir

Reviens m'aimer encore
Ne me dis pas que j'ai tort
Si nous nous sommes rencontrés
Ce n'est pas pour nous séparer

Donne moi ce don précieux
Ce trésor si merveilleux
Cette tendresse cachée au fond de toi
Que je sens quand je suis dans tes bras

Je suis la seule qui la connaît
Tu m'avais donné tous tes secrets
Je les ai gardé au fond de mon cœur
Reviens les prendre si tu n'as pas peur

Tu as beau me dire que c'est pas vrai
Que plus jamais tu ne m'aimerais
Mais moi je sais bien que tu hésites
Amour ou amitié, décides toi vite...
Mokona
26/02/01

Début de la page

Un jour, la femme-papillon
Rencontra le petit lion
Elle avait la tête dans les nuages
Mais ils parlaient le même langage

Ils avaient la passion des mots
La poésie coulait à flots
Ils se comprenaient sans se le dire
Même pas besoin de se l'écrire

Le petit lion était femme aussi
Mais dans ce monde là, plein de soucis
Il faut savoir se battre pour s'en sortir
Si on ne veut pas toute sa vie souffrir

Le petit lion se sentait pousser des ailes
Quand son amie répondait à son appel
Il n'avait plus peur, devenu soudain griffon
Il fonçait dans sa vie à la vitesse du son

C'est drôle comme une amitié peut naître
Que ce soit dans la vie ou sur internet
Mais elle peut être aussi sincère
Et continuer une vie entière

Un jour la femme papillon et le petit lion
Se rencontreront sous d'autres horizons
Et s'en iront bras dessus, bras dessous
Faire le tour du monde, de ce monde de fous.
Mokona
25/02/01

Début de la page

Le Soleil ne s'est plus levé
La Terre a cessé de tourner
La Lune est partie se cacher
Les Etoiles n'ont plus su briller

Le Ciel s'est soudain voilé
Le Vent très fort a soufflé
La Pluie s'est mise à tomber
La Tempête s'est déchaînée

Le Tonnerre a grondé
L'Orage a éclaté
Les Eclairs sont tombés
Le Feu a tout brûlé

L'Espace s'est fait aspiré
L'Infini n'a plus existé
L'Univers s'est désintégré
Le Temps s'est immobilisé

Le Cosmos s'est désagrégé
La Galaxie s'est rétractée
Le Monde s'est écroulé
La Nature s'est vengée

Mon Corps s'est enfiévré
Mon Cœur a explosé
Mon Ame s'est envolée
Ma Vie s'est arrêtée…

...Le jour où tu as cessé de m'aimer
Mokona
23/02/01

Début de la page

Le temps des mots
Je les trouvais si beaux

Le temps d'un sourire
Tu as su me conquérir

Le temps d'un regard
Ce n'était pas pur hasard

Le temps de l'ange
Quel sentiment étrange !

Le temps du bonheur
Tu m'avais donné ton cœur

Le temps de l'amour
Dans tes bras pour toujours

Le temps d'une nuit
Pour s'aimer à la folie

Le temps du plaisir
Impossible à retenir

Le temps d'un soupir
Tu voulais déjà partir

Le temps du lendemain
Pour effacer mon chagrin

Le temps est un miroir
Qui reflète mon désespoir

Le temps est notre histoire
Imprimée à l'encre noire

Le temps d'un instant
L'écrire éternellement
Mokona
22/02/01

Début de la page

A travers le temps, je t'ai envoyé
Une barque remplie de baisers
Elle a disparu à l'horizon
Arrivera t'elle à destination ?

Au gré du vent, je t'ai crié
Des mots d'amour par milliers
Dans les airs ils se sont envolés
Sauront-ils enfin te retrouver ?

Au fil de la vie, j'ai cherché
Un autre homme à aimer
Sur cette terre, il n'existe pas
Mon seul amour, ce n'est que toi !

Au fond de l'espace, j'ai retrouvé
Tous mes écrits éparpillés
L'écho m'a renvoyé ce poème
Qui te dit si bien que je t'aime
Mokona
14/02/01

Début de la page

L'amour que je t'ai donné,
Je ne l'ai jamais regretté
Deux ans ont déjà passé
Mais je ne peux t'oublier

La mort, un jour sonnera à ma porte
Mais aujourd'hui peu m'importe
Juste que tu sois encore à mes côtés
Après tu pourras à jamais m'oublier

Je t'ai donné mon cœur et mon corps
Que voulais-tu de moi, plus encore ?
J'ai volé un brin d'éternité avec toi
Que rien ni personne ne m'enlèvera

Donne-moi encore la force de vivre
Donne moi l'envie de poursuivre
Ma vie a t'elle encore un sens
Quand sonne le glas de ton absence ?

Les mots d'amour que l'on s'est écrit
Aujourd'hui plus qu'hier tu les renies
Tu as voulu tuer cet amour en moi
Tu n'as pas réussi à m'éloigner de toi

Je t'aime et je voulais te le redire
Avant que n'arrive mon dernier soupir
Le souffle court de t'avoir trop aimé
Le cœur si gros de t'avoir tant donné...
Mokona
13/02/01

Début de la page

Au pied d'un Olivier solitaire
J'avais trouvé l'amour sur terre
Est-ce que j'étais au paradis ?
Cet arbre assurait ma survie

Je m'allongeais entre ses racines
Il me protégeait des froids abîmes
Ses fruits me nourrissaient si bien
Ses feuilles étaient un tapis fin

Je l'ai arrosé des nuits entières
Lui donnant des soins très chers
Il grandissait à toute allure
Quand soudain la déchirure !

Un éclair venu du ciel ou de l'enfer
Une ombre a plané dans l'atmosphère
L'arbre est tombé, un jour par terre
Quelle misère, que devais-je faire ?

Son écorce s'est desséchée
Mon cœur en miettes s'est brisé
Que faire, que dire à part des prières
Pour qu'il redevienne comme hier ?

Près de lui je me suis approchée
Au milieu du pré, il était couché
Posant mon oreille sur son tronc
J'ai entendu comme un bruit de fond

Son cœur battait encore faiblement
Je lui ai parlé très tendrement
Et avant de mourir, il m'a confié
La graine de l'amour que j'ai planté
Mokona
13/02/01

Début de la page

Ton absence résonne dans le silence
Ma vie n'est-elle qu'une existence ?
Tu es cette drogue dans mes veines
Je ne puis me défaire de ses chaînes

Avant la toute première fois
Je savais que j'étais à toi
C'était plus qu'une intuition
Je t'aimais déjà avec passion

Je t'ai attendu ma vie entière
Et je t'aime aujourd'hui plus qu'hier
Dans mon cœur, c'est la tempête
Et c'est l'ouragan dans ma tête

Je voudrais vivre comme un animal
Libre et heureuse, ne plus avoir mal
" L'herbe est plus verte de l'autre côté "
C'est pour cet adage que tu m'as laissée !

Si tu penses que tu n'as pas de chance
Alors brise le cercle de ton indifférence
Laisse moi être celle que tu appelles
Tu sais que je t'attends toujours fidèle

Tu m'as dit que tu prendrais soin de moi
Alors je t'attends, ne l'oublie pas
Il t'est si facile de l'écrire, ou de le dire
Ce mot qui me dit que tu vas revenir
Mokona
20/01/01

Début de la page

Rien que pour toi, je partirais
Rien que pour toi, je survivrais
Rien que pour toi, je mentirais
Rien que pour toi, je volerais

Pour toi, j'ai fait des choses
Que pourtant, jamais je n'ose
Je suis partie, je me suis enfuie
Je voulais vivre une autre vie

J'ai roulé à tombeau ouvert
Sur quelle route, vers quel enfer
Tu m'as trahie, tu m'as bafouée
Pire que tout, tu m'as humiliée

Je me suis traînée à tes pieds
Je t'ai imploré, supplié
Mais tu étais si inflexible
Devenu soudain insensible

Mes larmes ne pouvaient s'arrêter
J'aurais voulu mourir foudroyée
Pourquoi étais-tu cet homme si froid
Je ne te reconnaissais même pas

Puis dans tes bras, tu m'as serrée
Tu m'as bercée tel un bébé
Sans doute pris de pitié
Pourquoi voulais-tu me quitter ?

Quelle faute allais-tu inventer ?
Tu ne voulais plus partager
Entre nous que de l'amitié
Pas d'amour, trop compliqué !

Peut-être n'ai-je pas su t'aimer
Tu avais l'impression d'étouffer
De l'amour, je t'en ai donné tant
Que pour toi c'était trop grand

L'amour c'est vraiment puissant
Le plus puissant des talismans
Tu es dans mon cœur le gri-gri
Que je garderais toute ma vie
Mokona
20/01/01

Début de la page

Le vent du soir a murmuré à mon oreille
Depuis je n'ai plus du tout sommeil
Dans un souffle chaud, il m'a dit tout bas
Des mots de toi, transportés jusqu'à moi

J'ai reconnu ta voix, tu disais mon prénom
J'avais presque oublié que c'était si bon
Je t'entends dire des choses incroyables
Qui font que notre amour est véritable

Le vent du matin me caresse doucement
Comme tu le faisais si tendrement
Il m'enveloppe d'une brise légère
Et je crois m'envoler dans les airs

Je parcoure le ciel et la terre
A la vitesse de l'éclair
Je suis dans un autre univers
Kaléidoscope à l'envers

Le vent du midi m'apporte ton odeur
Je sens ton parfum, quel bonheur !
Il m'enivre et je dérive ailleurs
Je vois l'amour de toutes les couleurs

Il a créé pour moi un beau mirage
Et j'ai vu apparaître ton visage
Ce n'était pas qu'une belle image
Tu étais là si beau et si sage

Le vent du temps m'a emporté
Comme sur un manège enchanté
Et dans les nuages je t'ai retrouvé
Pour y rester l'éternité à tes côtés
Mokona
18/01/01

Début de la page

Est-ce que tes mains se souviennent
Toutes les fois où j'ai été tienne ?
Est-ce que ton cœur se rappelle,
Du mien et de son doux appel ?

Est-ce que ta vie est meilleure
Depuis que tu as repris ton cœur ?
Est-ce que tu penses que l'amitié
C'est mieux que de m'aimer ?

Est-ce que ton âme est si forte
Que tu préfères me voir morte ?
Est-ce que ta bouche dit des mots
Qu'elle ne pense pas tout haut ?

Est-ce que tu préfères mentir
Pour me voir sans fin souffrir ?
Est-ce que notre destin
Tu l'as trahi pour y mettre fin ?

Est-ce que mon chagrin
Se tarira un jour enfin ?
Est-ce que ton bonheur
C'est lorsque je pleurs ?

Est-ce que ta tendresse
Etait une vaine promesse ?
Est-ce que tes mots d'amour
N'étaient qu'un vilain tour ?

Est-ce que mon amour pour toi
Ne te suffisait pas ?
Est-ce que je ne suis qu'une femme
Qui t'a donné son âme ?

Est-ce que dans cette vie
Ma torture est infinie ?
Est-ce que tu m'aimeras encore
Si à genoux, je t'implore ?
Mokona
14/01/01

Début de la page

Quand je me surprends à penser à toi
C’est plus fort que moi, encore une fois
Je murmure ton prénom tout bas
Douce musique qui ne me quitte pas

A l’infini, c’est comme un message
Devant mes yeux, je vois ton visage
Il est gravé à jamais dans ma mémoire
Quand je m’endors, tu es là dans le noir

Dans mes rêves, tu m’accompagnes
Je suis toujours ta seule compagne
Tu m’aimes si fort dans mon sommeil
Ca paraît si vrai, même à mon réveil

Et je te retrouve toutes les nuits
Tu es là, jamais plus, tu ne t’enfuis
J’entends ta voix à mon oreille
Qui chuchote des mots sans pareils

Tu me dis ces choses étranges
Que je suis peut-être ton ange
Ou tu m’appelles « mon cœur »
Je crois que c’est trop de bonheur

Le jour, ses pensées me font vivre
C’est comme du vin, ça m’enivre
Rester sans toi, je préfère l’oublier
C’est plus que je ne peux en supporter

Alors je ferme les yeux très forts
Je m’imagine contre ton corps
Et personne ne peut imaginer
Tous les secrets de mes pensées
Mokona
09/01/01

Début de la page

Si j’étais un rayon de soleil
Je caresserais ton visage au réveil

Si j’étais la pluie
Je te laverais de tous tes soucis

Si j’étais un arbre centenaire
Je te protégerais de la foudre et des éclairs

Si j’étais des draps
Je m’enroulerais autour de toi

Si j’étais un ange
Je te ferais faire des rêves étranges

Si j’étais un rêve
Tu le vivrais avant qu’il ne s’achève

Si j’étais la vie
Je te la donnerais à l’infini

Si j’étais sorcière
Demain serait de nouveau hier

Si j’étais une potion
Ce serait celle de la passion

Si j’étais une chanson
Le tempo serait ton prénom

Si j’étais un chemin
Il t’amènerait vers moi enfin

Si j’étais l’amour
Ce serait toi et moi pour toujours ...
Mokona
09/01/01

Début de la page

Quel est ce froid qui m’envahit soudain
Ce vide que j’essaie de combler en vain
Où est la douce chaleur de ton corps,
Ces moments où tu m’aimais encore ?

Ces baisers que tu cueillais sur mes lèvres
Et qui savaient si bien me donner la fièvre
Tu ne peux quand même pas renier
Toutes ses nuits passées à s’aimer ?

Nos deux corps savaient si bien s’accorder
Ils n’avaient pas besoin de se chercher
C’était des instants magiques
Nous deux, c’était vraiment unique

Tu préfères t’éloigner et me faire mal
Dire que je ne suis plus ta femme idéale
Pourtant je n’ai pas changé d’attitude
Pourquoi tu préfères la solitude ?

Je veux encore espérer ton retour
Même si je n’ai plus ton amour
Je me contenterais de la passion
Que nous avions dans notre relation

Je donnerais tout ce que j’ai
Ma vie, mon âme si je pouvais
Pour que tu comprennes enfin
Et que tu me tendes les mains

Je t’aime tant et j’ai besoin de toi,
Je ferais tout ce que tu voudras
J’arrêterais de te demander pourquoi
Si tu viens me prendre dans tes bras
Mokona
07/01/01

Début de la page

La gentille fée est partie, s’est enfuie
Elle s’est envolée au milieu de la nuit
Elle avait aimé un être humain
Qui lui avait fait tant de chagrin

Elle ne voulait faire que son bonheur
Mais lui, c’est clair, n’avait pas de cœur
Il lui avait écrit de si belles paroles
Au point de la rendre amoureuse folle

Les fées ne savent que faire le bien
Pour le plaisir ou bien pour rien
Il avait profité de son innocence
Lui faisant chavirer tous les sens

Elle avait cru pouvoir le rendre heureux
Croyant lire le bonheur dans ses yeux
Mais un jour soudain, il l’a abandonné
La gentille fée eu son petit cœur brisé

Il l’a laissé comme un vieux jouet cassé
Jour et nuit, elle ne faisait que pleurer
Il ne cherchait qu’une brève aventure
De son amour pur, lui n’en avait cure

Elle aurait pu de sa baguette magique
Le rendre complètement amnésique
Le faire ramper, se traîner à ses pieds
Et alors elle aurait pu lui pardonner

Mais le code d’honneur chez les fées
Qu’elles ne doivent jamais oublier
Ne pas se servir de la magie
Sur quelqu’un qui a très mal agit

De toute façon, il sera puni
Un jour ou l’autre dans sa vie
Il doit corriger seul ses erreurs
Demander pardon du fond du coeur

Croyez-vous qu’il comprendra un jour
Qu’une fée, ça peut mourir d’amour ?
Alors humain, va vite la chercher
Et dis-lui « reviens ma gentille fée »
Mokona
06/01/01

Début de la page

Nous entrons dans un nouveau Millénaire
Sera t’il un siècle sans aucune guerre ?
Les hommes seront-ils assez sages
Ou continueront-ils à se battre avec rage ?

On dit que la femme est l’avenir de l’homme
Saurons nous leur montrer qu’ils déraisonnent ?
Nous portons les fruits du monde futur en nous
Savent-ils que sans ça, ils ne sont rien du tout ?

A l’aube de demain, fera t’on des clones humains
En tout cas c’est certain, on en prend tout le chemin
Cette nouvelle ère, sera t’elle aussi galère que la dernière
Malgré les prières de toutes les femmes de la Terre ?

On rêve tous d’un monde idéal, d’un autre horizon
Une planète parfaite et sans aucune pollution
La fraternité entre tous les hommes et l’amitié
Mais on est bien loin de le réaliser, en réalité

On peut toujours rejeter la faute sur les autres que soi
Mais regarder en nous, déjà c’est faire un grand pas
On est tous concernés, et on a tous le choix
De vivre heureux, ou de porter une sombre croix

Et si on revenait en arrière, au lieu d’aller vers l’avant
Que diraient nos ancêtres, effarés, en nous voyant ?
Qu’il faut prendre le temps de vivre évidemment
Que par-dessus tout l’amour c’est le plus important

Que tu sois une femme, un homme ou un enfant
Prends le temps d’y réfléchir, rien qu’un instant
Si on veut que la vie sois belle, un minimum
Alors on sera heureux dans ce nouveau Millenium
Mokona
04/01/01

Début de la page

Notre destin est lié et ne sera pas brisé
Nous nous sommes déjà rencontrés
Dans une autre vie, un autre temps,
Et ça recommencera indéfiniment

Etais-je un homme et toi une femme,
T’aurais-je déclaré en vain ma flamme ?
M’auras tu fait souffrir à en mourir,
En plus, y auras tu pris du plaisir ?

Etais-je une louve hurlant à la lune
Sa douleur ou bien sa bonne fortune ?
Etais-je chatte ronronnant au coin du feu
Sur tes genoux, caressée par tes yeux ?

Etais-tu un sublime Apollon
Qui m’aimait avec passion ?
Ou bien ce vieux mendiant
Que je croisais en passant ?

Etais-je Diane Chasseresse
Armant mon arc et mes flèches
Sur toi devenu ce vieux hibou
Volant n’importe où, à moitié fou ?

Serais-je une astronaute chevronnée
Et toi un gentil alien capturé ?
Tomberais-je amoureuse encore
Malgré nos différences de corps ?

Seras-tu cet esprit, cette lumière
Que j’appellerais dans mes prières ?
Te rejoindrais-je dans l’au-delà
Pour pouvoir rester près de toi ?

Ne suis-je pour toi plus qu’un souvenir
Dois-je garder l’espoir de te voir revenir ?
Je suis seulement une femme qui pleure
Et qui sans ton amour a toujours peur

Il manque un morceau à mon cœur
Tu l’as emporté comme par erreur
Rends le moi vite, sinon j’en meurs
Dans cette vie là, fais mon bonheur

L’amour passe toutes les barrières
Et même si parfois c’est éphémère
Il n’y a plus d’espace, ni de temps
C’est un éternel recommencement
Mokona
04/01/01

Début de la page

Quand je te vois à chaque fois
Je sens mon cœur qui bat
Quand je regarde dans tes yeux
Je m’envole vers d’autres cieux

Je suis en émoi, si tu m’appelles
Quand j’entends ta voix, si belle
Quand tu me fais un gros câlin
Je n’ai plus jamais de chagrin

Tes baisers m’enflamment
Je me sens une autre femme
Je fonds sous tes caresses
C’est comme une douce ivresse

Avec toi je n’ai pas sommeil
Je suis au pays des merveilles
Je connais bien cette sensation
Elle porte un très beau nom

Ce nom que je veux chérir
Avant de partir ou de mourir
Fais le rimer avec toujours
Car il s’appelle l’amour
Mokona
18/12/00

Début de la page

Elle lui appartient pour toujours
Elle lui a donné tout son amour
Elle était sa muse, son inspiration
Elle était sa source de création

Elle avait su lui parler, le motiver
Quand il se sentait découragé
Il lui racontait tous ses rêves
Toutes les nuits, sans aucune trêve

Elle était dans ce monde de fous,
La seule à les partager, il l’avoue
Chaque fois qu’ils se voyaient
L’homme en lui se réveillait

Ils repartaient chacun de leur côté
Avec dans leurs têtes plein d’idées
Puis s’écoulait le temps doucement
Et lui pensait tout différemment

Il oubliait sa gentillesse, sa tendresse
Ses moments avec elle, à toute vitesse
Il avait peur soudain de leur relation
Qui lui demandait trop d’affection

Elle souhaite qu’il revienne la voir
Elle sait qu’il lui suffit de le vouloir
Elle lui a pardonné toutes ses erreurs
Elle espère vaincre toutes ses frayeurs

La vie est comme un arbre qui grandit
Il faut savoir cueillir ses meilleurs fruits
Les déguster sans honte avec délectation
C’est si bon, ce sont les fruits de la passion
Mokona
19/12/00

Début de la page

Pourquoi quand j’entends cette chanson
J’ai envie de pleurer et j’ai des frissons ?
Elle est si triste et parle d’amour
D’un amour perdu pour toujours

Parfois la langue importe peu
En chinois, en japonais ou en hébreu
Les mots d’amour sont tous les mêmes
On les ressent seulement quand on aime

Tu m’écrivais une musique des mots
Que tu savais manier avec brio
Pendant l’espace d’un moment
Moment suspendu au creux du temps

Tes mots d’amour sont devenus torture
Pourquoi es-tu devenu si dur ?
Pourquoi avoir été si cruel ?
Après m’avoir promis le bonheur éternel

Pourquoi mes larmes et ma douleur
Mes cris d’amour et ma peur
Te sont-ils donc si indifférents ?
Je veux juste t’aimer au présent

Ma musique à moi, c’est ta voix
Ton corps tout contre moi
Les battements de ton coeur
Et le silence du bonheur
Mokona
17/12/00

Début de la page

Quand je crois te voir dans la rue
Dans le regard de ce garçon perdu
Dans cet autre qui me dévisage
Ce n’est rien d’autre qu’un mirage

Quand je cours après ce passant
Et que je m’éclipse furtivement
Réalisant mon erreur, ma confusion
C’était encore un rêve, une illusion

J’entends une voix et je frissonne
Mais ce n’est pas toi, je déraisonne
Non ce n’est pas une obsession
Juste l’amour, l’amour passion

Quand l’obscurité frappe à ma porte
Quand la tristesse au fond m’emporte
Quand la solitude est mon ennemie
Je pense à toi, je pleure et je m’enfuis

Toi, tu es si loin et si proche à la fois
Penses-tu encore un peu à moi ?
A nos fous rires, à notre complicité
A tous ses moments volés à l’éternité !

Un jour peut-être, tu reviendras
Et près de moi, ce sera vraiment toi
Pour un instant ou pour toujours
Peu m'importe, j'appellerais ça l'amour
Mokona
15/12/00

Début de la page

Touche moi, serre moi, prends moi,
Emporte moi loin de tout, là bas
Dans un monde réel ou imaginaire
Qui n’existera qu’au milieu de la mer

Seuls, abandonnés sur une île déserte
Au milieu d’un champ d’herbe verte
On s’aimera, oubliés de l’humanité,
Toute la nuit, toute la vie, l’éternité

On vivra comme des Robinson
On pêchera nos propres poissons
On mangera des noix de coco
Et on fera les fous dans l’eau

Bercés par les vagues, sous la lune
On s’endormira dans les dunes
Protégée au creux de tes bras
Je n’aurais plus jamais froid

L’univers pourra bien s’écrouler
La tempête, essayer de m'emporter
Rien ni personne ne nous séparera
On ne fera plus qu’un, car je suis à toi
Mokona
15/12/00

Début de la page

Connaissez-vous le Mimizuku* ?
C’est le nom japonais du hibou
Moi j’aime bien cette petite bête
Elle est vraiment très chouette

J’en fais même la collection
J’en ai plein partout ma maison
Et une tatouée dans le cœur
Saura t’elle faire mon bonheur ?

On dit que le chant du hibou
Est un porte-malheur, partout
Mais il chante seulement l’amour
A sa dulcinée qui est aux alentours

Animal méprisé, animal chassé
Quelle est triste ta destinée !
Suis-je donc la seule à t’aimer
Au milieu de toute l’humanité ?

Je voudrais te protéger, te caresser
Te dorloter, et surtout t’aimer
Mais ne jamais te mettre en cage
Je sais que ça te mettrait en rage

Ton seul bien, c’est ta liberté
Va, vole vers d’autres contrées
Mais n’oublie jamais l’amitié
Ni l’amour que je t’ai donné

Si un jour tu reviens par ici
Après avoir vu bien du pays
Que tu veux reposer tes ailes
Je serais là, toujours fidèle
Mokona
15/12/00
* prononcez Mimizoukou

Début de la page

Aimer à perdre haleine, aimer avec passion
Dans le secret, dans la folie, avec déraison
La vie est un cadeau tellement précieux
Qu’il faut essayer de la vivre au mieux

Quand ceux que vous aimez s’en vont
Pour une autre vie, un autre horizon
Alors il ne reste plus que des regrets
Des souvenirs ou des rêves inachevés

L’empreinte que l’Autre laisse en vous
Les mots d’amour ou les rendez-vous
Ces petites choses si insignifiantes
Qui à nos seuls yeux sont si importantes

Quand l’heure sonnera de partir à notre tour
Savoir qu’on a pu tout se dire sans détour
Qu’on a laissé sa fierté, son orgueil de côté
Pour ne laisser passer que la sincérité

C’est parfois difficile de mettre à nu son cœur
D’abaisser ses défenses, et oser croire au bonheur
Mais nous n’avons qu’une seule chance ici-bas
Notre existence est courte et ne se reproduira pas

Alors, ne cherchez pas le pourquoi du comment
Vivez votre vie avec force et intensément
Ne remettez jamais à demain le temps de l’amour
Car ce temps là, croyez-moi, est bien trop court
Mokona
13/12/00

Début de la page

Elle n’avait pas su le retenir
Elle n’avait pas su lui dire
Qu’elle tenait à lui
Qu’il était celui
Qu’elle cherchait depuis toujours
Son seul et unique amour

Aujourd’hui, il la rejette
Lui disant qu’elle est bête
La traitant de tous les noms
Il a peur de ses réactions
Pourtant elle aurait donné sa vie
S’il l’avait fallu pour lui

Il rêvait de fonder une famille
Mais ses rêves brisés s’éparpillent
Elle était prête à tout lui donner
Même un enfant, un petit bébé
Ce n’était pas vraiment sage
Mais peu lui importait son âge

Il avait peur d’aimer, d’être aimé
Il avait peur de s’abandonner
Il lui donnait des moments si courts
Comment vivre sans lui, nuit et jour
Elle pleure quand elle s’endort
Toutes les larmes de son corps

Elle voudrait qu’il revienne
Pour la faire encore sienne
Même pour quelques instants
Vivre à fond, le moment présent
Malgré le temps qui passe
Elle sait que rien ne s’efface

Elle ne demande plus son amour
Elle veut juste le revoir un jour
Qu’il la serre dans ses bras
Ne serait-ce rien qu’une fois
Elle n’en peut plus de souffrir
Et elle préférerait mourir

Elle voudrait lui dire tant de choses
Mais il s’en fout de sa prose
Comment peut-il oublier
Qu’un jour, il l’a aimé ?
Comment peut-il rester sourd
A tous ses cris d’amour ?
Mokona
06/12/00

Début de la page

Papillon de nuit, papillon d’ennui
Reviens voleter là-bas près du puits
Papillon du soir, papillon d’angoisse
Reviens me voir avant que je te froisse

Tes ailes sont grises, tu n’es pas beau
Tu dois chaque jour sauver ta peau
Les hommes ne t’aiment pas et te chassent
Mais peu importe, car toi tu as la classe

Ta vie est courte et ne dure que quelques jours
Mais parfois tu rencontres le grand amour
Pense à tes amies les éphémères, tes congénères
Qui vivent si peu, alors ne sois pas si amer

Prends ton envol, déploie tes ailes
C’est la vie que le destin te scelle
Un jour peut-être, oui c’est certain
On t’aimera nous les humains
Mokona
03/12/00

Début de la page

Fleur de Pluie, on l’appelait Fleur de Pluie
Ca ne veut rien dire mais c’est si joli
Elle aimait sortir la nuit sous les étoiles
Jusqu’au matin quand l’aube se dévoile

Elle était jeune et belle avec une peau de satin
Parfois les hommes la prenait pour une catin
Mais dans son cœur pour elle, il n’y en avait qu’un
Un beau garçon rencontré une nuit dans un train

Dans son regard si tendre elle avait vu le désespoir
Elle n’oublierait pas ses larmes dans ses yeux noirs
Elle aurait voulu lui dire mais il était trop tard
Il avait soudain disparu sur le quai de la gare

Elle se demandait pourquoi il avait du chagrin
Quelqu’un lui avait fait du mal, c’était certain
C’est pourquoi elle sortait tous les soirs
Avec un seul espoir, celui de le revoir

Elle courait sous la lune à perdre haleine
Quand elle entendait hurler la sirène
De la locomotive arrivant à toute allure
Elle allait le voir aujourd’hui c’était sûr

Et une nuit alors qu’elle n’y croyait plus
Soudain il était là sur le quai un peu perdu
Elle n’osait plus parler, elle avait tant attendu
Elle était paralysée pensant qu’il ne l’avait pas vue

Soudain son regard si noir s’accrocha au sien
Il vint vers elle, lui prit la main et lui dit viens
Depuis cette nuit où elle est partie avec lui
On n’a plus jamais revu Fleur de Pluie
Mokona
03/12/00

Début de la page

C’était en février que leur amour est né
Petit à petit, sur une page de papier
Avant même de la voir, il broyait du noir
Déjà il doutait de lui, de leur histoire

Il cherchait la femme idéale
Elle n’avait rien d’une femme fatale
Elle ne cherchait personne
Elle avait trouvé en lui, l’Homme

Elle était son amie, son amante
Sa sœur, sa mère, sa confidente
Il était différent des autres garçons
Tous les deux, ils étaient à l’unisson

Un jour, ils se sont rencontrés
Et tous les deux, ils ont hésité
Ils étaient comme des inconnus
Qui se croisaient dans la rue

Ils sont partis chacun de leur côté
Mais ils ont voulu recommencer
C’était vraiment plus fort qu’eux
Ils avaient besoin d’être deux

Il n’a jamais connu la tendresse
C’est pour ça qu’il la blesse
Elle voulait lui apprendre à aimer
Mais il n’a pas voulu l’écouter

L’amour d’une mère est important
Lorsqu’on est un tout petit enfant
Il ne sait pas donner, ni partager
Il ne sait que prendre et blesser

Pourtant dans les moments forts
Il la serrait contre son corps
Il lui disait qu’il l’aimait
Et elle ne l’oubliera jamais

Un instant, il s’était abandonné
Il avait su lui dire, lui parler
Il lui avait ouvert son cœur
Lui avait fait croire au bonheur

Puis il s’est forgé une carapace
Aussi dure qu’un mur de glace
Son cœur à jamais s’est refermé
Aussi vite qu’il s’est enflammé

Il pense qu’il s’est trompé
Et maintenant il parle d’amitié
Il ne sait pas ce qu’est l’amour
Le saura t’il seulement un jour ?
Mokona
02/12/00

Début de la page

Dans le livre de ma vie
De simples mots sont écrits
Que je t’aime à l’infini
Il en sera toujours ainsi

Dans le bleu de tes yeux
J’ai regardé les cieux
Je n’avais plus peur
Je croyais au bonheur

Sous la lumière de la lune
Avec toi je ne faisais qu’une
Je dansais sur les dunes
Et je chantais des runes

Au fond de l’Amazonie
Avec toi je serais partie
Pour toujours et à jamais
Sans remords, ni regrets

Dans le puits de l’oubli
Ton amour s’est rétréci
Jusqu’à devenir tout petit
Et disparaître dans l’infini

Sur le mur de ton silence
J’écrirais ton absence
Je me ferais violence
Ca n’aura aucun sens

Au fond de ton âme
Vois tu mes larmes ?
Comprends tu ma détresse ?
J’ai besoin de ta tendresse.

Sur cette page blanche
J’ai écrit ma souffrance
Sauras-tu la lire
Comme j’ai su l’écrire ?
Mokona
30/11/00

Début de la page

Je traverserais les mers, le ciel et l’enfer
Pour être près de toi, dans ton univers
Mon cœur n’écoutera pas ma raison
Il ne verra que toi dans son horizon

Je prierais Dieu, le Diable et ses sbires
Pour entendre ta voix et revoir ton sourire
Je deviendrais sorcière et j’aurais des pouvoirs
J’inventerais des potions que je te ferais boire

Tu m’aimeras encore sans jamais en douter
Ton cœur sera à moi, je n’aurais plus à pleurer
Le mien t’appartiendra pour toute l’éternité
C'est la seule manière que j'aurais d'exister

Je suis ce que je suis, et je veux être libre
Libre de t’aimer et de faire le choix de vivre
Dans cette vie là et de préférence avec toi
Peu importe les hommes, on se moquera de leur loi

Alors aime-moi, et sans penser à demain
Tu le sais bien, c’est écrit, c'est notre destin
Ne le refuse pas, viens et prends moi la main
Pour parcourir ensemble un bout de chemin
Mokona
21/11/00

Début de la page

C’est la nuit, elle s’est endormie,
Elle rêve, elle rêve d’une autre vie
D’une vie meilleure, d’un autre ailleurs
De l’homme si cher à son cœur

Il vient la chercher pour l’emmener
Il l’a prend dans ses bras, elle est protégée
Dans son cœur, il est beau comme un Dieu
L’amour est aveugle, qui dit mieux ?

Elle sent les battements de son cœur
Elle sent sa chaleur, et respire son odeur
Il ne dit rien mais elle sait qu’il est bien
Pourtant elle sent monter en elle le chagrin

Des larmes coulent malgré elle sur son visage,
Elle ne sait pas pourquoi et les essuie avec rage
Elle sent qu’il s’éloigne, et qu’il veut partir
Et elle le supplie, ne sait comment le retenir

Un jour, pourtant il lui avait fait une promesse
Comme elle était triste et qu’elle pleurait sans cesse
Que jamais, non jamais, il ne l’abandonnerait
Elle le croyait, ses mots lui paraissaient si vrais

Pourquoi son cœur est-il devenu si froid ?
Quelle faute a t’elle commise pour mériter ça ?
Son amour pour elle n’était-il qu’un feu de paille ?
Car le sien brûle toujours, sans aucune faille

Son joli rêve s’est transformé en cauchemar
Elle doit se réveiller avant qu’il ne soit trop tard
Soudain, le chant d’un hibou déchire la nuit
Qui appelle-t-il donc à cors et à cris ?

Elle s’est réveillée, et elle a un peu froid
Elle cherche à ses côtés, elle tâtonne les draps
Mais oui, il est là, car une main caresse ses cheveux
Et il lui dit à l’oreille qu’ils seront toujours deux

Qui peut dire ce qu’est le rêve ou la réalité ?
Parfois ils se mêlent avec tant d’intensité !
Alors sans jamais se poser trop de questions
Il faut vivre l’un ou l’autre avec passion.
Mokona
17/11/00

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AMOUR ETERNEL
Comme la rivière se jette dans la mer
Tu es si loin de moi et je suis si amère
C'est comme être dans un immense désert
Egarée, seule et abandonnée dans cet enfer

Notre amour était si beau, si différent
C'était comme un trésor caché, secret et brûlant
Pourquoi ne puis-je être là où tu es maintenant
Dans tes bras, protégée des autres vivants

Comment pourrais-je oublier tous nos baisers
Qui nous enflammaient si fort tel un brasier
Pourquoi as-tu tout gâché, tout brisé, par lâcheté ?
Aujourd'hui, il ne me reste que des regrets

Je veux m'endormir à jamais pour l'éternité
C'est la seule façon de trouver la sérénité
Car je sais que tu viendras me chercher
Dans mes rêves, enfin on pourra s'aimer
Mokona
11/00

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Toi l'homme, d'amour tu dis souffrir
Mais sais-tu ce que ce mot là veut dire
Car tu ne sais que mentir et même pire
Toi Souffrir ! C'est à mourir de rire

Toi l'homme aux multiples facettes
Sors donc de ta sombre cachette
Se planquer c'est pas vraiment chouette
Et moi, tout ça m'a rendu muette

Toi l'homme qui croit aimer
Dès qu'il croise une jolie poupée
Mais ce n'est jamais qu'un leurre
Car ce ne sera jamais ton heure

Toi l'homme, tu deviens blême
Tu ne récoltes que ce que tu sèmes
La souffrance, la colère et la haine
Il n'y a plus que ça dans tes veines

Toi l'homme qui a brisé ma vie
Aujourd'hui tu es bien puni
Car sache que je t'ai maudit
Et que ça ne sera jamais fini

Toi l'homme qui se plaint d'être tout seul
Un jour tu me rejoindras sous mon linceul
Je sais que tu ne porteras pas mon deuil
Et que tu n'auras même pas la larme à l'oeil

Toi l'homme, dois-je dire que je te pardonne
Mais ne me prends pas pour une pomme
Car finalement, je le savais, toi l'homme
Tu n'es qu'un pauvre homme en somme
Mokona
07/11/00

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Croyant avoir trouvé pour toujours
Les clefs du bonheur et de l'amour
Je t'ai ouvert la porte de mon cœur
Mais je n'ai pas rencontré le bonheur

Pourtant tu avais brisé mes chaînes
Grâce à tous tes " Je t'aime "
Enfin, tu m'avais redonné la vie
Alors que moi, je la croyais finie

Je pensais être sur le chemin du Paradis
Mais c'est en Enfer que je t'ai suivi
Puisque pour toi je n'étais qu'un jeu
Sans le savoir, je jouais avec le feu

J'y ai brûlé mon cœur et mon âme
Damnée à jamais dans les flammes
C'est mon supplice pour l'éternité
Car je ne cesserais jamais de t'aimer
Mokona
13/10/00

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Un océan de pierres a fait son jardin dans mon cœur
Le laissant si froid, si vide, et si plein de douleur
Comment revenir en arrière, remonter le temps
Ce temps où tu m'aimais, si fort et si grand

Je ne sais pas vivre sans toi, sans ta présence
Comment combler le gouffre de ton absence
Seule une rivière de larmes y coule désormais
Creusant chaque jour un peu plus mes plaies

Tu m'as sacrifiée sur l'autel de la cruauté
Au nom de quel Dieu, de quelle divinité
Alors entends, écoute ma prière païenne
Qui te dit que pour la vie, je suis tienne

Reviens réchauffer mon cœur engourdi
Dis lui que le mauvais temps est fini
Réveille le au soleil de tes mots d'amour
Et fais en sorte qu'ils riment avec toujours
Mokona
24/08/00

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